Tous ceux qui participent aux multiples G « x, y, z », pour la protection du climat, de la biodiversité, ou de la planète en général, se moquent royalement de nous. Nous sommes habitués à « la poudre aux yeux », aux grands discours et engagements des politiques qui s’arrêtent, une fois leurs discours prononcés et enregistrés. Ce sont les lobbys qui mènent un bal endiablé et destructeur et, sans prise de conscience globale, ce sont les peuples qui danseront « la danse macabre« . Comme le dit la conclusion de l’article « Si ce bilan n’a rien de très réjouissant, il démontre largement à lui seul que le marché et ses rouages politiques se moquent ouvertement des conditions de notre biosphère. Plus que jamais, le temps semble venu pour une révolution globale de nos manières de faire société, de consommer, de légiférer. Ça urge ! » Partagez ! Volti
******
Source Mr Mondialisation
Aucun autre pays que le Cambodge ne connaît un taux aussi haut de déforestation. Les cultures agro-industrielles, les plantations d’hévéas et les concessions minières remplacent peu à peu les forêts. Même les zones protégées mises en place par le gouvernement ne sont pas épargnées, les arbres étant aussi victimes d’un trafic de cette précieuse ressource. D’énormes quantités d’arbres au bois précieux y sont abattues chaque jour, pour être transformées en meubles de jardin ou en parquet. Cette pratique parfois légale, parfois illégale, selon le bon vouloir des autorités, donne lieu à un commerce lucratif qui entraîne des ravages considérables sur l’environnement. Le point sur un drame invisible qui n’en finit pas.
La province de Rattanakiri, au Nord-Est du Cambodge, borde les frontières du Laos et du Vietnam. La biodiversité et les ressources naturelles sont abondantes dans la région, et de nombreuses communautés indigènes tirent leurs moyens de subsistance d’une exploitation raisonnée des forêts primaires. Depuis une dizaine d’années, à l’instar d’autres régions riches en ressources, le mode de vie de ces communautés et l’ensemble de la biodiversité de la zone sont menacés. Le gouvernement cambodgien multiplie en effet les permis d’exploitations accordés aux entreprises désireuses d’exploiter les ressources de la forêt au nom du développement économique du pays.
Des zones protégées pillées en toute illégalité
Pour satisfaire la demande croissante en bois précieux, de nombreuses espèces végétales en danger sont abattues. Le développement du secteur est si fulgurant que l’exploitation forestière ne se limite plus à ces zones de concessions économiques. Les entreprises vont toujours plus loin dans les forêts primaires pour abattre du bois. En 2015, un rapport publié conjointement par plusieurs ONG locales pointait notamment les pratiques du Try Pheap Group, qui s’approvisionne en bois précieux depuis des forêts protégées, un sanctuaire pour la vie sauvage et un parc national. Ces activités détruisent les ressources naturelles et les moyens de subsistance des habitants, sans contribuer au développement de la communauté d’aucune manière.
D’après le rapport, les activités du Try Pheap Group au Nord-Est du Cambodge enfreignaient la loi à plusieurs égards. Citons en vrac le détournement de l’impôt sur le revenu, l’absence de transparence et de consultation dans l’attribution des contrats d’exploitation forestière, l’abattage de bois dans les zones protégées ou encore la falsification de documents attestant du volume, de l’espèce et de la provenance du bois. La compagnie continue pourtant de s’enrichir. D’après l’ONG Poh Kao, Try Pheap, l’homme d’affaire à la tête du groupe, un proche du Premier ministre Hun Sen, aurait gagné près de 300 millions de dollars rien qu’en 2014 grâce à l’exploitation du bois de la province du Rattanakiri. Un « premier de cordée » qui coûte bien cher à la planète.
Au printemps 2016, un million d’hectares supplémentaires de parc nationaux ont tout de même été créés, et le gouvernement a mis en place certaines mesures pour renforcer l’application des lois qui protègent la forêt. Ces mesures étaient censées mettre un terme aux activités des compagnies comme Try Pheap. Pourtant, dans la pratique, les forêts continuent d’être dégradées. « Rien n’a changé, les preuves sont accablantes », confirme Véronique Audibert, fondatrice de l’ONG Poh Kao, qui lutte sur le terrain pour la protection de la forêt depuis une vingtaine d’années.
Les communautés indigènes en danger …/…
Source : Mr Mondialisation
Voir :
Un calendrier « de saison » pour respecter le cycle de la Nature
Réforme Blanquer : l’accélération forcée de l’effondrement éducatif (Interview)
en bout de filière il y a toujours l utilisateur de matériaux ,monsieur tout le monde ,qui va acheter des planches et du parquet , à quel auteur est son niveau de responsabilité dans ce suicide écologique ????
« Tous ceux qui participent aux multiples G « x, y, z », pour la protection du climat, de la biodiversité, ou de la planète en général, se moquent royalement de nous. »
ça marche aussi pour la G1???
bin , bien sur que ça peut et ça doit servir ….
rien que sur mon département sur cette année, 300 agriculteurs ont été convoqués à la ddt , on leurs a demandé des comptes ,sur le fait qu aprés observation des surfaces agricoles qu ils cultivent ,par satellite ,il a été identifié que depuis 2015 ils ont détruit des zones boisées ,bosquets haies …..
avec obligation de replanter ….sinon passage au tribunal ,il y en a qui ont essayé et qui ont en plus une amende à payer
@ predateur = monsieur tout le monde qui va acheter des planches et du parquet de bois précieux ??? Doit pas en avoir bézef, franchement, en tout cas M. tout le monde qui va acheter du bois, a surement pas les moyens d’acheter ça.
Alors ceux qui s’achètent des salons en teck oui plutôt participent au suicide écologique + que le M. tout le monde…
Maintenant, y’a une autre carte, qu’on peut mettre en exergue de celle terrible de l’article ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/09/05d17-zomia2.jpg car on constate et inversement à celle du haut, que ce territoire est en perpétuelle expansion !
« La Zomia est la dernière région du monde dont les peuples n’ont pas été intégrés à des États-nations ». Zone de deux millions et demi de kilomètres carrés en Asie du Sud-Est, la Zomia est avant tout une construction géographique dont les caractéristiques politiques et culturelles s’opposent fondamentalement à tout type d’État — en l’occurrence celui fondé sur la riziculture sédentaire autour des collines et montagnes de cette partie de l’Asie. « Zone refuge » formée de multiples « zones de morcellement », la Zomia n’obéit pas à des frontières fixes ; plus précisément, elle s’inscrit contre ces dernières, les fuyant à mesure qu’elles se sont étendues ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/06/lart-de-ne-pas-c3aatre-gouverne-une-histoire-anarchiste-des-hauts-plateaux-dasie-du-sud-est-par-james-c-scott.pdf
Ce territoire inclus une partie du Vietnam, du Laos, du Cambodge, de la Chine, du Népal, de l’Inde. Pas vraiment un village avec 2 pékins et 3 tondus, hein ? Il n’est pas question de plaquer le modèle et de faire la même, mais l’étudier, et adapter ce qui peut l’être. Ce livre de l’anthropologue JCS est une pépite à lire.
JBL
des meubles en teck tu en trouves chez leroy merlin et sur la redoute entre autres ,ce n est pas spécialement les endroits de prédilections des milliardaires …. le monsieur tout le monde français n est pas dans la misère, aime le beau et ne se prive pas …faut pas en parler ce n est pas politiquement correct ,les salauds ceux sont les autres
à titre de comparaison,on doit penser
que les mines de charbon en allemagne qui occasionnent la disparition de villages complets ,ne permettent que de produire de l électricité aux riches ???