Permaculteur seul-au-monde entouré par le désastre écologique et social.

N’en déplaise à certains qui ont tout compris en répondant « non non faut bien raviver de temps en temps la flamme bobo écolo du blog« , combien de « bobos » compte le blog parmi ses 55.189 abonnés ? Il y a tout de même des gens conscients, qui tentent de fédérer et de « cultiver » à tous les sens du terme les « jemenfoutistes ». Malheureusement ils se retrouvent bien dispersés et solitaires. Il y a les « faiseurs », et les parleurs, ce sont ces derniers les plus nombreux. Partagez ! Volti

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Auteur Sylvain Rochex pour Déscolarisation.org

Nous devrions être des millions et nous sommes une centaine disséminés aux quatre coins du monde. Nous devrions être des millions et nous sommes une centaine à changer de mode de vie pour un mode de vie de soin quotidien à la terre en vue de tirer sa subsistance directement de la nature pour en finir avec le système destructeur actuel.

Alors, le résultat est pathétique : les abeilles, les scarabées, les oiseaux, les crapauds, les orvets, les hérissons, les papillons qui quittent telle ou telle parcelle en permaculture atterrissent brutalement dans un désert stérile. Bref, nous demandons en ce moment au vivant de savoir, si possible, suivre le tracé absurde du cadastre afin de réussir à rester chez le permaculteur.

Ce permaculteur, qui gère tout de la graine à la graine, a un peu de tout, mais il lui manque cette année des graines de sauge sclarée et de roses trémières, il devra donc les acheter sur Internet, impossible de compter sur les voisins, puisque les voisins sont informaticiens ou programmeurs de jeux-vidéo, ou musiciens ou comptables… Il ne pourra pas plus échanger des greffons ou des porte-greffes avec eux, ni des outils. Autre point, si notre permaculteur, seul-au-monde, fait du lait de brebis, de jument, de chèvre et de vache, il lui faudra bien évidemment : un bélier, un cheval, un bouc et un taureau rien que pour lui… (!!) J’ai parlé de désert stérile autour de la parcelle, mais dans bien des cas, il s’agira de monoculture polluante, ruinant tous les efforts du permaculteur seul-au-monde pour avoir un sol sain.

Concernant tous les « sous-produits » intéressants à s’échanger : laine, fumier, paille, tourteaux,… Il devra bien-sûr les produire à 100% lui-même. Et si le permaculteur seul-au-monde veut recueillir des infos sur le climat et la Lune en lien avec l’agriculture et la sylviculture, il se démerdera avec ses bouquins et Internet, pas de dialogues possibles avec ses voisins puisque ses voisins sont profs de kayak, web-masters et pharmaciens.

Et puis cette année, ses plants de poivrons ont super bien marché, il en a plein, mais il ne pourra pas les échanger contre des plants de courges et de concombre puisque ses voisins sont électriciens, contrôleurs des impôts et notaires. Et puis cette année, ses boutures de romarin et de rosier ont super bien marché, mais il ne pourra pas les échanger contre des boutures d’akébia ou de buis… parce que ses voisins sont… TOUT SAUF CONNECTÉS AVEC LES CHOSES DE LA TERRE ET DU COSMOS. Nan mais quelle CULTURE vraiment pourrie…

Et puis cette année, il a beaucoup de petits poussins et de petits canetons, mais il ne pourra pas les échanger contre un âne ou contre d’autres canards pour augmenter la génétique de son cheptel, parce que je vous le dis, ses voisins sont archéologues, magasiniers, courtiers en assurance et vendeurs de machine à laver et puis les voisins, dans leur fameux « temps libre », ils vont sur Internet, en Thaïlande et au cinéma.

Pour faire les conserves, les confitures, la crème de marron, le grumaillage des noix, les graines, le séchage des plantes, tous ensemble près du poêle pendant l’hiver (pour affronter l’hiver dans l’amitié) il n’y aura personne car, je vous le dis encore, les voisins travaillent tous loin de chez eux, sur bien d’autres sujets toujours en rapport avec les ordinateurs, le plastique, l’argent, les emballages, l’administration et les codes-barres.

Et puis quand la forêt juste à côté de chez lui sera menacé, il n’y aura personne pour la défendre, car les gens ne s’intéressent pas à ça, puisqu’ils sont vendeurs de bois, routier, vendeurs de bonbons, forains, ou spécialistes des antennes relais et de la fibre optique.

Et puis tous ces voisins diront peut-être que le « projet » permaculture du gars seul-au-monde, il ne marche pas tant que ça… Avec des abeilles qui ne trouvent plus de fleurs quand elles franchissent la limite cadastrale, on est forcément limité… La création d’oasis ex-nihilo c’est chaud quand même voyez-vous.
Si chacun abandonnait la vieille culture capitaliste pour un retour à la Terre, ce serait, oui, le paradis sur terre, mais que voulez-vous les jeux-vidéos et le cinéma et les grands pavillons ou les apparts remplis de merdes, c’est teeeeelllleeeeemment important.

Il me semble que les gens n’ont pas pigé que le projet de permaculture et de régénérescence de la vie sur Terre, c’était un projet COLLECTIF ou rien.
C’est vrai que les jeunes enfants, eux, seraient sans doute sensibles à toute cette vie frémissante, à tous ces papillons et ces sauterelles, ces canards et ces lapins… Mais ils sont encore à l’école de la République et complètement perdus au pays des écrans pour un voyage sans retour.

Continuons à nous foutre royalement et éternellement de la Terre, c’est bien, ça va aller. 99,9999% des gens sont complètement à côté de la plaque accrochés à leur culture inutile et toxique comme un moule à un rocher.
Que faire ???! Oui, que faire ???!!!! Je sais bien que ça va continuer comme ça… Mais s’il vous plaît, dites-moi ce que je dois faire des autres… On dirait que la maxime de l’espèce humaine qui peuple majoritairement le globe est : « Jusqu’à la fin du monde, jamais je ne planterai un seul radis ! Je ne suis pas un bouseux, moi ! LE PAYSAN, CE N’EST PAS MOI, C’EST QUELQU’UN D’AUTRE. Moi, je suis appelé à des activités surplombantes « 
Plombantes, oui,… méga-plombantes…

Et que faisons-nous de l’obligation morale de TRAVAILLER LA TERRE ?

Sylvain Rochex, le 15 février 2019, www.descolarisation.org

Note : Pour ceux qui voudraient échanger des graines ou autres avec Sylvain, je tiens à leur disposition ses coordonnées.

16 Commentaires

  1. On est obligé d’admettre qu’aujourd’hui la grande majorité des gens se sont complètement coupés de la nature. Se salir les mains en travaillant ce n’est pas « tendance ». J’ai grand peur qu’à part un effondrement général du système rien ne changera. Et ce jour-là, mieux vaudra savoir cultiver ses carottes que savoir suivre les cours de la Bourse. Et même, combien s’en tireront ?
    Et l’écologie dans tout ça ? Ben on s’en fout. Après nous la fin du monde. Rassurons-nous, elle arrive à grands pas.
    Un petit espoir : on sait produire du pétrole à partir d’algues et de co2. Mais vous remarquerez que les requins des multinationales ont déjà flairé la bonne affaire.
    https://www.youtube.com/watch?v=BarTq2I6IQc

  2. Ce que je comprends sans comprendre, c’est pourquoi donc acheter une terre là où on ne connaît personne?

    Quand j’habitais dans les PO, ce n’est que quelques années après installation que j’ai envisagé d’acheter, certain de pouvoir, au cas où, m’assurer un système de troc efficace, étant entouré de bobos, hippies, néo ruraux, perminos, agriculteurs bios et standard etc etc …

    Sans parler de connaître le voisinage, l’état de leur terre, de l’eau, leurs mentalités etc etc

    Je pense que trop de permanos font l’impasse sur l’aspect social de la pratique (quelles qu’en soient les raisons).

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

    • Bravo, c’est exactement ça, d’abord tâter le terrain, et si il est fertile, s’implanter (pour rester dans l’esprit permaculture…)

  3. Trés bon article, bin oui, le formatage de masse est de détourner les gens vers une nécéssité de dépendre des bases du profit.

    Que faire?
    Je suppose PARTIR loin, comme le fait la Vie elle-méme cherchant plus loin un lieu de paix et sain.

    J’ai essayé aussi avec le potager chez mon proprio,
    sa n’a pas durer longtemps pour qu’il le recouvre de terre inerte pour y placer ses machines.

    Tout comme pendant les canicules 2018, persuadé que le sol sechais trop vite il
    laissa l’herbe poussée jusqu’a floraison ,
    ce que fut le plaisir des abeilles , insectes et toutes sortes de papillons,
    méme des oiseaux préférais squatter ce bout de terre fleuri plutot qu’ailleurs.
    …..les voisins dont la femme d’un ingénieur a l’INRA (en visite) demanda
    quel est donc cette sorte de fleurs jaune abondante poussant là…!

    Jusqu’au jour où un proche  » s’invita » , a dire « C’est MOCHE ! »

    Vexé, le proprio rasa a la débroussailleuse jusqu’au sol nu…
    Le lendemain le méme « proche » s’exclama alors « Ah c’est propre maintenant , c’est bien, c’est Booooo….. »
    Ce méme « proche » s’etonna de voir autant de tomates sur mes plants, et voulant intervenir dessus lui-méme en disant « Il faut couper ses branches en trop, sa nuis aux tomates »….j’ai crier fort « STOP » ! (formaté a nuire).

    Le formatage des masses est ainsi nuisible a l’Ecologie, et a sa préservation.
    Ses gens soi-disant « conformes »… sont ainsi devenus eux-mémes Acteurs de Destruction Ecologique.

    Par contre, lorsqu’il n’y a plus cette bonne salade Bio, gouteuse et parfumée naturellement c’est bien les premiers a se plaindre et en faire « tout un plat » !

    Ya rien a faire ni a traiter a rester sur « le meme terrain » qu’eux… ils viendrons et reviendrons sans cesse nuire a la Terre avec leurs cerveaux lobotomisés.

    Ces gens sont nocifs, toxiques, destructeurs !
    Si la Vie quitte ce sol, c’est bien pour tenter de trouver un « havre de paix » ailleurs…..
    loinnnnnnn loin…ailleurs.
    Et sa n’a rien a voir directement avec le climat, cette masse de débiles finirais méme par croire que les abeilles font le miel en butinant du béton…

    Tout ce qui me reste est un sachet de graines de salades , et on voit bien que la bétise humaine sa se cultive sans terre.

  4. Patience Sylvain ! La douce drogue sonnante et trébuchante qui maintient jusqu’à-lors l’humanité en lévitation dans un rêve hors-sol ne sera bientôt plus accessible au 99,99 %. Le manque puis le sevrage engendreront de la douleur, des cris, des larmes et du sang, mais aussi un éveil plus ou moins brutal qui ramènera l’humain à la source, à la place qui est originellement la sienne : sur terre, au cœur de l’écosystème …

    M.G.

  5. 55189 x par 5 euros de frais d inscription par an …..je pose rien et je retiens tout ….hé bé ça fait un paquet de tunes à se faire …..https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif
    bon il y a doublon avec les adhérents upr 35000 ????? mais ça fait du monde tout de même……un joli carnet d adresses mail à vendre au premier labo venu producteur d anti dépresseur https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

    pour revenir sur le sujet »le progrés c est pas bien^ »….. ,la ferme des 1000 vaches va produire du lait riche en omega 3 et omega 6 depuis longtemps c était la production de lait à l herbe qui favorisait ce lait enrichi
    elle va profité de la selection sur des variétés de maïs riche en huile ,sélectionnées par panam semences depuis 20 ans
    « MIXER L’APPORT ÉNERGÉTIQUE EN ASSOCIANT PLUSIEURS MAÏS EN SEMIS INTERCALÉS
    Aujourd’hui, les maïs riches en huiles représentent plus d’un tiers de la surface en maïs de la ferme des 1 000 vaches (90 ha sur 250 au total). Les vaches y tournent d’ailleurs en moyenne à 30 litres, 34 de TP et 42 de TB. « Cette année, on prévoit des semis intercalés : 1/3 de maïs RH, 1/3 de maïs RH+ et 1/3 de maïs dentés. » En effet, les experts préconisent d’associer les maïs RH+ (les plus riches en huile, jusqu’à 12 %) avec du maïs conventionnel pour obtenir une teneur moyenne de 7 % d’huile et ainsi mixer l’apport énergétique par les matières grasses avec celui de l’amidon. « Remplacer une partie des apports énergétiques de l’amidon par l’huile permet entre autre de réduire les risques d’acidose », explique Frédéric Poujaud, gérant de Panam semences.

    Il poursuit : « Nos maïs sont fortement décriés par nos concurrents car leur rendement reste inférieur aux maïs « classiques ». En effet, nous n’avons que 20 ans de recherche derrière nous, contrairement aux autres semenciers qui sélectionnent depuis bien plus longtemps. En revanche, nous progressons assez vite pour rattraper notre retard : les rendements des variétés RH se rapprochent des variétés conventionnelles (110 qx/ha contre 130 en moyenne en variétés classiques). »

    Plus d’énergie à l’ha grâce à la richesse en matière grasse.

    « Les maïs RH sont bien adaptés aux élevages biologiques : ils apportent plus d’énergie à l’ha et fournissent un aliment plus concentré. Ils sont également utilisés chez les éleveurs qui transforment leur lait car la ration est moins riche en amidon. » Pourtant, ces variétés ont d’abord été développées pour les monogastriques en vue de produire du maïs grain humide riche en énergie pour les porcs. « Ce sont les éleveurs laitiers qui nous ont sollicité pour essayer ces variétés dans leurs étables », se rappelle Frédéric Poujaud. »https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  6. Bonsoir à tous.
    « Que faire ???! Oui, que faire ???!!!! Je sais bien que ça va continuer comme ça… Mais s’il vous plaît, dites-moi ce que je dois faire des autres…  »
    Rien …….juste laisser opérer la sélection naturelle . Le permaculteur est un débrouillard dans l’âme ,il trouvera des solutions pour paliers aux carences . Les autres auront choisi leurs modes de vie et les conséquences qui vont avec . Depuis que la situation a atteint le niveau actuel , personne en peut dire qu’il n’avait aucun moyen de savoir ce qui allait se passer . Il y a des années maintenant que les infos circulent , que les alertes sont lancées régulièrement , que les preuves s’accumulent sur l’aspect mortifère de notre société . Ceux qui n’en ont pas tenu compte ne peuvent s’en prendre qu’à eux même .

    • Constat oh que vrai, mais désolant!https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

      Salut et bonne continuation à toihttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif.

      • Salut Engel.
        Merci et pareil pour toi, mais continuer dans ce système va nous demander de plus en plus de réactivité et de capacité d’adaptation . A chaque verrou qu’on nous mettra il faudra trouver la contre mesure adaptée tout en restant au maximum sous les radars . Mais bon….ça me va https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

  7. Pour ceux qui disent que j’ai mal choisi mon endroit je pense que vous vous trompez car le problème c’est bien la densité moyenne de permaculteurs authentiques au km carré et celle ci varie très peu d’un territoire à l’autre. C’est pas parce que dans telle zone d’Auvergne, il y a 3 permaculteurs de plus que chez moi en savoie que ça change grand chose et qu’il faut en conclure que j’aurai du m’installer là-bas. Le pb reste entier que nous devrions être des millions à nous y mettre mais nous sommes accrochés à tellement d’autres choses. Amitié. S.R.

  8. Merci pour l’article, je m’y retrouve complètement.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

    Si je suis dans les champs dans un lieu-dit déserté, c’est que le prix était abordable pour moi. Mon jardin est devenu une petite prairie, comme j’en ai parlé je ne sais plus où j’ai du faire de longs kms pour trouver de la paille lors de la dernière tempête.

    Je peux enfin faire pousser mes légumes… Mais vivre en autarcie seule, c’est impossible.

    Cette vieille bâtisse est pourtant authentique, j’ai eu un coup de cœur, j’avais encore des amis…..

    J »entends le silence, les oiseaux, quand le vent veut bien se calmer…mais j’entends aussi les tondeuses électriques au loin, Ce we ils viennent d’enlever les branches des 6 arbres dans leurs grands champs, les arbres ressemblent à des moignons, il ne faut surtout pas perdre 2m2 et ensuite ils ont fait des grands feux de tout ce bois, quel gaspillage ! En plus ils ont blanchi le ciel bleu trop rare ….Quand ils mettent leurs produits ???? Impossible de savoir ce que c’est, je ferme bien les fenêtres et j’empêche les chiens d’aller et venir.
    Les chasseurs sont moins nombreux, de toute façon, il n’y a plus de renards, ils meurent de la gale par ici, j’en ai parlé avec un artisan du coin qui a bien voulu m’aider à faire un petit enclos … j’ai attendu 8 mois et payer plus de 1000 euros https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

    Voilà le terrible constat https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  9. je compte planter des petits arbustes : la Spirée, facile à entretenir et à tailler, arbuste pas envahissant, avec de belles fleurs pendant six mois, hauteur max 2m.

    Le voisin me donne des tiges à repiquer, comment dois-je procéder pour qu’elles prennent racines ?

    Merci d’avance!

  10. Ayus, il y a de nombreuses espèces de spirée. Celles qui fleurissent au printemps et celles d’été. J’en ai plantées de plusieurs sortes. Mes boutures, je les fais en août. Je n’utilise pas de godets, je plante mes boutures directement en pleine terre à l’ombre. Je veille à arroser si besoin. Je fais de même pour les rosiers. Si tu veux utiliser de l’hormone de bouturage, c’est un plus mais moi je n’en mets pas.
    Si tu veux tenter un bouturage en février tu peux. Mais il faudra sans doute protéger avec un voile de forçage.

    Tu as des renseignements ici
    https://www.rustica.fr/articles-jardin/bouturer-spiree,7307.html

  11. A cause du lien ? A supprimer si c’est gênant. Faites.

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