Ça n’est pas prêt de s’arranger si on en croit le média « La Nouvelle République » qui titre » Pourquoi y aura-t-il 1.500 internes en médecine en moins à la rentrée ?« , le Monde, et Sud-Ouest donnent aussi l’info
Source France-Soir
Le gouvernement l’annonce de lui-même, les urgences d’ « une cinquantaine d’hôpitaux » se retrouvent dans une situation sous « tension » à travers toute la France. Le comble, sachant qu’il vient aussi de supprimer 1 510 postes d’internes en médecine. Cette nouvelle information, qui n’est pas une surprise, ne pouvait pas trouver pire moment pour paraître.
Chaque été, les hôpitaux français subissent un manque de personnel qui impacte les services d’urgence. Haut les cœurs cependant, le ministre délégué à la santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, assure qu’il y a du mieux par rapport à l’année dernière.
Comme le rapporte l’AFP, les personnes qui se déplacent jusqu’aux services doivent s’attendre à un temps d’attente « interminable », des subtilités d’accès pour permettre la régulation du service, à savoir appeler au préalable le 15 avant d’avoir l’autorisation de rentrer dans les bâtiments, voire la fermeture totale du service.
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Bof…Pas grave, l’essentiel c’est la réussite des jeux, les eaux de la Seine et le nombre de médailles !
Il y a quelques années, lorsque ma mère était gravement malade, j’ai voulu appeler le samu pour la faire hospitaliser. On m’a répondu qu’il fallait être « presque mourant » pour y avoir droit ! C’était quasiment le cas puisqu’elle est morte quelques jours après.
Puis, devant mon descriptif de la situation, un toubib a rappelé ! Et là, c’est ma mère qui a dit non, elle ne voulait pas être hospitalisée. Bon, là c’est autre chose.
Il ne faut surtout pas se retrouver à l’hôpital. Et il me paraît indispensable de travailler sur notre peur de la mort ! Quant à la souffrance, c’est là le problème: pas facile à éviter, sauf si vous avez de la drogue je suppose.
Quand les généralistes avaient leut tour de garde, les urgences n’étaient pas saturées, !
Combien de fois ai-je vu le toubib local réparer une plaie et même recoudre un crâne ouvert ( superficiellement ) dans notre VSAB pompiers, nous n’allions pas aux urgences pour des peccadilles !
Par contre il arrivait qu’il soit impossible d’avoir l’appui indispensable* d’un véhicule SMUR qui étaient alors tous engagés ailleurs, et il est arrivé que nous fûmes impuissants, malheureusement …
De toutes façons, la situation actuelle d’urgences fermées est inadmissible et c’est bien la faute de tous ces politiciens véreux . C’est une situation délibérément orchestrée et pas que depuis MACRON.
* un pompier n’est pas toubib.
Ce qui laisse pantois, c’est cette inertie, cette acceptation de la population alors que les infrastructures hospitalières sont importantes dans un pays en bonne santé morale et physique.
Les hôpitaux ont été des hospices démunis à la sortie de la 2e guerre mondiale mais il y a eu quantité d’améliorations au fur et à mesure des années.
Car tout le monde et à tous les âges de la vie, pouvons avoir affaire à l’hôpital au cours de notre existence or, personne ne défend ce qui fut une particularité française d’exception enviée à l’étranger.
Il faudrait sans aucun doute apporter des rectifications aux abus et fraudes évidents mais on se doute à l’examen de près de la situation qu’il y a une volonté manifeste de casser ce qui fut un acquis fondamental post-45 avec l’américanisation de cette société et une dépopulation en douceur des sans-dents par de plus mauvaises conditions de soins.
Black-rock se tient derrière prêt à bondir dès que le budget austérité santé s’amenuisera encore pour offrir les mêmes soins pour ceux qui auront les moyens de se les payer.
On peut le dire, c’est lamentable cette populace larvaire prête à laisser crever dans les couloirs obscurs leurs ascendants et leurs descendants sans lever le petit doigt et sans en référer à leurs députés qui ne font que se chamailler et qui ne réclament rien que la place de premier ministre (qu’est ce qu’on en a à foutre car l’U.E. commande et ce sera une politique de la continuité). Ils sont tous dans la corruption, le laissez-aller, le pas de vagues pour espérer être retenu et ne pas avoir de révolution de couleur… électro plat, sans envergure, à radoter comme des moulins à vent des lendemains qui chantent, des poissons rouges dans un bocal. Si j’ajoute le monde paysan qui nous nourrit qui disparaît…. la situation n’est vraiment pas bonne et ce n’est pas le quart d’heure de faire des gosses avec 14 piqûres dans le popotin à l’arrivée. Pitié pour eux !