Source Insolentiae
« Interrogé sur le fait que le chef de l’État ne peut pas se présenter pour un troisième mandat, le macroniste de la première heure dit « regretter tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire. » « La limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non-cumul des mandats, etc… Tout cela corsète notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens. Ça affaiblit notre vie politique en qualité et en densité, et la rend moins attractive », assure-t-il, à l’image de tout un pan de la classe politique, favorable à l’idée d’assouplir certaines contraintes. »
Si je peux rejoindre Ferrand sur certains cumul des mandats, notamment « député/maire » qui permettait d’envoyer à l’Assemblée Nationale des députés qui au moins savaient ce que c’était que de diriger une ville et les contraintes locales de la vraie vie, je pense qu’il est fondamental de maintenir la limite à deux mandats par président, car 10 ans avec le même dirigeant c’est déjà beaucoup et l’alternance est une respiration nécessaire pour la démocratie, et la limitation de la durée du pouvoir d’un président dans le temps est également un contre-pouvoir à l’influence d’un seul individu.
Ne pas limiter le nombre de mandats présidentiels c’est permettre la naissance d’un pouvoir autocratique.
Quelle serait la différence avec le régime russe de Poutine que l’on aime tant critiquer mais semble tellement inspirer de désir chez certains membres de la macronie.
Charles SANNAT
les moutons seraient encore capable de voter pour ce psychopathe………………..!!
Parce que tu crois encore que l’élection présidentielle reflète la vérité du partage électorale des voies, fait réellement sans trucage !
Le partage des voies ? Ou bien celui des voix ?
La rigolade ce matin à la radio: Ferrand a t-il dit ça ? Non. enfin … pas vraiment … c’est encore nous qui n’avons rien compris !!
L’article est idéal pour raviver quelques souvenirs.
Voici une déclaration de Macrotte peu avant qu’il devienne président :
« La démocratie comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même. Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du Roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le Roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu ».