Source Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
La sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est annoncée pour le 7 mars prochain. Cette grève reconductible peut-elle provoquer de nouvelles pénuries de carburants ? Cette perspective peut-elle être de nature à faire infléchir la position du gouvernement sur la réforme ? Eléments de réponse avec Charles Sannat, fondateur du site insolentiae. Ecorama du 20 février 2023, présenté par Julien Gagliardi sur Boursorama.com
Voici pour la présentation rapide de la thématique abordée.
Si en effet il y a quelques soucis à se faire pour l’approvisionnement en carburant à partir du moment ou la grève sera devenue reconductible ce n’est pas le seul sujet.
Pour faire échouer la réforme des retraites, il faudra que les syndicats tentent de bloquer le pays. Les raffineries sont un point sensible, mais l’éducation nationale ou les transports sont autant de secteurs « multiplicateurs de forces » et qui entrainent des perturbations généralisées même si le nombre de gréviste est faible au niveau national.
En 1995 il avait fallu 3 semaines de blocage total pour faire reculer le gouvernement de l’époque. Le gouvernement actuel est sans doute prêt à un conflit encore plus long et voudra sans doute par tous les moyens passer en force.
J’ai tenté donc d’ouvrir un peu le débat réducteur de la pénurie d’essence uniquement.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
Extrait de la vidéo… Sannat ose que les gens de droite sont contre la réforme parce que ne change pas les structures, ne fait pas place à la retraite par capitalisation. Je connais des gens de droite, du peuple. Ils sont contre cette réforme parce que leurs enfants auront une retraite minable, quasiment nulle, avec l’augmentation de la durée pour toucher et la restriction de fait des montants de pension. Rien à voir avec la capitalisation que le petit peuple de droite ne demande pas du tout, vu que 20% des français, de droite ou de gauche n’ont pas de bas de laine, de patrimoine, de capital pour financer leurs retraites. Ils n’arrivent pas économiser. Zéro euro. Et c’est pour ça que les a priori de Sannat sont nuls, pour les gens de droite.
« si on va le plus à gauche, les gens qui sont le plus à gauche » ne veulent pas de la réforme du fils Rotschild parce qu’ils réclament « le droit à la paresse ». Là aussi, c’est du grand n’importe quoi. Ca voudrait que le petit peuple, de gauche celui-là pense que les retraites sont déjà suffisantes, que leurs enfants pourraient avoir un plus avec la réforme, mais qu’ils vuelent, et que leurs enfants voudront bien vivre, sans trop bosser, en continuant avec la bonne retraite qui les attendra, même sans réformes.
Sauf que c’est tout le contraire. Les gens de gauche, d’en bas, ne sont pas satisfaits des retraites existantes. Ils ont bossé, sans aucune possibilité de paresser, pour toucher des retraites minables. Qui seront encore plus minables si Cinglé1er arrive à ses fins avec cette réforme menée par l’Eliabête Bornée.
Sannat révèle sa façon de penser. C’est la droite des classes « supérieures » bien à l’aise. On a assez de pognon pour se payer une retraite confortable, bien tranquille dans son bureau à commander les boeurs, qui pensent pareil que lui, ill n’en doute pas un instant.
C’est assez évident, de toute façon. Ses vidéos ont toutes un petit côté méprisant. Il dit « mes chers impertinents » et ça me rappelle Macron qui nous appelle ses « Chers compatriotes »…
Avec un soutien comme Sannat, on a pas besoin d’ennemis…
Tout à fait d’accord. Il revient encore sur le droit à la paresse, c’est exaspérant !
Quant à la retraite par capitalisation, il sait pourtant qu’on a toutes les « chances » de se prendre une bonne crise, et ce n’est vraiment pas le moment de placer son argent dans une capitalisation bancaire. Si les gens ont de quoi, il vaut mieux de l’immobilier. Et encore !