« La France notée AA et sous perspective négative ! » L’édito de Charles SANNAT

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Il y a un peu plus d’un mois, le 2 avril dernier pour être exact, l’agence de notation Standard and Poor’s annonçait le maintien de sa note de la dette à long terme de la France à « AA », ainsi que la perspective « stable » qui y est attachée, « confiante dans sa capacité à renouer avec la croissance et rétablir l’équilibre de ses finances publiques ».

Sympa chez Standard and Poor’s !

Je ne veux pas faire de mauvais jeux de mots, mais la France, est en train de définir pourtant de nouveaux standards de pauvreté… (Standard et poor’s)… bref.

Nous avons tout de même dépensé 425 milliards d’euros en un an que nous n’avons pas.

Mazeette !

Mais tant que les agences de notation sont confiantes dans la capacité de la France à renouer avec la croissance et rétablir l’équilibre de ses finances publiques, nous n’allons pas les démentir.

Je me souviens d’une époque où elles étaient nettement plus dures et sévères à l’égard de certains pays. Si la Grèce vous vient à l’idée c’est une bonne idée !

Il faut dire que la France n’est pas la Grèce, et que s’il y a un problème sur la dette française, alors il y en a un sur la dette italienne, mais également sur la dette américaine. Et là… c’est une autre histoire qu’un problème de feta grecque. Pourtant…

Fichtre (il fallait que je le case ce calembour) Fitch maintient la note de la France à « AA », avec perspective « négative »

Répétez 10 fois aussi vite que possible Fichtre Fitch, Fichtre Fitch, Fichtre Fitch, Fichtre Fitch, Fichtre Fitch, Fichtre Fitch, C’est bête mais ça me fait rire. Blague d’économiste de grenier.

« L’agence de notation Fitch Ratings a maintenu vendredi à « AA » la note de la dette à long terme de la France, assortie encore d’une perspective « négative » à cause des incertitudes sur l’évolution de sa dette publique après le choc du Covid-19.

La note attribuée à la France est la troisième meilleure sur l’échelle de notation de Fitch, qui compte 22 échelons. Elle correspond à un émetteur de haute qualité. L’agence souligne néanmoins que la dette publique de la France demeure « notoirement plus élevée que les années précédentes, avec un risque d’augmenter encore à long terme ». « Cette détérioration intervient dans un contexte de niveaux de dette déjà élevés, de progrès limités en matière de consolidation fiscale ces dernières années, et de croissance économique modérée », explique Fitch dans un communiqué.

Pour mémoire, ce n’est pas une dégradation de la note de la France puisque c’est en mai 2020 que Fitch avait abaissé de « stable » à « négative » la perspective de la note de la dette à long terme de la France, mais l’agence de notation maintien et confirme sa perspective négative.

Comme on les comprend !

Et si Fitch est négatif, les contribuables français eux, peuvent être inquiets, car quoi qu’en disent les mamamouchis actuellement aux manettes et je pense à Bruno le Maire, la garantie en dernier ressort de la solvabilité de la France, ce sont les Français et c’est parce que nous avons beaucoup d’épargne, beaucoup de patrimoine et une administration fiscale à l’efficacité légendaire sur les marchés internationaux que, contrairement à la Grèce, nous ne sommes pas jetés aux oubliettes de la dette.

Nous sommes, vous êtes la contrepartie.

La dette c’est nous.

C’est notre épargne, même si nous n’y sommes individuellement pour rien ou presque.

Nos élections dites démocratiques, fonctionnent, comme un permis d’endetter et de gérer notre pays n’importe comment.

Nous allons le payer très cher, et le moment des comptes approche.

Aucun de nous ne sera épargné.

Il faudra payer. D’une manière ou d’une autre.

Surveillez la dette, surveillez les déficits.

C’est la clef de tout ce qu’il va se passer.

Charles SANNAT

Restez à l’écoute.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

5 Commentaires

  1. Standard and Poor’s, un « truc » pour couillon..les « démocraties » qui y sont notées, appartiennent a la même mafia internationale..celles qui nous entubes joyeusement depuis des années…
    Ne nous y trompons pas, les peuples sont manipulés ouvertement !
    Enfin c’est mon avis ?

  2. « Je ne veux pas faire de mauvais jeux de mots, mais la France, est en train de définir pourtant de nouveaux standards de pauvreté… »
    je ne suis pas certain que sannat sache ce qu est la pauvreté
    https://www.capital.fr/economie-politique/la-penurie-de-diesel-au-venezuela-ramene-les-eleveurs-a-lage-de-la-charrue-et-des-boeufs-1401506

    • Tout dépend dans ton analyse à quel niveau tu estimes exactement le point de départ de ladite chute.
      Comparer le Venezuela et la France sans coefficients, c’est mathématiquement très approximatif pour ne pas dire moyen.

  3. ………………………. « Il faut dire que la France n’est pas la Grèce, et que s’il y a un problème sur la dette française, alors il y en a un sur la dette italienne, mais également sur la dette américaine. Et là… c’est une autre histoire qu’un problème de feta grecque. Pourtant… »……………………….
    Quand on se laisse bercer par des ritournelles du style « La France n’est pas la Grèce », sauf erreur mais même les incultes en économie l’ont compris depuis longtemps, ça serait juste un poil mieux d’expliquer où est la DIFFERENCE ! La dette grecque n’est pas libellée, contrairement à la dette française ou italienne, à son ancienne monnaie, le Drachme. Sa dette est libellée en un panel de monnaies étrangères. Conséquence, si elle veut vraiment quitter l’€ et l’UE elle n’a AUCUN intérêt à décréter dans la foulée une dévaluation de sa monnaie car le principal intérêt à ladite manœuvre réside dans le fait qu’elle réduit d’autant le montant de sa dette. Ce qui n’est pas le cas de la France par exemple. Evidemment que ce petit détail n’a jamais été abordé de près ou de loin autant par les médias mainstream que par des économistes autoproclamés « alternatifs ». C’est cette crasse intellectuelle très partagée qui me rend furieux…..

  4. Ah ben on avait fini par les oublier ces agences de notation à la con. Chassez le naturel, il revient au galop. Ca annonce simplement la crise économique qui prend la place de la crise sanitaire. La litanie des entreprises qui périclitent va pouvoir débuter. Sauf que cette séquence économique fera bien plus de morts que la précédente.

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