MIEUX VAUT GUÉRIR POUR VIBRER, QU’ÉCRIRE POUR RÉSISTER 

Par Phil Brocq

Il arrive un moment rare, lucide, brutal où l’on comprend que l’on ne construit plus rien avec les ruines. Que dire à un monde qui ne veut plus entendre, c’est labourer le désert. Que donner de l’intelligence à une époque qui la méprise, c’est jeter des perles dans l’abîme. Ce moment-là, je l’ai atteint. Il ne s’agit pas d’un cri de colère, mais d’un constat glacial. Nous vivons une ère d’effondrement tranquille, où le dérisoire a supplanté l’essentiel, où la profondeur fait peur et où la lucidité isole. Longtemps, j’ai cru qu’écrire pouvait encore réveiller, éclairer, relier. Aujourd’hui, j’en doute… Pas parce que le verbe a perdu sa puissance, mais parce que les esprits se sont refermés. Ce texte est donc un adieu à un ancien combat, celui des idées, et le début d’un autre cheminement personnel avec celui de la transmission sensible, de la guérison, de la présence. Car lorsque le verbe ne suffit plus à soulever les consciences, il faut apprendre à parler autrement, à travers les mains, les silences, l’énergie. Ce qui suit est le récit de cette mue.

Il fut un temps, pas si lointain pourtant, où écrire avait un sens. Où aligner des mots n’était pas seulement une catharsis intime, mais un acte de résistance, une tentative acharnée de rallumer des consciences anesthésiées. Ce temps est révolu. Écrire aujourd’hui revient à souffler sur des braises noyées sous la pluie d’un monde qui n’écoute plus rien d’autre que le brouhaha de ses propres distractions. On ne lit plus, on scrolle. On ne pense plus, on réagit. Et surtout, on ne cherche plus à comprendre le monde, on le fuit à coups de contenus futiles et d’écrans hypnotiques. 

Même les médias dits « alternatifs », que l’on croyait porteurs d’un souffle nouveau, ont pour beaucoup trahi leur promesse initiale. Loin d’éduquer, d’informer en profondeur ou d’éveiller les consciences, ils se sont engouffrés dans la même logique toxique que les grands médias en ne cherchant que du buzz, du choc, du scoop à tout prix. Ils singent le spectacle qu’ils prétendaient combattre, recyclent les indignations faciles, simplifient les réalités complexes en narrations binaires et tapageuses. L’exigence intellectuelle a cédé sa place à l’urgence du clic. Le contenu est devenu flux, l’analyse, opinion, et la vérité, une variable d’ajustement selon l’audimat. La forme change, mais le fond reste prisonnier de la même addiction au bruit. Ils ne réveillent plus, ils alimentent la confusion. Ils ne libèrent plus, ils captivent autrement. Ainsi, même les refuges supposés de la pensée deviennent des vitrines, et les alternatives, des miroirs déformants d’un système qu’ils nourrissent malgré eux.

Quant aux auteurs indépendants, ils écrivent désormais dans le vide, comme des prédicateurs dans une église désertée. Leurs textes tombent dans un silence numérique, sans écho, sans impact, ensevelis sous des torrents d’images futiles et de contenus prémâchés. Leur parole ne touche plus que des cercles confidentiels, fidèles mais épuisés, eux-mêmes de plus en plus lassés d’être lucides dans un monde qui a fait de la vérité un objet de moquerie. Ces lecteurs-là lisent encore, pensent encore, mais avec une fatigue tenace, celle des derniers éveillés dans une salle de cinéma où tout le monde dort. L’intelligence, aujourd’hui est suspecte, elle dérange, elle complique, elle n’est pas rentable. La culture est devenue un luxe inutile pour une société ivre d’immédiateté. L’esprit critique est perçu comme une provocation mal vue, un risque de bannissement social. Ainsi, les auteurs indépendants comme moi continuent d’écrire par nécessité intérieure, comme on prie seul dans le vent. Non pour convaincre, mais pour ne pas trahir ce qu’ils sont. Mais même cette fidélité devient, à terme une douleur, car il n’est rien de pire que de parler en sachant que personne n’écoute vraiment. Et peut-être est-ce là le plus cruel dans tout cela ! Non pas l’opposition, mais l’indifférence.

En France, le pays des Lumières est désormais plongé dans une nuit sans fin. Une nuit douce, tiède, anesthésiante. Le peuple, autrefois révolté, n’est plus que l’ombre d’une légende révolutionnaire. Il grogne, oui, parfois. Mais il ne mord plus. Il consomme. Il rumine. Il attend que ça passe. On ne se soulève plus, on se divertit. Et pendant ce temps, une transformation radicale de la société s’opère. Silencieuse pour ceux qui dorment, évidente pour ceux qui restent éveillés. Une recomposition démographique, culturelle, identitaire, que seuls les aveugles volontaires refusent de nommer. Mais que peut un bon mot face à une marée humaine ? Que peut un livre face à un algorithme ?

Le peuple, jadis torrent impétueux, s’est mué en marécage stagnant. Il regarde s’effondrer les piliers de sa civilisation avec une mollesse consternante, comme s’il assistait à un spectacle dont l’issue ne le concernait plus. L’indignation s’est éteinte, remplacée par une résignation feutrée, un confort pavlovien qui préfère Netflix à la lutte, le commentaire stérile à l’action concrète. Même la misère, devenue spectacle elle aussi, ne suscite plus qu’un haussement d’épaules. Les chaînes ne sont plus de fer, mais d’écran et de distraction mais elles n’en sont pas moins solides. L’apathie n’est pas une simple fatigue, c’est une forme achevée d’esclavage volontaire. Et c’est peut-être là le plus grand triomphe de ceux qui tirent les ficelles, d’avoir transformé un peuple libre en public passif, et les héritiers de la Révolution en abonnés mensuels du néant.

Pourtant, la vie est courte  et bien plus qu’on ne le croit tant qu’on se croit éternel. Et aussi noble, généreuse ou altruiste soit-elle, elle ne règle pas les dettes qu’elle accumule. Pas seulement celles du loyer ou des taxes, que l’on paie en monnaie sonnante pour continuer à exister dans une société marchande, mais celles plus sourdes, plus impitoyables, qu’aucune banque ne finance et qu’aucune excuse ne rembourse. Car viendra le jour, inévitable et sans appel, où chacun devra répondre à cette question brutale : « Qu’as-tu fait de ta vie ? » Non pas ce que tu as tenté, espéré ou cru faire, mais ce que tu as réellement incarné, construit, transmis. Et l’altruisme, aussi pur soit-il, n’est pas une réponse en soi s’il ne laisse aucune trace, s’il ne sauve rien ni personne, s’il ne fait que nourrir un système qui broie même les plus sincères. Il ne suffit pas d’avoir été bon pour être en paix. Il faut aussi avoir été juste avec soi-même – et parfois, cela signifie quitter les luttes stériles, pour vivre enfin selon sa propre vérité, non celle que le monde attend.

Ce combat est perdu d’avance, non faute de convictions, mais parce qu’il se déroule sur un champ de ruines morales, miné par l’indifférence, la soumission consentie et la succession lâche de renoncements collectifs. J’ai choisi d’en sortir, mais non par fuite, mais par transmutation. Ce n’est pas une reddition, c’est une mue. Je dépose les armes de la parole, non par lassitude, mais par lucidité, car quand l’esprit n’a plus d’écho, il faut se tourner vers ce qui vibre encore. Puisque la société ne veut plus écouter, je me consacre désormais à ceux qui veulent ressentir. Là où les mots échouent, peut-être que les mains, elles, peuvent encore réparer. Là où le langage n’ouvre plus aucune porte, l’énergie, elle, circule sans demander la permission.

Je choisis donc une autre voie. Une voie plus ancienne, plus silencieuse, mais infiniment plus vivante. Celle du soin, du toucher, de l’attention portée au souffle, à la vibration, à l’invisible. Là où l’ego s’épuise à convaincre, le cœur apprend à transmettre. Le magnétisme, les pratiques énergétiques et les savoirs ancestraux n’ont pas besoin d’être prêchés, ils s’éprouvent, ils guérissent et parfois sans un mot. C’est un retour au réel, non celui des chiffres et des écrans, mais celui du vivant, du corps souffrant, de l’âme errante, de l’humain qui cherche encore, dans un monde qui ne propose plus rien d’autre que le bruit et la vitesse. J’y trouve une justesse que je n’ai plus rencontrée dans les débats ou les livres avec une paix intérieure sans performance, une efficacité sans spectacle. C’est là, désormais, que je mets mon énergie. Non pour changer le monde, mais pour soutenir ce qui en reste d’humain.

L’art de la guérison, ancestral et profond, me révèle une voie plus juste, plus incarnée, à l’écart du vacarme collectif. Par le magnétisme, par ces médecines que le temps n’a pas effacées mais que la modernité a méprisées, je choisis désormais de m’adresser à ce qui peut encore être touché par mes capacités. C’est à dire les âmes singulières, les corps oubliés, les cœurs silencieux. Loin de la masse, loin du tumulte, j’œuvre là où quelque chose palpite encore. Car là où les mots se brisent sur des murailles d’indifférence, l’énergie, elle, circule sans bruit, traverse les résistances, réveille les forces enfouies. Ce que la société étouffe, je tente de le raviver, non plus avec des discours, mais avec des gestes, des présences, une écoute que rien ne vient monnayer.

Bien que je me retire progressivement des batailles littéraires, mes livres restent disponibles sur TheBookEdition.com pour ceux qui souhaitent encore plonger dans ces réflexions, ces mots que j’ai écrits à un moment où l’espoir d’un changement par l’écrit semblait possible. Toutefois, ce blog deviendra désormais plus sporadique, un espace de partage moins fréquent, car la réalité des soins, du toucher, de la guérison, me semble infiniment plus satisfaisante que l’utopie des mots. Là où le verbe échouait à transformer, l’énergie, elle, fait naître des transformations palpables. Le monde des idées, aussi noble soit-il, laisse place aujourd’hui à un monde plus immédiat, plus réel, plus vivant. C’est là que je trouve désormais ma voie, et c’est là que je déploierai mon énergie, loin des écrans et des illusions. Toutefois, pour ceux qui continueront à me suivre dans cette évolution, sachez qu’il y aura toujours un espace pour l’échange, pour l’écoute, et pourquoi pas, pour une vibration commune. La porte reste ouverte, mais elle mène désormais ailleurs.

Je renonce donc à écrire pour convaincre, expliquer ou alerter, à frapper les murs de l’indifférence avec des mots devenus muets. À la place, je choisis de vibrer pour transformer, non plus dans le fracas des idées, mais dans la résonance subtile de l’être. Ce n’est plus de persuasion dont le monde a besoin, mais de présence. De cette vibration silencieuse qui touche là où le langage échoue. Ce n’est plus une œuvre de mots mais un travail d’âme.

Phil BROQ, publié le 4 juillet 2025


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14 Commentaires

  1. Très juste Philippe.
    Il y a quinze ans j’étais modé d’un site aujourd’hui disparu, mais qui avait quelques similitudes avec les Moutons : Dazibaoueb. Certes nous avions une lecture quotidienne d’environ 3000 personnes. Certes un panel de lecteurs assidus apportait quelques centaines de réactions par jour. Mais des réactions trop souvent inutiles. L’un dans l’autre, faisant le tour de sites alternatifs (les « réseaux sociaux » n’existaient pas encore), je me rendais compte que sur la France entière il n’y avait qu’un millier de personnes qui réagissaient vraiment. C’est peut-être encore pire aujourd’hui.
    Certes ceux qui lisent PEUVENT apporter un contingent supplémentaire d’enragés, mais ce nombre est certainement bien faible.
    Quand on arrive à « un âge certain », nécessairement on DOIT se dire : place aux jeunes. Encore faut-il qu’ils soient là, emplis de questionnements, de rage de convaincre, de rage de CHANGER vraiment comme j’ai pu l’être à vingt ans. Existent-ils ? On ne peut que leur donner les moyens de savoir, de comprendre, de s’opposer, voire de SE LEVER.
    Dur, dur, de peiner à voir se lever une relève qui a au moins tenté de comprendre.

  2. Juste un grand merci plein d’humilité…

  3. Bonjour Phil. Article très pertinent et limite désespéré, ce que je comprends fort bien.
    Pourquoi écrit-on et surtout pour qui ? Vaste question à laquelle personne n’a comme réponse que l’expression d’un sentiment diffus, mélange de dépit et de ressentiment. Merci Phil d’en illustrer le propos en l’enguirlandant à l’état de décadence vers lequel ce monde et sa faune se précipitent fleur au fusil, si je puis me permettre. Je crois qu’on écrit d’abord pour soi, pensant pouvoir déclencher chez celui qui (peut-être) nous lit avec les mêmes yeux que nous avons eus pour exprimer des idées ou de la colère. Hélas, comme on dit et comme on le constate plus souvent qu’on ne le voudrait, les lecteurs sont à l’image du chaos qui ruine notre espoir. Je dirais alors qu’on écrit pour survivre en surmontant l’ennui. Ceci n’étant que ma modeste opinion.

  4. Tu pratiques donc le magnétisme ?
    Tu écris toujours aussi bien et c’est un plaisir de te lire. MAIS, comme je te l’ai dit, tes textes sont longs. Trop pour moi qui n’ai plus la capacité de me concentrer. Alors je lis comme on boit du petit lait car c’est magnifiquement bien écrit, mais ma compréhension se limite aux premiers et derniers paragraphes car l’attention se perd trop vite. Suite à un burn-out dont je garde les séquelles, et quelque part, à une lassitude, une fatigue que tu exprimes très bien ici. Nous ne voyons plus de porte de sortie. On va au clash, et on peut même se surprendre à espérer qu’il arrive le plus vite possible, « qu’on en finisse ! ».
    Alors oui, comme tu le fais, il faut se contenter – et c’est déjà énorme – de s’entre-aider, de protéger si on le peut, de réconforter ou de prévenir. En face à face. Selon les caractères, selon son ressenti de ce que l’on peut dire ou non, et comment on peut le dire. Et parfois juste être là.

  5. Bonne route Phil
    Oui les écrits n’ont plus beaucoup de valeurs et non plus beaucoup d’impact, mais reconnait que tout le monde écrit sur tout et n’importe quoi, il faut démêler le vrais du faux à chaque ligne, le mensonge, le fake est monnaie courante, quand le doute s’installe tu finis par te méfier de ce que tu lis, aujourd’hui c’est l’écrit, demain ça sera l’image, de plus en plus d’internautes se demandent si l’image est du réel ou généré par l’ia, ça va donner à l’image moins d’impact dans l’avenir.
    Pour le devenir de la société, pour moi la question est: faut il tout détruire , ou faut il sauver ce qui reste, à chacun de voir, à chacun d’avoir son opinion, personnellement jouer les Dons Quichotte qui se battent contre les moulins à vents, trop peu pour moi, détruire peut se manifester de plusieurs manières, elle peut être à l’image du cancer, long et douloureux.Ce qui m’intéresse c’est pas la destruction ,c’est la construction, et on ne construit pas si les fondations ne sont pas solides.
    Mais la vie continue, si elle peut être plus agréable avec des écrits ,pourquoi s’en priver https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_mail.gif

  6. bonsoir à tous les ME
    bravo et merci pour ce texte ;
    bonne route !

  7. Bonsoir Phil et bonne route.
    Il reste à découvrir ce qui est au-delà de l’espace/temps, donc de la limitation du mental égotique, de l’Eternel Présent, le Ici et Maintenant
    Aruna

  8. Content de voir que tu as enfin pris conscience que tu prêchais dans le désert ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif

    La prise de Conscience est quelque chose de fondamentalement individuel, mais le plus essentiel c’est de rester des êtres humains quoi qu’il en coûtera : https://www.youtube.com/watch?v=_CnUiurwvBM&ab_channel=MikaDenissot

  9. Merci pour ce texte agréable à lire et avec de nombreux constats véridiques.

    Cependant « Les paroles s’envolent les écrits restent ». Je vous encourage à continuer d’écrire car il y aura toujours quelqu’un qui « tombera » sur un un de vos écrits, le lira et l’enrichira. Même pour un lecteur c’est bien.
    Peut-être que vos écrits sont peu lus, je n’en sais rien, mais ils seront toujours disponibles au fil du temps et prennent déjà la forme d’un contribution à l’évolution de l’ensemble. Coucher vos réflexions sur papier et les mettre à disposition c’est un bien. Il semble que vous ayez cette capacité à mettre en mot avec un bon français, ce qui disons le de suite se fait de plus en plus rare, et en prime avec intelligence.

    Laissez le combat et faites œuvre de proposition, de témoignage.

    Pour ma part cela fait plusieurs temps que je lorgne sur vos deux tomes concernant la justice divine.

  10. Bonjour Phil et tous les intervenants,
    par le passé j’ai croisé le regard d’un prêtre qui n’avait plus de paroisse et vivait en Hermite dans une chapelle de montagne en Suisse.
    Il ne parlait plus, il ne disait rien à ceux qu’il croisait. Ses seules paroles étaient la prière et l’adoration devant l’Ostie consacrée. Il avait atteint après 6 mois de silence une plénitude, une sorte d’énergie l’animait comme relié avec une connaissance ou une intelligence invisible. Son visage souriait presque en permanence c’était comme celui qui crie eurêka à la découverte d’un grand.
    Je me rappelle des paroles des membres du conseil de ma paroisse qui en aucun cas voudraient prendre sa place, presque comme un blasphème et d’un comportement odieux pour certains avec des mots vulgaires et des critiques à l’emporte pièce,  » il s’enterre tout seul »
    Se nourrissant d’une seule Ostie par jour il n’avait plus le temps de s’occuper de l’inutile.
    Je ne me souviens pas de son nom ou prénom mais dans ces années 80 je compris une chose, les choses futiles le moins possible mais surtout découvrir de nouveaux chemins, des idées créatrices de bonheur qui occupent votre vie terrestre à partager avec le plus grand nombre et redonner vie à cette société.
    Merci pour ton texte, il me rappelle ce petit livre d’aventures enfoui dans un carton que je n’ai pu finir son histoire par manque de temps futil.

    • Bonjour Criminalité
      Il y a une dizaine d’années, l’ermite de Saint Guilhem le Désert a quitté son isolement, et avait déclaré que « la porte du coeur s’était ouverte ».
      J’avais accompagné des élèves pour le rencontrer, mais suite à des péripéties nous étions en retard et il était en pleine sieste. D’autres élèves l’avaient rencontré l’année suivante.

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