Saint-Ouen : Quand l’école plie bagage pour fuir les trafiquants

Source Le Média en 4-4-2

À Saint-Ouen, les parents d’élèves ont été priés de voter… non pas pour l’expulsion des dealers installés près de l’école maternelle, mais pour choisir la date du déménagement de l’établissement. Avril ou septembre ? Telle fut l’unique « question démocratique » posée par le maire PS Karim Bouamrane, visiblement plus prompt à déplacer des salles de classe qu’à déloger les trafiquants.

Face aux sachets de drogue dans la cour de récré, la municipalité a choisi la fuite plutôt que la lutte.

Des enfants en première ligne

Les cours de récréation sont devenues des zones à risque : sachets de drogue, jets de protoxyde d’azote, courses-poursuites entre policiers et revendeurs. En janvier, des bonbonnes utilisées pour le « proto » (un gaz hilarant détourné en drogue) ont même traversé les fenêtres des classes. Face à ce constat accablant, la réponse des autorités ? Une consultation citoyenne sur… l’évacuation des victimes.

Le maire se félicite, les parents s’interrogent

« Une belle expression démocratique », se réjouit Karim Bouamrane, qui promet de « revégétaliser » les lieux abandonnés – comme si des arbustes allaient dissuader les narcotrafiquants. Pendant ce temps, le gouvernement clame que « l’école ne reculera jamais », alors même qu’elle plie bagage. Une hypocrisie qui rappelle les écoles de Nîmes ou d’Échirolles, contraintes de fermer à cause des règlements de compte à l’arme de guerre.

L’État complice par son inaction

Le vrai scandale réside dans l’impunité systémique. Exemple saisissant : le 27 mars, un jeune de 19 ans est arrêté avec 1,2 kg de cannabis… et relâché parce qu’aucun officier de police judiciaire n’était présent pour valider la saisie. Quand la procédure prime sur la sécurité, les dealers rient, les écoles fuient, et la République abdique.

La capitulation en marche

Déménager une école, c’est acter la victoire des trafiquants. À Saint-Ouen comme ailleurs, chaque repli nourrit l’audace des réseaux. Et pendant que les maires aménagent l’exil des enfants, personne ne semble songer à une solution simple : faire respecter la loi.

par Yoann

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3 Commentaires

  1. Je suppose qu’on n’a pas le droit de demander d’où vient le maire … Ni quels sont ses intérêts à encourager la délinquance … https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

  2. pas de vagues a dit le maire socialo

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