La mondialisation, telle que nous la connaissions, marque un tournant historique
Nous assistons à un phénomène sans précédent : le grand retour des États dans un système qui prônait autrefois le libre-échange comme principe absolu.
Ce revirement s’est amorcé sous l’effet d’une triple crise, la montée des populismes, les mesures prises pendant la pandémie de Covid-19, et les répercussions persistantes des guerres. Ces facteurs ont conjointement ébranlé les fondations d’une économie mondiale interconnectée, avec une contraction du commerce mondial de 5,3% en 2020 selon l’OMC, et posé les jalons d’une nouvelle ère géopolitique.
La montée en puissance des politiques protectionnistes et le repli sur soi national marquent un contraste frappant avec la globalisation effrénée des dernières décennies. Les gouvernements du monde entier reprennent le contrôle sur des secteurs clés, influençant directement les flux commerciaux et les chaînes d’approvisionnement.
Dans ce contexte, les alliances sont redéfinies et les sphères d’influence sont renégociées, dessinant une carte géopolitique où les enjeux économiques deviennent des instruments de pouvoir stratégique. Par exemple, la part de l’Asie dans le commerce mondial est passée de 33% en 2000 à 43% en 2020, reflétant un changement dans les équilibres de pouvoir économique.
Face à cette transformation, des questions cruciales se posent : Quel sera l’impact sur le commerce international et l’investissement étranger ? Comment les entreprises doivent-elles se préparer à naviguer dans cette nouvelle réalité ? Quelles sont les implications pour la sécurité et la stabilité régionales ?
Notre revue Géopolitique Profonde s’attache à décrypter ces questions, en fournissant des analyses poussées et des perspectives éclairées par des experts du domaine.
La crise actuelle peut sembler inquiétante, mais elle ouvre également des portes vers des opportunités insoupçonnées pour les États, les entreprises et les individus qui sauront s’adapter.
Dans notre prochaine édition, nous explorerons les stratégies pour faire face à cette nouvelle donne mondiale et pour protéger vos intérêts dans une ère de grande incertitude.
Le “libre-échange” sous l’énorme joug de l’Anglosaxonnerie ? Cela n’existe évidemment pas. Le libre-échange ne pourrait exister qu’entre nations toutes souveraines, et faisant des échanges selon des critères internationaux signés par tous : c’était ce qu’avait mis sur pied la Charte de La Havane de 1948.
.
Mais un pays a tout fait capoter : le Congrès états-unien évidemment. Aujourd’hui encore, il n’arrête pas de vouloir que cela se passe “selon des règles” qui n’ont jamais été rédigées, acceptées, signées, ratifiées, promulguées. Comme d’habitude, le renard libre dans le poulailler libre, quoi.
.
Et comme chantait Jacques Brel, « Et on voudrait qu’je sois sérieux ! »
Hello JClaude, vas sur le bar 🙂