Source Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Vous avez peut-être entendu parler du message posté par Sandrine Rousseau concernant la température effroyable qu’il y avait en Espagne.
60° degrés disait-elle, il fait 60° en Espagne… vous rendez-vous compte.
Bon rapidement certains scientifiques ont mis pudiquement en garde contre de telles mesures à savoir la température au sol, et tout va dépendre bien évidemment de la nature du sol, de son ensoleillement, du moment où la température est relevée etc.
Atteindre 60° au sol n’est pas si compliqué.
En fait chez moi, sur Ronron le hérisson mon paillasson en métal (je précise), la température est de 60° alors qu’il ne fait « que » 25° dehors pour l’air extérieur.
Bien évidemment, sur le sol en béton, la température est nettement plus basse.
A l’ombre encore plus.
Pour le crépis de la maison, la température est de 26° contre 60° pour Ronron le hérisson mon paillasson.
Qu’est-ce que je veux prouver dans cette vidéo un tantinet provocatrice ?
Qu’il faut éviter les outrances climatiques, c’est intellectuellement insupportable, scientifiquement très douteux, et politiquement parfaitement contre-productif.
En fonction de ce que l’on mesure on trouve ce que l’on veut.
La pierre, le fer, l’acier ou la terre n’ont pas la même température.
Le calcaire ou le granit n’ont pas la même température au sol, au soleil, à l’ombre, l’écart est encore plus important.
En fonction de l’heure ? de la date, du jour, du vent, bref, une mesure reste une mesure et elle peut différer de manière importante en fonction des critères qu’on lui applique.
Sur mon paillasson la température est de 60° comme en Espagne et elle a de quoi rendre anxieuse la camarade Sandrine Rousseau. Mais sur mon mur, il n’y a aucune catastrophe climatique.
Qui a raison ?
Mon mur ?
Mon paillasson ?
Mon mur est-il devenu climato-sceptique ?
Bref, il faut faire de la science et la science ce sont des mesures, des quantifications et des analyses.
Mesurer ce que je viens de mesurer ne prouve pas l’absence de dérèglement climatique.
Mesurer mon paillasson, vous l’avez compris, n’a aucun sens scientifique, car les mesures au « sol » doivent-être remises dans leur contexte propre pour avoir une utilité. Mesurer mon mur n’en a pas plus.
Aucune de ces mesures prises ce 18 juillet 2023 ne permet de conclure quoi que ce soit sur un réchauffement ou un refroidissement climatique.
En effet, il ne faut pas confondre climat (le temps long) et météo (le temps court) qui n’ont rien à voir, même si nous constatons tous, que le climat et donc la météo change.
Un dérèglement bien réel que nous visualisons tous.
Pour ne vous prendre qu’un exemple, lorsque j’étais enfant, il n’y avait pas 42° en Normandie à l’ombre, ce sont des températures que l’on ne trouvait qu’en Andalousie l’été !
Ce que je voulais montrer et démontrer c’est qu’il n’y a pas besoin de se lancer dans les outrances et de raconter n’importe quoi pour convaincre.
Au contraire.
C’est contre-productif et raconter n’importe quoi ne peut qu’alimenter la défiance et je ne suis pas le seul à le penser, loin de là.
Voilà ce qu’avait écrit Sandrine Rousseau.
Prendre soin de la planète est une bonne chose.
Protéger l’environnement est nécessaire.
Prendre soin de notre maison commune est indispensable.
Dire la vérité aussi, car la vérité suffit largement à convaincre.
Après vous l’aurez compris, Sandrine Rousseau, comme tous nos amis écologistes, seraient fortement inspirés en cessant de faire peur et en rappelant simplement qu’un crépis clair comme celui de mon mur est à 26° et mon paillasson en métal à 60° avec un air extérieur à 25°.
Nous pouvons tous en conclure, que mieux vaut donc des routes claires (et nous savons les fabriquer) avec des bandes noires que des routes foncées avec des bandes blanches.
Alors adaptons-nous et rendons nos villes… plus « claires », plus « blanches ».
Il y a beaucoup à faire, et nous n’avons certainement pas de temps à perdre à avoir peur.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
D’abord, une bonne chose à rappeler : la météo change TOUS LES JOURS, le climat NE CHANGE PAS. Si changement il devait y avoir, ce serait plutôt au refroidissement : d’ailleurs l’étendue des banquises AUGMENTE, au point que je me souviens d’une info d’il y a à peu près deux ou trois ans, où la Russie annonçait la mise en route de la construction d’une dizaine de brise-glaces supplémentaires : ce serait pour faire joli ?
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En revanche, oui, la température relevée par les stations météos « occidentales » a tendance à monter, parce que la bétonisation, l’asphaltisation grandit autour de ces stations. Si celles-ci sont placées dans une clairière de forêt, et que la forêt est détruite au « profit » d’un magnifique hypermarché, il ne reste plus qu’à déménager la station pour retrouver des conditions similaires.
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Les « écolos politiques » ne sont que de doux rêveurs, et je me souviens il y a quelques années avoir été à l’accueil des deux jours de réflexion de Notre Dame des Landes, et d’avoir vu passer Y Jadot. En plein été, que pouvait-il en savoir ? L’écologie se pratique tous les jours quel que soit le temps, en débouchant un fossé obstrué, en plantant une haie, en allant épandre du fumier qui a « mijoté » des mois… dans les champs ainsi épandus pourront pousser de magnifiques céréales, parmi lesquelles auront poussé quelques coquelicots (pas d’herbicides). Passant au trieur, ces céréales iront faire du bon pain pas trop blanc, et les graines de la mauvaise taille iront régaler les poules. L’écologie, c’est quand on n’y pense pas qu’elle opère !
CQFDémontrer ! – Une fois n’est pas coutume, Bravo Charles !
Le paillasson de Sanat est plus fort que Météo Espagne, c’est sans doute un saut scientifique qui va révolutionner les études du climat.
En plus le boursicoteur en vente à la découpe révolutionne la stratégie pour sauver le monde du changement climatique qui n’existe pas – mais qui existe quand même, un peu, un brin, bien obligé de le reconnaître, même si les patrons, tous ces capitalos fossiles que S ne déteste pas, ont peu envie de le savoir – faire des routes blanches, des maisons blanches (déjà fait, nan ?) et mettre bcp de couleurs sur les balcons, sur les nappes, sur les assiettes et au fond de la piscine de la maison de campagne de Sannat. Et, soyons fous, un paillasson blanc, nan..?
Tu as une dent contre Charles Sannat ? Si ses interventions ne te conviennent pas, tu n’es pas obligé de les lire, ni de l’attaquer. Il n’est pas « conspi », il analyse d’après ses connaissances et son métier d’économiste. Ses positions ne sont pas en adéquation avec celles des moutons « fauchés » et pas « investisseurs » et alors ? Si tu penses faire mieux, ouvre un blog d’économie qui te rapportera comme le sien, et donne ton avis personnel sans envoyer tes lecteurs dans le mur, ce n’est pas interdit mais, arrête ces attaques stupides.
La jalousie couplée à une incapacité de réussite débouche rarement sur la joie et la tolérance.
Je comprends qu’on ne soit pas d’accord, même moi je n’adhère pas à tout mais, il informe en fonction de ce qu’il connaît, il n’invente rien. Le système mondialiste/capitaliste, il en vit, en donnant les astuces pour ses abonnés, pour faire fructifier leur capital. Est-il a pendre pour ça ?
« Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur »…Beaumarchais. Si jamais je lis un texte de Sannat qui mérite éloge, je ne manquerai pas de lui accorder ce éloge. Pour le moment, ce n’est pas le cas.
Ma réponse n’est pas stupide, si tu lis bien. C’est ton esprit qui a du mal avec la liberté critique. Si tu veux que j’arrète mes commentaires, il faudra me censurer.
Sur Wiberal on liste les ouvrages de S. pas vraiment dédiés à la défense du service public et d’une écologie décroissante – orientations de pensée, paraît-il, de Sannat, toujours selon Wikiberal – :
La méthode infaillible pour investir dans l’immobilier
La méthode infaillible – Marre d’être pauvre / Devenir riche
La méthode infaillible pour trouver un travail ou en changer
Trois opus inoubliables de l’éminent économiste. Evidemment, c’est pas du Jacques Sapir…Ca me fait plutôt penser à tous ces bouquins qui sortent à la pelle sur le développement personnel, la gestion du stress, comment parler en public, comment draguer avec un succès assuré…En bon français, on appelle des attrape-couillons, en restant poli.
Tes commentaires sont critiquables par leur attaque ad hominen. On peut critiquer tout ce que l’on veut mais avec des arguments pour les justifier. Dire que Sannat est ceci ou cela, ne fera pas avancer le schmilblic. En attendant, ses abonnés apprécient ses conseils. Fais une vraie critique, avec les raisons de ton désaccord et ce que tu proposes comme solution, ça profitera à tout le monde 😉
Mince, Sannat incorporé, ça, NO !
Je me souviens, il y a de nombreuses années (probablement 1975), dans le Gard, nous avons relevé 56° au soleil, à 17h, en campagne. Lorsque nous faisions la toilette, dehors, les guêpes nous tournaient autour car elles avaient soif.
Alors en Espagne, c’est banal, ça.
Et dans les AM, j’ai même vu, dans ma voiture fermée et en plein soleil, le thermomètre bloqué à 70° ! Sûr que j’ai attendu avant de la reprendre le soir après le boulot !
En revanche, il y a quelque chose de bizarre qui se passe: il nous faut ombrer les plantations. Bien que la chaleur ne soit pas supérieure à d’ordinaire – c’est déjà bien suffisant !! – le soleil brûle. Les tomates ont du mal à mûrir par exemple. Curieux …
L’air est trop sec, pas assez d’humidité ?
@Biquette, au moins toi tu as des tomates !
Cette année à Marseille y’a plus d’insectes pour les polliniser
– j’ai 2 tomates (réellement 2 
) alors que les années précédentes j’en avais une centaine (de Tomate grappe, et zéro cette année 
), juste une grosse sur un plant que ma compagne m’a rapporté de la Ferme Pédagogique et une sur un plant qui a poussé tout seul dans un vieux pot. – La Misère quoi !
Épandage en pleine journée ( hier aux alentours de 15 heures ) d’un produit vert par 5 avions supposément militaires à Nice près de l’aéroport, étrange…
https://twitter.com/i/status/1681661127313223680
@Red_Pill_Report
Merci pour l’info, …ma compagne est chez ses parents à côté de Nice, heureusement qu’elle était pas sur Nice hier !
La nature des rayons solaire a changé, m’a indiqué mon médecin. Et ça veut dire qu’il faut protéger les plantes et nos peaux…
En Espagne 100° !
Dans l’eau de la casserole.
Je n’ai pas retrouvé l’enquête, mais de mémoire des enquêteurs ont révélés qu’aux U.S. plus de 96%(99?) des stations pour enregistrer les températures étaient mal installées(près d’objet en métal, etc.)
Quand ils nous diront qu’on doit exterminer la race humaine pour sauver le climat, il faudra se méfier …
Ah !!! c’est déjà le cas
Bonjour,
j’ai moi aussi souvenance de cette enquète. Mais pour ma part, il me semble que c’était en France.
Bonjour …
Probablement que comme pour la gestion de la covid-19, la plupart des pays agissent selon les conseils qu’ils reçoivent … des agences de conseils stratégique comme McKinsey
Sandrine Rousseau c’est l’écopolitique dans tout son illogisme (rien à avoir avec les écologistes, environnementalistes (etc) du temps de Dumont…), il est vrai que 60 °C au sol ce n’est pas une réelle alerte (on n’est pas en hiver), Patrick Pelloux lui toutefois estime qu’il y aura des morts (1) à cause de la vague de chaleur…
Bref tout va bien, tout va très bien…après la mascarade Covid il est vrai on a celle du réchauffement climatique et du CO² (pourtant vital…). La question que je me pose combien fait-il au centre de la terre ?
Ça pourrait peut-être faire plus peur ?
1) Il va plus rester grand monde dans les EHPAD.
Evidemment lorsque les stations météo qui autrefois étaient en zones naturelles entourées d’herbe et d’arbres se retrouvent dans des zones bétonnées qui retiennent la chaleur on n’a plus du tout les mêmes mesures !. Or de nombreuses stations météo se retrouvent dans ce cas. On peut alors comprendre les deux degrés supplémentaires du soi disant réchauffement climatique puisque c’est la différence entre une zone naturelle verdoyante et une zone bétonnée ou urbanisée…….
A titre d’info pour les sceptiques :
1881 – 1884 – 1900 – 1904 4 mois de juillets caniculaire sur toute la France . 43°C à Montpellier 39.5° à Versailles 39° à Nantes
Evidemment à l’époque il n’y avait pas de crétins décérébrés pour parler de réchauffement climatique !.
Source : https://pgibertie.com.
C’est d’ailleurs facile à vérifier sur internet ou les livres d’histoire.