Catastrophe imminente : un milliard de vies sont en jeu en Europe et au Moyen-Orient

De Hans Stehling pour Global Research

Introduction

Le monde se trouve à un moment critique alors que les tensions s’intensifient en Ukraine, faisant des milliers de morts des deux côtés. Pendant ce temps, la frappe potentielle d’Israël sur les sites de développement nucléaire iraniens à l’aide d’avions bombardiers F-35 de construction américaine se profile, menace de déclencher une réaction en chaîne de déstabilisation dans tout le Moyen-Orient et risque un conflit nucléaire avec la Russie.

Dans cette situation sans précédent, le Royaume-Uni est également confronté à la sombre perspective de devenir une cible privilégiée. La population mondiale est au bord du précipice, avec une perte inimaginable d’un milliard de vies (12,5 % de la population mondiale) qui se profile. Malheureusement, l’urgence de ce danger reste sous-estimée par la communauté internationale, alors que l’ONU poursuit ses affaires courantes, tandis que l’Europe, dans un état de peur et de désarroi, se bouscule pour construire des abris antiatomiques pour ses élites.

Incertitude et destruction illimitée

La guerre en Ukraine et le conflit potentiel dans le Golfe défient toutes les prédictions concernant leur ampleur ou leur durée. Cependant, une sombre certitude persiste : toute confrontation nucléaire ne connaît pas de frontières géographiques, car la libération de rayonnements ionisants anéantit la vie et se propage de manière incontrôlable par le vent et la pluie, contaminant tout sur son passage.

Causes profondes et conséquences imprévues

Ce scénario alarmant est né de conflits territoriaux et du déplacement forcé de communautés autochtones et de groupes ethniques, dont les revendications sur des terres spécifiques se sont transformées en foyers géopolitiques. Les conséquences de cette crise mondiale sans précédent ne peuvent être prévues avec précision, mais une chose est certaine : le tissu de l’ordre mondial actuel, englobant les institutions internationales et les frontières politiques, subira des transformations irrévocables et profondes en taille et en portée.

La Russie soutient officieusement l’Iran vers le nucléaire ?

Documentation des sites nucléaires iraniens

L’Iran, pays sous surveillance en raison de son programme nucléaire, possède de nombreux sites nucléaires documentés, dont l’usine de Bushehr, une coentreprise avec la Russie, l’usine d’enrichissement de Natanz et le centre de recherche et de production de combustible nucléaire d’Ispahan. Ces installations, conçues à des fins similaires à celles de l’installation d’armes nucléaires de longue date d’Israël à Dimona dans le désert du Néguev, aggravent les tensions déjà critiques dans la région.

Conclusion

La catastrophe imminente à laquelle sont confrontés l’Europe et le Moyen-Orient exige une attention et une action mondiales immédiates. Avec un milliard de vies en jeu, la communauté internationale doit donner la priorité à la désescalade, au dialogue et à la résolution pacifique des conflits.

L’ONU, en tant qu’organisme mondial de premier plan, doit être à la hauteur de l’occasion et s’attaquer de front à cette crise sans précédent.

Les dirigeants du monde doivent s’unir dans leur engagement à prévenir le déclenchement d’une guerre nucléaire et adopter la diplomatie comme la seule voie viable à suivre. Ne pas agir de manière décisive pourrait entraîner une perte de vie inimaginable, laissant une cicatrice indélébile sur l’humanité pour les générations à venir.

REMARQUE : Il existe au moins sept sites de développement de la recherche nucléaire documentés dans tout l’Iran, y compris Bushehr, qui est construit en partenariat avec la Russie, l’usine d’enrichissement de Natanz et le centre de recherche et de production de combustible nucléaire d’Ispahan, qui sont tous supposés avoir , en partie, le même objectif final que l’installation d’armes nucléaires de longue date d’Israël à Dimona, dans le désert du Néguev.

1. Centrale nucléaire de Bushehr : Situé dans la ville portuaire de Bushehr, au sud-ouest, ce site est la première centrale nucléaire civile d’Iran. Il est construit avec l’aide de la Russie et est principalement destiné à la production d’électricité.

2. Usine d’enrichissement de Natanz : Située dans le centre de l’Iran, Natanz est l’une des installations nucléaires les plus connues du pays. Il comprend une installation souterraine d’enrichissement où l’Iran a mené des activités d’enrichissement d’uranium. Natanz a fait l’objet d’un examen international en raison de son lien avec le programme nucléaire iranien.

3. Usine d’enrichissement de combustible de Fordow : Située près de la ville de Qom, l’usine de Fordow a été construite à l’intérieur d’une montagne pour assurer une sécurité supplémentaire. Il est principalement utilisé pour l’enrichissement de l’uranium et a attiré l’attention de la communauté internationale.

4. Réacteur à eau lourde d’Arak : Situé dans la ville d’Arak, cette installation a été conçue pour produire des isotopes à des fins médicales et industrielles. Cependant, des inquiétudes ont été soulevées dans le passé quant au potentiel de production de plutonium, qui peut être utilisé dans les armes nucléaires.

5. Centre de technologie nucléaire d’Ispahan : Ce site, situé près de la ville d’Ispahan, est impliqué dans diverses activités liées au nucléaire. Il comprend des installations de conversion d’uranium, de production de combustible et de recherche.

6. Complexe militaire de Parchin : Bien qu’il ne s’agisse pas uniquement d’un site nucléaire, le complexe de Parchin a attiré l’attention en raison de soupçons concernant d’éventuelles activités liées au nucléaire. C’est une base militaire où l’Iran a effectué des essais d’armes conventionnelles, et il y a eu des allégations d’expériences liées à l’armement nucléaire qui s’y déroulent.

7. Centre de recherche nucléaire de Kashan : L’installation de Kashan est un centre de recherche impliqué dans des activités de recherche liées au nucléaire. Il se concentre sur des domaines tels que la médecine nucléaire, les applications des rayonnements et la recherche agricole.

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Hans Stehling (nom de plume) est un collaborateur régulier de Global Research.

Image en vedette : Centrale nucléaire de Bushehr, Iran (sous licence CC BY-SA 4.0)

La source originale de cet article est Global Research

Copyright ©Hans Stehling , Recherche mondiale, 2023