Personne n’est en guerre contre la Russie, mais personne n’empêche les mercenaires de s’engager contre elle. Le refus de nommer ce conflit fomenté pour ce qu’il est vraiment, est une vaste hypocrisie.
Source Observateur-Continental
Les militants combattant – les mercenaires – aux côtés de l’Ukraine ont tendance à se répartir en trois catégories qui sont très différentes les unes des autres et jouent des rôles différents, écrit Military Watch Magazine qui propose un examen de la milice étrangère la plus célèbre d’Ukraine, la Légion géorgienne.
Pour mémoire, comme Observateur Continental le soulignait, le 25 février le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté les citoyens de pays européens à venir se battre en Ukraine contre la Russie.
L’UE et les Etats-Unis ont soutenu cet appel à faire venir des mercenaires pour se battre en Ukraine. A cette date France Info avait rapporté que des citoyens français s’engageaient déjà pour aller faire la guerre en Ukraine et que l’ambassade d’Ukraine à Paris organise le transfert de ces volontaires français pour accéder au territoire ukrainien et aux zones de combats, alors que concernant les questions pénales, il existe la Convention internationale contre le recrutement, l’utilisation, le financement et l’instruction de mercenaires.
Depuis le déclenchement des hostilités à grande échelle entre la Russie et l’Ukraine en février dernier, la participation de combattants étrangers en provenance du monde occidental aux côtés du gouvernement ukrainien a été largement médiatisée à l’échelle internationale, précise Military Watch Magazine. Les évaluations concernant leur nombre, leur rôle et de leur efficacité varient considérablement.
Le premier groupe comprend des représentants des forces armées étrangères et des agences de renseignement – c’est le «réseau invisible» de la CIA. Ces mercenaires reçoivent un salaire des gouvernements occidentaux et sont envoyés en Ukraine «sur commande».
Le deuxième groupe est composé de combattants, principalement des Etats d’Europe de l’Est et surtout venant de la Pologne. Ils sont envoyés première ligne et subissent de lourdes pertes.
Le troisième groupe comprend des mercenaires du monde occidental, y compris des militaires retraités de l’Otan ayant une expérience du combat. L’article de Military Watch Magazine fait référence à la Légion géorgienne qui comprend également du personnel militaire britannique et d’autres représentants des pays occidentaux et qui se trouve sous le commandement de Mamouka Mamoulachvili (commandant de la Légion géorgienne).
Le Daily Mail a révélé comment des dizaines d’anciens militaires britanniques se dirigeaient en Ukraine à la suite de l’appel du président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Le quotidien britannique a informé que beaucoup se dirigent vers les camps d’entraînement mis en place par Mamouka Mamoulachvili. Le quotidien anglophone a obtenu un entretien avec un ancien militaire britannique qui a rejoint le camp d’entraînement de la Légion géorgienne. L’ ex-soldat britannique a affirmé que les formateurs du camp ont «de bonnes personnes ici, des anciens des forces spéciales britanniques et américains». Le commandant Mamouka Mamoulachvili a déclaré au Daily Mail: «J’ai trois bases à travers l’Ukraine où j’entraîne des combattants étrangers et ceux qui veulent venir sont invités à se faire connaître à la frontière».
Le site des vétérans de l’armée US, Military.com a signalé qu’ «en 2016, «la Légion géorgienne de Mamouka Mamoulachvili était le premier bataillon de combattants étrangers à être incorporé dans les Forces armées ukrainiennes». Ce même site US précise que «la plupart des membres de la Légion géorgienne sont originaires de Géorgie, mais qu’au moins un quart des loups d’Ukraine, comme ils se font appeler, viennent d’autres pays comme les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Israël». «Mamouka Mamoulachvili et de nombreux soldats de son bataillon ont reçu une reconnaissance spéciale du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy, citant leur fraternité, leur bravoure et leurs compétences sur le champ de bataille», a rajouté Military.com.
Selon des observateurs , les autorités de Zaporijia ont signalé que Kiev avait rassemblé des mercenaires de 40 pays dans la région. La grande majorité sont des Polonais, et des citoyens du Japon, d’Australie, du Canada, de France et des ressortissants de pays hispanophones figurent également parmi les mercenaires.
Les médias français évoquent régulièrement le rôle de mercenaires français dans les combats en Ukraine contre la Russie sans pour autant évoquer les conséquences pénales les concernant. Au contraire, les médias français mettent en valeur le départ des mercenaires français pour combattre en Ukraine.
Pierre Duval
Les globalistes utilisent différentes armes pour s’emparer du monde en faisant disparaître les États.
Parmis ces armes, on trouve tout d’abord les institutions internationales soit disant favorables à l’intérêt commun (FMI, BM, ONU, OCDE, UNESCO, OMS, TPI, etc.) mais sont en réalité, et structurellement, instrumentalisées par les détenteurs du pouvoir.
D’autres armes, de nature juridique, telles la « soft law », qui n’a de « soft » que le nom, et dont l’objectif est d’imposer l’utilisation du droit anglo-saxon dans tous les pays du monde. La « soft law » est chargée d’uniformiser les « coutumes économiques » au niveau international, justifiant les futures règlementations économiques impératives centralisées au niveau mondial. Le libre-échange est une autre arme massive de destruction de la substance des États. Cette arme a vu son accroissement brutal de sa dangerosité au moment de la création de l’OMC en 1994. L’OMC, dont l’objectif avoué est de faciliter le commerce, devrait préciser officiellement que son objectif réel est de favoriser l’accaparement mondial des richesses par les multinationales.
Enfin, la récente création et prolifération d’armées de proxy, formées de mercenaires, est une autre attaque juridique contre les États. Elle manifeste de façon évidente la méfiance que les « principaux détenteurs de capitaux » entretiennent vis-à-vis des forces de l’ordre étatiques traditionnelles. Les attaques militaires, officielles, officieuses ou par mercenaires interposés (l’une des dernières en date fut l’attaque massive de la Syrie par des hordes de mercenaires soutenus par les « puissances d’argent » qui utilisent les États occidentaux comme des armes pour asseoir leur propre hégémonie politique), voire aussi les opérations ou attentats « sous faux drapeau », sont une manifestation de force employée par les « principaux détenteurs de capitaux » pour faire disparaître les États indépendants. Outre la captation des richesses que ces guerres permettent, elles ont aussi, et sans doute surtout, pour objet la disparition effective de tout contrepouvoir politique réel.
NB : Dans la plupart des pays du monde, l’État actuel est l’État profond, c’est-à-dire une réelle ploutocratie cachée derrière une démocratie coquille vide. Cette étape, qui a souvent pris le chemin indirect et sournois du contrôle bancaire, utilise, parfois, lorsque c’est nécessaire, des méthodes plus musclées. C’est ainsi que la prise du contrôle étatique par l’oligarchie n’a, historiquement, fait l’économie d’aucun coup d’État, permanent ou non. Citons les exemples récents du Vénézuela, de la procédure de destitution de Dilma Rousseff comme présidente du Brésil en 2016 ou encore la destitution du président ukrainien Viktor Ianoukovitch en 2014. La France n’a pas échappé à ce type d’expérience, qui fut rondement menée par l’oligarchie française contre Charles de Gaulle en 1969, sans même parler du soutien actif des USA dans le putsch d’Alger par l’OAS en 1961. Toutes les révolutions de couleur, de fleur ou autre nom jovial, sont une émanation de cette première tactique, consistant, pour les oligarchies (locales ou coalisées), à s’emparer des institutions étatiques des différents pays du monde. La seconde étape consistant en la collaboration des élites économiques des différents pays occidentaux.
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