Source Bruno Bertez By brunobertezautresmondes via Le Blog à Lupus
Le capitalisme, en particulier dans sa forme financière, touche ses limites comme il les a touchées dans les années 20 et 30. Il se trouve dans une crise de reproduction. La période présente est une répétition et un dépassement de celle des années 30; je rappelle qu’elle a débouché sur la guerre.
Rédigé par Bruno Bertez 28 juillet 2022
Nous traversons une période de destruction des savoirs, des identités, de la culture, de l’esprit critique et nous subirons bientôt une destruction prochaine des économies.
L’ancien dirigeant nazi Hermann Göring aurait déclaré :
« Bien sûr, les gens ne veulent pas la guerre. Pourquoi un pauvre plouc dans une ferme voudrait-il risquer sa vie dans une guerre alors que le mieux qu’il puisse en tirer est de revenir dans sa ferme en un seul morceau ? Naturellement, les gens du commun ne veulent pas la guerre : ni en Russie, ni en Angleterre, ni d’ailleurs en Allemagne. C’est entendu.
Mais après tout, ce sont les dirigeants du pays qui définissent la politique et il s’agit toujours simplement d’emporter l’adhésion du peuple, que ce soit en démocratie, dans une dictature fasciste, un régime parlementaire ou une dictature communiste.
Qu’il ait voix au chapitre ou non, le peuple peut toujours être converti aux ordres du pouvoir. C’est facile. Tout ce que vous avez à faire est de lui dire qu’il est attaqué, et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui met le pays en danger. Cela marche de la même façon dans tous les pays. »
Cela fonctionne de la même manière dans n’importe quel pays…
Nous, dans le soi-disant Occident supérieur, nous vivons à l’ère de la propagande. La grande majorité en est largement influencée, même si elle ne suit pas l’actualité et les événements politiques/géopolitiques.
La propagande c’est comme l’air que l’on respire, pensez-y. C’est la construction d’un monde clos et à toujours clore, d’un monde imaginaire qui a réponse à tout, qui ferme toutes les béances, et bouche tous les puits par où pourrait sortir la vérité.
EN MARCHE VERS LA DESTRUCTION
Prisonniers de l’Imaginaire créés par les dirigeants, soumis à la pression de leurs voisins et de leurs proches les peuples suivent aveuglément le joueur de flûte de Göring.
Tant de fois dans l’histoire, les humains ont marché vers leur propre destruction.
Nous traversons une période de destruction des savoirs, des identités, de la culture, de l’esprit critique et nous subirons bientôt une destruction prochaine des économies.
La destruction est acquise ; c’est une nécessité de l’engrenage mis en place.
Ce fut un choix délibéré que de se fourrer dans cet engrenage.
Dans les temps anciens, la pauvreté produisait des révoltes contre les classes supérieures, cette fois à la faveur du fameux phénomène d’inversion orwellienne et de la disjonction faustienne des discours et du réel, la pauvreté a été retournée, elle sert à maintenir les peuples en servitude. Elle est instrumentalisée.
Tout peut se retourner en son contraire. C’est l’un des miracles de la dialectique. La pauvreté, au lieu d’unir les pauvres contre les riches, a été injectée comme un poison dans le corps social et elle divise, émiette, pulvérise ce corps social. Elle monte les gens les uns contre les autres et les peuples contre les peuples.
La paupérisation est le préalable à la guerre, c’est sa condition permissive. C’est elle qui la rend possible en organisant la rareté, comme on le voit avec la rareté énergétique ou alimentaire par exemple. En organisant la baisse du pouvoir d‘achat, en mettant en place les conditions de l’inflation accélérée.
NOUS CONTRE « ON »
Le combat qui devait être celui des pauvres contre les riches devient à la fois le combat des pauvres entre eux et le combat des peuples entre eux, pendant qu’au sommet sur les gradins du Cirque les riches comptent les points.
La décision d’utiliser l’inflation dans le cadre du programme que l’on nomme le « Great Reset » a été délibérée de la part de l’élite financière. Tout comme l’a été la décision de marcher vers la guerre.
Le Great Reset, c’est le terme qui désigne la remise à zéro des compteurs, et de tous les compteurs ; pas seulement comptables, mais de tout ce qui constitue les acquis de la société.
Le Great Reset c’est : on efface le grand tableau sur lequel l’Histoire, la civilisation, la culture, les identités sont écrites. Puis l’on écrit ce que l’on veut, ce qui convient, sur le tableau vierge.
Savoir qui est le « on » est une fausse question. C’est une question piège qui, déjà, dès qu’elle est posée, mystifie les peuples. Elle mystifie les peuples car elle les divertit, elle les divise, elle les empêche de considérer l’essentiel à savoir le résultat objectif de l’effacement du tableau !
Introduire la question du « on », c’est-à-dire de qui veut cela, qui dirige ces mouvements vers le Grand Reset, c’est déjà paralyser la résistance des peuples ; en effet, pour résister il suffit de constater que ce qui se passe est inacceptable, toute autre question est distraction ou diversion qui atténue les forces de résistance. L’inacceptable ne doit pas être accepté, et c’est tout. L’inacceptable est inacceptable en soi, d’où qu’il vienne.
« On », au choix, selon les biais philosophiques, c’est ou bien le Système ou bien les élites. Soit le système dans sa logique inconsciente, soit les élites dans leur méchanceté égoïste.
De toute façon, c’est sans importance. Que le Grand Reset soit voulu par les personnes qui jouent le rôle de dirigeants ou qu’il soit imposé par le Système dans son inconscient et sa logique de survie et de reproduction, seul le résultat compte.
Le système financier sous-estime délibérément l’inflation. Le pouvoir politique fait en sorte de maintenir les hausses de salaires bien en deçà.
Le Grand Reset vient de loin ; d’aussi loin que les années 20 et 30, lorsque le Capitalisme a connu sa terrible crise d’excès de capital spéculatif, de surproduction, de chômage, puis sa grande terreur du Communisme.
La guerre 39-40 faisait déjà partie du Grand Reset ! C’était une sorte de balbutiement !
Les événements horribles de la guerre en ont masqué le sens historique, mais celui-ci se donne à voir dans ce qui a suivi immédiatement – et sans pudeur – cette guerre, à savoir la récupération par les états capitalistes, des élites fascistes et la mise en place accélérée de la lutte contre le communisme.
Après 1945, le fascisme a été intégré dans le camp des bourgeoisies occidentales afin de servir de fer de lance contre le communisme, ce qui a révélé le vrai visage/le vrai sens des évènements historiques qui venaient de se dérouler et … qui retranspire ici dans cette alliance occidentale, – Anglo saxonne – avec les fascistes ukrainiens.
La guerre 39-45 ne peut pas être dissociée de la période historique qui l’a précédée, c’est-à-dire de la crise terrible de 1929. Elle en a été la « solution ». Elle ne peut être dissociée de la grande peur de la bourgeoisie des années 30, de la tentation fasciste américaine des années 34 ou de la grande peur de 1936 en France par exemple.
Elle en est en quelque sorte, le hoquet, le cafouillage.
L’élaboration fasciste qui devait permettre de sauver l’ordre social capitaliste face à la crise des années 20 et 30 faisait déjà partie du Reset en ce sens qu’elle imposait une nouvelle gouvernance, une nouvelle obéissance idéologique, et faisait disparaitre les souverainetés populaires. Personne ne s’étonnera de retrouver les découvertes faites par les états fascistes, leurs théories de gestion, leurs principes dans les textes du Grand Reset et dans les propos de leurs promoteurs. En particulier la théorie et la pratique du sacrifice des individus au service de quelque chose de supérieur ; race, chef, rang, économie, nation ou simplement Idée.
L’épisode fasciste a connu une période d’immersion avant de ressurgir et de revenir au grand jour avec des bretelles, des moustaches et un maquillage. Pendant l’immersion, il a muté pour rester le même. Il a semé le grain pour l’avenir.
Il a réussi à détrôner la vérité dans nos sociétés. Il a fait passer du savoir au croire. L’épisode fasciste a permis de tout relativiser, de casser tous les ancrages laissant ainsi le champ libre au pouvoir des élites. Je suppose que même une simple déclaration (par exemple qu’une pierre tombera au sol si vous la jetez) serait immédiatement remise en question, si c’était un paramètre pour une décision politique… y compris par les médias sociaux, avec les multiples explications de plusieurs experts es-pierres si nécessaire. L’épisode a permis de tout fluidifier, de faire en sorte que l’on puisse avancer sans rire que 2+2 =5, qu’un homme est une femme, que la priorité est de sauver les transgenres des misères de l’angoisse.
Le mensonge et l’opportunisme sont devenus les qualités essentielles des dirigeants.
Ils ne se recrutent que dans leur propre classe depuis des décennies ou chez leurs stipendiés. C’est un peu comme dans les vieux âges aristocratiques. Une sorte d’inceste intellectuel dans la classe gouvernementale. De nos jours, la plupart des emplois dans les organisations gouvernementales ne sont pas le résultat de qualifications, mais de relations et d’appartenance. Seule compte l’allégeance…
Ils savent qu’ils sont incompétents, qu’ils mentent, mais ils sont totalement convaincus qu’ils sont de toute façon les mieux qualifiés. Le narcissisme est la qualité première pour être sélectionné digne du pouvoir. Un véritable orgueil les habite, mais pas un orgueil suspendu dans les airs, non, c’est un orgueil campé sur les certitudes que confère le gros tas de pognon sur lequel ils sont assis.
Sans la dette Ponzi des 20 dernières années, l’économie mondiale serait entrée dans une spirale déflationniste comme ce fut le cas dans les années 20 et 30. Mais l’expérience et l’apprentissage des erreurs passées ont permis d’aller plus loin, et de repousser les échéances. On a appelé cela : « ne pas commettre à nouveau les erreurs de la Réserve Fédérale et des banques centrales des années 20 et 30 !
Le grand secret, ce fut la découverte du couplage de l’inflation monétaire avec la répression financière : ZIRP et NIRP (par rapport à l’inflation) ont permis à la dette de Ponzi de continuer. L’inflation des prix des actifs et la formation de bulles ont été les résultats évidents de cette politique. Avec bien entendu le formidable enrichissement tombé du ciel des déjà riches.
Ce qui se passe maintenant, c’est que le prix « de tout le reste », l’inflation des prix des biens et des services, rattrape l’inflation des prix des actifs des 20 dernières années. Cela suggère que le cycle d’inflation actuel a un long chemin à parcourir.
Le système financier sous-estime délibérément l’inflation. Le pouvoir politique fait en sorte de maintenir les hausses de salaires bien en deçà.
Ainsi se réalise l’objectif de paupérisation.
Presque tout le monde deviendra plus pauvre, aura un niveau de vie plus bas, mais il n’y aura pas de révolte massive. Il n’y aura pas de révolte car les canalisations ont été préparées, prêtes à l’emploi, les ennemis domestiques et étrangers ont été fabriqués, ils sont désignés ; ils sont prêts à servir.
Les mafias ont tellement corrompu les institutions que seule une dictature leur apportera non seulement l’impunité, mais en plus une image médiatique populaire. Bref l’horreur.
Rien n’arriverait sans la corruptions des élus et de représentants, et même si ces larbins passent pour des marionnettes, leur responsabilité est également totale.
En appauvrissant et en affamant la grenouille progressivement dans sa casserole, elle s’habitue à la misère.
C’est facile. Tout ce que vous avez à faire est de lui dire qu’il est attaqué, et dénoncer les pacifistes pour leur manque de patriotisme qui met le pays en danger. Cela marche de la même façon dans tous les pays. »
Cela fonctionne de la même manière dans n’importe quel pays…
Cette phrase devrait être méditée par tout le monde
Excellent article qui résume très exactement la situation en Occident, sinon dans le monde.
Cependant, il existe un paramètre de taille qui différencie le présent d’hier :
L’état où l’espèce humaine a conduit le monde ne donne plus aux êtres humains quels qu’ils soient, nulle part et indifféremment de ses modes d’organisation et de pensée, le pouvoir de façonner son
milieu ou de l’organiser selon ses vues.
L’espèce humaine qui s’est intronisée sans cesse davantage est remise à sa place contre son gré, de force.
Plus elle résiste et plus violente et rapide est sa « destitution ».
Le monde humain est gouverné par des imposteurs, et ce n’est pas fortuit :
La domination et le droit d’appropriation, (de spoliation conviendrait mieux)
de l’autoproclamée souveraine espèce humaine, est l’imposture qui a rapidement prévalu dans l’histoire de l’humanité et n’a cessé de s’affirmer jusqu’à se heurter aux réalités des lois naturelles qui mettent en évidence son absurdité et sa morbidité.
Le concept n’est pertinent est inefficace pour construire, conserver et comprendre.
Il est en revanche terriblement efficace pour détruire et surtout s’entretuer.
Le projet de « Grand Reset » des globalistes est l’ultime acte (méthode coué vouée à l’échec) de la « Divine-comédie », devenue « l’Humaine-comédie » depuis que la laïcité s’est substituée à la religion, car, en réalité, ce « Grand Reset » en cache un autre, celui des peuples, que l’antiquité a aperçu comme un phare brillant dans un avenir lointain, ou qu’on a prophétisé sous le terme de « Rédemption », que d’autres ont appelé « Redressement » ou « Renversement des Pôles » et que l’on peut interpréter également, en se référant au sens cosmologique du symbolisme biblique, à « la revanche finale d’Abel sur Caïn ».
Tous ces termes, toutes ces expressions signifient donc la même chose : c’est le renversement de la marche actuelle des choses.
René Guénon, ce « Procureur du Ciel » le savait, qui disait à ses lecteurs que : « jamais, assurément, l’humanité n’avait été plus éloignée du « Paradis terrestre » et de la spiritualité primordiale. Faut-il conclure, interrogeait-t-il, que cet éloignement est définitif, que nul pouvoir temporel stable et légitime ne régira plus jamais la terre, que toute autorité spirituelle disparaîtra de ce monde, et que les ténèbres, s’étendant de l’Occident à l’Orient, cacheront pour toujours aux hommes la lumière de la vérité ? Si telle devait être notre conclusion, répondait-il, nous n’aurions certes pas écrit ces pages, pas plus d’ailleurs que nous n’aurions écrit aucun de nos autres ouvrages, car ce serait là, dans cette hypothèse, une peine bien inutile. »
Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
@Anwen, je ne peux que rappeler ce que j’ai commencé à écrire il y a douze : plus le temps passe,, plus j’ai l’impression de m’approcher de la vérité actuelle, sans pour autant l’atteindre bien entendu. Que de modifications, fruits d’heures de réflexion !
https://ti1ca.com/8aawssyi-2022-07-24-2022-07-24.pdf.html
Bien entendu nous aurons certainement des conclusions fort différentes. Je suis parti de prémisses personnelles très différentes de quelqu’un qui croit en quelque chose.
Le gars a bien évolué depuis la crise des surprimes(2007) , il voit(enfin) au delà du marché.
Il n’y a pas que la crise de 1929, il y a aussi la crise de 1907* !
Cette dernière permettra la 1°GM, rendit possible la crise de 1929, puis la 2°GM.
Oui, cette crise (sous-estimée) fut la mère de toutes les crises avenirs.
*) https://fr.wikipedia.org/wiki/Panique_bancaire_américaine_de_1907
Cette crise de 1907 aboutira à la naissance de la banque centrale us FED, fin décembre 1913.
– 7 mois après, la 1er guerre mondiale éclate (fin juillet 1914), financée en grande partie par la Fed, à crédit, bien sûr…
Si la Fed(…et la City) n’avait point été là, la 1ere GM eut pris fin au bout de 6 mois.
Vu que les principaux belligérants n’avaient plus les finances pour assurer le gouffre industriel qu’était devenu la guerre moderne de très haute intensité.
« Heureusement », la Fed leur proposa un financement que le gagnant rembourserait et les perdants…aussi en nature (confiscations, compensation, obligation de traités commerciaux défavorables, part de marché, etc…).
– En Conclusion :
Ce n’est absolument pas un hasard, si le XX° siècle fut le siècle des banques centrales, mais aussi celui des hachoirs à viande (extrêmement couteux) nommé 1° et 2° GM !
…Merci qui ?
à la différence de 1907 et 1929 qui on mené à 1° et 2° GM est que maintenant le bank run n’est pratiquement plus possible notre dernière chance d’avoir mis la banque en échec remonte à 2007-2008 depuis ils ont consolidé par , un fonds de garantie des dépôts afin d’éviter une ruée vers les guichets des banques en cas de perte de confiance soudaine à la suite d’une crise financière….
De plus on la vu avec la crise Grecque qui fut le test à la situation actuelle du jour au lendemain les gens n’ont plus eu accès à leur liquidité uniquement sur demande avec justificatif (ma famille en a fait l’amer expérience) et les retraits limiter à 60€ par jours cela duré près de 2 ans depuis le retrait max est toujours limité, pas pour les touriste car eux ils payent une surtaxe ;-)(2.60 et 3 euros par retrait).
Je rappelle que c’est aussi le seul pays en Europe qui à osé donner des amendes de 100€ à partir du 01/01/2022 au plus de 60ans qui refusait de faire vacciné! la mesure à été étendue au plus de 50 ans en février….
Je ne veux pas être pessimiste mais notre marche de manœuvre est bien plus restreinte et la seule sera soit la grève générale mais cela demandera beaucoup de solidarité ou la révolution….
Bonjour Lilith,
Il n’y a pas objet à se poser ce genre de question.
Les gens sont trop déconnectés de la réalité pour envisager une quelconque manœuvre anti-banque.
Et je penses que même si Cantona avait été suivi dans son appelle au bank-run début 2010, cela n’aurait pas fonctionné. Les banques auraient tout simplement bloqués les retraits,….pour notre sécurité, bien sûr.
Maintenant, ils ne leurs restent plus cas gérer le chao, pour l’avènement d’un ordre nouveau :
» Ein volk, ein Reich, ein Führer-bank. ».
…Mais c’est pas gagné !
Car le propre d’un chao c’est d’être chaotique. Et parfois totalement merdo-incontrolable, même par les plus pervers satanos de mes deux enfers.
4
« Deux choses sont infinies: L’univers et la bêtise humaine, en ce qui concerne l’univers, je n’en ai pas acquis la certitude absolue »
Albert Einstein.
…C’est qui celui là ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Einstein