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Par H16 pour Hashtable
L’avenir du pays n’est décidément pas très bon. Les signaux s’accumulent, et les prochains mois semblent bien sombres pour le pays. L’économie continue de faiblir et les chiffres évoqués par le FMI ne font pas plaisir à voir. MAIS CE N’EST PAS UNE RAISON POUR SE LAISSER ABATTRE !
Vite, continuons l’hystérie écologiste !
Peu importe que le peuple français croule sous les interdictions, sous les obligations, sous les taxes et les grosses vexations, le tout au sortir d’une crise mémorable : s’il y a bien des individus qui sont réellement imperméables à ces réalités de terrain, ce sont bien nos chers (très chers !) sénateurs pour lesquels tout indique que c’est même le moment d’en ajouter une petite lichette !
En plus, ça tombe bien, ce sont de grands connaisseurs et utilisateurs du monde numérique, ce qui les autorise donc à proposer des solutions à la fois innovantes et totalement appropriées pour réduire la production de CO2 français dans l’atmosphère : et si on interdisait les « forfaits Data Illimité » de téléphonie mobile pour protéger l’environnement ?
Le raisonnement est aussi simpliste qu’idiot et donc tout juste à la portée des politiciens de la Chambre Haute : comme internet consomme de l’énergie, comme cette consommation produit du CO2, comme le CO2 est méchant, rien de tel que ralentir l’usage d’internet pour améliorer la situation, par exemple en multipliant les petits coups de poings dans la figure de l’utilisateur ou, alternativement, en lui interdisant les forfaits de données mobiles illimités, pardi.
Redoutable de logique et d’efficacité, n’est-ce pas ?
Attendez, ce n’est pas tout : et si, pour changer, on taxait un bon coup les plus gros émetteurs de données, comme les plates-formes de streaming ? Ce serait à la fois innovant (une taxe, quelle idée originale !) et puis tellement efficace, tant il est vrai que depuis que l’essence est monstrueusement taxée, plus personne n’en achète !
Du reste, ce sera là l’occasion de taxer Netflix, Amazon et autre Google/Youtube, ce qui est encore une fois une idée aussi nouvelle que pratique et bien trouvée !
Rassurez-vous : ce plan machiavélique et si génialement pensé ne s’arrête pas là ! Puisque l’aspect tabassage du consommateur est maintenant couvert avec le combo mortel Taxe + Interdiction, il faut en outre ajouter l’aspect distribution d’argent gratuit des autres, incitations et autres bricolages publics plus ou moins subtils pour parfaire le tableau. Par exemple, en appelant les centres de données à s’installer en France, en toute décontraction.
Eh oui : selon la fine analyse de nos sénateurs décidément affûtés comme du beurre chaud, les hébergeurs pourraient en effet bénéficier d’une empreinte carbone plus faible grâce à un bouquet énergétique fortement dépendant du nucléaire, moins émetteur de CO2 que les centrales thermiques.
La puissance de l’analyse laisse pantois.
Il faut avouer que le positionnement des sénateurs est proprement ahurissant dans un pays où on fait tout pour se débarrasser de notre parc nucléaire, où l’on est en train d’inventer de la taxe verte à tour de bras et de cuisantes vexations pour tous les consommateurs qui osent niaisement essayer de vivre heureux au lieu de se terrer dans des grottes classe thermique A climatisées à 13°C…
Et pour rappel, ces flagellations sénatoriales forcenées sur les Français sont mises en place pour tenter de réduire les émissions de CO2 liées au numérique en France, soit 2% de toutes les émissions françaises alors même que celles-ci ne représentent péniblement que 0.9% du total des émissions humaines dans le monde…
Très concrètement, les sénateurs veulent donc taxer les Français et contraindre encore une fois leurs habitudes de consommation pour tenter de réduire un peu ces 0.0018% d’émissions de CO2 que le numérique français représente dans le monde… Oui, vous avez bien lu, il s’agit de moins de 2 millièmes de pourcent des émissions humaines de CO2.
Au moment même où le pays explose les 120% de dette par rapport à son PIB, où on compte très officiellement plus de 6 millions de chômeurs, où la vague de faillites n’en est qu’aux premiers frémissements, au moment où la misère se répand sur tout le territoire, le Sénat, complètement fou, tente coûte que coûte de jouer sur deux millièmes de pourcent des émissions de CO2.
C’était indispensable, évidemment.
Et puis au delà de l’aspect complètement crétin de ces distributions compulsives de taxes, d’interdictions et de bisous ambigus, on doit absolument se demander pourquoi la France, par son Sénat, choisit ainsi de vouloir « ralentir la croissance des usages sur internet » alors que tout le reste de l’Humanité s’emploie à faire exactement le contraire…
Encore une fois, on assiste, hébété devant tant d’idiotie, à ce positionnement grotesque qui feint de croire que les Français ont raison contre tout le reste du monde et pour des motivations d’une futilité consternante (deux millièmes de pourcent, les enfants, de la dentelle microscopique !).
Apparemment, il semble indispensable pour la politicaillerie française de – littéralement – rendre les échanges d’informations plus pénibles, plus mous, plus lents et plus chers dans le pays : des milliers d’années d’Histoire et des décennies de théories de l’information jetées aux orties pour feindre de sauver les ours polaires (même pas en danger).
Mais qu’est-ce que vous voulez aussi ? Disposer d’un pays qui tente de conserver son rang dans le concert des nations, qui donne à son peuple de quoi se battre dans les guerres commerciales et informationnelles qui se pointent, qui crée de la valeur, de la richesse, des emplois, ou vous préférez un État obèse, surtaxant tout ce qui bouge et qui entraîne tout son peuple dans l’abîme du chômage, de la misère et du collectivisme ?
Pour le Sénat, je crois la question elle est vite répondute…
Voir aussi :
Il semble y avoir un grand écart entre toi et les écologistes :
Pour toi nous sommes des consommateurs … alors que pour les écologistes nous sommes des citoyens
Ah l’écologie, ce mot dans la bouche et les mains des politiciens de tous bords, une belle idée pour nous taxer encore plus.
Petit complément d’info sur le méchant-vilain CO² ► Les archives géologiques montrent que le taux de CO2 actuel est très bas, si bas que les plantes poussent moins vite et ont besoin de plus d’eau ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/12/29/le-temps-est-venu-de-revenir-a-notre-sens-climatique-du-geologue-viv-forbes-23-decembre-2019-traduction-r71-complete-par-jbl/
L’activité humaine ne peut jamais contrôler le taux de CO2 dans l’atmosphère ou la température globale. De bien plus grandes forces naturelles sont en action comme les cycles du système solaire, les changement orbitaux de la Terre, l’activité volcanique (spécifiquement celle du fond des océans), les épisodes d’El Niño, la diminution du champ magnétique et le renversements des pôles, les variations des rayons cosmiques et la couverture de nuages ainsi que l’absorption et l’éjection du CO2 par les puissants océans.
=*=
Pour les sénateurs, qui prennent le train, eux, quoique, consommateur = citoyen…con peut-être…
D’où la méprise, ou le mépris, c’est pareil…
JBL
La belle « pub »
Pub Business Big Data Données Personnelles Compteurs Connectés
https://videos2.next-up.org/Pub_Big_Data_compteurs.html
Tiens donc, des Sénateurs Partenaires BigData ?
Ils s’y mettent aussi a la Dictature du Numérique ?
Croyez vous vraiment a cet Enfumage si derriere ils n’y ont RIEN a gagner ???
N’y a t-il donc que des Pervers qui gouvernent ?
Il est temps que tout s’effondre,
mais avant, pour que tout s’effondre bien en miettes… faut que sa grimpe, trééés haut !
Bravo les gars… ou plutot les Drogués du Pouvoir !
Elle est belle l’Evolution….des Pervers !
Ah ils sont forts quand même ! A l’heure où on doit tout passer par le net, jusqu’au dossier de retraite, à l’heure du tout numérique, des compteurs communicants (qui consomment tout seuls), des objets connectés… ils s’occupent de la pollution que ça génère ? Juste le CO2 ? Et le reste ? Non ?
Ah bon…
Oui, pour taxer bien sûr. Ça rame déjà bien souvent pour accéder aux sites et certains jours c’est infernal. Alors là… quand il faudra faire toutes les déclarations d’impôts et autres démarches obligatoires..
Quelle blague, le sénat travestissant l’écologie pour porter le chapeau d’une mesure demandée il y a bien dix ans par les F.A.I.
Pratique pour ne pas s’aliéner la colère des consommateurs.
Des rapports d’orange entre 2006 et 2010 le demandent. C’est abordé dans des rapports de commissions parlementaires en 2012 et après.
Il y a quelques années ici, j’abordais certains de ces textes, et il me semble que la loi ÉLAN elle même en pose le cadre.
A l’époque ils évoquaient :
– la perte sèche de millions d’euros avec la fin des SMS à 0.13e l’unité en moyenne.
On leur a donné à moindre frais la gestion des réseaux de fibre en grande partie installée aux frais du contribuable.
– les coûts liés à la 5G. La location des fréquences Hzienne, la multiplication des antennes en ville et sur les axes de communications terrestre. Mais pire encore que le déploiement de leurs antennes et de leurs bases, les investissements en technologie diverses afin de supporter le tout 5G illimité.
– Les opérateurs avaient donc fait un peu de bruit en proposant de mettre en place des forfaits donnant accès à différents débit.
Cela d’englobe dans le concept de fin de neutralité du net.
– Heureusement dans les derniers rapports sortis depuis le PS et LAREM, même dans la loi, on a vu apparaître la proposition soit d’un forfait internet à 5e pour les nécessiteux , ne leur donnant accès qu’aux sites administratif , bancaires et mails (et quelques incontournables tels EDF ou des multi s’aquittant d’une taxe).
Soit la nécessité de mettre des accès au net de différents niveaux, offerts par le contribuable , proposant les même fonctions et quelques plus selon qu’on est étudiant ou autre.
Comme prévu, la 5G se fait écho de combats sociaux entre le capital, qui verrait d’un bon œil le fait de limiter l’accès ou le débit en faisant payer plus ou moins chers les forfaits, ce qui permettrait aussi de lisser sur plusieurs années les investissements utiles au réseaux , plutôt que tous en illimité d’un seul coup, via une technologie qui permet la discrimination de l’utilisateur que ce soit par l’architecture même du réseau 5G, ou de la possibilité d’identifier en temps réel un utilisateur avec certitude via une TRD.
Ce qui se joue ici, c’est la neutralité du net et le droit à l’oubli.