Des milliers de plaintes et la CEDH n’a toujours pas traité ces dossiers. Mais à quoi sert cette institution si elle est sourde aux crimes de guerre de Kiev ? Ce sont des bâtiments civils qui ont été détruits. Si Kiev n’est pas condamnée, ça pose question sur l’impartialité de la CEDH. Partagez ! Volti
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Christelle Néant pour Donbass-Insider
Les habitants d’un immeuble du district de Kouïbychevski (Donetsk) ont déposé une plainte auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) contre l’Ukraine, demandant compensation pour les dommages infligés à leur habitation par les bombardements de l’armée ukrainienne. Depuis le début du conflit, plus de 5 500 dossiers ont été transmis à la CEDH concernant les crimes de Kiev contre les habitants du Donbass. Aucun n’a encore abouti à un jugement.
Cette plainte contre l’Ukraine est la dernière en date à venir grossir la liste des milliers de dossiers concernant les crimes de guerre de Kiev contre les habitants du Donbass qui ont été envoyés à la CEDH en plus de cinq ans de guerre.
La République Populaire de Donetsk (RPD) est de loin celle qui a déposé le plus de plaintes contre Kiev devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, avec plus de 3 600 dossiers en cinq ans.
La République a aussi envoyé plus de 1 700 plaintes auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI) contre l’Ukraine, dont 51 plaintes concernant des faits de torture et de violence contre des habitants du Donbass.
La République Populaire de Lougansk (RPL) n’est pas en reste, avec plus de 1 800 plaintes contre l’Ukraine devant la CEDH et presque 500 auprès de la CPI.
Comme les habitants du district de Kouïbychevski, qui ont porté plainte contre l’Ukraine pour le bombardement de leur immeuble, douze habitants d’un immeuble de Pervomaïsk (RPL) ont aussi porté plainte contre Kiev, pour les dégâts infligés à leur habitation en août 2014, dont le montant se monte à 68,4 millions de roubles (environ 967 600 euros).
Les personnes qui ont été blessées lors de ce bombardement mené par l’armée ukrainienne demandent aussi compensation pour le préjudice moral subi.
« Nous exigeons que le gouvernement ukrainien, qui est le pays agresseur, verse une indemnisation complète pour les dommages infligés en août 2014. Les résidents de notre immeuble ont perdu leur habitation, leurs biens, leurs documents et leur argent ; nous n’avons pas les moyens d’acheter une nouvelle habitation », a déclaré Valentina Iliassova, l’une des plaignantes.
L’appartement de Valentina Iliassova a reçu un impact direct d’une munition explosive tirée par l’armée ukrainienne. Lors de ce bombardement, 36 appartements de son immeuble avaient été endommagés.
Dans l’immeuble situé au n° 1 de l’avenue Kolkhozny à Donetsk, 22 appartements ont subi des dégâts importants au niveau des principales structures porteuses comme les dalles et murs extérieurs, mais aussi les murs internes, les dalles des balcons, les fenêtres et les portes. Le montant total des dommages est estimé à 44,4 millions de roubles (soit environ 628 000 euros).
Sur les 270 personnes qui habitaient l’immeuble avant-guerre, seules 113 y vivent encore. L’un des résidents, Pavel, a tenu à expliquer pourquoi il poursuit l’Ukraine devant la CEDH.
« Je me rappelle avec horreur du jour où le « salut » [obus NDLR] envoyé par les soldats ukrainiens est tombé sur ma maison. Dieu merci, ma famille et moi sommes en vie. Grâce aux dirigeants de la République, nos maisons sont en cours de réparation. Mais ce n’est pas la République qui doit réparer tout cela, c’est l’Ukraine qui doit le faire. Et j’exige que Kiev rembourser toutes les pertes que ma famille a subies en raison de ses bombardements inhumains », a déclaré Pavel.
La question qui reste posée est : quand la CEDH va-t-elle se mettre au travail et traiter ces milliers de plaintes des habitants du Donbass contre l’Ukraine pour les crimes de guerre de cette dernière ? Car depuis plus de cinq ans des dossiers sont régulièrement envoyés à la cour tant par la RPD que par la RPL, et aucun n’a encore abouti ne serait-ce qu’à un procès.
Peut-être la CEDH a-t-elle quelques problèmes à devoir traiter des plaintes qui démontrent clairement qu’il n’y a pas plus d’invasion russe dans le Donbass que de beurre en branche, et que les accusations de crimes de guerre contre l’Ukraine, elles, ne sont pas de la propagande russe, mais malheureusement la simple et terrifiante réalité.
Christelle Néant
Inutilité flagrante, ainsi que leur corruption tout comme les autres organismes de l’UE.
La cour de justice européenne qui condamnerait les dirigeants ukrainiens pour crime de guerre ?
Franchement, cela ferait désordre avec les subsides octroyés par la commission européenne à ces mêmes dirigeants !
Un chat n’y retrouverait plus ses jeunes ! lol
La même chose se voit, également, dans les relations existantes entre la commission et Israël.