Série de l’été : « L’effondrement a déjà commencé. L’insoutenabilité ! » L’édito de Charles SANNAT..

Dernier épisode de la série sur l’effondrement par Ch.Sannat, que faut-il en retenir si ce n’est un changement dans nos pensées et comportements ? Au moins la dessus, il y a unanimité ! Y a plus qu’à… La vidéo est à voir, (surtout à écouter) absolument. Pour les atrabilaires, on ne peut rien pour eux. Partagez ! Volti

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par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Voilà, ma série de l’été touche à sa fin, pour sa partie publique et gratuite consacrée à l’effondrement et je vais consacrer ces prochains jours à la fin de la rédaction de la lettre STRATEGIES du mois de juillet dans laquelle j’irai plus loin en vous proposant aussi bien quelques scénarii d’effondrement, qu’un calendrier indicatif évidemment, il ne s’agit pas de dire que tout s’effondrera le 32 juin deux mille trente-douze à 15h29. Je partagerai aussi les contours des conséquences et bien évidemment les solutions que l’on peut mettre en place.

Bref, c’est un sujet passionnant, et la dernière réflexion que je voulais partager avec vous tous est autour de l’idée « d’insoutenabilité ».

Ray Dalio (le fondateur du plus gros fonds obligataire de la planète et de tous les temps), qui n’est pas né de la dernière pluie, vient de publier un papier de 14 pages (oui c’est long), en anglais en plus dont je suis en train de terminer la traduction que je vous livrerai dans la lettre STRATEGIES de juillet.

Son papier, passionnant est intitulé « Paradigm Shifts » ce qui peut se traduire par « les changements de paradigmes ».

Qu’est-ce un paradigme ?

Pour faire simple et efficace, un paradigme c’est une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent du monde qui repose sur un fondement défini.

Un paradigme économique va reposer par exemple sur des théories économiques admises et partagées par l’immense majorité comme étant LA vérité… jusqu’à ce que cette vérité change !

Prenez le cas de la représentation du monde, de la manière de voir les choses avant Galilée !! Et pourtant elle tourne. Il y a le « avant » et le « après ».

Certaines représentations du monde ne durent que le temps d’adhérer à une autre, et je peux vous dire, que notre paradigme actuel qui consiste à produire massivement des choses dont on n’a pas besoin pour les consommer massivement en pourrissant tout, est un paradigme qui semblera vraisemblablement totalement stupide….

C’est d’ailleurs le script et l’histoire que raconte ce court métrage utile pour alimenter le débat et les réflexions de tous. Mais allons plus loin et écoutons après Ray Dalio.

Identifiez les « insoutenabilités » !

« L’un de mes principes d’investissement est: identifiez le paradigme dans lequel vous vous trouvez, examinez si et comment il est insoutenable, et visualisez comment le changement de paradigme se produira lorsque ce qui est insoutenable s’arrêtera.

J’ai constaté que le point de vue consensuel est généralement plus fortement influencé par ce qui s’est passé relativement récemment (c.-à-d. au cours des dernières années) que par ce qui est le plus probable ».

Pour résumer deux idées qu’il développe dans son dernier papier, nous avons d’un côté ce que l’on pourrait appeler les « insoutenabilités » des systèmes et de l’autre, le principe de permanence.

Nous pensons que le paradigme dans lequel nous vivons, c’est-à-dire notre présent a toujours été, est et sera toujours. Cette idée de permanence induit très régulièrement aussi bien les peuples que les décideurs en erreur. La Ligne Maginot et la façon dont l’état Major français a mené en 1940 la même guerre avec les mêmes doctrines qu’en 1914 en est une illustration cuisante.

En investissement, en économie, en politique, que ce soit dans la direction des affaires publiques, ou de nos affaires privées, il nous faut nous garder des dangers de la permanence et il nous faut identifier les insoutenabilités des systèmes qui mènent inévitablement à l’effondrement des paradigmes et à l’émergence de nouvelles représentations collectives.

Ray Dalio a évidemment identifié une partie des insoutenabilités qui nous menacent. Une partie seulement car, sa vision, aussi brillante soit-elle est à mon sens biaisée par son prisme très financier.

Nous faisons face pour la première fois à des insoutenabilités multiples.

Si le passage d’un paradigme à un autre nécessite forcément un état transitoire dit de crise, le monde de demain peut être meilleur que celui d’aujourd’hui, car ce qu’il nous faut penser c’est évidemment les contours d’un paradigme économique soutenable en termes environnementaux, mais aussi en termes sociaux et humain.

Il ne tient qu’à nous tous de porter une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent du monde qui repose sur un fondement défini.

Nos systèmes ne sont que des fictions imaginaires collectives que nous façonnons par nos propres pensées.

Je vous retrouve lundi pour le vrai JT de l’éco. Pour ceux qui veulent s’abonner à la lettre STRATEGIES pour aller encore plus loin dans la réflexion sur l’effondrement ainsi que sur les solutions de protection (et soutenir le site) plus de renseignements ici.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

Voir :


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Le G7 Finances va agir contre Libra, la monnaie de Facebook
Sergueï Lavrov « Tout « mouvement imprudent » peut déboucher sur un conflit » dans le Golfe

5 Commentaires

  1. Effondrement,cataclysme,apocalypse ,mare ,Tout est programmé dans l’agenda 21 et sa suite.
    Arretez de faire peur,souffrir avant,pendant et après ne changeras rien au programme.
    Fuir non plus.
    Faut pas etre intelligent pour jouer au monopoly comme le font les Banquiers et pourtant ca fonctionne ,comme quoi on peut faire TOUT GOBER.
    C’est trop tard,le NM attire beaucoup de gens qui seront des esclaves privilégiés,voir les flic soumis,comme l’armée m’a convaincus.

  2. Oui, c’est vrai, ça ! les pauvres petits moutons ont peur et les autruches se mettent la tête dans le sable…Laissons-les faire…
    Bien sûr, ça fait peur. Mais à la longue, il reste la question: qu’est-ce que je peux faire ?
    On se met enfin à réfléchir, et à lister les domaines dans lesquels on pourrait agir, chacune et chacun selon ses possibilités, ses capacités.
    Bien sûr aussi, on sait que, pour bon nombre d’entre nous, l’issue sera fatale. Mais de toute façon, quoi que l’on fasse, et même dans le meilleur des mondes (euh… sans relation avec un certain livre, quoi que), la mort est au bout du chemin. De ce chemin. Après, on pourra toujours se retrouver… sur une autre planète.

    Bref, le sujet n’est pas d’angoisser. Il est d’utiliser notre compréhension et notre imagination pour agir: nous préparer sur tous les plans en notre pouvoir. L’air de rien, de très nombreuses initiatives sont prises, dans notre pays et ailleurs, de toutes sortes, pour rapprocher les compétences, donner espoir, participer à un projet personnel et/ou global… Voilà qui est réconfortant: se dire que, quoi qu’il arrive, on aura fait notre part du colibri.

    Chez certains, il faut payer pour avoir l’info. Chez d’autres, il y a un beau partage qui ne nécessite pas d’avoir des sous pour être informés. Et puis, il y a l’imagination et la recherche personnelle.

  3. A chaque fois que je viens sur « lesmoutonsenragés » je vois du Charles SANNAT ( je le vois aussi sur d’autres sites) qui crie au catastrophisme, que tout va s’effrondrer, que tout est en train de s’effondrer, « au secours » et ça fait maintenant des semaines, des mois.

    Vous en avez pas marre de broyer du noir à longueur de temps ? Et de crier partout au loup ?

    Voyez le bon coté des choses : si la société doit s’effrondrer ou est en train de s’effondrer c’est parce qu’elle a des défauts de construction. On peut y voir la loi des causes-conséquences ( Karma).

    Ceci dit l’effondrement de ce monde a été prédit depuis belle lurette par plusieurs sources, dont l’une des plus intéressantes se nomme :

     » Par l’esprit du soleil » livre d’Anne Givaudan et Daniel Meurois

  4. Le pouvoir de faire peur rend esclaves de ceux qui le détiennent le pouvoir, le développement de la peur avec les moyens de communication actuel est devenu tellement évident qu’avec l’épouvantail de la peur, vous pouvez tout obtenir des peuples asservis par la peur comme son auto-élimination de chaque règle de la démocratie où la dictature devient le désir ultime du peuple. Ceux qui sont au pouvoir l’utilisent à fond, car la peur est irrationnelle.

    Remède efficace et gratuit et seulement cesser d’avoir peur de soit-mêmes.

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