Étienne Chouard dérange au plus haut point pour son combat, qui est aussi le notre. Le moins que nous puissions faire, est de le soutenir face aux propos calomnieux des dés-informateurs que sont certains journaleux, affidés au pouvoir en place. Si Sarkosy ne nous avait pas trahi, et avait tenu compte de l’inconstitutionnalité du traité européen, dénoncée par Étienne Chouard, nous n’en serions pas là. Partagez ! Volti
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Je me fais une très haute idée de la fonction de journaliste. J’ai été très marqué par l’imaginaire de l’époque de la Révolution française, où les journalistes étaient considérés comme « les sentinelles du peuple ». Déjà, à Athènes, il y a 2500 ans, les citoyens, pour pouvoir tous jouer le rôle de « sentinelles de la démocratie », tenaient plus que tout à l’iségoria (droit de parole pour tous, à tout moment et à tout propos) car ce droit de parole permettait à chaque citoyen de chercher et surtout de dénoncer tous les éventuels complots contre la démocratie, pour la protéger. Grâce à l’iségoria, la démocratie était plus forte, la démocratie avait les moyens de se défendre contre les intrigants, contre les comploteurs.
Aujourd’hui, le croiriez-vous, les « journalistes » (ou en tout cas un grand nombre d’entre eux) traquent les lanceurs d’alertes comme des malfaiteurs, qu’ils appellent des « complotistes »… c’est-à-dire que les « journalistes », au lieu de protéger les citoyens vigilants (et d’en faire partie eux-mêmes !), les martyrisent ! On marche sur la tête.
#LeTermeComplotisteEstUneInsulteÀLintelligenceCritique
Et il n’est pas besoin d’être grand clerc pour comprendre le lien direct entre cette profonde perversion (mise à l’envers) de la fonction de journalisme et l’appropriation de tous les journaux par les plus riches (9 milliardaires ont acheté, comme on achète des bagnoles ou des baraques, TOUS les journaux du pays ; c’est une catastrophe, l’opinion n’est plus éclairée mais intoxiquée).
Par ailleurs, je constate à mon sujet que les mœurs des « journalistes », avec les opposants au système de domination parlementaire (à mon avis frauduleusement nommé «Gouvernement représentatif»), deviennent d’une brutalité et d’une déloyauté crasses : car enfin, depuis deux ou trois jours, tous les éditocrates de mon pays publient des « portraits » de moi comme si j’étais l’ennemi public n°1, fourbe, dangereux, complotant dans l’ombre, « trouble » (sic), « sulfureux » (resic), tissant sa toile (reresic)… (sans s’en rendre compte, mes accusateurs sont d’ailleurs précisément ce qu’ils dénoncent : « complotistes »…), mais sans m’avoir jamais appelé avant pour connaître ma version (les seuls à m’avoir appelé avant sont les journalistes de France Info, qui ont d’ailleurs écrit sur moi un article moins mensonger que les autres), sans m’avoir prévenu, et surtout sans me laisser la moindre chance de me défendre, sans me permettre d’expliquer la sottise et la fausseté de toutes ces accusations invraisemblables, et surtout sans jamais confronter nos arguments de fond.
J’ai demandé, sur Twitter, aux premiers de ces éditorialistes calomniateurs un débat à la loyale, en direct, face à face et sur le fond (des problématiques de la souveraineté, de la représentation, de l’initiative des peuples dans les lois auxquels ils consentent à obéir, de choses sérieuses, quoi), plutôt que sur des ragots extravagants qui tournent en boucle dans le milieu fermé des prétendus « antifas », dont tout laisse à croire que leur mission réelle est d’entretenir à gauche une profonde zizanie, à l’aide d’une redoutable police de la pensée ; zizanie qui coupe le peuple en morceaux et qui le condamne éternellement à l’impuissance (électorale).
Chacun commence à comprendre que de débat loyal sur le fond, ils n’en veulent pas. Serait-ce parce que tous ces éditorialistes n’auraient pas d’argument solide (et avouable) contre le RIC ? et qu’ils sont donc réduits à s’en prendre lâchement au messager, dans son dos et sans lui permettre de se défendre ?
Je demande un droit de réponse loyal à ceux qui me calomnient.
Mais leur problème principal , c’est que, quoi qu’ils décident à propos de mon droit de réponse, en l’occurrence tuer le messager ne suffira plus, car il y a désormais dans le pays DES CENTAINES d’autres messagers tout aussi compétents et bons orateurs (c’est-à-dire respectueux des autres) pour prendre ma place : ce qui est né en France, avec les Gilets jaunes et le RIC comme première marche intellectuelle vers une aspiration populaire à un processus constituant populaire (débarrassé des professionnels de la politique), c’est une prise de conscience contagieuse, à la base de la société, que le niveau constituant est le meilleur pour engager les luttes sociales : le niveau législatif est mauvais pour nous émanciper car 1) il nous enferme dans une impuissance politique qui est verrouillée à un niveau supérieur, inaccessible, et 2) il nous empêche de fraterniser contre l’oppression des riches du moment par des disputes sans fin sur des sujets secondaires.
Le niveau législatif, celui où l’on décide quelles sont les lois qu’il nous faut aujourd’hui, thème par thème, est celui des disputes sans fin, alors que le niveau constituant, celui où l’on décide comment l’on va mettre au point les lois, qui va nous représenter, avec quel mandat, sous quels contrôles et avec quelles possibilités de révocation, ce niveau constituant est celui de la concorde facile car la plupart de nos aspirations y convergent, que nous soyons de droite, de gauche ou d’autre chose : tout le monde comprend à toute vitesse que NOTRE CAUSE COMMUNE, la cause commune des 99% partout sur terre, c’est : « NOUS VOULONS INSTITUER NOUS-MÊMES NOTRE PROPRE PUISSANCE ».
Il me semble que ce pourrait être la devise des Gilets Jaunes du monde entier.
Cette mutation universellement contagieuse va tout changer : les électeurs enfants sont en train d’aspirer à devenir citoyens constituants, et ils n’auront pas à le demander à leurs maîtres : il leur suffira de le vouloir vraiment, ensemble. Étienne de la Boétie l’avait excellemment prédit : soyez résolus de ne plus servir, et vous voilà libres.
Je peux me tromper, bien sûr, et je passe mon temps à chercher des contradicteurs pour trouver mes erreurs et progresser, mais il est extravagant de me faire passer pour un tyran qui avancerait masqué. Extravagant.
Je vais reproduire à la fin de ce billet un message important que j’avais rédigé en novembre 2014 (il y a 4 ans déjà), où je faisais le point sur les accusations à propos de Soral. Vous jugerez. Je souligne simplement que, personnellement, je ne parle JAMAIS de Soral, absolument jamais, et que, par contre, tous ceux qui m’accusent de le fréquenter (ce qui n’est pas vrai), eux, en parlent tout le temps… comme si c’était ces imprécateurs eux-mêmes qui étaient chargés de la promotion quotidienne du personnage qu’ils prétendent combattre.
Bref, devant ce torrent de haine recuite, tournant en boucle et auto-entretenue, de la part des « grands » éditorialistes du pays, je me dis que, finalement, être ainsi craint par ces gens-là, c’est un peu comme une Légion d’honneur, une marque de vraie résistance : il semble donc que je ne sois pas, moi, une opposition contrôlée (Cf. 1984 d’Orwell : une opposition dont le pouvoir n’a rien à craindre).
Finalement, il est assez logique que je sois détesté par cette bande de détestables : je rappelle que tous ces « journalistes » (ce sont les mêmes propagandistes qui défendaient tous le Oui pour le référendum contre l’anticonstitution européenne en 2005 et qui étiquetaient déjà « extrême droite » tous leurs adversaires défenseurs du Non, pour ne pas avoir à leur répondre sur le fond), tous ces « journalistes » qui me traitent de « facho », donc, défendent ardemment, depuis 40 ans (depuis le début des années 1980), à la fois le fléau du néo-libéralisme et celui du libre-échange, la catastrophe absolue qu’est la libre circulation des capitaux et donc l’évasion fiscale, les délocalisations et la désindustrialisation du pays, la dérégulation financière et la dépossession des États du pouvoir de création monétaire, le transfert scandaleux de la souveraineté nationale (qui ne leur appartenait pourtant pas) à des institutions supranationales tyranniques hors contrôle et corrompues jusqu’à la moelle, la flexibilité et l’austérité, la désindexation des salaires et des retraites, la rigueur et les coups de ceinture pour les pauvres, les cadeaux somptueux et obscènes pour les plus riches, insatiables pompes à fric, véritables siphons à pognon privant la société des signes monétaires nécessaires à la prospérité, l’asphyxie financière des services publics pour en faire à terme des centres de profit privé, la vente à vil prix des biens publics rentables (autoroutes, péages, aéroports, barrages, industries stratégiques…) aux parrains maffieux qui les ont mis en place à leurs micros, et j’en passe… Il est assez logique que ces défenseurs du capitalisme déchaîné (et de son principal outil, la prétendue Union européenne) ne nous aiment pas et qu’ils nous craignent, moi et les Gilets jaunes devenant constituants.
Mille mercis à tous ceux qui me défendent comme ils peuvent, sur les réseaux sociaux et dans les conversations, il est facile de comprendre combien pour moi c’est émouvant.
Et notamment merci à ceux qu’on appelle les gentils virus démocratiques, dont j’observe tous les jours le dévouement au bien commun et à la démocratie qui vient.
Merci aussi à RT, Russia Today, la chaîne de télé russe qui assume désormais quasiment seule en France le service public de Résistance à l’oppression, en donnant la parole à tout le monde et en permettant de bons débats de fond sur des sujets importants. J’ai rencontré leurs équipes et j’ai été frappé par leur professionnalisme et leur rigueur. Probablement parce qu’ils n’ont aucun droit à l’erreur (le gouvernement et ses complices « journalistes » les traquent depuis leur création), et aussi peut-être parce qu’ils ne suivent pas, eux, un idéal lié au profit ou à la domination.
Merci aussi à François Ruffin, pour son courage. Ce qu’il a fait ne m’étonne pas de lui : il est profondément honnête. C’est sans doute l’homme politique que j’admire le plus dans mon pays (malgré quelques profonds désaccords, notamment sur la très nécessaire sortie de l’UE). J’espère que ses amis (qui sont aussi les miens, dans ma tête en tout cas) ne le martyriseront pas pour ce qu’il a dit de moi (qui n’est quand même pas si grave).
Bon, les Gilets jaunes, on continue d’apprendre à constituer, sur les péages et les ronds-points ? On se fout de ces voleurs de pouvoir, on ne leur demandera pas la permission pour s’émanciper de leur domination. Il faut par contre qu’on s’entraîne, hein ? Allez, à tout à l’heure !
(ce soir jeudi à Bordeaux, vendredi à Périgueux, samedi dans le Lot, dimanche à Brignoles, ou à Toulon je ne sais plus 🙂 )Amitiés à tous (vraiment à tous).
Étienne.
#GiletsJaunesConstituant
#CeNestPasAuxHommesAuPouvoirDÉcrireLesRèglesDuPouvoir
#PasDeDémocratieSansCitoyensConstituants
Voici maintenant, ci-dessous, la copie du billet (important) que j’ai publié ici le 28 novembre 2014 (il y a déjà 4 ans) et où j’ai fait le point sur Soral :
Pour que les choses soient claires
De grands médias et des politiciens de métier sont en train d’essayer de faire de moi un « Soralien », ce qui leur permettrait de discréditer d’un coup, sans argument de fond, la proposition ultra-démocratique de processus constituant populaire que je défends depuis dix ans.
Quels sont les faits ?
Depuis la bagarre de 2005 contre l’anticonstitution européenne, je travaille jour et nuit pour donner de la force à une idée originale d’émancipation du peuple par lui-même et pas par une élite : je soutiens l’idée que nous n’avons pas de constitution digne de ce nom et que, si nous voulons nous réapproprier une puissance politique populaire et nous débarrasser du capitalisme, nous devrons apprendre à écrire nous-mêmes notre Constitution, notre contrat social, en organisant nous-mêmes un peu partout des ateliers constituants populaires. Selon moi, ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, ce n’est pas aux professionnels de la politique d’écrire ou de modifier la Constitution, qu’ils doivent craindre et pas maîtriser.
Depuis dix ans, donc, je lis beaucoup, dans toutes les directions, tout ce qui touche aux pouvoirs, aux abus de pouvoir et aux institutions : histoire, droit, économie, philosophie politique, sociologie, anthropologie, de la bible à nos jours, tout m’intéresse, pourvu que ça me donne des idées et des forces pour organiser la résistance des êtres humains à tous les systèmes de domination. J’essaie de comprendre comment on en est arrivé au monde injuste et violent qui est le nôtre, et comment on pourrait (réellement) améliorer la vie sur terre. Chaque fois que je déniche un livre, une thèse, une idée, un fait, une preuve, un intellectuel, un texte, une vidéo, ou tout document qui me semble utile pour comprendre les abus de pouvoir et y résister, je le signale sur mon site et on en parle ensemble. Depuis dix ans, ce sont ainsi des dizaines de milliers de liens que j’ai exposés à l’intérêt et à la critique de mes lecteurs.
Sur le plan de la méthode, même si je me sens (de plus en plus) sûr de moi quant à ma thèse radicalement démocratique, je suis pourtant toujours à l’affût des arguments de TOUS ceux qui ne pensent PAS comme moi ; c’est comme une hygiène de pensée, je cherche les pensées contraires aux miennes, autant pour les comprendre vraiment (ce qui facilite ensuite les échanges constructifs avec des adversaires que je considère, malgré notre opposition, comme des êtres humains, donc ipso facto légitimes pour défendre leur point de vue, quel qu’il soit), que pour détecter mes éventuelles propres erreurs. Comme tout le monde, je ne progresse que dans la controverse.
Un jour, il y a trois ans je pense, je suis tombé sur une vidéo de Soral, que je ne connaissais pas, qui m’a intéressé : il y dénonçait le colonialisme raciste du gouvernement israélien et le sionisme comme idéologie de conquête, aux États-Unis mais aussi en France (en s’appuyant sur les livres — bouleversants — d’Israël Shahak, de Shlomo Sand, de Gilad Atzmon et d’autres que nous devrions tous lire, je pense). Pour moi qui travaille sur les abus de pouvoir, il est naturel d’être intéressé par toute étude d’un projet de domination, quel qu’il soit. En regardant un peu son site, j’ai vu qu’il étudiait, condamnait et résistait (comme moi), entre autres, à l’Union européenne, au capitalisme, à l’impérialisme, au colonialisme, au racisme, aux communautarismes, aux multinationales, aux complexes militaro-industriels et aux grandes banques d’affaires, à la prise de contrôle des grands médias par les banques et par les marchands d’armes, au libre-échange et au sabotage monétaire, aux innombrables et scandaleuses trahisons des élites, à toutes les guerres, à toutes les réductions des libertés publiques justifiées par la « lutte contre le terrorisme », etc. Bref, tous ces fronts de résistance étant, à mon avis, des fronts de gauche, et même de gauche radicale et vraie, j’ai ajouté naturellement un lien sur ma page d’accueil vers le site de Soral. Un lien, parmi des milliers — je ne savais pas encore que cela allait faire de moi, en quelques années, un homme à abattre.
Je n’ai pas fait l’exégèse de l’auteur et du site signalés : j’ai juste cité le lien déniché, comptant comme d’habitude sur l’intelligence des gens — que je considère comme des adultes — pour distinguer ce qui y est pertinent de ce qui ne l’est pas, ce qui est bon de ce qui est mauvais. Et puis, je suis passé à autre chose, évidemment ; ma vie est une course permanente d’une idée à l’autre.
À partir de ce moment, j’ai reçu des accusations violentes et des injonctions — souvent anonymes — à retirer ce lien, jugé diabolique. Or, j’ai horreur qu’on m’impose ce que je dois penser ou dire ; je veux bien changer d’avis (j’aime découvrir que je me trompe et progresser en changeant d’opinion), mais il ne suffit pas d’affirmer que je me trompe, même en criant que je suis un fasciste (sic), il faut me le prouver. Et si on veut me forcer à retirer un lien, il y a toutes les chances pour que je m’obstine (bêtement, je sais).
Autre fait qui m’est reproché : depuis 2011, les militants d’E&R relaient souvent mes textes et vidéos sur leur site (documents qui ne parlent que de démocratie, de constitution d’origine populaire, et de gestion commune du bien commun), signe d’intérêt de militants « de droite » pour la vraie démocratie que — en toute logique — je ne prends pas comme une preuve évidente de « fascisme »… Lorsque je constate qu’un parti ou un journal ou une radio ou un site quel qu’il soit relaie ma prose radicale d’émancipation par l’auto-institution de la société, je ne peux y voir que des raisons d’être satisfait : mon message est universel, il n’est pas réservé à une famille politique ; plus on sèmera des graines de démocratie auto-instituée, un peu partout, sans exclusive aucune, mieux ce sera.
Justement, j’ai observé une évolution qui me semble importante : les jeunes gens qui suivent et soutiennent Soral, et qui étaient assez radicalement antidémocrates quand ils m’ont connu, étaient en fait « anti-fausse-démocratie », mais ils ne le savaient pas encore : ils pensaient (comme tout le monde) que l’alternative politique était 1) capitalisme-libéralisme-« démocratie » (complètement pourri, mafieux, esclavagiste, des millions de morts, à vomir) ou 2) communisme-socialisme-« démocratie populaire » (complètement pourri, un capitalisme d’État, avec police de la pensée, des camps de travail en Sibérie, des millions de morts, à vomir) ou 3) fascisme-« non-démocratie » (violent aussi, mais sans corruption — choix terrifiant, selon moi, évidemment)… Et puis, voilà qu’ils découvrent, en lisant les livres que je signale (Manin, Hansen, Rousseau, Sintomer, Castoriadis, Guillemin…) un régime alternatif, une quatrième voie, une organisation politique dont personne ne nous a jamais parlé sérieusement à l’école ou dans les journaux : la vraie démocratie, sans guillemets, avec une vraie constitution et des vrais contrôles, que nous écririons nous-mêmes, directement parce que entraînés, pour être sûrs de ne pas nous faire tromper à nouveau… Eh bien, je suis sûr (je l’ai ressenti souvent, nettement) que nombre de ces jeunes militants (de droite dure au début par dépit de la corruption généralisée et faute d’alternative autre — processus identique à la naissance du nazisme en Allemagne) sont en train de devenir (ou sont déjà devenus) des démocrates réels. Non pas par magie, mais parce que cette alternative démocratique réelle est à la fois crédible et prometteuse, elle fait vibrer tous les hommes de bonne volonté. Alors, je maintiens qu’il est pertinent et nécessaire de parler avec enthousiasme de vraie démocratie à absolument tout le monde, en étant convaincu qu’un être humain, ça peut changer d’avis 1) si on le respecte en tant qu’être humain, et 2) si ce qu’on lui propose est émancipant, libérateur, puissant, prometteur.
Et puis, quand on me reproche les médias — soi-disant parfois peu fréquentables— par lesquels sont relayées mes graines de démocratie réelle, je réponds que je ne m’identifie pas au média qui me tend son micro, que je reste moi-même quelle que soit la personne à qui je parle, et surtout que je n’ai guère le choix puisqu’AUCUN grand journal ni aucune grande radio de gauche (que j’aime quand même, hein) — ni Là-bas-si-j’y-suis, ni le Diplo, ni Politis, ni Terre-à-terre, dont je parle pourtant souvent, moi, depuis 2005 —, aucun de ces médias n’a jamais relayé / signalé / commenté mon travail, depuis DIX ans (!)… Comme si la démocratie vraie ne les intéressait pas du tout, ou comme si elle leur faisait peur. Il n’y a QUE les militants de base qui m’invitent à venir débattre sur ces questions : l’idée d’un processus constituant qui deviendrait populaire et d’une procédure authentiquement démocratique comme le tirage au sort, ça n’intéresse pas du tout les chefs, même ceux des médias de gauche…
Parmi les faits qui me sont reprochés, il y a aussi une conférence avec Marion Sigaut (que j’ai trouvée bien intéressante, d’ailleurs), sur la réalité du mouvement des « Lumières ». On s’empaille souvent, Marion et moi : on n’est pas d’accord du tout sur Rousseau, sur Robespierre, sur la Vendée, et sur quelques points historiques importants, mais on arrive bien à se parler, tous les deux, malgré nos désaccords, en essayant de comprendre l’autre, d’apprendre l’un de l’autre, en se respectant, ce qui s’appelle une controverse, processus qui est à la base du progrès de la connaissance. Cet échange intellectuel avec Marion, m’a fait découvrir des faits et documents particulièrement importants sur l’Ancien régime — par exemple, le livre passionnant « Le pain, le peuple et le roi » de Steven Kaplan —, et les intrigues fondatrices des « Philosophes » des « Lumières » (riches et marchandes, tiens tiens), pour faire advenir le « libéralisme », c’est-à-dire la tyrannie-des-marchands-libérés-devenus-législateurs qu’on appelle aujourd’hui le capitalisme.
Pour revenir à Soral, j’ai rapidement compris qu’il n’est pas du tout un démocrate, évidemment : il est autoritaire et il défend une idéologie autoritaire, au strict opposé de ce que je défends moi. Je ne veux pas plus de sa « dictature éclairée » que de n’importe quelle dictature, évidemment.
Mais malgré cela, une partie de son analyse du monde actuel (et non pas ses projets de société) me semble utile, objectivement, pour mon projet à moi, de compréhension des abus de pouvoir et de constituante populaire. Donc, pour ma part, je ne monte pas en épingle ce qui me déplaît chez Soral, je prends ce qui m’intéresse (les infos sur les fronts de gauche et sur la résistance au sionisme) et je laisse le reste, comme l’adulte libre de penser et de parler que je suis.
On reproche à Soral un antisémitisme intense et assumé. Pourtant, quand on lui demande « êtes-vous antisémite ? », Soral répond « NON, dans le vrai sens du mot c’est-à-dire raciste ». Et il souligne aussitôt que le mot « antisémite », avec des guillemets, a progressivement changé de sens pour servir aujourd’hui de bouclier anti-critiques (ce que Mélenchon dénonce lui aussi, amèrement, avec raison et courage, je trouve, en appelant cette calomnie systématique « le rayon paralysant du CRIF ») : dans ce nouveau sens, complètement dévoyé, « antisémite » sert à qualifier tous ceux (même ceux qui ne sont ABSOLUMENT PAS racistes) qui critiquent et condamnent la politique — elle, officiellement raciste et criminelle — du gouvernement israélien (critiques d’un racisme qui sont donc un antiracisme). C’est ce nouveau sens seulement que Soral assumait, en martelant, en substance : « j’en ai marre de ce chantage à « l’antisémitisme » et de ces intimidations permanentes de la part d’ultra-racistes qui osent accuser de racisme des résistants à leur racisme ».
Je trouve que ça se défend très bien, si on arrive à tenir le cap de l’humanisme, c’est-à-dire à ne pas devenir soi-même raciste en réaction à un racisme premier : il est essentiel, je pense, de ne pas devenir antisémite en réaction au sionisme : il ne faut surtout pas s’en prendre à tous les juifs au motif que certains sionistes seraient odieux et dangereux.
Or, tout récemment, j’ai découvert dans une publication de Soral des propos terribles et dangereux qui me conduisent à changer d’avis sur la portée du lien que j’ai mis sur mon site.
Dans une vidéo en direct de juin 2014 (1 minute, à partir de 47:54), Soral dit les mots suivants, que je n’avais jamais entendus de lui avant, et qui me choquent tous profondément :
[Bon, j’ai commencé à transcrire, mais j’ai honte de seulement écrire des trucs pareils… Donc, j’arrête. Je vous laisse lire le lien si ça vous chante.]Je ne peux évidemment pas valider une parole pareille, froidement raciste, sexiste, autoritaire. Je n’avais jamais vu Soral parler comme ça. C’est un peu comme un désaveu, parce que je l’ai entendu maintes fois jurer qu’il n’était pas antisémite.
Alors, je cède, je reconnais que me suis trompé, en publiant un lien sans mise en garde : il y a un risque d’escalade des racismes. Ce mélange de lutte légitime et courageuse contre de redoutables projets de domination (résistance qui m’intéresse toujours et dont je ne me désolidarise pas), avec un sexisme, une homophobie, et maintenant un antisémitisme assumés (qui me hérissent vraiment), ce mélange est toxique. Stop. Et puis, je n’arrive plus à m’occuper de nos ateliers constituants : on nous interpelle sans arrêt sur notre prétendue identification à Soral, et la violence des échanges qui s’en suivent partout me désespère ; j’en ai assez, il faut faire quelque chose pour marquer une différence, une limite : je supprime le lien de mon site vers Soral. Désormais, je ferai le filtre, en évoquant moi-même les auteurs que je trouve utiles, comme Shlomo Sand, Jacob Cohen, Bernard Lazare, Israël Shahak, Gilad Atzmon, Norman Finkelstein, Gideon Levy, Mearsheimer et Walt, Éric Hazan, etc.
En conclusion, j’insisterai sur l’essentiel : à mon avis, tous ces reproches sont montés en épingle de mauvaise foi par les professionnels de la politique pour entretenir une CONFUSION entre les vrais démocrates et « l’extrême droite » ; confusion qui leur permet de se débarrasser des vrais démocrates à bon compte, sans avoir à argumenter.
Post scriptum: si le système de domination parlementaire arrive finalement à me faire passer pour un diable hirsute, infréquentable et banni, ce n’est pas grave, je ne suis qu’une cellule du corps social et je ne cherche absolument aucun pouvoir personnel (je ne perds donc rien d’essentiel si je suis ostracisé par le système, à part le bonheur de bien servir à quelque chose d’utile, que je ressens en ce moment) : prenez alors le relais vous-mêmes ! Notre cerveau collectif survivra très bien à la disparition d’un neurone, changez de nom, et continuez à défendre vous-mêmes, un peu partout et tout le temps, cette idée importante qui va tout changer, mais seulement si on est très nombreux à s’être bien polarisés sur la même idée, simple et forte : ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir, DONC, il ne faut SURTOUT PAS ÉLIRE l’Assemblée constituante ; si on veut une constitution, il faudra l’écrire nous-mêmes et il faut donc, dès maintenant et tous les jours (!), nous entraîner réellement en organisant et en animant partout des mini-ateliers constituants ultra-contagieux.
« Fais ce que tu dois, et advienne que pourra. »
Étienne Chouard,
28 novembre 2014.Rappel : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?Controverses-et-droit-de-reponse
Fil de discussion Facebook sur ce billet
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bonjour
Merci Monsieur Etienne Chouard…..
et respect du fond du coeur …..
Cher Etienne, non seulement tu es un révolutionnaire qui veut sauver le peuple de l’oppression du capitalisme sauvage, mais en plus tu nous montre ou était sa faiblesse!
Donner enfin la constitution au peuple est réellement EVOLUTIONAIRE pour l’humanité !
Il est évident que ceux qui volent le peuple depuis des siècles ne sont pas en accord avec ta vision de la démocratie, et leurs porte-parole que sont les hommes politiques et les pseudo journalistes encore moins, puisque tout ce beau monde se retrouverait sans travail illico quand l’ensemble du peuple aura compris l’étendu de la supercherie!
Ils préféreront donc tuer leur crédibilité plutôt que de défendre tes idées….car devant la peur de perdre leurs emplois grassement payé, tu t’attaque aussi à ce qui fait d’eux des « stars », l’argent corrupteur, celui qui achète tout, même les âmes!
Merci Etienne pour ton combat et tes idées
Ben voilà !
Clair, net, précis, argumenté.
J’ai beau y être habitué depuis des années, je suis toujours aussi admiratif de ce Monsieur.
« Le vrai courage est de faire ce qui est juste. »
Etienne Chouard est un homme courageux.
Respect.
Et maintenant, je vais continuer à faire ma part de colibri Gentil Virus.
NOUS, PAR NOUS, POUR NOUS !
NB @ Volti : ROBISOUS Mon Double-Coeur
Etienne.-C, le nouveau Jésus.
Pourvu qu’il ne finisse pas comme l’autre.
Et que son message ne soit pas dévoyé, ….comme l’autre.
Ce gars est vraiment exceptionnel à tous niveau
Bravo.
S’il nous fallait UN SEUL représentant des gilets jaunes, ce serait lui.
Il est d’un calme à toutes épreuves, il parle lentement, on comprend ce qu’il dit, il a une voix posée, il est toujours courtois et toujours tellement calme, malgré tout ce qu’on lui balance.
Bon anniversaire Etienne ! 🙂
Pas vrai ! Etienne Chouard est né le même jour que l’autre ? Bon, j’ai pas fait de souhait pour Emmanuel mais je souhaite un très bon anniversaire à M.Chouard
Haha ! 😉
Les Capricorne ont la vie dure … pour une bonne année encore !
Ou personnes ayant un Capricorne habité ou étant reliées à cet axe.
Je ne taquinerai plus les autres moutons.
Je ne taquinerai plus … pfff 100 fois ça fait long
sagittaire 😉
Bonjour .
Monsieur Chouard, nous approchons à grands pas de la période des vœux, et avec un peu d’anticipation j’aspire à ce que l’année prochaine sera à l’image de vos souhaits, voire sous les meilleurs auspices que vous désirez.
Merci du fond du cœur pour votre engagement et mes remerciements ne pourront jamais égaler votre dévouement, merci étant trop simple je vous exprime toute ma gratitude.
Je soutiens totalement E. Chouard que j’ai découvert par hasard sur le net.
Son ouverture d’esprit, son pouvoir de discerner, son honnêteté et la clarté de ses propos mon tout de suite impressionné. C’est grâce à lui que je me suis ouvert à l’enfumage politique que nous subissons.
Je partage ses vidéos ou ses interventions dès que je le peux, c’est ma contribution en tant que gentil virus.
Merci pout ton travail Etienne, longue vie et succès pour tes projets car tu es dans le vrai !
Chouard, le gauchiste qui oublie comme par hasard le fondement de la démocratie athénienne et qui encense les révolutionnaires de 1789 en oubliant que les « journalistes » de l’époque pro-révolutionnaire comme un certain Marat qui dressait chaque jour les listes de ceux qui devaient mourir étaient en fait de simples commissaires politiques et propagandistes…
Chouard qui ne parle jamais de la composition homogène des citoyens athéniens, tant sur le plan de l’éducation qu’ethniquement, et qui donc ne pourrait pas être remise au gout du jour dans la France 2.0 transformée à marche forcée depuis 40 ans en pays multi-ethnique…
Chouard qui oublie que la démocratie athénienne a pu exister et prospérer grâce à la protection spartiate, qui était un état très loin de la démocratie, et que l’on traiterait aujourd’hui de totalitaire.
Chouard qui se revendique de gauche en oubliant que la gauche est au pouvoir en France depuis 1945 et qu’on peut en voir les fameux résultats. Un grand succès bravo mais si ça a raté c’est parce que ce n’était pas vraiment la gauche (t’as qu’à croire) ou qu’il n’y avait pas assez de gauche dans le programme (en oubliant que la France a eu des ministres communistes au gouvernement dès 1981 et qu’il y en avait encore jusqu’en 2002).
Chouard qui oublie que le capitalisme est également une idéologie de gauche. Pensez-y. Les vraie valeurs de la droite sont à l’opposé du capitalisme. Si le capitalisme était de droite, les journaux les plus à droite auraient de forts soutiens économiques de la part des grandes puissances capitalistes, est-ce le cas? Si le capitalisme était de droite, alors l’extrême droite serait super capitaliste. Regardez au niveau national, où les milliardaires genre Pierre Bergé sont très très à gauche (et ce n’est pas le seul), ou même au niveau international avec Soros.
Le système de tirage au sort de Chouard est une idiotie sans nom, parce que le hasard est une façon de fermer les yeux et de refuser sa responsabilité. Aujourd’hui on peut mettre au point des tests d’aptitude assez efficaces pour éviter les incapables comme Hollande ou Micron ainsi que leurs séides. Être dirigés par des gens compétents, ça ce serait révolutionnaire. Mais ça demande que chacun prenne ses responsabilités, ce qui est la base du problème dans l’Europe où des fonctionnaires ont confisqué le pouvoir. Un fonctionnaire est un serviteur de l’état. Être dirigé par un serviteur n’est pas une bonne idée, mais les gens continuent à rêver aux lunes gauchistes.
https://www.youtube.com/watch?v=n_LTPucN2I0
Tu fais quoi de Bruxelles qui dicte toute politique économique aux pays ? Car ça revient à constater que nous n’avons que des pantins représentatifs, affidés à des technocrates non élus qui prennent des décisions sans concertation aucune. Tant que l’on restera dans ce merdier, ça durera..
Mais ma chère Volti, que sont les technocrates de Bruxelles sinon l’extension bouffie des fonctionnaires européens qui ont fait un coup d’état feutré que personne n’a pu ou voulu remarquer?
Et que sont ces fonctionnaires politiquement? Majoritairement socialistes, comme l’était Delors (le père de Martin Aubry, mais ce n’est qu’un exemple parmi des dizaines)et surtout sociaux-démocrates (mais qui ont créé un système avec un fort « déficit démocratique », comme ils l’avouent eux-mêmes dans leurs textes), ce que est un autre terme pour socialistes compatibles avec du soft-capitalisme (sauf qu’il n’y a plus de liberté d’entreprendre et de réussir en France pour l’entrepreneur individuel).
Et c’est quoi l’autre nom d’un technocrate? Fonctionnaire. Comme le monde est petit.
Qui avait comme théorie de gouvernement « le coup d’état permanent », et qui a utilisé tout son pouvoir pour créer l’union européenne que l’on connait? Un certain socialiste qui s’appelait François Mitterrand, décoré de la francisque sous Vichy (vous savez, la décoration que seuls les collabos les plus méritoires pouvaient avoir et que l’on n’avait que si on en faisait la demande!)
C’est là où Asselineau se trompe: ce n’est le Frexit qu’il exiger, mais le Bruxit, c’est à dire virer tous les escrocs de Bruxelles à tout jamais du pouvoir.
Bref, ce n’est pas la droite ou l’extrême-droite qui contrôle l’Europe, ça se saurait. C’est la gauche mondialiste qui contrôle l’europe, la même gauche mondialiste maçonnique proche des lumières qui tenaient les journaux sous la révolution, dont parle avec emphase monsieur Chouard, en oubliant:
1. La république n’a pas besoin de savants (en condamnant le trop brillant Lavoisier)
2. Pas de liberté pour les ennemis de la liberté (sans dire que ce veut dire pour eux liberté, et pour ça il faut lire quelques textes maçonniques)
Il ne peut pas y avoir d’égalité s’il y a la liberté, et vice versa. A moins de croire que tous les hommes ont les mêmes capacités, ce qui peut être prouvé faux en quelques secondes. A commencer par les commentateurs fans de Chouard qui le considèrent comme supérieurement intellectuellement, ce qui implique l’existence d’inférieurs intellectuellement.
WAHOU !!! Tyr est en pleine forme !!!
Ben alors, tu nous ressasses tes mêmes arguments éculés concernant la Démocratie Athénienne, Sparte, la Révolution de 1789, Les Lumières, la Droite, la Gôche, le Capitalisme, les fonctionnaires, les Technocrates, les Francs-Maçons, …
J’ai dut en louper quelques uns, mais tu n’as pas parler du Libéralisme économique, des crypto-communistes, ni des Troskistes, et tu as négligé les Anarchistes, ce qui est vexant.
Bref, le souci avec toi est toujours le même.
C’est que tu utilises des termes tels que la Novlangue a réussi à nous les imposer.
Pour commencer qu’est ce que la Gauche, et qu’est-ce que la Droite ?
En premier lieu, il faut réussir à se débarrasser des images qui nous viennent à l’esprit, et comprendre que ce n’est pas parce que quelqu’un se revendique de Droite ou de Gauche, qu’il l’est effectivement.
La question est purement économique à la base.
D’ailleurs, tu n’as pas évoqué Marx, alors que c’est lui qui a parfaitement posé les choses.
(A signaler que ce n’est pas en se disant Marxistes que des mouvements politiques, ou des régimes étatiques, le sont effectivement).
A savoir, que c’est l’association du Capital et du Travail qui permet de produire une Plus-Value.
Les Capitalistes estiment que la Plus-Value (la richesse) créée doit revenir majoritairement et dans la plus grande part possible aux détenteurs du Capital.
Les Travailleurs estiment que la répartition de la Plus-Value doit être mieux redistribuer vers eux.
A l’origine de la mise en place des appellations de Droite et de Gauche, qui concernait la disposition des sièges dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale, il y avait à Droite, les tenants du Capitalisme, plutôt réactionnaires, cléricaux, et tenant de l’Ordre Bourgeois.
A Gauche de l’hémicycle, se tenait les défenseurs des travailleurs, plus ou moins révolutionnaires, anti-cléricaux, et non-conformistes.
Bon, ceci est relativement caricatural et simplificateur, et tu trouveras toujours des exemples venant contredire cette présentation.
Mais cet éclairage est suffisant pour savoir si les individus qui se réclament de la Droite ou de la Gauche, le sont effectivement.
Les actes sont plus parlant que les discours.
Et la quasi-totalité des politiciens professionnels sont avant tout des menteurs professionnels.
A part ça, j’ai déjà répondu moultes fois à tes dénigrements du Tirage au Sort, et y ai toujours répondu. Je ne vais pas recommencer une Xème fois, il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut point entendre.
Je laisse les lecteurs se faire leur opinion en allant voir le site d’Etienne Chouard, et les sites associés.
Concernant ton idée de mettre en place une sélection des plus compétents pour nous gouverner, je ne comprends par sur quels critères tu comptes te baser.
En effet, tu critiques les fonctionnaires du Service Public, mais je te rappelle qu’ils sont recrutés sur concours. Généralement, il y a 1 postes pour 1000 candidats au minimum…
Ce sont donc les plus compétents qui se retrouvent dans les Services Publics.
Simplement, ils sont aux ordres de leur Ministre…
C’est donc au niveau du gouvernement et des institutions qu’il faut intervenir.
Après, ce sont des choix de Société qui sont à faire, et les retranscrire dans la Constitution.
Et pour conclure, je te rappelle que le principe d’Egalité de tous les Citoyens, concerne l’Egalité de Droit. Il est évident que chacun d’entre nous est unique, et est doté à la naissance de capacités différentes.
L’Egalité Républicaine est devant la Loi. (En principe, car nous ne sommes pas dans une Démokratie, mais dans un système aristocratique de fonctionnement oligarchique).
Etienne Chouard ne m’est pas supérieur, ni inférieur, et il ne l’est vis à vis de personne.
Il a simplement compris certaines chose avant nous et nous fait gagner du temps par ses travaux.
Et tout ce qu’il nous propose, c’est de nous prendre en charge, de devenir des Citoyens, au lieu d’être des Zélecteurs, et de construire un nouveau Contrat Social en écrivant nous mêmes NOTRE Constitution.
Mais je conçois qu’un individu tel que toi le récuse. Tu n’es pas pour la Démocratie, mais pour la mise en place d’une dictature indéfinie aux ordres d’un Homme Providentiel ou d’une aristocratie qui reste à définir.
Chacun ses choix.
pour faire simple, au stade ou on en est, on se fout de savoir si le capitalisme est de droite ou de gauche, mais une chose est certaine, le capitalisme sauvage, celui qui ne veut pas participer au confort de vie de tout les citoyens doit cesser, c’est juste une nécessité pour l’humanité….
« Chouard qui se revendique de gauche en oubliant que la gauche est au pouvoir en France depuis 1945 et qu’on peut en voir les fameux résultats. »
Avant 1945, c’était Vichy… démasqué Tyr.
Tu crois vraiment que les guignols qui organisent le cirque « politique » en ont quelque-chose à foutre de la « droite » ou de la « gauche »?
Gauche ou droite c’est juste la position des pions dans l’hémicycle, ils sont interchangeables.