Ukraine : Trois civils morts en 24 h suite aux bombardements des FAU…

Les Forces Armées Ukrainiennes bombardent, tuent des innocents. Comment se défend le Donbass face à ces agressions journalières ? Qui accepterait ça sans bouger ? On aimerait bien savoir. Respecter des accords dont les garants semblent se ficher éperdument, face à la barbarie il y a des limites. Partagez ! Volti

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Christelle Néant pour Donbass-Insider

La semaine passée, Petro Porochenko avait donné ordre aux soldats ukrainiens de tirer avec tout ce qu’ils ont dans le Donbass, prétendument pour « sauver la vie des gens » (s’il y avait un concours de cynisme et d’ignominie, le président ukrainien serait dans le peloton de tête). Ces derniers ont suivi ces ordres criminels à la lettre, tuant trois civils en 24 heures, en pleine fête religieuse de la Protection de la Très Sainte Mère de Dieu (14 octobre).

Depuis la mort du chef de la République Populaire de Donetsk (RPD), Alexandre Zakhartchenko, le nombre de violations du cessez-le-feu par l’armée ukrainienne augmente, lentement mais sûrement.

Le nombre de destructions et de victimes suit donc malheureusement et logiquement la même courbe. Mais après que Porochenko ait donné cet ordre criminel et cynique, ses soldats semblent avoir reçu le message cinq sur cinq, et ils se sont déchaînés ce week-end, aussi bien contre la République Populaire de Lougansk (RPL) que contre sa sœur de Donetsk.

Samedi 13 octobre, à 17 h 45, c’est contre la RPL que les bombardements contre les civils du Donbass s’intensifient. Les soldats ukrainiens tirent contre la localité de Marievka depuis celle de Zolotoye qui est sous leur contrôle.

Et histoire d’être sûrs d’infliger un maximum de dégâts et de faire un maximum de victimes, c’est au mortier de 120 mm qu’ils tirent huit obus contre le village de la République Populaire de Lougansk.

Un des obus atterrit au 26 de la rue Potchtovaya, et tue une mère et sa fille : Larissa Kovtoun, 46 ans et Anastasia Kovtoun, 17 ans.

Anastasia et sa mère, Larissa

La milice populaire de la RPL, et le Centre Conjoint de Contrôle et de Coordination du cessez-le-feu se sont rendus sur place et ont filmé les conséquences de ce bombardement.

La vidéo contient du contenu choquant, qui peut heurter la sensibilité, mais j’estime nécessaire que mes lecteurs voient la réalité des crimes de guerre de l’armée ukrainienne :

Voir la vidéo

Comme l’a rapporté Egor, un ami d’Anastasia qui venait de la raccompagner chez elle, cette dernière a survécu 20 minutes à ses blessures avant de s’éteindre. Anastasia s’est vidée de son sang, faute de pouvoir recevoir les premiers soins.

À cause des tirs réguliers de l’armée ukrainienne contre les ambulances (et les garants occidentaux des accords de Minsk ne semblant pas trouver à y redire, ce qui encourage les FAU à continuer), ces dernières ne s’aventurent plus sur la ligne de front.

Dimanche 14 octobre, c’est en RPD qu’un civil de 37 ans, Vladislav Sanine, qui purgeait sa peine à la colonie pénitentiaire N°57 de Gorlovka (district de Nikitovski) a trouvé la mort, mortellement blessé à la poitrine par des tirs de mitrailleuse lourde et d’arme légère venant des positions ukrainiennes.

Comme d’habitude, il n’y a aucune réaction, ni de la part de Berlin, ni de la part de Paris, qui semblent trouver cela normal que l’Ukraine continue son jeu de massacre dans le Donbass en dépit des accords de Minsk qu’elle a pourtant signés.

Et pendant que ces mascarades politico-géopoliticiennes se poursuivent, les gens continuent de mourir dans le Donbass, pour avoir voulus vivre libres, garder leurs traditions, leur culture et leurs valeurs, et parler leur langue.

Christelle Néant pour Donbass-Insider

Source RT-France

«Mort aux Moscovites !» : une manifestation réunit 15 000 ultra-nationalistes à Kiev (VIDEO)

15 000 membres de groupes nationalistes ukrainiens ont manifesté dans les rues de Kiev à l’occasion de la fête nationale du défenseur de l’Ukraine, certains célébrant un collaborateur de la Seconde guerre mondiale.

15 000 personnes ont participé à une marche nationaliste autorisée dans la capitale ukrainienne le 14 octobre, à l’occasion de la fête nationale du Défenseur de l’Ukraine Stepan Bandera, marquée cette année par une effervescence particulière du fait de la récente reconnaissance par le patriarcat de Constantinople d’une Eglise ukrainienne indépendante du patriarcat de Moscou.

La procession, encadrée par une forte présence policière, comprenait différents groupes de ultra-nationalistes défilant sous leurs bannières mais aussi des partis représentés au parlement, des groupes paramilitaires et d’extrême droite, dont beaucoup de membres avaient le visage couvert. Les manifestants scandaient notamment «Gloire à l’Ukraine !» et des slogans à l’honneur de Stepan Bandera, personnage controversé de la Seconde Guerre mondiale qui dirigeait l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et coopérait avec les troupes nazies. Etait également scandés parmi les manifestants «Mort aux Moscovites !» et «Rendez l’Ukraine aux Ukrainiens !».

Une centaine de personnes ont été arrêtées durant cette mobilisation mais la police a assuré que l’ordre public n’avait pas été troublé, en dépit de ce que des manifestants avaient déclenché à maintes reprises des fusées éclairantes et des bombes fumigènes.

Plus tôt dans la journée, environ 100 militants ultra-nationalistes ont apporté une échelle à proximité de la statue de Nikolaï Vatoutine, un général soviétique de la Seconde Guerre mondiale, située dans le centre de Kiev, dans le but de vandaliser le monument. La police est intervenue pour confisquer l’échelle et boucler les environs de la statue qui a tout de même fait l’objet de jets d’œufs par la suite.

Lire aussi : Schisme : que se passe-t-il au sein de la religion orthodoxe en Ukraine ?

RT-France

Volti

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