Sous la pression de la Commission européenne, la France cède ses 150 plus grands barrages hydrauliques ! …

On sait déjà que le banquier élyséen, outre de dénigrer les français à l’étranger, a pour mission de finaliser la destruction de notre nation. Pour se faire il brade tout ce qui peut encore l’être, au mépris de l’avis des français qui ont contribué à ce que la France soit prospère. Nos autoroutes, notre SNCF, nos barrages et nos châteaux, sont livrés en pâture à la finance étrangère et ce, sans réciprocité, sans oublier le scandale Alstom un des fleurons français, bradé par Macron à GE,   Les trois « stooges »  Sako, Hollande et Macron ont œuvré pour la disparition, la dilution de notre pays dans cette bouillie européenne, qui nous avait promis « monts et merveilles » (pour ceux qui y ont cru) la prospérité, le travail, la paix etc… Et contrairement à d’autres pays qui refusent les diktats de Bruxelles, le Jupiter, approuve et exécute les ordres de la pieuvre européenne, qui je le rappelle, a été refusé par la majorité des français. On devrait imiter les Islandais et mettre tout ce petit monde de malfrats en prison, ces arrivistes n’ont fait aucun bien à notre pays. Regardons avec lucidité le bilan de ces trois individus, plus préoccupés à servir la finance qu’à défendre les intérêts du peuple qui les a élus et payés royalement. On comprend pourquoi le crime de haute trahison a disparu de notre constitution.. Et le peuple continue à regarder le bateau couler sans réagir. Partagez ! Volti

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Source : La vraie Démocratie enrichi par Aphadolie

Le gouvernement a donc annoncé la privatisation des 150 plus grands barrages hydrauliques de France. Cela fait plus de 10 ans que la Commission européenne fait pression sur Paris pour en finir avec la gestion publique du secteur hydroélectrique, sans succès. Avec Macron, Bruxelles est rapidement satisfaite. Cette décision est pourtant lourde de conséquences, tant pour la bonne gestion du réseau électrique national et la facture du consommateur que pour la sécurité du territoire.

Le 12 mars, des salariés d’EDF hydroélectricité manifestaient devant le parlement européen à l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CGC-FO. Ils exigent l’abandon de l’ouverture à la concurrence de la gestion des barrages, annoncée officiellement le 31 janvier 2018 par l’entourage du Premier ministre dans une lettre à la Commission européenne.

Jusqu’à présent, une très grande majorité des 2 300 barrages métropolitains étaient de fait propriété publique. EDF gère directement 85% des 433 concessions du pays (1 ou plusieurs barrages reliés à une même centrale électrique), le reste est gérée par Engie et des structures régionales, comme la Compagnie Nationale du Rhône ou encore la Société Hydro-Electrique du Midi. Les 150 plus grands barrages (plus de 20 mètres de haut) vont être privatisés d’ici 2022. C’est l’équivalent d’une puissance électrique de 4.3 GW, soit trois réacteurs nucléaires nouvelle-génération. L’ensemble des barrages (20 GW) devraient être privatisés d’ici 2050. Les appels d’offres vont commencer à la fin de l’année 2018 et des firmes de 6 pays se sont déjà montrées intéressées.

Cela fait maintenant dix ans que la Commission européenne exige de la France qu’elle ouvre son secteur hydroélectrique selon les règles d’« une concurrence pure et parfaite ». Bruxelles en veut à EDF (géré à 83.5% par l’État) pour sa position trop « dominante » sur le marché global de l’électricité. Comme il était impossible d’exiger la privatisation des centrales nucléaires françaises (ces dernières relèvent des « activités d’importance vitale »), c’est l’hydraulique, deuxième source de production électrique du pays, qui a été ciblée par Margrethe Vestager (commissaire européenne à la concurrence). Or, au vu de la structure du réseau français, les ouvrages hydrauliques relèvent tout autant d’une « importance vitale »…

Les barrages sont un gage de résilience énergétique, et pas seulement…

Les centrales hydroélectriques sont une pièce maîtresse dans le réseau électrique national, car elles pallient très rapidement les pics de consommation. À ce titre, privatiser ces centrales, c’est défaire la cohérence d’une gestion centralisée. Mais c’est aussi une menace sur les factures, et sur la sûreté du territoire.

Les barrages fournissent 12.5% de l’électricité française (70% des énergies renouvelables). C’est l’électricité la moins chère : 20 à 30 €/MWh alors que le prix moyen, indexé sur le prix du nucléaire, oscille entre 33 et 46 €/MWh. Un opérateur privé pourrait facilement maintenir les valves du barrage fermées et attendre que le pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. Ainsi, le prix spot devrait globalement augmenter, et donc les factures d’électricitéSur le plan juridique, rien ne l’empêcherait.

Les barrages protègent le réseau, car ils lissent la consommation : lorsqu’il y a un pic de consommation (par exemple le matin à 8h quand tout le monde prépare son petit-déjeuner) les vannes sont ouvertes et en quelques minutes et l’énergie supplémentaire est fournie. Les barrages représentent ainsi 66 % de cette « capacité de pointe », le reste étant assuré par des centrales thermiques. Dans les périodes creuses, le surplus d’énergie nucléaire est utilisé pour remplir certains barrages (les centrales STEP qui représentent 10% des ouvrages) en repompant l’eau en aval.

Pour cette même raison, ils sont essentiels dans la transition énergétique, car ils peuvent compenser l’intermittence des énergies renouvelables : quand il y a du vent ou du soleil, on pompe de l’eau vers le barrage et on ouvre les vannes dans le cas inverse : c’est un moyen de stocker de l’énergie. Si l’installation de nouveaux barrages doit être évitée pour des questions écologiques (protection des rivières naturelles et des cycles de sédiments), de nouveaux types d’ouvrages hydrauliques sont à l’étude. À Madère par exemple où l’on se rapproche des 100% d’énergie renouvelable, des mini réseaux de barrages en circuit fermé remontent l’eau quand il y a surproduction éolienne et la turbine quand il n’y a pas de vents. Ce type d’installation représente d’ailleurs de nouveaux débouchés pour l’industrie, nous y reviendrons.

L’eau est essentielle pour refroidir les centrales nucléaires. Ces dernières sont majoritairement disposées sur des cours d’eau comprenant des barrages. Or combien un prestataire privé pourrait monnayer une eau essentielle pour éviter une catastrophe, a fortiori en été quand l’eau se fait rare ? À ceux qui pensent que le bon sens est plus fort que les intérêts pécuniers quand il s’agit d’éviter un tel drame, il est intéressant de se documenter sur les pratiques de l’Américain General Electric (GE) dans notre pays. Après avoir racheté Alstom énergie, GE organise en juin 2016 une grève de la maintenance dans les centrales nucléaires françaises pour obtenir d’EDF des conditions plus avantageuses (moins de responsabilités en cas d’incidents). Résultats : plusieurs centaines d’incidents et une direction d’EDF contrainte à plier.

« Les barrages fournissent 12.5% de l’électricité française (70% des énergies renouvelables).

C’est l’électricité la moins chère : 20 à 30 €/MWh alors que le prix moyen, indexé sur le prix du nucléaire, oscille entre 33 et 46 €/MWh.

 Un opérateur privé pourrait facilement maintenir les valves du barrage fermées et attendre que le pic de consommation fasse frôler la pénurie d’électricité pour faire monter les prix. »

Outre l’aspect énergétique, les barrages retiennent de l’eau pour les cultures, les activités de loisir ou pour abreuver les villes. Un opérateur privé va-t-il daigner relâcher de l’eau gratuitement en fonction des besoins de la vallée, comme c’était toujours le cas ? Si ce « service » est payant, d’une part l’eau n’est définitivement plus un bien commun, et de l’autre, les prix de l’eau potable vont augmenter. Beaucoup d’agriculteurs seront tentés de prélever davantage dans les nappes phréatiques, dont la plupart sont déjà mal en point.

Avec le changement climatique, les sècheresses et les pluies violentes vont se multiplier en France. Les barrages servent à tamponner ces événements en faisant des réserves pouvant durer des mois. Il n’est pas sûr qu’une entreprise privée daigne prévoir des plans de remplissage à long terme dans le simple but de limiter les dégâts d’une sècheresse… Comment les convaincre d’adapter également les infrastructures au futur des besoins locaux ? Le témoignage de Jean-Louis Chauz, président du Conseil économique, social et environnemental d’Occitanie, illustre bien le ressentiment qui gagne peu à peu les collectivités : « En 2035, le déficit de stockage d’eau pour la nouvelle démographie de la région et les besoins de l’agriculture, des écosystèmes, de la préservation de la biodiversité, sera de 1 milliard de m3. EDF et Engie ont provisionné les budgets nécessaires pour engager les travaux pour le stockage d’eau. À l’heure où l’Occitanie est confrontée à un problème majeur de ressources en eau dans les années à venir, à même de compromettre son développement voire sa sécurité sanitaire, il est incompréhensible et dangereux de chercher à complexifier une organisation de la gestion de l’eau…».

Alors que plusieurs barrages présentent des risques, souvent en raison de leur grand âge, les investisseurs auront-ils envie de dépenser de l’argent pour les entretenir convenablement ? Pour rappel, EDF investit 400 millions d’euros par an dans le renforcement de ses ouvrages. « Les incertitudes quant au devenir des concessions hydrauliques pourraient obérer certains investissements. », a d’ailleurs prévenu le PDG d’EDF, Jean-Bernard Lévy. Pas question pour EDF de financer de nouveaux équipements si c’est pour s’en faire dépouiller dans la foulée par un concurrent, en somme. Cette réaction peut sembler normale, mais quid des travaux de rénovation entre temps, dont certains sont urgents ?

Socialiser les pertes, faire turbiner les profits

L’excédent brut des concessions est de 2,5 milliards € par an, dont la moitié revient aux collectivités territoriales. Ce qu’on appelle la « rente hydroélectrique », c’est-à-dire le bénéfice final, est donc d’au moins 1,25 milliard €. Globalement, le secteur est très excédentaire, y compris parce que la masse salariale n’est pas très importante : 21 000 pour tout le secteur hydraulique. Les coûts sont surtout liés à l’entretien des infrastructures. « Un GW d’hydraulique coûte 1 milliard d’euros à construire, mais tous nos barrages sont déjà amortis depuis longtemps, tout ce qui est turbiné aujourd’hui c’est du pur bénéfice, ce sera la poule aux œufs d’or pour le repreneur. », explique Laurent Heredia, de la FNME-CGT.

L’Etat espère tirer 520 millions € de redevances par an (Cours des Comptes), soit presque 5 fois moins que l’excédent brut des concessions actuelles… Cela semble donc une très mauvaise opération financière. Alors pourquoi une telle décision ?

La France est le seul pays d’Europe auquel on ait demandé la privatisation des barrages. En Allemagne par exemple, les concessions ont été déléguées aux Landers. En Norvège, qui tire 99% de son électricité des barrages (certes non membre de l’UE) les licences hydrauliques ne sont ouvertes qu’à des opérateurs publics. La Slovénie a quant à elle constitutionnalisé « un grand service public de l’eau ».

« Un GW d’hydraulique coûte 1 milliard d’euros à construire, mais tous nos barrages sont déjà amortis depuis longtemps, tout ce qui est turbiné aujourd’hui c’est du pur bénéfice, ce sera la poule aux œufs d’or pour le repreneur.»,

…explique Laurent Heredia, de la FNME-CGT

Avant Emmanuel Macron, les gouvernements avaient cherché à gagner du temps sur la question, malgré les pressions de Bruxelles. Les ministres socialistes Delphine Batho et Ségolène Royal avaient par exemple essayé de trouver un équilibre en créant des sociétés d’économie mixte pour opérer des petits barrages : le public y conserverait une minorité de blocage de 34 % pour cadrer les éventuels repreneurs privés. En juin 2015, la Commission européenne juge que cela n’a rien à voir avec une concurrence « libre et non faussée » et met en demeure Paris « d’accélérer l’ouverture à la concurrence des concessions hydroélectriques ».

La France « aurait pu classer son hydroélectricité comme service d’intérêt général échappant à la concurrence, mais n’en a rien fait. », s’étonne Alexandre Grillat de la CFE-Energies. En effet, comme on l’a vu, contrôler un barrage peut avoir des répercussions jusque dans l’intégrité des centrales nucléaires…

Pour ne pas être accusé de « brader » les barrages à des étrangers, le gouvernement a laissé entendre qu’une priorité serait donnée aux repreneurs français. Total et Engie espèrent ainsi rafler la mise, mais des firmes allemandes, espagnoles, italiennes, norvégiennes, suisses, canadiennes et chinoises se sont déjà montrées intéressées. Un pas de plus sur le chemin de l’intrusion de puissances étrangères au cœur du réseau énergétique ?

Une filière sabotée qui témoigne de l’hypocrisie gouvernementale

Toute la filière hydroélectrique, de la manufacture à l’usage, est attaquée par le gouvernement Macron. Quand Macron était ministre de l’Économie (2014-2016), il s’est arrangé pour permettre la vente d’Alstom à General Electric. GE est désormais actionnaire à 50% de la branche énergie d’Alstom qui construit différentes pièces essentielles pour les centrales nucléaires (les fameuses turbines Arabelle de Belfort), et les barrages…

Dans l’usine GE-hydro de Grenoble, un plan social de 345 postes (sur 800) laisse entrevoir un avenir incertain pour l’ensemble du site. Depuis plus d’un siècle, cette usine fabriquait et réparait sur mesure les turbines des grands barrages français avec un savoir-faire unique, mondialement reconnu. En plus d’avoir fourni 25% de la puissance hydraulique installée dans le monde (dont le barrage des Trois gorges en Chine) et avoir permis l’essor industriel des Alpes françaises, ses carnets de commandes sont pleins. Dès lors, comment comprendre cette décision ? En effet, pouvoir fournir des pièces de rechange est une activité stratégique essentielle… Et la transition écologique tant « priorisée » par Macron ne peut se faire sans l’hydraulique.

Impossible de trouver une raison rationnelle valable, y compris sur le plan strictement économique… Dès lors, ce sabotage organisé d’une activité stratégique (parmi tant d’autres) questionne sérieusement sur le bon sens du gouvernement. Le manque de transparence sur des changements aussi structurants pour la vie du pays est un déni de démocratie.

Du côté des salariés, la résistance s’organise. À l’appel de l’intersyndicale CGT-CFDT-CGC-FO, les hydrauliciens vont multiplier les arrêts de travail et déployer leurs banderoles sur les grands barrages d’EDF.

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydroélectricité_en_France

http://lvsl.fr/scandale-de-la-privatisation-des-barrages-une-retenue-sur-le-bon-sens

http://www.liberation.fr/france/2018/03/12/barrages-un-coup-de-prive-dans-l-eau_1635665

https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/produire-de-l-electricite/l-hydraulique-en-chiffres

https://www.lavraiedemocratie.org/scandale-sous-la-pression-de-leurope-la-france-cede-les-150-plus-grands-barrages-hydrauliques/

http://lesamisdubarrage.over-blog.fr/2018/08/scandale-sous-la-pression-de-l-europe-la-france-cede-les-150-plus-grands-barrages-hydrauliques.html

Enrichi par Aphadolie



Osons Causer

BARRAGES PRIVATISÉS : L’UE L’IMPOSE, SEULE LA FRANCE SE SOUMET

On les a construit et financé à 100%, ils nous rapportent 1.2 milliard/an, et on le seul pays d’Europe qui va les brader au privé : les BARRAGES. Ils sont notre 2eme source d’énergie, et le 1er renouvelable, et sur ordre de la Commission européenne, on va sacrifier ce joyau de notre patrimoine. ►► POUR NOUS SOUTENIR : https://www.tipeee.com/osons-causer ► LES SOURCES : http://www.osonscauser.com/barrages-p…
Lien de la vidéo si elle disparaît:
https://www.youtube.com/watch?v=l0G2jkDv2WU

Voir aussi:

 

38 Commentaires

  1. Affreux, déshonorant et inquiétant … Tout ce qui relève du privé laisse se dégrader ce genre d’installation , leur seul but étant de sucer jusqu’au bout les bénéfices qu’ils peuvent en retirer.

    Sans être pro-UPR pour moi il s’agit vraiment d’une trahison de l’héritage du peuple Français. J’aimerais bien que les vrais Gaulois commence à se lever contre une majesté méprisante . Désobéissance ! Désobéissance !!

    • Et de les rendre au public dans 30 ans quand ils nécessiteront des travaux trop élevés pour la boite qui a renvoyé aux actionnaire tous les bénéfs générés dessus… 🙂

  2. Quand des décisions de bradage de l’héritage français sont prises en désaccord avec le peuple français volé de son bien, il peut les considérer comme nulles et se réapproprier ses biens à tout moment en les re-nationalisant sans compensation financière .

    • Donc, je considère ces décisions comme nulles.
      Et Après ?

      GROS M.G.

      • Et bien, continues comme avant…

      • Il faut exiger que ces mesures de renationalisations sans compensation soient au programme des futurs candidats aux élections

        • Ou tu as la puissance de l’empire, ou tu es juridiquement obligé de compenser financièrement.

          ..Hé oui!https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

          • Nous sommes en démocratie . Le peuple français n’a pas été consulté par ceux qui ont pour mandat d’exécuter sa volonté, surtout pas de lui imposer la leur et de lui voler ses biens . Ses biens doivent lui être restitués sans compensation financière. On ne rétribue pas les voleurs quand on nous rend nos biens.
            D’ailleurs, le peuple français, qui a refusé par referendum à 52% en 2005 les articles du traité de Maastricht-Lisbonne, doit être indemnisé pour tous les effets calamiteux que lui ont fait subir et que continuent de lui faire subir les articles de ce traité, qui lui sont appliqués ILLEGALEMENT contre sa volonté; par l’intermédiaire de gouvernants coupables de haute trahison à son égard .
            Certains parlent d’appliquer l’article 50 pour sortir de ce traité, avec les prolongations administratives que connait actuellement le Royaume Uni . Comme nous avons refusé ce traité au départ par referendum, d’après la loi démocratique, nous n’y sommes juridiquement même pas entrés, ce qui simplifierait notre éloignement immédiat de ce bazar si nous n’étions pas trahis. .

            • Malheureusement juridiquement De Gaule a mis en place le référendum populaire, mais il n’en a pas fait un processus contraignant: dès lors, libre à l’exécutif de suivre ou non le choix populaire.
              Je le déplore et trouve cela injuste. Mais la justice n’a que faire de ce qui est juste, seule le texte de loi compte.

        • « exiger »
          Ça n’a jamais marché
          « Futurs candidats aux élections »
          Je ne mange plus de ce pain là …

          M.G.

          • …Et alors, après ?
            https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

            • Réponse 0+0= la tête à Toto.
              ….comme précédemment.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

              • CQFD !

                Les yzontor, cdtraitres, yakagueuler fokonrécupèrelegrisbi, ça ne marche que sur le papier clavier. IRL, les solutions sont derrière nous. Z’avons pas su les chopper quand elles sont passées sous notre pif.

                Pour ceux qui n’ont pas senti souffler le vent de l’Europe des prisons, et n’ont rien prévu pour survivre à l’entrée dans la tourmente, il va falloir apprendre à crever en silence maintenant …

                M.G.

                • Allons, allons, ne soyons pas pessimiste.
                  Souvent quand tout semble perdu, le miracle survient.
                  Tu verras, il en sera ainsi cette fois-ci.
                  …Du moins je l’espère.

                  https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  3. très très inquiétant…..

  4. Les trois « stooges » Sako, Hollande et Macron ont œuvré pour la disparition, la dilution de notre pays…

    @Volti Je ne sais pas si tu l’a fait intentionnellement mais le plus célèbre morceau des stooges est probablement :

    now i wanna be your dog

    https://youtu.be/OM9b3uUQ2zI

  5. …. ce qui est fait n’est donc plus à faire, et si c’est déjà fait : que faire ? cependant comme cet article semble dater de mars 2018, cela est-il encore à l’état de « projet » ou réellement effectif à ce jour ? dans ce cas :

    – la liste officielle des « acheteurs » des 150 barrages a-t-elle été rendue publique ? cela est important tout de même de le savoir,

    – est-il prévu un contrat obligeant les acquéreurs à l’entretien des barrages ? car il va de soi qu’un défaut d’entretien peut présenter un risque important sur les populations environnantes,

    On est pris en otage et concernant la production d’eau et d’électricité, c’est certain, on peut nous couper les robinets du jour au lendemain. Nous perdons chaque jour un peu plus de notre autonomie, de notre liberté.

  6. Incroyable, ils vont oser!

    Merde, là nous sommes dans la haute-trahison nationale caractérisée et archi-visible, quand même, merde!!!

    • Bof. Ils ont bien vendu les autoroutes en prenant bien soin de tenir secrètes les modalités des contrats…
      Puisqu’on sait que ça passe, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?

      • Renationalisation de nos autoroutes sans compensations financières !

      • Salut mon gros préféré,

        Certes, certes…
        Mais un nid-de-poule par défaut d’entretien n’a pas vraiment la même incidence dans l’ouvrage.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
        ….Entre-autre bien d’autres choses.

      • Pour les autoroutes, l’article 9 du préambule de la constitution (Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.) fut contourné en s’assurant qu’il y avait toujours Nationale en parallèle de chaque autoroute. C’est d’ailleurs ce qui fait que dans les zones où il était impossible d’assurer les deux types de routes en parallèle, une route 4 voies gratuite a survécu.
        Dans le cas des barrage, il est évident que le monopole est de fait, sauf a prétendre qu’on peut construire deux barrages au même endroit… La ruse des parasites a consisté à dire qu’il y avait plusieurs barrages sur un même cours d’eau, et sur des cours d’eau voisins, donc le monopole du service n’était pas constitué.
        Dans le Q …

  7. Publié le lundi 20 août 2018 à 7h02 par France Inter

    Après les ponts, les barrages privatisés vont-ils présenter des risques ?

    La catastrophe du pont de Gêne ravive les craintes autour de la privatisation des barrages hydroélectriques en France alors que les concessions sont arrivées à échéance ou expirent prochainement pour dix barrages du parc français.

    150 barrages hydroélectriques arrivent à échéance de concession en France et pourraient être privatisés. © AFP / JEAN-PIERRE CLATOT

    Après le drame italien de Gênes se pose la question de ces concessions faites au secteur privé. Comme en France où 9 000 km d’autoroutes sont gérés par des sociétés privées, le viaduc de Gênes qui s’est effondré était entre les mains d’une société privée concessionnaire d’autoroutes dont le gouvernement italien a d’ailleurs mis en cause la qualité des contrôles de sécurité.

    Si la situation des ponts hexagonaux semble sous contrôle, les responsables assurant livrer des audits réguliers et prévoir les réparations là où elles sont nécessaires, qu’en sera-t-il des barrages dont la concession sera confiée à des entreprises privées ?

    Pressée par Bruxelles de privatiser une partie de son parc hydroélectrique, la France va céder la concession de dix barrages en France ces prochaines années. Une situation qui pourrait s’étendre.

    Le ministre de l’Écologie, Nicolas Hulot, avait transmis à l’Europe fin janvier une liste de 150 concessions qui arrivent à échéance d’ici 2022 et qui pourraient échapper au contrôle d’EDF, sur les 433 infrastructures du parc hydroélectrique français.

    EDF craint de devoir assurer la maintenance des sites les moins rentables, futur gouffre financier…

    La mise en concurrence du parc hydraulique français est un serpent de mer depuis l’annonce en 2010 d’une série d’appels d’offres pour dix barrages représentant 20 % de la puissance hydroélectrique française, conformément à des directives européennes, qui ne s’est jamais concrétisée. 

    Le processus fait aujourd’hui l’objet d’échanges réguliers entre la Commission européenne et l’État français, mais il suscite une levée de boucliers chez les syndicats et les élus locaux.  Il pourrait intéresser des groupes étrangers tels que :

    – le suédois Vattenfall,
    – l’espagnol Iberdrola,
    – l’italien Enel,
    – le norvégien Statkraft
    – le suisse Alpiq,
    – mais aussi le français Total qui est en train de se renforcer dans l’électricité en France avec le rachat de Direct Energie.

    EDF est le premier exploitant du parc hydroélectrique français avec environ 80  % des capacités de production – soit 20 gigawatts répartis entre 433 centrales, loin devant Engie, numéro deux du secteur à travers ses filiales Compagnie nationale du Rhône (CNR) et Société hydro-électrique du Midi (SHEM).

    Le groupe stocke aussi 7,5 milliards de mètres cubes d’eau dans les 622 barrages qu’il exploite, soit 75 % des eaux de surface artificielle en France métropolitaine.

    Pour le géant français de l’énergie, cette privatisation fait craindre de se séparer des sites les plus rentables aux dépens des coûts de maintenance des autres infrastructures, laissant envisager un éventuel gouffre financier pour l’électricien public.

    « Nous demandons à ce que soit prise en compte la spécificité de l’hydraulique. Un barrage, ce n’est pas seulement de la production d’électricité, c’est aussi la sûreté de l’ouvrage, la gestion des crues et de l’eau [..]) et l’aménagement du territoire », rappelait mi-juin Yves Giraud, directeur de la production et de l’ingénierie hydraulique d’EDF. « Le risque serait que les concessions les plus rentables partent à la concurrence et qu’EDF se retrouve avec les concessions qui le sont moins et avec des missions de service public qui ne seront plus rémunérées. »

    Gérer un barrage hydroélectrique, c’est avant tout une mission de service public soutiennent les syndicats du secteur. Car un barrage, c’est de la production électrique, mais aussi de la gestion des ressources en eau, des crues éventuelles, et surtout de la sûreté de l’ouvrage.

    À ne pas mettre entre toutes les mains pour Fabrice Coudour, de la CGT Energie en charge de l’hydroélectrique : « Pour un opérateur qui serait assoiffé de dividendes ou de bénéfices, ça veut dire ne passez plus que le côté économique en premier et temporiser l’alimentation en eau potable, temporiser la sûreté nucléaire, temporiser la gestion des crues, parce que quand on temporise, on raréfie le produit, donc on fait monter le prix du marché, donc forcément on fait plus d’argent. »

    Et dans cette période tout particulièrement c’est la sûreté qui inquiète Fabrice Coudour : « Quand ce qui pilote un secteur ce n’est que la notion économique, forcément on fait des choix qui ne vont pas forcément dans le sens de la sûreté ou en tout cas qui peuvent temporiser cette sûreté . Typiquement, actuellement, il y a vraiment des images fortes de ce qu’est-ce que c’est privatiser un bien et quelles conséquences ça peut avoir. »

    Selon les syndicats, l’Europe aurait répondu en juillet, « trop peu, trop long » à la la liste, proposée par la France en début d’année, de 150 barrages pouvant être ouverts à la concurrence d’ici 2022. 

    https://www.franceinter.fr/economie/apres-les-ponts-les-barrages-privatises-vont-ils-presenter-des-risques

  8. Pas besoin de pression, les politiciens sont éligibles car ils ont fait allégeance.
    Quand les moutons comprendront ils le minimum?

  9. Très bel édito Volti, plein centre, magnifique. Merci https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

  10. Cet article est intéressant.
    L’heure est grave.
    Jupiter est le Dieu des Dieux, fils de Démeter.
    Minimacron devrait méditer cela.

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