Pratiques criminelles dans l’agroalimentaire…

N’ayant pu contacter l’auteur Patrick Herman, ni le journal, pour demander l’autorisation de publier, je vous propose tout de même, un large extrait de cet article (que je retirerai à la demande), qui dévoile les pratiques criminelles de l’agroalimentaire industriel.

Pour les Sherlock Holmes, à partir des noms et éléments cités et en suivant le fil, vous découvrirez, comme je l’ai fait, une véritable mafia qui, s’allie, se marie, fusionne pour toujours plus de profit, sans aucune considération pour les paysans, ni pour le con-sommateur final.

Suicide, endettement, ruine des paysans. Rien n’est oublié. C’est un article majeur pour savoir et comprendre qu’au final, on  nous prend pour des cons, on nous empoisonne et, on nous laisse pour ce que nous sommes, de véritables abrutis, moutons de Panurge, qui ne cherchons pas à savoir et payons pour nous rendre malade.

TOUT y passe du végétal à l’animal. Nous avons compris ici, beaucoup de choses mais, il y a encore trop de gens qui ne s’intéressent qu’à remplir leur auge, sans se préoccuper de ce qu’elle contient. Pour le profit de quelques géants, c’est un drame dont il faut prendre conscience, voir avec lucidité et dénoncer.

La paysannerie française est en train de mourir. Nous avons/aurons droit à des kilomètres de culture qui rapporte, des fermes géantes où la condition animale n’est pas respectée, gavés d’antibiotiques, maltraités, toutes les filières sont concernées évidemment. Tout cela avec la complicité de la PAC qui finance et, le con-sommateur ignorant qui achète.

Les petits paysans doivent mourir, pour que vivent les opportunistes, incapables de faire la différence entre un grain de blé et de maïs, qui ont un coffre-fort à la place du cœur et du cerveau. Pour paraphraser notre ami Coluche “Et dire qu’il suffirait de ne pas acheter, pour que ça ne se fabrique pas” Partagez!!

Illustration/Pixabay

Comment un pays producteur tel que la France peut-il se retrouver avec des millions d’œufs infectés au fipronil, un insecticide dangereux, et des tonnes de produits contaminés ? L’industrialisation de l’agroalimentaire connaît ainsi des scandales à répétition. En Bretagne, l’évolution des coopératives conduit parfois à mettre en danger la vie de leurs salariés tout en marginalisant les paysans.

En 2008, l’été avait été pourri, mais le cours mondial des céréales flambait. À la fin de l’hiver 2009, il fallait préserver les vingt mille tonnes stockées à Plouisy, aux portes de Guingamp, dans les immenses silos à plat de la société Eolys. Moisissures, charançons et parasites proliféraient dans les hangars. « Au lieu de ventiler, et pour des raisons de coût, raconte avec colère M. Laurent Guillou, les responsables du site ont décidé de traiter avec du Nuvan Total. » Une pompe doseuse pulvérise ainsi des centaines de litres de ce produit contenant du dichlorvos, un insecticide classé comme « extrêmement dangereux » et « potentiellement mortel » par l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) et interdit d’utilisation depuis mai 2007.

Ce fils de paysan, employé à la réception des céréales, ne sait pas encore que sa vie vient de basculer. En février 2010, il réceptionne sans protection du triticale (hybride de blé et de seigle) traité avec du Nuvagrain (chlorpyriphos-méthyl) et du K-Obiol (deltaméthrine). Les mêmes symptômes apparaissent chez plusieurs employés : maux de tête, brûlures au visage et problèmes respiratoires. La dose maximale autorisée a été largement dépassée, selon le tribunal des affaires de sécurité sociale, qui a condamné pour faute inexcusable le groupe coopératif Triskalia, issu de la fusion d’Eolys avec les coopératives des agriculteurs du Morbihan et de Bretagne. Atteints d’hypersensibilité chimique multiple, deux salariés ont obtenu une indemnisation, mais ils attendent toujours la suite de leur plainte au pénal. Deux autres se battent depuis six ans pour être reconnus en maladie professionnelle. Ils sont tous sans travail.

Les silos métalliques dominent désormais les campagnes. De ces nouvelles citadelles de l’agroalimentaire, intrants (produits chimiques) et objectifs de production partent en direction de ce que l’on n’appelle plus des fermes, mais des « exploitations agricoles ». Les usines de suppléments nutritionnels et d’enrobage de semences irriguent les norias de camions sillonnant jour et nuit les routes du poulet, du porc, du lait et des pesticides.

Quand Gwenaël Le Goffic s’est pendu à son camion, le 21 mars 2014, il a laissé une étiquette bleue portant trois noms d’antibiotiques : flubendazole, amoxicilline et colistine. Mêlés aux céréales dans le PrimRégal, ils « maximisent la croissance » des porcelets. L’usine Inzo de Loudéac, qui le fabrique, appartient à InVivo, premier groupe coopératif français, qui affiche son « respect de la planète et des hommes ». Le Goffic réceptionnait le PrimRégal à Plouisy sur le site de Nutréa, filiale de Triskalia, qui l’employait depuis vingt ans. Il perçait les sacs au-dessus d’une trémie (entonnoir) afin de remplir les cellules de son camion, avant les livraisons chez les éleveurs.

« Le code du travail n’était pas respecté, car il n’y avait pas de système d’aspiration dans ce local. Malgré les demandes de mon mari et de son collègue, rien n’avait été fait », explique sa veuve. Exposé quotidiennement aux poussières, le chauffeur de Nutréa vivait dans l’angoisse que ses atteintes oculaires à répétition n’entraînent la perte de son emploi. Les salariés ignoraient qu’il fallait manipuler ce produit avec grand soin. Pour l’inspection du travail, ce poste était « un des plus difficiles de l’usine, en termes d’amplitudes horaires et de contraintes physiques  (1)  ».

Selon Mme Le Goffic, son mari « faisait régulièrement des journées de douze à quatorze heures ». Fatigué physiquement et moralement, il avait pris soin de rapporter à son domicile l’étiquette bleue sur laquelle il devait écrire sa lettre d’adieu. « Je n’ai reçu aucun soutien de la direction de Nutréa ce jour-là », se souvient Mme Le Goffic. Par deux fois, la Mutualité sociale agricole s’est opposée à une reconnaissance du suicide en accident du travail. Dès le drame, le directeur des ressources humaines de Nutréa avait contesté tout lien entre l’entreprise et l’ultime protestation de Le Goffic contre ses conditions de travail. Le tribunal des affaires de sécurité sociale des Côtes-d’Armor en a jugé autrement en septembre 2015.

Classé « Seveso seuil haut », le site Triskalia de Glomel, en Centre Bretagne, servait d’entrepôt pour les produits destinés aux agriculteurs et aux jardineries. Emballages détériorés et pesticides interdits étaient brûlés à l’air libre ou vidés sur le sol. L’équipe a été décimée : cinq morts et six cancers. La famille Pouliquen a payé un lourd tribut : leucémie pour Raymond et lymphome pour Noël, son fils.

À Plouisy comme à Glomel, seule semble avoir compté la rentabilité, et non les hommes. Ventiler ? Faire fonctionner les extracteurs ? La plupart des groupes coopératifs sont devenus des entreprises gérées par objectifs, avec, parmi les priorités, la réduction des frais de fonctionnement.

André Pochon, paysan retraité et auteur d’ouvrages de référence (2), a assisté au passage de l’autonomie à la spécialisation encouragée par la politique agricole commune (PAC) européenne : « Dans les années 1950 et 1960, les paysans se sont regroupés dans de petites coopératives qui ont pris la place des négociants et des maquignons. L’accroissement de la taille des élevages a commencé dans l’aviculture, puis la filière porcine a suivi. Assez vite est arrivée l’importation d’aliments. Tout était taxé, sauf le soja. On pouvait nourrir les animaux au prix mondial, et la PAC garantissait les prix de vente, quels que soient les volumes produits. Le hors-sol s’est développé. L’industrialisation était partie, et la coopération a explosé, avec toutes les dérives qui nous ont menés à la situation actuelle. Le vide des campagnes a été organisé par le syndicalisme majoritaire et les coops. »

Éleveur de porcs près de Guingamp, M. Thierry Thomas a observé de près cette dérive des coopératives : « À l’époque, on avait de véritables administrateurs, qui savaient bien à quoi servait l’outil. Au milieu des années 1980, on a commencé à entendre qu’on entrait dans une ère de compétition et qu’il fallait se regrouper. Les directeurs financiers diffusaient la bonne parole dans les assemblées générales des coops. Elles ont commencé à se bouffer les unes les autres, et la gestion est devenue opaque pour les paysans-administrateurs. L’éloge de la réussite individuelle a relégué l’ambition collective au second plan. »

Entre 1965 et 2007, le nombre de coopératives agricoles est passé de 5 700 à 3 200, dans un contexte de regroupement et d’insertion dans le marché : « L’apparition au cours des années 1980 de la filialisation, renforcée par les lois de 1991-1992 sur les coopératives agricoles, a entraîné un basculement de l’activité des coopératives vers des filiales de droit commercial », observent plusieurs chercheurs (3). Les coopérateurs ont perdu la maîtrise de la valorisation de leurs produits. Ainsi, dans la filière lait, la première coopérative française, Sodiaal Union, collecte le lait mais ne le transforme pas, pas plus que sa filiale Groupe Sodiaal, qui livre à Sodiaal International. La transformation est effectuée en aval par des sociétés financées en partie par des capitaux privés, mais dont une partie appartient à la coopérative. Le producteur n’a aucune prise sur les stratégies de ces sociétés.

Même situation chez Laïta, né en 2009 du regroupement des activités laitières des coopératives Even, Terrena et Triskalia. Les adhérents vendent leur lait au groupe Triskalia, qui le revend à Laïta, cette dernière assurant la collecte et la commercialisation des produits vendus sous marques. « Les paysans sont victimes d’un montage qui rend opaques la production et la répartition de la valeur ajoutée entre la filiale et la coopérative », constate la Confédération paysanne du Finistère, qui a porté plainte en novembre 2016 pour extorsion. Le syndicat agricole observe un lien entre le faible prix — inférieur au coût de production, estimé à 350 euros les mille litres — payé aux éleveurs et la disparition des fermes, voire le nombre de suicides chez les agriculteurs. Ces derniers doivent satisfaire aux exigences de la coopérative en matière de volume et de qualité, sous peine de rupture de leur contrat sans indemnités. Mais ils n’ont pas de recours lorsque les engagements de prix ne sont pas tenus.

La démocratie interne, autre fondement des coopératives, est elle aussi battue en brèche. « Dans les années 1980, il y avait encore du débat dans les assemblées générales, se souvient M. Thomas. Et puis, tout est devenu compliqué, et les paysans ont peu à peu accepté d’être dépossédés. Les questions devaient désormais être posées trois semaines avant l’AG ; ce qui aurait pu remonter vers le haut s’évaporait dans les assemblées de section. C’était fini, le débat était mort. Les adhérents ont lâché prise et ne sont plus allés aux assemblées. »

Dans le grand bal des rachats, fusions et concentrations, la plupart des paysans sont restés au bord de la piste. Et avec de plus en plus de chaises vides : on comptait 150 000 exploitations en 1970 ; il n’en reste plus qu’environ 30 000. Poussées par les incitations de la PAC (soutien à l’export) et les règles de l’Organisation mondiale du commerce, les coops ont commencé à jouer leur partition sur le marché international avec les mêmes méthodes que les industriels. Les années 1990 ont vu ainsi l’Union coopérative de l’Argoat (UCA) tenter un projet de plantation de milliers d’hectares de manioc à Madagascar. Une tentative qui a fait long feu, mais qui montre la volonté des dirigeants des groupes coopératifs de jouer dans la cour des grands.

Faut-il s’étonner, dès lors, que Triskalia ait acheté des haricots en Espagne en 2014, laissant sur le carreau nombre d’agriculteurs français qui s’étaient engagés dans cette production en lui achetant semences, engrais et produits phytosanitaires ? « Ils ont oublié leur rôle originel, constate l’un d’entre eux. Beaucoup d’agriculteurs ne peuvent pas aller ailleurs, car ils sont endettés auprès du groupe. C’est la base du système. » Plus récemment, le même groupe a importé du maïs traité à la phosphine en provenance du port roumain de Constanţa (4).

La direction dit avoir été avertie par son fournisseur, la Cobrena Achats, union de coopératives détenue en partie par Triskalia. Ce sont en fait des salariés de Plouisy qui ont donné l’alerte après avoir consulté des bordereaux laissés sur un bureau de l’entreprise. Sise à Loperhet (Finistère), la Cobrena est chargée de l’achat des matières premières (céréales, vitamines…) nécessaires à la fabrication des aliments. Déchargées sur le port de Brest en décembre 2016 par un vraquier polonais battant pavillon des Bahamas, ces 25 000 tonnes de maïs avaient été désinsectisées par fumigation à l’hydrogène phosphoré, ou phosphine. Ce gaz, mortel par inhalation, peut provoquer des lésions oculaires graves, selon l’INRS.

En février 2008, il avait provoqué la mort d’un marin roumain sur le cargo Susie, qui transportait huit mille tonnes de pois (5). Selon la direction de Nutréa-Triskalia, les analyses effectuées sur les soixante tonnes livrées à Plouisy (sur les six mille tonnes prévues) n’ont révélé aucun résidu de ce produit. Lors d’une audition menée par une commission sénatoriale sur les pesticides, en septembre 2011, M. Dominique Bricard, directeur général de Nutréa, affirmait pourtant : « L’un de nos objectifs est de rendre nos sites exemplaires en matière de risque. »

Les groupes coopératifs contrôlent eux-mêmes la qualité des produits. Le laboratoire d’analyse de Triskalia, Capinov, est ainsi censé garantir la sécurité des productions de la coopérative.

…/…

« Rien ne se perd, tout se transforme ». Lorsqu’il y a de la casse dans les élevages, les camions tournent pour faire de la « reprise » des aliments distribués, mais ceux-ci sont mélangés à de nouvelles céréales et repartent vers les exploitations. Avec quelles conséquences pour les consommateurs ?

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Lire l’article complet

Auteur Patrick Herman

Journaliste, auteur de Les nouveaux esclaves du capitalisme, Au diable Vauvert, Vauvert, 2008, La Roue ou la noria des saisonniers agricoles, Khiasma Sud, coll. « Limitrophe », Marseille, 2007 (avec Yohanne Lamoulère), et Numéro d’écrou 20 671 U, L’Atalante, Nantes, 2003 (avec José Bové).

(1Courrier de l’inspection du travail à Mme Édith Le Goffic, 26 septembre 2014.

(2André Pochon, Les Sillons de la colère. La malbouffe n’est pas une fatalité, La Découverte, Paris, 2006.

(3Maryline Filippi, Olivier Frey et René Mauget, « Les coopératives agricoles face à l’internationalisation et à la mondialisation des marchés », Revue internationale de l’économie sociale, nº 310, Paris, 2009.

(4Communiqué de l’union régionale Solidaires Bretagne et du Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’Ouest, 21 décembre 2016.

C’est un peu cher pour nos bourses de “sans dents” mais pas pour ouvrir les yeux, avec des dossiers brûlants.

Quelques textes importants à lire sur le Monde-Diplomatique

Les guerres africaines de Vincent Bolloré

Arrière-pensées des discours sur la « victimisation »

Le suspect idéal des élites occidentales. Ingérence russe, de l’obsession à la paranoïa

L’imposture Bernard-Henri Lévy

Grand marché transatlantique

Et plus encore…

 

Volti

23 Commentaires

  1. c est vrai qu en mettant bout à bout tout ce qui ne va pas,on a vite fait de faire un réquisitoire accablant de toute une profession

    comment expliquer, alors, que depuis 50 ans , période où tout ce qui est mauvais pour le consommateur a été utilisé par l agro alimentaire ,l espérance de vie a augmenté??,
    pour ce qui est des paysans ,c est un monde qui a toujours été décrié par les classes dites supérieurs , associé à une grande difficulté pour les fils de paysans à se marier
    il ne faut pas trop s étonner que le métier compte peu d adeptes

    • l’espérance de vie a, peut être augmenté mais ce n’est certainement pas du fait des aliments qu’on nous donne à manger !
      Par contre, la qualité de vie a diminué, on vit plus longtemps mais dans quel état ?
      Et là, cette malbouffe en est directement responsable ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

      • à savoir si la malbouffe n est pas du en grande partie à l évolution de la société
        de moins en moins de personnes cuisinent , c est l envolée des plats préparés ,et de la restauration rapide
        faut faire un choix ,et ne pas reporter perpétuellement la responsabilité aux autres , gms ,indus , agriculteurs

    • Prédateur
      Ici ce n’est pas l’agriculteur le sujet. C’est la magouille industrielle.

    • “L’espérance de vie” est le hochet des simplistes.

  2. Triste constat !

    Malheureusement l’heure n’est plus à chercher des solutions pour enrayer la machine à profit qui nous mène tout droit vers les générations “soleil vert”, se serait perte de temps.

    Seule alternative pour ceux qui ont encore en eux la vocation de nourrir leurs semblables, faire sécession et repartir à zéro en recréant des structures à taille humaine capables de se passer des banques et de la mafia industrielle en vendant leurs productions directement et localement aux consommateurs. Il faut recréer une paysannerie “de proximité” pourvoyeuse de produits frais et sains, faute de quoi notre civilisation s’éteindra, non sous les bombes, mais empoisonnée …

    M.G.

    • cela commence à se développer ! 🙂
      Terre-en-vue rassemble des citoyens, des organisations et des acteurs publics qui souhaitent faciliter l’accès à la terre en Belgique [1]. Trois organismes structurent ses activités : une association sans but lucratif, une société coopérative à finalité sociale et une fondation.
      https://terre-en-vue.be/presentation/
      Investir dans ce genre de projet plutôt que laisser ses “petites” économies en banque ou, finalement, ils vont tout vous voler ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • un grand raccourcis qui fait également abstraction de la responsabilité du consommateur
      les boucheries de campagne ont disparu , à une époque les bouchers achetaient directement en fermes et revendaient à leurs clients une viande de terroir ,fraîche et saines
      malheureusement les clients ont préféré les gms viandes sous plastique et moins chéres.
      je ne suis pas sûr que le paysan et la possibilité de faire plusieurs métiers , par faute de temps, à une époque ou 5 millions de personnes sont sans emploi .
      on m a parlé hier d une histoire d animaux malades abattus dans les abattoirs en belgique ,on en aurait parlé à la radio . ça te dit quelques choses kalon ??

      • Celui qui veut se donner la peine de fouiller comme je l’ai fait, va tomber sur des magouilles invraisemblables. Les retours mélangés à ceux qui vont être remis en vente, ne sont pas des cas isolé. Profits avant tout..

      • Facile de rechercher, ce n’est plus un jeu de piste, c’est une autoroute.
        Il y a du beau monde derriere.

      • En parlant “magouille”, le plat préféré du con-sommateur : la remballe
        Pour ceux qui ne connaissent pas, rendez-vous au rayon boucherie de votre super-marché préféré où vous pourrez poser la question au “boucher” …

        M.G.

  3. “Quand Gwenaël Le Goffic s’est pendu à son camion, le 21 mars 2014, il a laissé une étiquette bleue portant trois noms d’antibiotiques : flubendazole, amoxicilline et colistine. Mêlés aux céréales dans le PrimRégal, ils « maximisent la croissance » des porcelets”

    putain la prochaine fois que mon docteur me dit “les antibiotiques c’est pas automatique”, je l’étrangle !!!!!
    l’amoxicilline, c’est un truc typique des “coups de froid” https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cry.gif

  4. parce que voltigeur vous pensez que la vente direct va résoudre tous les problèmes ??
    une tracabilité à l emporte pièce ,comme j avais vu dans une émission sur la vente des produits de terroir dans le sud de la france en pleine période touristique ………ou la répression des fraudes découvrait des produits d origine espagnol et portugaise vendus sur les marchés comme produits origines france …….
    en terme d alimentation la france est surement le pays le plus sécurisé du monde , avec des contrôles du producteur au consommateur et il est bien dommage qu en permanence des affaires montées en épingle fassent gorge chaude des journalistes relayés par les consommateurs

    Exposition des animaux aux antibiotiques
    Depuis le début du suivi en 1999, l’indicateur d’exposition des animaux aux antibiotiques (ALEA) a diminué de 31,4 % en France.

    En 2016, l’ALEA s’inscrit en baisse de 20,5 % par rapport à la moyenne des années 2014 et 2015.

    Toutes espèces animales confondues, l’exposition globale a diminué de 36,6 % en France sur les cinq dernières années.

    La baisse de l’exposition aux antibiotiques a été observée pour toutes les espèces par rapport à l’année 2011 (bovins : -24,3 %, porcs : -41,5 %, volailles : -42,8 %, lapins : -37,6 %, chats et chiens : -19,4 %).
    ce qui est surprenant c est que même pour les chiens et chats la baisse est très importante

    • Bonne nouvelle, on va pouvoir manger du chien et du chat. Con se le dise …

      M.G.

    • Revoir la distribution des terres et privilégier les circuits cours, les productions nationales et locales.
      Bannir les “intrants” (pesticides) Arrêter de faire le tour du monde pour bouffer de la m***e. Les produits d’ailleurs doivent être traités pour arriver en “bon état” chez nous. Faut pas déconner, c’est juste du bon sens pas de la politique au sens profiteur. Les haricots exotiques, au détriment des productions vivrières locales, qui affamant les gens c’est de la débilité pure. (Haricots en exemple). Et n’est ce pas trop tard avec les terres empoisonnées ?

  5. M.G. la baisse de la consommation d antibio chez les chiens et chats prouvent simplement que l utilisation d antibio n est pas une spécificité de la production industrielle , ce qui me pousserait à dire que le con.sommateur propriétaire de chien ou de chat était déjà moins regardant sur la bonne étique en terme de bonne pratique d élevage quand il s agit de fourguer de l antibio à son animal de compagnie

    • J’avais bien compris ton propos https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif D’ailleurs, les chiens et chats réagissent très bien aux traitements naturels et/ou homéopathiques. J’ai toujours soigné mes animaux ainsi …

      M.G.

  6. voltigeur je suppose que tout le monde ici a abandonné sa voiture diesel depuis des decennies ….pour les terres empoisonnées je crois qu il faudrait vous pencher sur les teneurs en métaux lourds , entre autres, des stations d épurations épandues sur cette fameuse terre empoisonnées ……….sujet sur lequel les journalistes d investigations devraient se pencher et communiquer ,le ghypho va bientôt venir un détail ……
    je suis tout à fait de votre avis sur les produits alimentaires du bout du monde ….
    mais bon les associations de consommateurs se sont bien abstenues de causer sur le CETA et MERCOSUR…… de la viande aux hormones en autres

  7. Esclave cobaye ou criminel sans conscience de la science, soyons du monde ou écartons nous en!

  8. Mais que faites vous de ma liberté de préférer bouffer de la merde…. .
    J’ai décidé d’enrichir ceux que l’état ponctionne à mort, y compris aux paradis fiscaux…. C’est ma façon d’être ” chrétien”. C’est mon credo ( j’en vois déjà qui aspirent au “h” ou du “h”, en supprimant le ” i”, d’icone!)
    Où va le monde si je n’ai plus droit à consommer ce que je veux (ou que d’autres veulent).
    Ce sont d’ailleurs les mêmes (qui vont jouer les lettres qui s’en remettent aveuglément aux poncifs et pontifes électoraux et qui votent comme monsieur (ou madame, gare en période de balance, Roberval) candidat leur indique le bons sens près de chez eux (candidat et non électeur)!
    Ainsi va le monde. Et si je préfère ma merde à 4,50€, où est le mal?

    https://wp.me/p4Im0Q-2gn

    • A ce train là, c’est tous qui sommes condamnés à manger de la m***e, juste parce que personne ne boycotte ces produits… Et ne nous leurrons pas, le con-sommateur est le responsable, ce qui ne se vend pas, ne se fabrique pas! 😉

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