Ô la belle arnaque! Bruxelles se déclare « zone hors TTIP » (sous condition) dans l’indifférence médiatique

Ben oui, pourquoi la ville de Bruxelles subirait ce que le reste de l’Europe va subir? Si elle peut y échapper… Et donc, le TAFTA-TTIP-Nouvel OrdreMondial ne passera pas par elle, elle est pas belle la vie?

Alors que tous les yeux sont rivés sur le sort de la Grèce après le « Non » stop-tafta-280démocratique à l’austérité, un autre évènement de taille vient de se produire en toute discrétion. Le conseil communal de Bruxelles vient de déclarer la ville « zone hors TTIP » dans l’indifférence générale, mais sous certaines conditions.

On ignore pourquoi, mais l’information n’a pas fait grand bruit. Elle est pourtant hautement symbolique et pourrait porter son poids dans les négociations autour du traité transatlantique qui se poursuivent en haute sphère. La Capitale de l’Europe vient, en effet, de s’opposer à l’application du TTIP dans sa zone par décision démocratique de son conseil communal (qui n’a donc aucun lien institutionnel avec l’Union Européenne). Si le traité devait être adopté par les instances européennes dans sa forme actuelle, Bruxelles se déclarerait automatiquement « zone hors TTIP » !

Ce 29 juin 2015, les conseillers communaux Bruxellois ont donc voté en faveur d’une motion demandant la suspension des négociations et déclarant la capitale en dehors de la zone d’application du TTIP en cas de poursuite du projet dans ces conditions. Cette décision hautement symbolique, bien que peu impactante d’un point de vue légal, n’a pourtant pas retenu l’attention des médias belges et encore moins internationaux.

Sur son compte Twitter, Didier Wauters, conseiller communal de la Ville de Bruxelles à l’origine du document, a confirmé la décision et rendu la motion publique sur son site.

Cette décision portée par le groupe politique belge CDH serait-elle une manœuvre politique pour couper l’herbe sous le pied d’une opposition encore plus radicale ? On peut se poser la question. Le 24 avril dernier, face au Parlement bruxellois, le PTB (parti ouvrier belge) avait demandé à ce que Bruxelles soit purement et simplement déclarée « zone hors TTIP » afin de faire pression pour un rejet du traité dans sa totalité. L’enjeu aurait été de taille, car « En tant que capitale européenne, Bruxelles peut créer un effet domino et envoyer un message d’espoir afin de protéger les intérêts de la population face aux multinationales. » estime Mathilde El Bakri, figure politique belge du même parti.

Contrairement à cette position claire et affirmée contre le TTIP, la motion adoptée ce 29 juin est conditionnelle. En effet, cette mise en zone « hors TTIP » ne prendra effet que si le traité est adopté sans de plus amples négociations. C’est ici que le bât blesse. Là où les uns semblent s’opposer au TTIP dans l’objectif de le reformuler pour en tirer des avantages politiques, économiques ou sociaux, d’autres font bloc contre l’idée même du TTIP qui serait fondamentalement dangereux pour la démocratie et l’autonomie des peuples dans toutes les strates de sa composition. Le traité ne serait donc pas renégociable par nature.

Article complet+vidéos sur Mrmondialisation.org

Dans le même temps, no  pas à Bruxelles mais à Strasbourg, la situation évolue:

Le Parlement européen a approuvé ce mercredi à Strasbourg une résolution sur le TTIP, le fameux traité de libre-échange en négociation depuis deux ans entre l’Union européenne et les États-Unis. Après des mois de discussions difficiles, une majorité d’eurodéputés a approuvé une série de recommandations. Il s’agit des lignes rouges que la Commission, qui négocie avec les Américains, ne devra pas franchir.

Dans cette résolution, le Parlement européen demande que les négociations soient plus transparentes pour parvenir à un accord ambitieux et équilibré. Un accord qui doit éviter le dumping social, fiscal et environnemental, qui doit aussi garantir les normes sanitaires européennes et protéger les services publics.

Article complet: RTBF

Petit rappel indispensable pour les retardataires:

Premier élément à charge: La conférence de Yalta

L’Institut National de l’Audiovisuel nous fait un rappel dans l’un de ses articles, sur la conférence de Yalta qui se déroula suite à la défaite du IIIème Reich, celui-là même qui fut soutenu et aidé par la finance américaine. Parmi les participants, J. Edgar Roosevelt, Winston Churchill et Joseph Staline. De Gaulle quand à lui n’était pas présent. À noter que De Gaulle était contre l’idée d’un nouvel ordre mondial et était très méfiant vis-à-vis des États-Unis qui ont largement soutenu (voire financé) Mai 68 pour pousser le président-général à la démission.

Il y a 70 ans, du 4 au 11 février 1945, les principaux dirigeants en guerre contre le IIIe Reich se réunissaient à Yalta pour préparer un nouvel ordre mondial post conflit. Retour sur un tournant de la Seconde Guerre mondiale.

Mettre un terme à la guerre

Du 4 au 11 février 1945, à l’approche de la fin de la Seconde Guerre mondiale, les alliés organisent une grande réunion dans la station balnéaire de Yalta en Crimée. Parmi les participants se trouvent les principaux représentants des grandes puissances mondiales : Joseph Staline (Union Soviétique), Winston Churchill (Grande-Bretagne) et Franklin D. Roosevelt (États-Unis). Le général de Gaulle est le grand absent de ces négociations.

Chronique de Jean Marin en février 1945 sur cette absence remarquée. (audio)

Leur but affiché est clair: adopter une stratégie commune pour hâter la fin du conflit et établir un nouvel ordre mondial après la défaite du Troisième Reich. Article complet sur Ina.fr

Second élément à charge: La déclaration de François Mittérand

Cette déclaration, c’est la parole d’un socialiste et d’un ex-président socialiste, plus précisément celle de François Mitterrand. À elle seule, cette déclaration résume la panade dans laquelle nous sommes, et les raisons de celle-ci.

La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort !

Source: Le livre Le dernier Mitterand

Nous avons déjà une des grandes informations, une guerre silencieuse se déroule depuis des décennies avec nos « amis » américains, et avec des amis comme cela, on a pas besoin d’ennemis! Il y a un but à atteindre, et si quelque chose gène, généralement, on le dégage, ce qui a été fait avec De Gaulle d’ailleurs, et l’aide de Cohn-Bendit arrosé à l’époque par la CIA. En une seule phrase, sont justifiées l’ensemble des attaques de la France par les agences de notations et la finance américaine. Et pensez-vous que la situation a évolué depuis cette déclaration? Oui, puisque nous avons maintenant Emmanuel Macron, ex-banquier de la banque Rothschild devenu Ministre des finances, et une proche conseillère de François Hollande qui nous vient de la Bank Of America, sans parler des nombreux ministres français formés par les américains

Troisième élément à charge: Nicolas Sarkozy

Nicolas Sarkozy, politicien complètement décrédibilisé qui pourrait être VRP pour une usine de casseroles tant il en traine derrière lui, ne cache pas ses ambitions ni son désir de voir mis en place le Nouvel Ordre Mondial, et il insiste sur le sujet le bougre! On pourrait rappeler au passage le stock d’or de la France qu’il a bradé aux Etats-Unis pour sauver le dollar sans rien en contrepartie, son palais au Maroc, les multiples conférences pour le Qatar (qui a maintenant ses entrées au Sénat) ou la Goldman Sachs (la banque la plus dangereuse et mafieuse de la planète), mais je pense qu’il est déjà bien assez décrédibilisé, en rajouter serait de la gourmandise…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=NQDRgdcRwNk[/youtube]

Quatrième élément à charge: Qui dirige réellement la France et l’Union Européenne

C’est l’une des conférences majeures dans le domaine, avec François Asselineau qui nous donne un cours magistral sur ceux qui dirigent réellement la France et l’Union Européenne. La France, ne décide pas de grand chose suivant Vivian Reding, commissaire européenne, qui explique dans une vidéo que Bruxelles décide de 75% à 80% des lois nationales, l’UE décide, et notre gouvernement soit fai de la figuration, soit obéit et prend des décisions mineures qui ne doivent pas troubler la politique européenne, ou américaine…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=c0IqaAhF_YA&x-yt-cl=85114404&x-yt-ts=1422579428[/youtube]

François Asselineau, président de l’UPR et surtout excellent maître de conférence, nous explique qui décide réellement, démontrant chaque fait, chaque déclaration, documents à l’appui. Une conférence de première importance dans le domaine.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Bb8dB7d3BdE[/youtube]

 

Cinquième élément à charge: Raoul-Marc Jennar et le traité transatlantique

Autre conférence, celle de Raoul-Marc Jennar qui vous explique cette fois-ci chaque article du traité transatlantique qui va nous être imposé en Europe, comprenez par là, la vente complète de notre continent, de chaque pays, de chaque région, aux États-Unis afin qu’ils puissent vendre plus, se faire plus d’argent, avec des produits qui seraient en temps normal interdits par nos normes européennes vu qu’il n’y a aucune garantie réelle de sécurité certains de leurs produits: le profit avant tout!

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=n08NAQSn4nw[/youtube]

 

Déjà 5 éléments à charge, les premiers montrant bien que le Nouvel Ordre Mondial n’a rien de fantaisiste, et qu’il s’agit bien d’une réalité, Raoul-Marc Jennar expliquant-même en détail les tenants et aboutissants de chaque point, du moins, ceux dont le public peut être informé, puisque le plus gros du dossier reste confidentiel jusqu’à nouvel ordre (pas mondial celui-là).

Ce qu’il faut comprendre également, c’est que l’ensemble des réformes importantes prises ces dernières années ne l’ont été que pour préparer le TAFTA: la réforme des régions, la fin du cumul des mandats (qui sont pourtant interdits depuis 1958, preuve qu’ils se foutent bien de nous), et qu’au fil du temps, discrètement, nous avons perdu toute souveraineté justement pour que le NWO puisse être mis en place:

  • Notre monnaie n’est plus nationale européenne, l’euro. Officiellement, la création de l’euro a été officialisée avec le traité de Maastrich, mais ce n’est qu’officiellement. Officieusement, et donc plus proche de la réalité, nous pouvons apprendre que la CIA est à l’origine de la création d’une monnaie unique.

 

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=tbXc8aQytSs[/youtube]

  • Notre bourse a été vendue et est devenue NYSE Euronext, elle n’existe physiquement plus en France. Créée initialement en 1639, elle est resté française durant 351 avant que les bourses européennes fusionnent en 1990, créant Euronext, groupe vendu pour fusion en 2007 avec la NYSE qui devient de ce fait un groupe mondial d’entreprises de marchés financiers (c’est-à-dire de sociétés commerciales qui ont pour activité d’assurer la gestion d’un ou plusieurs marchés financiers).
  • La dette du pays n’est plus française depuis 1974 avec la loi dite Pompidou-Rotschild au profit des banques privées, mais officiellement, c’est faux puisque le sujet est tabou, normal vu que cette passation de pouvoir sur la dette est avant tout une trahison. Cette loi fut relayée ensuite par le traité de Maastrich. Il y a un homme politique d’envergure qui a pourtant expliqué en quelques mots le problème de la dette du pays, Michel Rocard:

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=4TB85XwzqZk[/youtube]

Concrètement, il ne reste plus grand chose de la France d’il y a 40 ans, et cela avec la complicité de nos élus qui sont censés représenter et défendre le pays. Tout est vendu, disloqué, bradé… Nous n’avons plus aucune souveraineté, pas même au niveau du pouvoir décisionnel. En grande partie, c’est l’UE qui décide, et que ce n’est pas l’UE, c’est les États-Unis imposent leurs choix. Bien sûr, nos politiques défendent le pays dans les discours, mais dans les actes, le bilan est minable autant que désastreux!

Et pour ceux qui souhaitent encore plus d’articles démontrant la triste réalité, je peux vous conseiller entre autres la lecture de cet article de Mediapart sur le sujet.

Dernier point pour terminer l’article, un rappel indispensable à mes yeux, la lutte contre le chômage par notre gouvernement rendue impossible justement à cause du traité transatlantique et de la grosse arnaque de « l’accord TISA » qui fait partie de ce traité inique:

Il y a pourtant deux choses dont le gouvernement, ni aucun politique d’ailleurs, ne nous parlent: les emprunts toxiques et l’accord TISA, deux trahisons qui vont faire exploser le chômage à un niveau jamais égalé en Europe. Nous en sommes en pleine stratégie financière américaine pour bien s’emparer des multiples business en France. La première étape était d’affaiblir financièrement l’ensemble des institutions françaises, les communes et hôpitaux. Pour cela le mieux était le piège des emprunts toxiques qui ont été largement distribués.

Jugez de la perversité:

Les banques ont proposé un type d’emprunt complètement toxique puisque dangereux pour les comptes de ceux les ayant souscrit, les taux d’intérêts étant variables. Bien sûr, ce type d’emprunt  à été reconnu complètement illégal, mais qu’importe, le gouvernement socialiste a fait passer une loi pour protéger les banques des éventuelles attaques devant des tribunaux, puisque la tentative de corruption du gouvernement n’a pas fonctionné. Le nombre de victimes est colossal: la quasi-totalité des hôpitaux (dont la grande majorité est proche du défaut de paiement), des communes, des services publics… Et donc, l’endettement colossal de chacun pousse à adopter des mesures d’austérités, et vlan, chômage à la clé! Et au fait, savez-vous au bénéfice de qui? Des banques américaines entre autres banques, et de la Dexia en partie privatisée par l’état français, état qui touche chaque mois sur ces emprunts.

Donc, l’ensemble est pratiquement ruiné, les mesures d’austérités se multiplient avec la complicité du gouvernement qui a protégé les banques criminelles pour le coup, comment lutter contre le chômage avec une aussi mauvaise foi? Quand aux communes, institutions et hôpitaux endettés, leur histoire ne s’arrête pas là pour autant, il reste la privatisation: l’accord TISA qui fait partie intégrante des accords de libre-échange, donc du traité transatlantique.

Une fois que l’ensemble est totalement endetté et qu’il n’y a plus d’autres choix, il y a la privatisation, seul moyen de sauver quelques meubles, et ces privatisations sont voulues et programmées avec l’aide du gouvernement et des atlantistes politiques que nous avons, cela fait partie de la « stratégie de sabotage »:

Pour obtenir facilement le consentement de l’opinion pour la privatisation des services publics, la stratégie la plus souvent utilisée consiste à organiser préalablement le sabotage des services publics, afin que leur inefficience puisse servir de prétexte à leur privatisation. Cette stratégie a été massivement appliquée dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Voici ce que l’on peut lire à propos de l’éducation publique dans un document de l’OCDE, l’organisation des Maîtres du Monde qui est également à l’origine de l’AMI:

« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangeureux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu’on évite un mécontentement général de la population.«

Plus dans cet article

L’accord TISA en quelques lignes:

Un groupe de 21 États négocie à huis clos un nouvel « accord commercial »(TiSA: Trade in Services Agreement ou ACS: Accord sur le commerce des services). Il comprend notamment les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon,l’Union européenne ainsi que la Suisse. Ce groupe porte le nom de « Really Good Friends of Services » (ou: les vrais bons amis des services). L’intention des négociateurs est avant tout de défendre les intérêts des grands groupes d’entreprises. Selon cet accord, toutes les prestations de service, notamment celles du domaine des services publics, devraient être soumises aux obligations d’accès aux marchés mondiaux.

Pourquoi des négociations secrètes et séparées?

Les négociations ont été menées à huis clos et en dehors des structures de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Même le secrétaire général de l’OMC a été exclu des négociations sur l’accord TiSA. Au cours de ces dernières années, les pays du Sud membres de l’OMC ont fait preuve d’une plus grande assurance et ont formulé des revendications envers les pays industrialisés : si on attend d’eux qu’ils ouvrent leurs marchés aux prestations de service des pays industrialisés, ils exigent en contrepartie l’accès aux marchés des pays industrialisés pour leurs produits agricoles. Les pays du Sud posent aussi des exigences concernant la protection des brevets ou en rejetant le brevetage de gènes issus de plantes tropicales par des multinationales pharmaceutiques. Par le biais de négociations séparées, menées en dehors de l’OMC, on a tenté d’écarter les pays du Sud.
L’accord TiSA devrait être élaboré conformément aux desiderata des riches pays industrialisés, et forcer de fait tous les autres pays à appliquer ces règles.

Commercialiser le monde?

Catastrophe 1 : Listes « négatives » ou listes des services à exclure. Selon l’accord TiSA, chaque État partie à l’accord doit dresser la liste de ses services qu’il souhaite soustraire aux obligations d’accès aux marchés.
Cela signifie que pour tous les services ne figurant pas sur la liste des exceptions, l’ouverture du marché est obligatoire. Une source d’énergie aujourd’hui encore inconnue serait donc inévitablement soumise à l’obligation d’accès aux marchés, et il ne serait plus possible de prévoir pour cette dernière un monopole étatique par analogie à l’électricité. D’autres types de prestations de services qui n’existent pas encore et qui, pour cette raison, ne figurent pas sur les listes des exceptions, seraient également soumis aux obligations d’accès aux marchés.

Catastrophe 2 : Clause « ratchet » ou clause de « cliquet ». L’accord TiSA prévoit qu’une fois une ouverture de marché effectuée, elle est irréversible. Même si cette ouverture devait se solder par un échec complet, la possibilité d’annuler une déréglementation introduite serait exclue définitivement.

Catastrophe 3 : Clause « standstill » ou clause du statu quo. Selon l’accord TiSA, le niveau de régulation existant au moment de la signature de l’accord ne pourrait plus être relevé par la suite. Si, par exemple, un canton ne dispose pas de loi limitant les heures d’ouverture des magasins à la signature de TiSA, on ne pourrait plus restreindre au niveau légal les heures d’ouverture des magasins dans le futur.
Ce principe s’applique également à d’autres restrictions, par exemple à celles limitant la vente d’alcool ou de tabac. Dans les magasins de la chaîne américaine Walmart, on peut aujourd’hui déjà acheter des armes. Cette compagnie s’imagine certainement qu’elle pourrait appliquer le même principe dans des magasins en Suisse, dans le cas d’une implantation de ses activités dans notre pays.

Catastrophe 4 : Clause « future-proofing » ou clause de pérennité. Selon l’accord TiSA, toute nouvelle prestation de service qui n’est pas encore inventée aujourd’hui serait automatiquement soumise aux obligations d’accès aux marchés. Mais, les personnes vivant au 18ème siècle, pouvaient-elles prévoir que nous aurions besoin à l’avenir d’un réseau électrique étatique et que nous ferions fonctionner des services publics? Pouvons-nous déjà connaître les prestations des services publics dont nous aurons besoin dans 10 ans, 20 ans, 100 ans? Et savons-nous déjà comment nous voudrons organiser ces services: sous forme de monopoles privés ou de services placés sous la responsabilité des pouvoirs publics?

Si TISA existait déjà…

TISA en 1850 : en 1850, les réseaux d’électricité n’existaient pas encore. Si l’accord TiSA avait été signé à cette époque, il n’aurait pas été possible de construire des réseaux publics, et l’électricité aurait obligatoirement été gérée par des entreprises privées. Les lignes de chemin de fer n’existaient pas non plus en 1850. Si l’accord TiSA avait été signé cette année, les services publics actuels n’existeraient pas.

TISA en 1950 : durant les années de boom économique qui ont suivi la Deuxième guerre mondiale, il n’y avait pratiquement pas de chômage en Suisse. Dès lors, il n’est pas étonnant que notre pays ne dispose pas encore d’une assurance-chômage obligatoire dans les années 1950. Si l’accord TiSA avait été signé à cette époque, il n’aurait jamais été possible d’introduire l’assurance-chômage que nous connaissons actuellement.

TISA en 2003 : en 2004, la population du Paraguay impose par la voie d’un référendum la reprise en gestion publique du système d’approvisionnement en eau jadis privatisé, ainsi que l’ancrage dans la Constitution de l’accès à l’eau en tant que droit humain. Si TiSA avait été signé en 2003 par le Paraguay, le référendum sur l’eau n’aurait plus été possible. Des multinationales telles que Veolia Environnement ou Nestlé auraient pu imposer avec succès la privatisation du système d’approvisionnement en eau dans ce pays.

TISA en 2014 : des coups d’État militaires sont encore possibles de nos jours et, moyennant le paiement d’un pot-de-vin de quelques millions, on trouve aussi de nombreux chefs d’État corrompus prêts à signer en faveur d’une ouverture de marché. Si TiSA était en vigueur, de telles signatures ne pourraient plus être annulées, même par un nouveau gouvernement démocratique et non corrompu, élu ultérieurement. Aussi désespérées que puissent être les situations de plusieurs villes de Grèce ou de Hongrie, où l’approvisionnement en eau a été privatisé sous la pression des programmes d’économies, il ne serait plus possible de faire marche arrière et supprimer ces déréglementations si TISA était déjà appliqué.

Si TISA était déjà en vigueur maintenant… en Suisse

2021 – aucune souveraineté sur la protection des données. La Centrale de compensation AVS à Genève veut sauvegarder ses données dans une base « Cloud » externe, en fixant cependant comme condition que le serveur de données soit localisé en Suisse. Le groupe Google dépose plainte contre la Suisse: « La directive selon laquelle le serveur de données doit être localisé en Suisse représente une limitation injustifiée de l’accès au marché. »

2022 – plus de loi sur les heures d’ouverture des magasins. Dans un canton, les citoyens acceptent une initiative populaire cantonale demandant la réintroduction d’une loi sur les heures d’ouverture des magasins, bien qu’une loi similaire ait été abolie quelques années auparavant.
Le groupe Walmart dépose plainte contre la Suisse: « L’introduction d’une loi cantonale sur les heures d’ouverture des magasins constitue une élévation illégale du niveau de régulation ».

Il s’agit, certes, des situations inventées, mais néanmoins réalistes dans le cas où la Suisse signait l’accord TiSA qui fait actuellement l’objet de négociations à Genève.

En France ou ailleurs, en serait-il autrement ?

Source: Stop Tafta via Sott.net

Vous l’aurez compris, la volonté du gouvernement pour lutter contre le chômage n’existe pas, et celui-ci ne peut qu’exploser. Il n’y a aucune surprise si celui-ci augmente inexorablement, c’est une volonté au nom de l’argent et du profit, dont celui des Etats-Unis principalement…

17 Comments

  1. C’est long, dis donc…

    • En fait c’est pour enterimer cette saloperie de TAFTA comme quoi ,pour ceux qui ne le savent pas encore c’est Voté,Bruxelles le prouve puisqu’elle devient hors zone,Pigé les gars?
      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yes.gif

    • Ok, ta mission, résumer cela en quelques lignes seulement, tu vas y arriver? Et interdiction d’utiliser le mot « sodomie »!

      • Bravo Bon boulot Benj, là je crois que tout y est, …parfait pour initier le novice ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

      • Mes respects Monsieur Benji,

        Amis M.E. pensez à envoyer ça à tous vos contacts qui ne suivent pas le blog SVP.
        Faut faire boule de neige pour retrouver une souveraineté et ça ne viendra que d’en bas, hélas ; ça ne passera que par le rite et malheureusement pour nous ça impose un sacrifice, l’emploi du terme holocauste m’est venu en premier, désolé de devoir le dire mais il faut être réaliste.
        sans verser du sang ils auront gagné le droit de nous réduire en esclavage et d’institutionnaliser une mentalité contre nature de nos valeurs et quand ils s’en prendront à la Russie dans leur stratégie hégémonique, nul doute que nous serons des « dommages collatéraux » comme ils disent dans leurs »guerres propres »…
        Et encore je suis optimiste https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • bonjour Gros !
      certes c’est long mais nécessaire et puis tout est regroupé
      c’est clair sans bavure

      et comme not’Pet n’a servi à rien… j’espère (je déteste
      ce mot) que quand on aura avalé la pilule DE FORCE, les gens se
      réveilleront pour faire disparaitre cette monstruosité !
      car dans le quotidien nous allons en baver !
      bonne journée Gros

  2. bon taf de benji bravo

    apres ca qui peut dire qu il ignore la quenelle et qu il deteste se la faire glisser

    soit nous reagissons massivement maintenant

    soit les moutons serviles iront se faire tondre pendant des lustres

    nous avons le choix contrairement a ce que quelques uns pretendent car ils font partie de l arnaque

  3. Là l’INFO c’est pas du BFMTV …L’info ici C’est du LOURD ! je ne dirai que deux choses la première étant que Sarkozy se foutait complètement de n’avoir rien fait pour que le socialisme vienne le remplacer aux commandes de la FRANCE ! non seulement ça il a tout fait pour qu’il arrive et finisse ce qu’il avait commencé. Le deuxième point est que la CIA reste la plus belle « saloperie » à décapiter !

    En fait de Gaulle n’aimait pas l’Amérique et ses tentacules diaboliques. Il connaissait la pieuvre verte et il reste bien le seul Président de la République Française à avoir Aimé son Pays en le protégeant de la pire Saloperie qui soit ! Il n’était pas avide d’OR, d’ARGENT SALE, celui qui fait VENDRE son PROPRE PAYS aux pires ENNEMIS.

    Quant à la CIA : la liste des Assassinats qu’elle a organisés et commis est très longue ! Que d’accidents d’avions, que de vies arrachées en plein vol pour ne viser qu’un seul passager !

    Le dernier en date, celui de C. de Margerie (TOTAL) commis en RUSSIE pour accuser POUTINE qui refusait avec le PDG TOTAL le paiement du pétrole en DOLLARS !!!

    Comme Notre Monde se porterait mieux sans toutes ses organisations sataniques qui se réunissent secrètement et qui viennent toutes des USA !

    J’ACCUSE LE N.O.M de tous les maux de la terre.
    J’ACCUSE l’AMERIQUE de vouloir notre peau !

    VIVE POUTINE qui comme de GAULLE a le courage de se battre contre la PIEUVRE VERTE !

  4. Coup d’envoi des sommets des BRICS et de l’OCS à Oufa. Demandez le programme !
    http://reseauinternational.net/coup-denvoi-des-sommets-des-brics-et-de-locs-a-oufa-demandez-le-programme/

    FUCK LE SAIGNEUR !!!!!!!

  5. Que de vérités toutes aussi alarmantes les unes que les autres. Il est 18H 17…que rajouter sinon :

    « ILS NE SONT GRANDS QUE PARCE QUE NOUS SOMMES à GENOUX ».

    Étienne de La Boétie (1530 – 1563)

    Discours de la SERVITUDE VOLONTAIRE, ouvrage rédigé en 1549 par Étienne de La Boétie à l’âge de 18 ans.

    AVANT d’être à plat ventre devant toutes ces Ignobles bandes de SALOPARDS, avant de voir disparaître LA FRANCE, une seule alternative :

    LEVONS-NOUS ! LEVONS-NOUS avant qu’il ne soit trop tard.

    Quelqu’un aurait-il des nouvelles de ces jouets « empruntés » à Miramas ? R.A.S. – secret story ! Ah bon…

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