« Les limites du quoi qu’il en coûte !!! » L’édito de Charles SANNAT

Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Y-a-t-il des limites au quoi qu’il en coûte du gouvernement ?

Oui et non.

En fait l’économie est une convention, une série d’accords et de contrats, de règles édictées ou écrites entre Français ou avec nos partenaires européens ou mondiaux.

Nous vivons donc sur une fiction imaginaire qu’il suffit globalement de réécrire et de remplacer par une autre.

En ce sens, il n’y a aucune limite au « quoi qu’il en coûte », il suffit de réécrire les règles que l’on s’impose.

Pourtant, pour pouvoir réécrire ces règles, il faut disposer ce qui est très logique, de la liberté d’action pour le faire.

Je pense que tout le monde comprendra aisément, que celui qui mesure 1.90m sur le terrain peut changer les règles plus facilement, parce qu’il sera plus en mesure de faire accepter son changement que le petit freluquet de 1.60m…

Pour le dire autrement, et lorsque l’on parle d’un Etat, il faut être souverain et puissant pour pouvoir édicter ses propres règles.

Certains, en leurs temps, même quand ils étaient peu puissants, à la tête d’un Etat imaginaire à Londres, avait une « certaine idée de la France ».

Lorsque l’on parle d’un pays, d’une nation, s’en faire une certaine idée peut largement suffire à faire la différence.

Néanmoins, vous aurez compris la logique.

Il n’y a aucune limite au quoi qu’il en coûte français à partir du moment où nous nous faisons une certaine idée de notre pays.

A partir du moment où nous érigeons en loi d’airain les règles européennes et que nous nous couchons devant les europathes ou nos chers amis les Allemands, sans même parler des Américains dont la volonté de poursuivre le démantèlement des industries, notamment militaires, européennes en général et françaises en particulier, alors le quoi qu’il en coûte est très vite limité par les propres chaînes que notre pays se laisse passer autour du cou.

La souveraineté de la France n’est pas une option.

Elle est une obligation pour le bien-être de l’ensemble de sa population.

Le rêve européiste des Etats-Unis d’Europe qui ne peut prendre corps qu’après l’éradication des nations nous mènera tous au désastre, un désastre déjà largement entamé.

Nous ne pourrons affronter cette crise qu’à l’échelon national.

L’Europe va vers des moments très difficiles, car le quoi qu’il en coûte sera limité par la force des choses à partir du moment où il mettra en péril les finances allemandes.

Et nous sommes à ce moment-là.

Pour autant, les « quoi qu’il en coûte » ont toujours un coût. Toujours.

Il n’y a jamais de repas gratuit et tous les actes économiques ont des conséquences plus ou moins désagréables.

Restez à l’écoute.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

6 Commentaires

  1. ben voui, mon bon Charles….
    On va redonner le pouvoir au peuple de France…..
    Contre les méchants européens….
    C’ est comme ce suce bite de Michel Onfray qui a créé les universités populaires …
    Ben, déjà , ce sont des universités …..Et le peuple …il n’ a pas le niveau pour discuter des problèmes des universitaires…
    Faut déjà avoir des diplomes pour s’ inscrire aux universités populaires …
    Il aurait pu créer des écoles populaires…
    Comment cultiver du basilic au lieu de diriger la France….
    Pour diriger la France, faut être intelligent ???

  2. @toutes et tous….
    Nous réagissons avec retard à un état de faits incontestables.
    Concernant notre aliénation à une FAUSSE Europe, ça avait commencé avec Jean Monnet et avec Walter Hallstein.
    Il y a eu la parenthèse du Général de Gaulle. Mais elle a été trop courte et suivie de trahisons à foisons.
    Le réveil est terrible, surtout avec ce que nous avons en ce moment aux manettes.
    Traiter de suce glaouis un Philosophe, c’est moyen surtout quand un autre n’a eu droit qu’à en entartage !
    Les raisons de l’Histoire ont la tête dure et une des erreurs du Général aura été d’avoir trop cru à un rôle de leadership politique de la France à l’égard des allemands et des hollandais. Le traité de l’Elysée (1964) en aura été la plus triste illustration. Quelques 31 ans plus tard, Chirac en fera l’amère expérience bis-repetita avec l’affaire des ultimes essais nucléaires sur l’Atoll de Mururoa. Une campagne orchestrée par Greenpeace biberonnée financièrement par des fonds US tenta d’en empêcher la réalisation. L’Allemagne réunifiée de peu se rangea du côté des grosses gueules à dénoncer ces essais. Afin de les réduire à plus de discrétion, Jacques Chirac leur offrit sur un plat en argent la codécision du parapluie nucléaire français avec en arrière pensée une position de chef de file pour la zone Sud au sein de l’OTAN, càd, ni plus ni moins le contrôle de la zone méditerranéenne et conséquemment de la 4 ème flotte US………. Réponse de la chancellerie : « Le parapluie nucléaire des USA nous suffit !! ». Philippe Séguin n’avait pas alors à en commenter la portée. Pour la petite histoire, c’est grâce à ces derniers essais que le cryptage sous algorithmes hyper complexes des données liées à la mise à feu de nos charges nucléaires ET conventionnelles avait été validé. Et dans cette même petite histoire, il faut savoir que les USA détiendraient tous les cryptages de toutes les puissances nucléaires A L’EXCEPTION DE LA FRANCE, à l’abris, en haute sécurité et en en salle blindée. Ce fait avait du participer à la décision de financer en solo le projet du RAFALE. On comprend mieux maintenant.
    Nous en sommes donc à devoir analyser avec qui nous allier et ce après avoir fait place nette au niveau de la tête de pieuvre et au niveau de toutes nos officines qui depuis le fétichiste des crochets de boucher compte de trop nombreuses taupes aux services du Mossad et de la CIA plus NSA. Où croyez-vous que l’argent de Kadhafi aurait été utilisé ?? En mises à la retraite anticipée de cadres trop inflexibles, trop bleu blanc rouge fort probablement. Car le mangeur de verres pilés n’est pas arrivé au sommet comme ça, par un coup de dès, non ! Flamby, même personnel politique à la solde de l’étranger.
    Donc nous allier avec qui ?
    L’Italie et la Grèce d’abord. L’Espagne est trop stratégique pour les anglosaxons tout en étant trop dépendante de Berlin économiquement. Les problèmes basque et catalan sont en réalité aux mains des USA via l’UE. Aucune prise sur ce dossier, ou vraiment si peu. En 1940, outre la 1/2 camisole londonienne, le Général avait comme base arrière l’Empire et ce malgré la gifle de Dakar. En 2021, non seulement nous n’avons plus aucune base arrière digne de ce nom, mais les écuries d’Augias sont plus qu’à être nettoyées, elles sont à reconstruire de A à Z. Beau programme pour les petits légionnaires que compte ce blog, n’est-ce pas hcgaia & Co ?

      • Et ?
        Quoi qu’il en coûte pour notre bien ou pour notre mal ?
        Un « Quoi qu’il en coûte » exclusivement généré par la crise actuelle ?
        Un « Quoi qu’il en coûte  » spontané ?
        Un  » Quoi qu’il en compte » ex-abrupto sans l’aval de la City et de Wall-Street ?
        Un  » Quoi il en coûte » se soldant par un endettement irremboursable ?
        Un  » Quoi qu’il en coûte » à qui et à quoi ( libertés ) ??
        Un « Quoi qu’il en coûte » sur la base d’une stratégie sanitaire excluant systématiquement toutes les thérapies à faibles coûts et aux taux de guérisons sans commune mesure comme celle de l’IVERMECTINE, pourquoi ?
        On peut faire les kékés et poser des « ET ? » sans fins ET rester aussi cons que par devant !

  3. bof.

    le koi qu’il en soit : https://lesbrindherbes.org/2021/03/20/eh/

    pour le reste , des graines .. https://lesbrindherbes.org/

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_rose.gif

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