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Mise à jour deux paragraphes rajoutés..
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Par Sylvain Rochex
Un monde qui prend sa source dans un corpus noétique tel que « les Droits de l’Homme » ne peut qu’aller de mal en pis. Il ne peut qu’involuer maladivement et régresser jusqu’à la mort.
Et pourtant, voilà plus de deux siècles qu’on a associé « les Droits de l’Homme » à celle de «bien», de progrès pour l’humanité, d’homme nouveau, voire « d’Être suprême». Et voilà même deux siècles que nous n’avons eu de cesse de bâtir à partir de ça et de chercher à étoffer ce fondement pourtant vicié dès le départ. Les Hommes se sont même tous transformés en sempiternels chercheurs de nouveaux droits.
Chaque Homme s’est peu à peu obnubilé par ses droits et avance dans la vie en ayant comme moteur sa capitalisation de droits nouveaux. Le concept de Justice s’est fait également entièrement contaminé par la notion. La notion de droits a dévoré le monde entier. Il s’agit d’une descente aux enfers car Droits et Devoirs se superposent en tous points à Charnel et Spirituel.
Penser le monde en terme de droits, c’est être charnel. Penser le monde en terme de devoirs, c’est être spirituel. Le seul et véritable progrès serait celui de fonder une nouvelle ère à partir des Devoirs de l’Homme et du Citoyen, afin d’élever l’Homme au dessus de son animalité (égoïste et charnelle). Comment a-t-on osé nous faire croire que penser en terme de Droits correspondait à une élévation ?!
Chacun peut facilement faire l’expérience dans sa tête de la différence morale fondamentale (et totale) qui existe entre se laisser pénétrer par la question : quels sont mes droits ? ou bien par la question : quels sont mes devoirs ? Dans le premier cas, le mouvement est un retour à soi, c’est une recherche animale de ses intérêts, il s’agit de prendre. Dans le deuxième cas, on ouvre une brèche, on se met en chemin pour renoncer à sa propre vie afin de se mettre au service de La Vie, on prend le chemin du don de soi.
Autre expérience similaire en connexion avec la géométrie et la musique dans un sens platonicien, le fait de dire à voix haute avec ardeur et emphase les deux phrases suivantes : « Mais c’est mon droit ! » et puis «
Mais c’est mon Devoir ! » (Essayez plusieurs fois). Vous observez ce qu’il se passe de fondamental au niveau de la tonalité ? La voix monte pour la première phrase tandis qu’elle descend pour l’autre. Cette différence de
musicalité n’est pas du tout anodine car la musique insupportable des gens clamant leurs Droits est celle dans laquelle on baigne en permanence depuis plus deux siècles.
En terme d’ondes et de vibrations structurantes, c’est hyper morbide. Et nous passons à côté de vibrations plus posées, plus basses, qui donnent des fondations spirituelles solides et des relations entre les êtres beaucoup plus harmonieuses.
Une fois ces expériences individuelles réalisées, essayez d’extrapoler sur le plan collectif pendant plus de deux siècles et vous obtiendrez une réponse à pourquoi nous vivons en Enfer.
La vibration de ce monde est une vibration totale d’égoïsme à cause de la notion de droits. Ce qui met en mouvement le monde, c’est la recherche permanente des intérêts, c’est-à-dire des Droits. Si je me bats pour une autre personne que moi, je vais me battre pour la défense de ses droits, donc de ses intérêts, alors qu’une véritable défense consisterait à défendre la possibilité pour cet individu de pouvoir faire son devoir correctement (et ce serait d’ailleurs une défense infiniment plus efficace).
Étrangement, personne ne se bat jamais pour que chacun puisse faire son devoir sans entrave. Alors que la vraie Justice prend uniquement sa source à cet endroit. Avoir le droit de faire son devoir, devrait être en fait le seul droit. Et nous devrions nous battre pour nos devoirs, pour faire nos devoirs. Mais étant donné que ça fait plus de deux siècles que nous avons tout basé sur les droits, nous sommes devenus des larves en matière de devoirs. Nous n’en avons définis aucun et nous ne savons même plus ce que c’est. Nous ne voulons même pas en entendre parler d’ailleurs. Tous les débats qui font rage devraient tous concerner les Devoirs, or, ils ne concernent que les Droits. Nous voulons des droits, toujours des droits, et plus jamais de devoirs. Les devoirs c’est bon pour les écoliers, ce sont les seuls, manifestement, à avoir des devoirs dans cette société.
Tous ceux qui prennent la parole parlent sans cesse des Droits de l’Homme, pas un seul n’ouvre la bouche pour discourir sur les Devoirs de l’Homme. On voit d’ailleurs très bien ici ce mécanisme où la seule parole qui peut exister est celle qui dit à l’auditoire : « tu vas obtenir » et non : « tu vas donner ». Tous ces gens qui vous expliquent comment marche la communication devraient se limiter à cette seule explication : la seule parole efficace (et donc autorisée) est celle qui fait comprendre aux autres qu’ils vont obtenir. Et donc, on voit bien comment la notion de « Droits de l’Homme », une fois lancée, s’est répandue de manière virale. Effectivement, on sait bien que dire aux gens : « vous allez avoir des gâteaux, des jouets, de l’argent et du sexe », ça marche, ça cartonne même ! Mais je ne vois pas vraiment comment on peut fonder une société là-dessus et oser parler de « Révolution Française », de « progrès », « d’Homme nouveau » et « d’Être suprême »…
Ces temps-ci on parle même de droits à la procréation pour tous… Et les devoirs en matière de procréation ?! On en parle quand ?! Ha pardon, j’oubliais qu’on n’a pas le droit de parler en terme de devoir, on ne peut parler que des Droits, et si possible de Droits nouveaux à obtenir… Pourtant, je sens en moi que j’ai le devoir de parler en terme de devoirs, quitte à être rejeté et méprisé par cette humanité tombée dans l’hubris et la tyrannie individuelle,qui « veut des gâteaux » uniquement, et faire disparaître les devoirs.
Finalement, on pourrait dire également que ça été jusqu’ici le principal moteur et critère de la censure : parole aux défenseurs des droits et éviction, voire prison, pour les défenseurs des devoirs. Il a donc fallu créer la Laïcité afin de détruire de la sphère publique (et in fine du monde entier) tous les contenus qui se rattachent à la notion de devoir. L’ensemble des principes chrétiens de l’origine nous donne Les Devoirs de l’Homme. Vous ne trouverez aucune notion de « Droits » dans les Évangiles (si c’est pas notoire ça…). Quand Jésus défend « la femme adultère », à aucun moment il prend le chemin d’un quelconque « droit de vivre » pour cette femme ou de la mise en question d’un droit à infliger un châtiment pour les autres.
C’est le devoir des hommes qui ont une pierre dans la main qu’il fait jaillir (et, ensuite, le devoir, pour cette femme de tout faire pour ne plus pêcher). Je vous le dis : la vraie Justice, c’est-à-dire celle qui guérit vraiment, ne prend sa source que dans la notion de devoir. Si Jésus avait cherché à résoudre le problème sur le terrain des Droits, la femme aurait été lapidée. De plus, on voit ici que le terrain des Droits correspond toujours à une société particulière, qu’il est donc subjectif et changeant, alors que le terrain des devoirs est immuable et éternel. L’erreur est également toujours du côté des Droits. Apparaît peu à peu une série de superpositions logiques : Droits/Devoirs ; Charnel/Spirituel ; Erreur/Vérité ; Temporel/Éternel.
Je prends une scène des Évangiles en exemple, mais je pourrais évidemment aller sur le principal texte dont nous disposons pour parler de ce sujet : Antigone. Le combat entre la notion de Droits et de Devoirs (avec les
implications morales et spirituelles qui en découlent) s’articule bien-sûr entre Antigone et son adversaire Créon. La première revendique d’avoir fait son Devoir et Créon reste bloqué sur le terrain des Droits. Je pourrais aussi
reprendre brièvement ce que j’ai dit plus haut sur la qualité de la vibration. Antigone et Créon ne vibrent pas au même niveau en terme d’énergie, et donc de musicalité, et donc de géométrie. On peut le palper aisément en
regardant une bonne interprétation de la tragédie sur une scène de théâtre.
La voix de Créon monte. Celle d’Antigone descend. Or, en terme spirituel, on sait bien que ce qui descend monte et inversement.
Jean-Jacques Rousseau s’est trompé en parlant de « Droits Naturels ». Il voulait en fait parler des Devoirs, mais sans oser le faire. La notion de devoir est si puissante qu’elle dépasse de très loin la notion de « Droits Naturels » de Rousseau étant donné que si on veille à ce que chaque homme ait les moyens de faire son devoir, les « Droits Naturels » sont contenus dedans.
Même s’il y aurait des milliers d’exemples à donner, prenons-en quand même un pour rendre les choses plus concrètes : un homme a le devoir de « travailler la terre » (N.B : l’expression « travailler la terre » serait à définir et à détailler correctement). Immédiatement, sans même passer par quelconques droits à la propriété ou droits de cultiver ou droits de cueillir, chaque homme pourrait accéder à la terre sous différentes formes. Le « droit » a la propriété découlerait non pas d’une recherche égoïste et conquérante, mais d’un devoir, et ça change tout. Le « droit » à la propriété se muerait donc en un espèce de « devoir » de prendre soin d’une propriété pour prendre soin de tous. Tous les « sans-terre » du monde pourraient alors cesser de militer pour un « droit » à la propriété, mais ils pourraient exiger d’être en capacité de faire leur devoir.
Ça change donc complètement la forme des combats pour la Justice, puisque plus personne ne se bat pour lui-même, mais tous se battent pour La Vie, donc pour les Autres. En gros : « tu sais, si tu me donnes une terre, je ferai pousser des fruits car c’est mon devoir, et je t’en donnerai, et j’en donnerai à tout le monde ». En lieu et place de : « j’ai droit à une terre, pour moi, pour y faire ce que je veux ». Tous les combats pour la Justice deviendraient des combats pour atteindre ce qui est le plus juste pour tous, et non pour ce qui est juste pour un seul au détriment des autres.
Donc, vous voyez, je ne comprends même pas que tous gens « intelligents » de cette planète n’aient pas pris en grippe depuis fort longtemps cette notion complètement diabolique de Droits de l’Homme, qui nous écarte sans arrêt de la vraie Justice, celle qui cherche l’harmonie et l’abondance.
Comment ça se fait que des milliards d’hommes ne se dressent pas pour mettre fin à ce mode de pensée mortifère où les hommes passent leur vie à lutter chacun pour leurs droits, au lieu de considérer tous ensemble quels sont les devoirs de l’Homme sur la terre.
Je voudrais conclure ce propos par une idée transcendante que j’ai miraculeusement trouvée un jour chez Saint-Exupéry dans Citadelle :« Ce que j’appellerai devoir, qui est noeud divin qui noue les choses, ne te construira ton empire, ton temple, ou ton domaine que s’il se montre à toi comme absolue nécessité et non comme jeu dont les règles seraient changeantes. « Tu reconnaîtras un devoir, disait mon père, à ce que d’abord il n’est point de toi de le choisir ». »
Ainsi nous pouvons ajouter à notre ensemble de superpositions logiques celle de Superflu et de nécessaire : Droits/Devoirs ; Charnel/Spirituel ; Erreur/Vérité ; Temporel/Éternel ; Superflu/Nécessité.
L’expression « jeu dont les règles seraient changeantes » est une formule magistrale qui en dit long également concernant la nature d’un monde basé sur les Droits.
Et grâce à Saint-Exupéry, nous pouvons ajouter les deux dernières superpositions, sous forme de clé de voûte : Droits/Devoirs… Personnel/Impersonnel ; Volonté de l’homme/Volonté de Dieu. … »Tu reconnaîtras un devoir, disait mon père, à ce que d’abord il n’est point de toi de le choisir« …
Chers Amis, nous pourrions dès ce soir, ou bien si vous voulez prendre le temps de la réflexion, commencer une nouvelle ère pour l’humanité au 1er janvier 2021 en ayant pour fondement : Les Devoirs de l’Homme et du Citoyen.
Pour faire valoir, ce que de Devoir.
Sylvain Rochex – 27 décembre 2020
Je n’ai pas lu ligne par ligne mais je pense avoir compris le sens de tes propos, Sylvain. Et là encore, je ne suis pas d’accord. Mais pas d’accord, dans la nuance. Tu me fais penser à un vieillard des années… 1900, qui ne connaissait que la morale telle qu’on l’apprenait à l’école, morale qui gommait totalement l’individu au profit de la Nation.
Je détaille. Ca sera un peu long car ton sujet est très intéressant.
D’abord, permets-moi là encore de rectifier: le mot « humain » existe, pourquoi ne pas l’utiliser ?
Ensuite, je vois ces Droits comme la protection des individus, et non comme la revendication d’un AVOIR. Un esclave, un pauvre hère maltraité, exploité, une femme violentée, ont le droit de vivre en sécurité, d’être protégés, de pouvoir s’exprimer librement… C’est juste NORMAL. Du moins à mes yeux, je conçois que tout le monde ne soit pas d’accord, à commencer par les psychopathes qui ont pris le pouvoir que nous leur avons laissé.
Pour ce qui est des Devoirs, c’est en effet un mot que de déteste. Pourquoi ? Parce que justement, j’ai une morale personnelle. Je supporte pas qu’on me dise ce que j’ai à faire, au nom de je ne sais quelle doctrine liberticide. Les 10 Commandements ont été appelés comme tels par l’Eglise pour asservir le peuple. Tu ne tueras point n’est pas une injonction, mais un idéal vers lequel nous sommes amenés à aller. Soi-dit en passant, il n’est pas fait mention de l’exclusivité humaine. Tu ne tueras pas, c’est « pas du tout, rien ni personne » !
Bref. Ce que je veux dire, c’est qu’obéir n’a aucun sens. Le Divin ne veut pas de gentils petits esclaves qui obéissent sans rien comprendre. Nous avons toutes et tous un idéal d’Amour, nous le portons en nous, que nous soyons croyants ou athées. Nous en avons besoin. Notre devoir, si tu en veux un, est de le trouver au plus profond de nous et de le manifester à l’extérieur.
Alors oui, parfois, il faut un peu de discipline au départ, ne serait-ce que pour méditer, se reconnecter avec la Vie… puis l’Amour jaillit peu à peu de soi et se répand sur le vivant, sur le positif et le négatif, sur les « bons » et sur les « méchants » qui ont besoin plus de Lumière que de coups de pieds aux fesses (même si cela peut en réveiller certains). Comme le soleil.
Ce n’est pas un Devoir, en tout cas pas pour moi. Quand on a expérimenté la noirceur, on choisit son camp (la pilule rouge sans doute) et cela semble naturel, même si, parfois, des instincts de vengeance peuvent encore surgir. Nous restons humains.
La politesse peut être un plaisir si on fait fi d’un manque de reconnaissance parce qu’on aura « bien » agi. Le respect ne doit rien avoir de « moral » au sens des années 1900. Il doit jaillir du cœur, ou ne pas être. Sinon, il n’est pas possible de se forcer à aimer, à respecter, à être poli avec une personne qui se fout de toi, qui t’insulte, qui te pollue l’existence. La morale, le devoir, sont au ras des pâquerettes. L’Amour est au-dessus de toute la noirceur.
J’espère m’être fait bien comprendre. En aucun cas je ne prétends en être arrivée là, malheureusement. Il s’agit d’un idéal. Je le porte en moi, comme tout un chacun. Et je SAIS que c’est en manifestant la Lumière que l’Ombre reculera. On est loin du « tu dois », tu ne dois pas »…
Oui tout est une histoire de responsabilité individuelle, nous sommes dirigés par des gens qui nous infantilisent car c’est le seul moyen pour eux de garder le pouvoir sur nous, la peur de l’autorité entraine la soumission et dans le mot « soumission » on entent « sous sa mission » notre mission étant d’arriver à se porter seul sans que personne n’est à nous dire comment penser, comment agir, comment vivre, cela demande bien évidement d’être responsable de ses actes et de ne pas faire aux autres ce qu’on n’aimerait pas qu’il nous fasse, ceci doit devenir une règle d’or pour vivre en bonne intelligence avec notre prochain mais tant qu’il y aura des gens qui refuseront cette responsabilité, il y aura des autorités extérieures pour leur dire quoi faire et comment vivre en société, cependant nous vivons dans une société égoïste et les règles que l’on nous impose ne sont pas toujours pour le bien commun mais pour garder le contrôle sur nous en nous infantilisant toujours plus.
Il n’y a qu’en retrouvant notre propre autorité intérieure et responsabilité individuelle que nous pourront sortir de ça. La plupart des humains ont encore besoin d’une autorité extérieure pour leur dire quoi faire mais tout ça est la preuve de leur grande immaturité et d’une attente énorme du sauveur qui viendra régler tout les problèmes à leur place. Dans l’avenir les politiques et la justice des hommes disparaitront quand l’être humain aura retrouvé la seule chose qui compte, la connexion profonde avec son âme de lumière, le seul maître à bord.
« Tu me fais penser à un vieillard des années… 1900, »
Bravo l’argumentaire.
« ne pas faire aux autres ce qu’on n’aimerait pas qu’il nous fasse »
Un chasseur qui se prend une balle, un torero qui se prend une banderille, un tortionnaire qui devient une victime à son tour, un voleur volé, un arroseur arrosé,… ce sont parfois les seuls espoirs de faire comprendre le mal qu’on peut faire aux autres.
On a vu parfois des soldats brailler comme des veaux parce qu’ils ont pris une balle. OK ? Ah oui… ça fait maaaalll !! Eh bien… tu t’es engagé mon gars. Tu es payé pour tuer mais tu n’acceptes pas de t’en prendre une ? Désolée…
Pourquoi devons-nous en arriver là ? Pourquoi faut-il des règles de conduite ?
Bon, je sais bien que je viens d’une autre planète, mais… je n’ai jamais compris.
« Retrouver notre autorité intérieure », je dirais même: retrouver notre Amour intérieur, être l’eau ou l’air plutôt que le rocher, la main tendue plutôt que le bâton, être aimant et doux envers soi, et donc envers les autres. L’Amour a ses exigences, c’est un chemin difficile.
On peut aussi parler des lois cosmiques. Alors oui, qui dit loi dit devoir. Pas sûr dans ce cas. Car notre liberté passe par le respect de ces lois. Mais ces lois passent par… le coeur !
Magnifique réflexion.
Une vraie révélation que très peu sont prêt(e)s à entendre.
– Déjà parce qu’ils ne comprennent pas que la notion « de droit » n’est qu’un leurre* flattant l’orgueil des pauvres hommes(et filles ) ainsi manipulés par ce concepts.
– Secondo, la notion « de devoir » est contraignante, fatigante. Tandis que pour celle « de droit », c’est aux autres de faire un effort.
…Et là, rien de plus normal puisque « je le vaux bien(…dixit la pub) ».
– Petite réflexion pour les jouisseurs (et jouisseuses).
A quoi servent vos droits, si personne ne se met EN DEVOIR de les faire respecter ?
…Ah oui merde, j’avais oublié ! Il reste les égrégores et les prières, n’est-ce pas biquette.
* y a qu’à voir cette Covid-période, une vrai séquestration avec extinction totale des droits du citoyen et même de l’humain dans sa chair.
son concept du devoir de travailler la terre sans en vouloir la propriété , c est tout simplement le sythème communiste; qui a l est conduisait la population à avoir faim …un doux rêveur
Les paysans en métayage peuvent parfaitement s’enrichir.
…Surtout en France quand on connaît le prix des terres louées. (Moi aussi…)
systhème de métayage qui enrichie les bourgeois ,en ce moment des safer rétrocèdent exclusivement aux investisseurs les terres avec un fermier en place en écartant systhématiquement les agriculteurs étrangers à la vente ,biens occupés à 7000 euros de l ha pour des prairies
aussitôt la vente faite les nouveaux propriétaires imposent leurs conditions ,prix locatif ,parfois demandent un dessous de table …j ai suivi une de ces ventes qui a duré plus de six mois , je sais que le fermier en place est en redressement judiciaire depuis cet été …
Salut Prédateur,
La Safer est politisée, tout comme l’est la Fnsea.
– Tous ces traitres suivent des directives officieuses au profit d’un plan établi et non dit.
– Il n’y a plus rien à attendre de toutes ces institutions. Si ce n’est la mort des particuliers au profits de « firmes », ou autres entités hégémoniques.
« Rien n’arrive par hasard… »
Ce texte doit d’abord (et surtout) être appréhendé comme une remise en cause du paradigme idéologique mortifère actuelle.
Il est vrai que vu le passif historique récent de l’humanité, l’exemple n’est pas des plus judicieux…
@Predateur. Non, je n’ai pas dit ça. Mais je comprends que la confusion puisque apparaître. La propriété existera bel et bien dans ce paradigme, mais elle découlera d’un devoir, non d’un droit. C’est tout ce que j’ai dit. Et j’ai dit aussi que faire découler la propriété d’un devoir est justement encore plus fort, encore plus protecteur. S.R.