« Le plan du gouvernement pour rembourser la dette ? Nous faire travailler plus ! » L’édito de Charles SANNAT

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Par Charles Sannat pour Insolentiae

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

C’est la grande idée de Bruno le Maire notre mamamouchi à l’économie mais aussi celle, dès le départ de notre grand timonier du Palais à savoir Emmanuel Macron.

Travailler plus mais sans gagner plus.

Travailler plus avec des retraites de plus en plus lointaines et de plus en plus anémiques.

Travailler plus, en remettant tous ceux qui ne travaillent pas au boulot.

Travailler plus, pour rembourser les dettes du covid.

Certes il fallait dépenser tout ce qui était nécessaire, mais… pas n’importe comment non plus !

Lorsque l’on ferme des commerces non essentiels qu’il faut indemniser pour rien ou presque et sans que l’intérêt sanitaire soit évident, c’est créer de la dette pour rien.

Pour le moment la narration officielle est simple.

Nous paierons les dettes même si cela, de vous à moi, me semble très difficile à croire.

Il faut dire qu’il faut sauver… la zone euro à tout prix et les Allemands, eux, n’ont pas fermé tous leurs commerces.

Il n’y a pas à dire on est moins bête et moins idéologue en Allemagne.

Voici donc quelques considérations concernant cette politique du plus de travail pour payer les dettes !

Pour cela encore faudrait-il que la quantité de travail soit suffisante pour que cela représente une stratégie crédible.

Pour compléter ce JT du grenier, voici la vidéo de Macron sur Brut et le passage dont je vous parle dans ma vidéo.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

5 Commentaires

  1. Quand il n’y a pas assez à manger, on partage.
    Avec tant de chômage, il n’y a pas assez de travail, il faut partager.
    Les fonds de pension ont été rachetés par des investisseurs étrangers qui n’ont qu’à battre des Français, qu’ils voient dociles et corvéables à merci. Plus les Français travailleront et plus tard (et moins longtemps) leur seront versées leurs indemnités de retraite.
    Les personnes qui nous demandent de faire des efforts sont les mêmes qui ont ouvert les frontières (malgré le référendum de 2005) afin d’instrumentaliser le chômage et ainsi progressivement casser les droits sociaux durement acquis en 1945 lorsque le patronat fit reconnu coupable de collaborationnisme (revoir le docu La Sociale).
    Comme disait Frank Lepage, le gouvernement ne discute pas de la même manière avec 8 millions de résistants armés. Et les concessions qu’ils ont acceptées ont permis à certains d’avoir la vie sauve.
    La punition fut toutefois sévère, avec de tickets de rationnement jusqu’en 1953 en France (après l’épidémie de 1918 propagée par les vaccins) et une population affamée afin d’accepter enfin la main-mise de l’Etat français alors lancé dans de nouvelles guerres..

  2. Rembourser la dette ?
    Le « grand reset » n’est plus à l’agenda ?
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  3. N »importe quoi, méme en temps de guerre nos parents et grand-parents n’ont jamais vu pareille dictature !

    C’est une Pognondémie sa, pas une Pandemie .

    Lors de Pandémie c’est a LA CHARGE de l’Etat !
    Pas au Peuple de payer.

    A moins que c’est justement pour materialiser le « Arbeit macht frei » !?
    https://assets.bwbx.io/images/users/iqjWHBFdfxIU/ijyKTzngfTUc/v1/-1x-1.jpg

    Sur le panneau de la barriere lévée on peux lire « Halt , Aussweiss forzeigen »
    ( « Stop, montrez votre Attestation » )

    Un bon gros plan (merci Thyerri)

  4. Eh m… je n’arrive pas à trouver mes mots ce soir. Les donneurs de leçons m’exaspèrent, j’en ai assez qu’on tape encore sur les petits pendant que d’autres sont grassement payer à déserter les hémicycles, à vivre comme des nababs, et à nous imposer une dictature immonde… Ça me gonfle !!

  5. bien vue Biquette https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif, on atteint 5 581 800 chômeurs. À cela s’ajoutent les « chômeurs invisibles », à savoir les 1 300 000 au RSA, les 1 500 000 en temps partiel subi (cumulant plusieurs contrats précaires mais à la recherche d’une CDI) et les 830 000 « découragés … les cons

    Les cons, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

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