Les sept raisons pour lesquelles nous obéissons à l’autorité

Un petit aperçu, des raisons qui font que l’obéissance est induite par certains paramètres, qu’ils soient moraux ou de convenance. Ça permet de s’interroger sur le « qui suis-je ? », « que puis-je faire ? », »en suis-je capable ? ». Ça expliquerait que, peu de personnes malgré leur mal être, aient du mal à s’investir dans des actions communes ou à prendre des décisions, se contentant de suivre la tendance, tout en râlent sur la dégradation de notre société. C’est un bon sujet de réflexion. Merci à Kalon. Partagez ! Volti

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Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche

Les rebelles sont une partie très importante de la société, mais ils obtiennent rarement la reconnaissance qu’ils méritent. Ils nous aident à briser les anciennes normes et nous empêchent de tomber dans la pensée de groupe.

Cependant, la nature humaine pousse la plupart d’entre nous à rester dans notre zone de confort, même si cela signifie moins de liberté ou des problèmes plus difficiles à résoudre.

Pourquoi tant de gens ignorent le monde extérieur ou le font passer pour le problème de quelqu’un d’autre jusqu’à ce qu’il atteigne leur propre porte ? Dans une vidéo récente, Brittany Sellner (Brittany Pettibone avant son mariage) décrit les sept raisons pour lesquelles les hommes obéissent à l’autorité, même lorsque c’est contre leur intérêt.

#1 Habitude

Comme chacun le sait, les habitudes sont extrêmement difficiles à rompre et même si nous avons des griefs sur l’état des choses, accepter notre réalité imparfaite nous semble préférable à la perspective décourageante du changement. À l’inverse… l’habitude cesse d’être un motif d’obéissance en temps de crise politique ; un peu comme ce que nous vivons actuellement à la suite du Covid. Bien que beaucoup d’entre nous ne voulaient pas changer leurs habitudes, celles-ci ont été modifiées de force pour nous.

#2 Obligation morale

La deuxième raison d’obéir est l’obligation morale qui est évidemment un motif que l’on trouve très souvent dans la religion, mais politiquement parlant… certains la considèrent comme une obligation morale de « 1) obéir pour le bien de la société », 2) « parce que le dirigeant a des facteurs surhumains tels qu’un être surnaturel ou une divinité », ce qui ne s’applique pas, à mon avis, à un trop grand nombre d’Américains… 3) Les gens considèrent qu’il s’agit d’une obligation morale d’obéir parce qu’ils « perçoivent le commandement comme étant légitime, du fait qu’il émane d’un émetteur ». Par exemple, un maire ou un officier de police [serait considéré comme tel], et 4) Les gens considèrent qu’il s’agit d’une obligation morale d’obéir en raison de la « conformité des ordres aux normes acceptées ». Par exemple, la plupart des gens pensent qu’un ordre tel que celui de ne pas commettre de meurtre est un ordre moral et, par conséquent, ils y obéissent.

#3 L’intérêt personnel

La troisième raison de l’obéissance est l’intérêt personnel et c’est peut-être l’un des motifs les plus courants de nos jours. Par exemple, la plupart des grandes entreprises sont immorales et cherchent à se servir des tendances sociales et politiques actuelles pour gagner de l’argent, un statut et l’approbation. Il suffit de regarder toutes les entreprises qui sont soudainement devenues des « champions de la justice sociale » après la mort de George Floyd ; aucune d’entre elles ne s’est souciée de la brutalité policière et de Black Lives Matter avant qu’il ne devienne dans leur intérêt de s’en préoccuper.

Cet intérêt personnel peut bien sûr s’étendre aux individus. Les personnes célèbres et non célèbres ont beaucoup à gagner en s’alignant, ou… il y a aussi un intérêt personnel négatif dans lequel la personne n’obéit pas simplement parce qu’elle va gagner quelque chose mais pour qu’elle ne perde pas tout : sa réputation, son emploi, son statut social et ses perspectives de carrière.

#4 Identification psychologique avec le dirigeant

La quatrième raison de l’obéissance est l’identification psychologique avec le dirigeant, ce qui signifie que les gens ont un lien émotionnel étroit avec le dirigeant, le régime ou le système. J’imagine que vous auriez rencontré beaucoup de ces situations dans la Russie communiste ou l’Allemagne nazie, par exemple.

#5 Zones d’indifférence

Le cinquième motif d’obéissance est extrêmement courant aujourd’hui : il s’agit des « zones d’indifférence », ce qui signifie que même si les gens ne sont pas pleinement satisfaits de l’état des choses, ils ont une marge d’indifférence ou de tolérance pour les aspects négatifs de leur société et de leur gouvernement.

#6 La peur des sanctions

La sixième raison de l’obéissance est la plus évidente… et c’est la « peur des sanctions », qui implique généralement la menace ou l’utilisation d’une forme de violence physique contre le sujet désobéissant et incite à l’obéissance par un pouvoir simplement coercitif, un pouvoir qui agit réellement sur les gens simplement par leurs craintes.

#7 Absence de confiance en soi

Enfin, la septième et dernière raison de l’obéissance est l’absence de confiance en soi chez les sujets, ce qui signifie que beaucoup de personnes n’ont tout simplement pas suffisamment confiance en elles, en leur jugement et en leurs capacités pour se rendre capables de désobéir et de résister.

Grâce à Internet, j’observe ce motif assez souvent. Des milliers de personnes décrient quotidiennement qu’elles sont malheureuses de l’état des choses et pourtant elles ne font rien parce qu’elles n’ont pas confiance en leur capacité personnelle à diriger, à organiser une manifestation pacifique, à lancer un mouvement, etc.

Bien que l’autorité puisse être légitime et significative, la résistance à des actes de violence inutiles ou à l’injustice draconienne du gouvernement est souvent meilleure pour l’individu et la société et montre plus de caractère que l’inaction.

Bien que cette liste ne soit certainement pas exhaustive, elle vous aidera peut-être à mieux comprendre votre propre rôle dans la vie et dans la société.

Regardez l’analyse de Brittany Sellner : (Anglais : Activez les sous titres)

Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche

Lire aussi : Le COVID-19 est-il le déclencheur d’un « nouvel ordre mondial » de stagnation économique et de destruction sociale ?

11 Commentaires

  1. 07/09/2020 – https://wp.me/p4Im0Q-3ZG
    – Au secours, les morts co-vidés régressent, à vue d’œil et de pourcentages et si vous ne faites rien, ce sera une race en voie de disparition. Ils est vrai qu’ils sont vieux, fragiles, fait néant, et surtout qu’ils empêchent la croissance du pays. Attali quand il avait 45 ans disait qu’il fallait s’en débarrasser à 65 ans (maintenant qu’il en a plus de 65, il se tait et terre quelque part). Si c’est comme cela que l’on gère la France, alors nous ne sommes que resucée de nazis !

  2. Un texte Arabe cité par René Guénon, disait que, dans les temps les plus anciens, les hommes n’étaient distingués entre eux que par la connaissance ; ensuite on prit en considération la naissance et la parenté ; plus tard encore la richesse en vint à être considérée comme une marque de supériorité ; enfin dans les derniers temps, on ne juge plus les hommes que d’après les seules apparences extérieures.
    Ce dernier point semble une évidence aujourd’hui au regard du niveau d’hypocrisie atteint par nos politiciens mis en place la plupart du temps, il est vrai, par des masses crédules et ignorantes.
    De manière générale, la sécurité relative de tous les usurpateurs, de tous les temps, vient de ce qu’ils s’appuient sur l’ignorance universelle.
    Et si l’ignorant a pu se soumettre à des préceptes imposés arbitrairement, c’est parce que, sentant sa faiblesse, il a eu confiance dans ceux qu’il a accepté pour maîtres, dans ceux à qui il a laissé le soin de penser pour lui, et qui sont résumés dans « Big Brother ».
    Mais celui qui se sent fort veut savoir le pourquoi des actes qu’on lui impose.
    Nous devons croire à la raison d’être des choses, pour les accepter. Sans cette condition première : la foi, rien ne peut entrer dans l’esprit des hommes.
    Le Livre de soi-même est le seul qui n’est fermé pour personne.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/introduction-livres-de-femmes.html

  3. Du bla-bla.
    Notre espèce est une espèce qui vit traditionnellement en petits groupes de quelques familles. ceci depuis quelques millions d’années.
    Dans un groupe, l’autorité du chef (celui qui sait, par expérience, et aussi celui qui a une influence personnelle sur le groupe) est un facteur important de survie. Ceux qui la contestent peuvent quitter le groupe, mais ils ont peu de chances de survivre individuellement à leur façon. Quant à faire une révolution… Seuls des membres influents du groupe peuvent mettre à leur profit l’affaiblissement du chef pour le remplacer.

    Nous nous croyons très supérieurs parce que nous maîtrisons quelques technologies, mais nous sommes encore des singes. Et nous avons conservé tous les comportements ancestraux de notre espèce. L’avidité, la crainte, la sottise…

    Bienvenue dans le monde réel !

  4. C’est un bon point de réflexion en effet. Le premier représentant de l’autorité est le père. Dans notre inconscient collectif, c’est le Père qui nous a chassé du Paradis terrestre. Ce fut ressentit comme une énorme injustice. (Même si cela ne s’est pas passé comme ça, mais c’est une autre histoire, je parle de ressenti).

    Le père terrestre est l’archétype du Père céleste (qu’on retrouve dans nombreuses religions): Père, dieux, Dieu… peu importe.
    Lorsque ce père là est violent, injuste, absent, trop féminin, ne joue pas son rôle, l’enfant a un problème avec l’autorité.

    Il fut un temps où l’autorité du chef du clan n’était pas contestable. Maintenant, la donne a changée avec le besoin d’individualisation de l’individu. Le clan existe encore mais seulement par chacun de ses membres et non plus comme une entité pleine et indivisible. Il a parfois été remplacé par: le parti politique, l’église, le foot, … puisque l’humain est par essence un animal clanique. Il a besoin d’appartenance. Malgré cela, l’autorité peut maintenant être contestée, même si ça peut coûter cher au malheureux « indépendantiste ».

    Les raisons ci-dessus me paraissent très justes. Elles montrent à quel point il faut: de la confiance en soi, de l’intérêt personnel à agir (les autres, on s’en fout), une capacité à réfléchir et à remettre en cause les bases de cette autorité, accepter les risques (pas peur des sanctions ni du qu’en dira-t-on qui est de fait une sanction également), connaître les lois pour pouvoir les contourner et/ou s’en servir pour se défendre…
    Parfois, l’éducation paternelle (le rôle du père est d’ouvrir l’enfant au monde) prépare les bases de la confiance, de la réflexion, de l’indépendance. L’enfant pourra discuter avec toute autorité comme il a pu discuter avec son père, sans peur de quoi que ce soit, et il saura comment agir face à différents types d’autorités.

  5. Je réfléchis encore sur la notion de l’intérêt personnel. Beaucoup de personnes ne savent pas dire non. Se demandent-elles pourquoi ?
    Par peur de ne plus être aimées. Elles basent l’amour qu’elles reçoivent sur un mensonge: je me force à être ce que je ne suis pas, parce que j’ai besoin de l’énergie de l’amour, de la reconnaissance. C’est ainsi qu’on devient une lavette, sage et obéissante.

    Bien sûr, dans le cas présent de l’autorité étatique/sociétale, on ne craindra pas de ne plus être aimé (l’idée même prête à rire). Mais au moins de ne plus être reconnu. Pas vraiment de devenir un paria. Mais d’être pris pour un original, un contestataire, un râleur né (tout au féminin aussi, bien sûr). Au lieu d’en tirer une fierté, on en fait un complexe et on cache sa personnalité réelle.

    Et comme ceux qui agissent ainsi sont extrêmement nombreux, tout le monde se cache. Or, dès qu’on peut vraiment parler en tête à tête, on découvre que les gens ne sont pas ce qu’ils semblent être, qu’ils aimeraient bien être… autre… autrement dit, simplement exprimer leur vraie personnalité. Mais… honte et tabou !!

  6. « la plupart des gens pensent qu’un ordre tel que celui de ne pas commettre de meurtre est un ordre moral »
    …sauf en cas de guerre, où l’ordre moral est de tuer l’autre !

  7. Ca s’appelle « noyer le poisson ». Il ne s’agit pas de psychanalyse, mais d’un combat (ou de l’absence d’un combat) pour la liberté.
    Qui veut vivre libre lutte. Ceux qui discourent ne luttent pas, ils préfèrent s’écouter parler…

    • Quelqu’un qui ne se bat, accepte son chatiment et devient esclave en se disant qu’il pourrait devenir un futur Spartakus ; sauf quand tu vois comment Spartakus a fini…

  8. Allez m’expliquer pourquoi ceux qui obéissent à l’autorité sont condamnables sous le gouvernement Allemand en 40 ?

    • Pas assez explicite?
      Engourdis,cette espèce idiote (j’en fait partie)se fourvoie dans la connivence du chacun pour soi.
      Comme si on guérit la vie?
      Peut importe la finalité vus l’illusion exposée complaisamment..
      Désolé,comme disais l’autre,j’arete de picoler,suis dans ma période bleue.
      Bonne soirée les amis

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