« De la démocratie en France », un appel citoyen….

Il y a des citoyens qui réfléchissent, qui écrivent de nouvelles règles pour qu’une véritable démocratie soit instaurée en France. Nous constatons tous les jours, combien il est difficile de se faire entendre par l’oligarchie en place, toujours plus goinfre d’argent, à prendre aux plus pauvres. Voici donc un extrait du texte reçu, pour réfléchir et pourquoi pas, enfin agir. Libre à tous d’ouvrir le pdf, de le diffuser, le partager, il est libre de droits et offert à tous les citoyens de bonne volonté. Il contient des pistes, pour  une nouvelle constitution qui nous sera enfin bénéfique. Partagez !!

De la démocratie en France

Objectifs et stratégie de la contestation

Contre quoi nous battons-nous ?
Contre les réformes néolibérales qu’on nous impose ?
Mais s’opposer aux réformes d’un pouvoir n’est-il pas, de fait, accepter sa légitimité ?

I. Quelle est la légitimité de l’élection de Macron ?

Les problèmes structurels :

les élections présidentielles ne sont ni accessibles à tous ni équitables.
une majorité d’abstentionnistes. Au 1er tour, 8 656 346 voix pour Macron (sur les 51 millions de personnes en âge de voter en France) et 15 millions de personnes s’abstiennent, votent blanc ou ne sont pas inscrites.
les médias sont devenus le 4ème pouvoir en France (avec le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire), mais leur indépendance, leur objectivité et leur pluralisme posent question.

Les problèmes d’une époque :

Il n’y a plus beaucoup de votes d’adhésion, mais surtout des votes « utiles » et des votes de protestation.
utilisation de stratégies insidieuses de communication, de manipulation et de propagande.
les médias font la promotion de l’idéologie néolibérale, de discours sécuritaires et étouffent les discours critiques
les médias mettent en avant préférentiellement les politiciens faisant du « people » et les démagogues.
le terreau et le discours du front national sont alimentés par les médias et les politiciens, qui le rendent ainsi fréquentable ; puis quand celui-ci arrive au 2ème tour, on nous impose de faire un « front républicain ».
influence des sondages beaucoup trop importante dans la vie politique malgré des problèmes de méthode (formulation et ordre des questions, représentativité des échantillons, sondage sur internet de volontaires rémunérés, le secret des redressements,…), d’utilisation des chiffres et de conflits d’intérêt. Sans parler du fait que les erreurs sont parfois flagrantes (Le Pen en 2002, Trump, le Brexit, les primaires de la droite et de la gauche en 2016). C’est un outil non scientifique au service de médias fainéants et malhonnêtes (cf. sondage fictif sur Sarkozy dans Valeurs actuelles), et un outil de propagande d’État (cf. le scandale des sondages de l’Élysée sous Sarkozy).

Les problèmes propres à l’élection de Macron :

les médias ont imposé l’idée du « vote républicain » dès le 1er tour = vol des élections ! Un fait exceptionnel.
un soutien massif hors du commun à Macron de la plupart des médias. Le 4ème pouvoir au service d’un candidat !
Et avec le soutien fourbe des instituts de sondage qui présentaient le duo Macron-Le Pen comme une évidence ; une manipulation des foules bien connue et très efficace, à cause de l’effet de mode (ou mimétisme).
la trahison de nombreux politicards du PS qui ont soutenu Macron au lieu du candidat officiel de leur parti.
coup de pouce décisif de l’assassinat politique de Fillon : Penelopegate et l’affaire des costumes. Cette affaire des 3 costumes à 13 000 euros, offerts à Fillon par Robert Bourgi (proche de Sarkozy, et sulfureuse figure de la Françafrique), a révélé le goût de Fillon pour l’argent et le luxe, à la grande déception de ses sympathisants qui le considéraient comme un modèle d’intégrité. Ce fut le coup de grâce, alors que Fillon commençait à surmonter le « Penelopegate ».
le projet d’attentat contre des candidats à Marseille 5 jours avant les élections, et l’attentat des Champs-Élysées 3 jours avant le 1er tour.

L’élection étant l’expression et la garantie de la démocratie, il est indispensable que sa moralité ne soit pas attaquée. Ces irrégularités remettent en cause la sincérité du scrutin : les candidats n’ont pas été égaux face aux choix des électeurs.
D’autant plus que les résultats des 2ème et 3ème candidats étaient assez serrés (465 496 voix entre Le Pen et Fillon). Loin de nous l’idée de défendre un candidat plutôt qu’un autre, mais n’oublions pas que Fillon était le favori de ces élections (une élection « imperdable »), et que les 2 finalistes ont grandement tiré avantage de son effondrement, du contexte sécuritaire, et de l’appui des médias. Macron a bénéficié d’atouts considérables qui ont biaisé le jeu démocratique. Ces élections ont été inéquitables. Macron n’est donc pas légitime.

Profitons des mouvements de contestations actuels pour améliorer notre système démocratique.

II. Nos revendications

Nous avons 3 revendications simples et légitimes :

1) Départ immédiat de Macron

2) Réforme des médias

Les plus grandes fortunes de notre pays (industriels, magnats des télécoms,…) sont propriétaires de la majorité des médias (Bouygues, Bolloré, Dassault, Arnault, Pinault, Lagardère, Niel, Drahi, Pigasse). Ils soutiennent le candidat qui défend le mieux leurs intérêts, et vendent notre « temps de cerveau disponible ».

Manipulation de l’opinion par quelques dizaines « d’experts » et de «journalistes vedettes » partisans d’une même idéologie politique (et pour beaucoup ayant été formés dans les mêmes grandes écoles que les futurs politiciens).

Censure et autocensure des médias.

Conflits d’intérêt à tous les niveaux. Grosse augmentation des présentations de faits divers dans les journaux télévisés, aux dépens des sujets de fond bien sûr.

Pour avoir une information libre, nous demandons de:

    • interdire aux journalistes de « faire des ménages » (= vendre leur notoriété au service d’événements promotionnels pour de grosses entreprises).
    • lutter contre les conflits d’intérêt de la trentaine d’experts (chercheurs, professeurs ou autres) qui se partagent les analyses économiques (néolibérales) dans tous les médias, alors qu’ils travaillent (en tant que conseiller ou administrateur) pour de grosses entreprises, des banques, des fonds d’investissement… Il faudrait limiter leur apparition dans les médias, préciser systématiquement qu’ils travaillent pour de grands groupes privés, et leur interdire d’avoir un poste dans les conseils d’administration des grandes entreprises.
    • réguler drastiquement l’utilisation fourbe et manipulatrice des « micro-trottoirs » dans les JT et les tweets dans les articles web. Les journalistes feraient mieux de faire un travail d’investigation et d’explication au lieu d’utiliser les mécanismes du mimétisme dû à la pression sociale et à l’identification à une autre personne.
    • régulation et transparence des sondages. Fin du secret des redressements et des chiffres bruts, et de la rémunération des volontaires sondés. Améliorer la Commission des sondages et lui donner un pouvoir répressif. Voire même interdiction des sondages concernant la politique ?
  • diminuer sérieusement les seuils de concentration de propriété des médias. Pour éviter que quelques milliardaires ne détiennent tous les médias.
  • interdire aux groupes industriels et financiers d’être propriétaires de médias et d’instituts de sondage, au titre du conflit d’intérêt.

    3) Réforme des règles des élections présidentielles

La situation actuelle :

Il faut 500 parrainages pour être candidat (jusqu’en 1976 il n’en fallait que 100). L’identité de tous les élus ayant parrainé un candidat est rendue publique (loi de 2016). Chaque candidat reçoit une avance financière de 153 000 euros lors de la publication par le Conseil constitutionnel de la liste officielle des candidats. Puis le candidat sera remboursé, dans les 6 mois suivant l’élection, de ses frais de campagne à hauteur de 800 000 euros (moins l’avance de 153 000 euros). S’il recueille plus de 5% des voix, le remboursement peut monter jusqu’à 8 millions d’euros. S’il passe au 2ème tour, le remboursement monte à 10,69 millions d’euros. Le plafonnement des dépenses d’un candidat est de 16,851 millions d’euros au 1er tour, et 22,509 millions d’euros pour le 2ème tour.

Nous demandons : –

  • -200 parrainages anonymes (anonymes pour mettre fin à la pression des partis politiques sur leurs élus). Ou alors des parrainages citoyens (50000 ou 150000, à voir), comme cela existe dans de nombreux pays européens (Autriche, Portugal, Finlande, Islande,…).

  • -améliorer les financements. Que chaque candidat reçoive 2 millions d’euros dès l’annonce officielle des candidats. S’il recueille plus de 2% des voix, le remboursement peut monter jusqu’à 8 millions d’euros. S’il va au 2ème tour, le remboursement peut aller jusqu’à 11 millions d’euros. Plafonner les dépenses de campagne à 8 millions d’euros pour le 1er tour et 11 millions d’euros pour le 2ème tour. Certes les élections coûteront un peu plus cher à l’État, mais ce sera au profit de beaucoup plus d’équité entre les candidats. La baisse des plafonds des dépenses va dans le même sens et servira aussi à calmer la folie des grandeurs de la part de certains candidats dépensant énormément en communication superficielle.

  • -remettre l’égalité du temps de parole dans les médias à partir de l’annonce officielle des candidats par le Conseil constitutionnel ; soit pendant 5 semaines (comme jusqu’en 2016) au lieu de 3 semaines actuellement (loi organique n° 2016-506 du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables à l’élection présidentielle : une loi proposée par le PS, visant à défavoriser les « petits » candidats et privilégier les grands partis).

    • interdire les sondages pendant toute la campagne électorale (ils étaient interdits toute la semaine précédant le scrutin, jusqu’à la loi de 2002 qui l’a réduite à un jour).
    • reconnaissance du vote blanc ! Qui annule l’élection à partir d’un certain pourcentage de voix à déterminer, et qui empêche les candidats écartés de se représenter. La signification politique du vote blanc est claire (le refus du choix proposé), et donc tant qu’elle ne sera pas prise en compte, la sincérité du scrutin n’existera pas.
    • Interdire l’utilisation des machines à voter (et de tout moyen de vote électronique) qui mettent en danger le secret du vote et la sincérité du scrutin (à cause des bugs et des piratages électroniques possibles)
    • 1 seul mandat présidentiel. Pour mettre fin à ce que les présidents agissent ou n’agissent pas en fonction de ce qui serait bon pour leur éventuelle réélection.
    • Améliorer et clarifier les conditions d’annulation d’une élection présidentielle (explications plus loin au III.3).

    Ces mesures permettront de vivre dans une démocratie ouverte à tous et équitable. Le système que nous proposons n’est probablement pas parfait, mais nettement mieux que celui qu’on nous impose, alors défendons-le ! Les réformes que nous exigeons devront être mises en place par le président du Sénat qui assurera l’intérim du pouvoir entre le départ de Macron et les nouvelles élections qui auront lieu dans les 20 à 70 jours (article 7 de la Constitution). Les élections législatives devront être aussi refaites, puisqu’elles sont grandement déterminées par les résultats des élections présidentielles.

    III. Les moyens légaux

    Lire le document en totalité.

    Nous n’avons plus confiance dans les politiciens. Qu’attendons-nous pour prendre le pouvoir ? Le monde ne va pas se changer tout seul. Cessons d’abandonner nos libertés. Luttons contre le défaitisme.
    Les moyens utilisés par le pouvoir pour asservir la population sont :
    la contrainte et la peur, la complicité des médias, les divertissements et les mondes virtuels, le maintien dans l’ignorance et la coutume d’obéir.
    « La première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude. » La Boétie, 1574.
    Sommes-nous prêt à nous mobiliser pour défendre nos valeurs et nos droits?

    Merci à William D. pour le partage

34 Commentaires

  1. A lire avec attention… Plus le temps, je repasserai bientôt.

  2. Voici les réformistes en peau de lapin . Des colabos qui savent même pas ce que c’est que la démocratie l’alliance du demos et du Kratos. Avant d’écrire un texte qu’il aille voir une conférence d’Étienne Chouard.

    • Ne décourage pas les bonnes volontés 🙂 Il y a eu tellement de propositions et tellement peu de solution, qu’il fallait bien que, le nez dans le caca, il y ait des actions d’envisagées. Maintenant, connaissant la propension des moutons au « Vas’y,je te suis! » et l’attente qui s’en suit, ça peut être un énième coup d’épée dans l’eau.. Vas savoir … 🙂

      • Ils seraient plus que temps de fédérer les idées et actions qui vont dans le me^me sens. Le vrai est problème est là!

      • je ne vois pas ou sont les bonnes volontés ,
        il faudrait déjà que le vote soit obligatoire comme dans certains pays ,avec animations et pâtisseries dans le bureau de vote comme en russie https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_smile.gif
        d ailleurs on peut lire ici des admirateurs de poutine , c est dire que l on croit bcp chez les moutons de bergerie à la grande démocratie conduit par vladimir https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

        je me demande si fillon (comme il me semble plébiscité dans l article) aurait été mieux que macron ??????

    • Bonjour chat noir,
      Je te remercie pour ton jugement hâtif et ta provocation. Une démarche très constructive.
      Le texte propose d’utiliser les règles du système pour le changer et donner une chance au modèle démocratique (théorique) actuel. Après, une fois l’objectif atteint, si ça ne marche vraiment pas, libre à chacun (Chouard ou autre), de proposer un autre modèle démocratique, ou de faire la révolution, ou de proposer de vivre dans une anarchie. D’une part, nous aurons essayé. D’autre part, et parce que nous aurons essayé, c’est la seule solution viable pour rassembler le plus grand nombre pour défendre d’autres modèles ou d’autres méthodes de lutte.
      Et si l’étape légale puis la désobéissance civile massive ne marchent pas, alors il apparaîtra aux yeux de tous que notre système « démocratique » est vraiment défaillant et qu’il faut donc envisager autre chose.
      En clair, soit ça marche et tant mieux, soit ça échoue et ça apportera de l’eau à ton moulin (et à d’autres).
      Personnellement j’ai autre chose à faire que de passer ma vie à râler, persuadé de détenir la vérité et attendant que les autres se bougent. Seulement les gens ne se bougent que si on les respecte dans leur diversité d’opinions, et qu’on leur propose des méthodes tout d’abord mesurés et une stratégie par étapes.
      J’invite tout le monde à lire attentivement le texte, qui comporte les réponses à de nombreuses critiques légitimes.

  3. Nous sommes en Démons_crassie

  4. Ne parlez plus de démocratie, cela n’a jamais existé ni en France ni ailleurs dans le monde.

    Peut être chez les amérindiens il y a longtemps, avant l’invasion européenne.
    Plus on en parle, et moins il y en a.

    • Je crois que vous idéalisez beaucoup les amérindiens.

      • je n’idéalises rien. La démocratie n’a jamais existé en France. Ni ailleurs, sauf peut etre dans les tribus indiennes ou les décisiions étaient prise en commun ors d’un conseil, et en grece il y a bien longtemps.

        • En Grèce comme chez les amérindiens tous les membres de la communauté n’avaient pas droit au chapitre d’une manière égale en fonction de leur naissance et de leur sexe.
          Selon les critères actuels par exemple, Athènes était bien loin de la démocratie telle que l’on se l’imagine.

          • Parler de culture commune amérindienne n’a guère de sens. Les différences de moeurs d’un peuple à l’autre sont évidentes. Entre les apaches du sud-ouest et les iroquois du nord-est les points communs sont plutôt rares.

    • Vu comme ça, concernant les régimes politiques, tous les mots sont interdits et on ne peut jamais parler de rien… et on ne se comprend pas.

      La démocratie (comme d’autres types de régimes politiques) n’est pas, n’a jamais été, et ne sera jamais une réalité. Pour la bonne raison que c’est un idéal, un objectif inatteignable, un cap. Une politique, quoi.
      Elle se défend donc et se construit en permanence, au quotidien. Elle n’est jamais gagnée et figée dans le marbre, elle est au contraire en permanence agressée, et il faut la défendre pour garder le cap.

      En ce sens, il n’y a que ceux qui pensent qu’on y est effectivement, qui finalement baissent leur garde et la laissent s’éloigner.

  5. Tant que le politique n’est qu’une marionnette de l’économique tout régime se prétendant démocratique n’est rien d’autre qu’une vaste blague. Les candidats dans leur intégralité pour exister doivent, même à leur corps défendant, avoir une utilité pour le Système. Chacun fait partie du jeu. Certains qui servent d’épouvantails ne sont là que pour annihiler les révoltes en dirigeant les mécontents vers les isoloirs. Les campagnes électorales sont financées par les banques appartenant aux lobbies qui n’hésitent pas à arroser tous les camps. Chaque « élu » ne peut pas être autre chose que leur débiteur et donc leur obligé. Par conséquent voter ne sert à rien.

    • Conclusion :

      Il faut Tirer au Sort de 1000 à 2000 Citoyennes et Citoyens, sur les listes électorales selon les mêmes conditions que pour les Jurés de Cour d’Assises, pour qu’ils écrivent une Nouvelle Constitution, et que son texte soit soumis à référendum.

      CQFD https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

      • Le tirage au sort n’est en soi pas plus crédible que des élections manipulées. Je n’ose imaginer le bordel que serait notre pays si un certain nombre d’individus que je connais étaient tirés au sort.

        • Oui mais il s’agit de tirage au sort de volontaires. Volontaires sachant pertinemment que leur rôle ne sera qu’honorifique, représentatif, tels les rois et reines d’UE.

          De plus, ces volontaires auront un examen de conscience et Cie avant le tirage au sort, mais aussi après le mandat. Cet examen étant lui même l’objet d’un conseil censitaire lui même tiré au sort.

          Et si on ajoute la guillotine en cas de manquement, c’est plutôt désirable comme idée.

          Après , je suis de ceux qui pensent que la distinction suivante est nécessaire : Déclaration de l’Homme ET du Citoyen.

          Être un homme est avant tout une question de droit. Être un cioyen est plutôt une question d’astreintes à des obligations.

          Sur le wiki des gentilsvirus.org il y a une rubrique sur le statut citoyen, polémique pour les fragiles, mais très intéressant au delà.

          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

  6. Et si les électeurs faisaient leur boulot d’électeur à savoir s’informer correctement, maintenant avec internet, on le peut, ce qui éviterait beaucoup d’erreur, du genre, je cite :
    « le terreau et le discours du front national sont alimentés par les médias et les politiciens, qui le rendent ainsi fréquentable ; puis quand celui-ci arrive au 2ème tour, on nous impose de faire un « front républicain ». »

    Ben non, les médias ne rendent pas du tout le FN fréquentable, bien au contraire il font tout pour le rendre infréquentable ! l’utilisation systématique de la classification à l’extrême droite en est le point principal. Et le coup systématique du front républicain, ça ne vous met pas la puce à l’oreille ?
    Et il en est et en sera de même pour tous ceux qui oseraient être candidats contre l’idéologie principale mondialiste européiste immigrationniste et ultra libérale.

    Cette erreur montre bien qu’il y a du boulot non pas du côté des institutions mais du côté des électeurs qui se font prendre à ce piège pourtant bien connu de la désinformation des médias.

    • S’informer nécessite une certaine volonté. La plupart des gens sont réfractaires à faire cet effort. Quand on essaye de tenir un discours différent de celui des médias, on est rapidement pris pour un illuminé. Je ne suis pas persuadé que le clampin moyen s’intéresse vraiment à la vérité. Certes il braille que les journalistes mentent mais cela reste très superficiel. Le populo applaudit à chaque bidonnage médiatique de plus il a une mémoire de poisson rouge et ne tire pas les leçons des bobards officiels une fois démasqués. Il préfère abdiquer son libre arbitre et s’en remettre à des bateleurs d’estrade stipendiés.

    • « Et si les Zélecteurs » devenaient des « Citoyens » ?  »

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  7. Mouais…

    Encore un Xeme appel pour continuer à entretenir le régime électif et son escroquerie…

    Le mandat impératif VS le mandat électif…

    La différence entre des Zelecteurs et des Citoyens…

  8. Tant que le mouton souhaitera vivre dans le troupeau, il subira la direction que lui donne le berger, et le berger,il n’est pas toujours choisi par la majorité du troupeau…

    source image :http://philovive.fr/?2006/10/15/8-lhomme-est-un-mouton-pour-lhomme

  9. Grâce à Macron, encore plus aujourd’hui qu’hier, dire la vérité, vous fera condamner !

    Frontistes, patriotes, souverainistes, identitaires, recommandez ce blog à vos amis(ies) > http://wolf.over-blog.com

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