Le quasi-monopole de la Chine sur le raffinage des minerais stratégiques

Source STATISTA

La demande en minerais critiques, matières premières essentielles au fonctionnement des nouvelles technologies, grimpe en flèche. Selon les projections des experts, la production mondiale de cobalt, de graphite et de lithium pourrait par exemple être multipliée par près de six d’ici à 2050, afin de répondre au développement de l’ensemble des énergies vertes (Banque mondiale), tandis que les besoins en lithium et en nickel pour les batteries de véhicules électriques pourraient quant à eux être multipliés par plus de quarante entre 2020 et 2040 (Mining Technology).

Comme le met en avant notre infographie, basée sur des données récemment publiées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD), un seul pays, la Chine, concentre actuellement environ les deux tiers des capacités mondiales de traitement/raffinage des principaux minéraux stratégiques. Si l’extraction de ces minerais a lieu un peu partout autour du globe (par exemple : 50 % du nickel en Indonésie, près de 75 % du cobalt en RD Congo, plus de 75 % du lithium en Australie et Chili), la Chine assure à l’heure actuelle plus de la moitié du raffinage mondial de l’aluminium, du lithium et du cobalt, autour de 90 % de celui des terres rares et du manganèse, et 100 % de celui du graphite naturel. En outre, plus du tiers du traitement mondial du cuivre et du nickel est réalisé en Chine.

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