Source STATISTA
Chaque année, le 20 février, est célébrée la Journée mondiale de la justice sociale. La justice sociale vise à garantir l’égalité des droits et est basée, entre autres, sur la nécessité d’une solidarité collective entre les personnes, la promotion du travail décent, une mondialisation équitable ou bien encore les protections sociales. À cette occasion, Statista s’est penché sur la répartition des prestations sociales en France.
La protection sociale correspond à l’ensemble des mécanismes qui permettent aux citoyens de surmonter financièrement les conséquences des risques sociaux, c’est-à-dire les événements pouvant entraîner une baisse des ressources ou une hausse des dépenses (maladie, vieillesse, accidents, handicap, chômage, maternité,…).
Selon les statistiques de la direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques (Drees), la France a consacré 32,2 % de son produit intérieur brut (PIB) à la protection sociale en 2022, soit 848,9 milliards d’euros, ce qui correspond environ 12 550 euros par habitant. Toujours rapporté au PIB, la France est le pays européen qui consacre le plus à la protection sociale, juste devant l’Autriche (29,7 % en 2021), l’Italie (29,6 %) et l’Allemagne (29,2 %).
Comme le rapporte la Drees, les dépenses de protection sociale ont retrouvé leur niveau d’avant la pandémie en 2022, et ont augmenté de 2,5 % en moyenne dans l’Union européenne et de 1,7 % en France. Les dépenses de maladie, qui représentaient près de 29 % du montant total des prestations sociales en 2021, en lien notamment avec les campagnes de vaccination et de dépistage du Covid-19, ont continué d’augmenter en 2022, pour atteindre 31,1 % du total des dépenses.
Les dépenses de survie et de retraites représentaient la part la plus importante des prestations sociales en 2022 : 44,2 %, soit plus de 375 milliards d’euros. Ceci peut en partie être attribué au vieillissement de la population française, puisqu’un quart d’entre elle est aujourd’hui âgée de plus de 60 ans, contre 17 % en 1980.
Vous trouverez plus d’infographie sur StatistaTous les articles, la tribune libre et commentaires sont sous la responsabilité de leurs auteurs. Les Moutons Enragés ne sauraient être tenus responsables de leur contenu ou orientation.
Bah zut alors, la grande pauvreté et le chômage ne représenteraient même pas 10% des aides ? Moi qui croyait que ça coutait un pognon de dingue… C’est pas avec ça que « la France qui se lève tôt » et qui paye des impôts va devenir riche, même si on les supprime…
A qui le dis tu !
Voilà c’est bien tu a compris l’étendue de part sa diversité des prestations sociales, on va pouvoir écrire un com sans que tu ramènes tous aux aides « RSA, chaumage and Co ».
Pour ce qui est des dépenses maladies, il y aurait plein de solutions. Mais ce n’est pas le but recherché puisque les labos feraient faillite vite fait !
Je suis aussi surprise de la faible répartition relative au chômage. On en fait tout un foin pour rien en fait.
Merci Volti, tu remets souvent l’église au centre du village avec ces articles. C’est vraiment important et ça pourrait clouer le bec à ceux qui traitent les chômeurs de tire-au-flanc et autre joyeusetés.
Dans une dynamique d’austérité, Il est plus facile de faire la chasse aux « tire au flanc » plutôt que de baisser les prestations vieillesses.
…Tu préfèrerais peut-être qu’ils fassent l’inverse ?