George Orwell et la guerre virtuelle-perpétuelle Occident-Russie : « bien qu’irréelle, la guerre n’est pas sans signification. Elle dévore le surplus des produits de consommation et elle aide à préserver l’atmosphère mentale spéciale dont a besoin une société hiérarchisée. Ainsi qu’on le verra, la guerre est une affaire purement intérieure. Anciennement, les groupes dirigeants de tous les pays, bien qu’il leur fût possible de reconnaître leur intérêt commun et, par conséquent, de limiter les dégâts de la guerre, luttaient réellement les uns contre les autres, et celui qui était victorieux pillait toujours le vaincu. De nos jours, ils ne luttent pas du tout les uns contre les autres. La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses sujets et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société. »
Petit rappel maintenant que cette guerre est virtuelle-éternelle…
Certains se demandent ce que font les russes, d’autres se demandent s’ils perdent. Les plus enflammés crient au génie échiquier et judoka et traitent d’agents de l’Otan ceux qui ne sont pas d’accord. Parfois il y en a qui réfléchissent. Le patron de l’Otan veut lui une guerre orwellienne et donc interminable.
Le général Delawarde avait écrit un texte où il posait les vraies questions :
« Dès le début de l’opération en Ukraine, j’ai commencé à me poser de nombreuses questions sur ses buts, ses objectifs et son résultat final. Les actions de notre armée et de nos autorités ont clairement indiqué que la Russie ne s’efforçait pas d’achever rapidement l’opération.
Voyez comme c’est étrange :
– Retrait volontaire des troupes près de Kiev ;
– Refus de la prise d’initiative ;
– Arrêt des opérations offensives et passage en défensif ;
– Négociations délibérément dénuées de sens ;
– Étranges échanges de prisonniers ;
– Frappes quasi-exclusivement contre des cibles militaires ;
– Refus catégorique d’endommager les infrastructures stratégiques “civiles” ;
– Référendums organisés à la hâte ;
– Refus d’attaquer les QG et centres de décision ennemis.
Rasoir d’Ockham aidant, la réponse vient vite :
« Évidemment, l’option la plus simple est de considérer que nos autorités (russes) sont des imbéciles. Bien sûr, qu’elles sont capables de mener une guerre normale. Pourquoi ne le font-elles pas ? »
Mais le général fait une juste et audacieuse observation :
« De longues réflexions m’ont amené à la conclusion suivante :
Si l’on considère que l’opération n’est qu’une des étapes de la lutte contre l’Occident, il s’avère que la Russie n’a vraiment pas besoin d’une victoire rapide et décisive en Ukraine. L’armée est inutile trop en avant. Une défaite rapide et complète de l’Ukraine ne changera rien pour nous en termes géopolitiques. Nous aurons de nouveaux territoires et de nouvelles populations, mais l’alignement géopolitique mondial restera le même. »
On fabriquerait donc à Moscou donc une guerre qui dure :
« L’objectif semble être complètement différent : forcer l’Occident à jeter autant de ressources financières et militaires que possible dans le brasier. Dans la partie d’échecs, une pièce est sacrifiée afin d’attirer un adversaire dans un piège dont il ne pourra plus sortir. Et si nous gardons cet objectif à l’esprit, il devient clair pourquoi les États-Unis ont fait sauter nos gazoducs : sans eux, l’importance des gazoducs ukrainiens augmente considérablement. Il s’agit d’une tentative d’engager davantage les européens dans le conflit. »
La cible de cette guerre est donc l’Occident qui va passer un hiver très dur, y compris en Amérique. On oublie dans la résistance que pour l’empire aucune population n’importe, pas plus l’américaine que l’européenne : une lectrice de retour d’Atlanta me raconte qu’une omelette vaut là-bas quinze euros, idem une bouteille de vin, idem un paquet de cigarettes. Un petit repas dans un boui-boui vaut 80 euros. En Californie le gallon vaut huit dollars : l’essence est à plus de deux euros le litre dans un état grand comme la France, où tout se fait en bagnole. Biden n’a rien à faire de sa population qui reste de toute manière pour lui et ses marionnettistes de Wall Street trop blanche et trop rebelle.
Mais restons-en à cette idée d’une guerre qui dure et qui affaiblit tout le monde : les russes ont du gaz mais pas de voitures. Les ventes de voitures ont chuté en moyenne depuis avril de 60 à 80%. L’effondrement du niveau de vie sera qualitatif, si la faible baisse quantitative du PNB le masque.
Pour moi qui suis toujours dans les livres et les films, cette guerre entre Eurasie et Océanie qui dure et qui nous ruine nous le peuple offre de fâcheux relents orwelliens. Car 1984 reste notre Apocalypse sinon notre livre d’Enoch.
On cite le mage sur cette vraie-fausse guerre qui dure (1984, p. 244, je donne le lien en français):
« La guerre donc, si nous la jugeons sur le modèle des guerres antérieures, est une simple imposture. Elle ressemble aux batailles entre certains ruminants dont les cornes sont plantées à un angle tel qu’ils sont incapables de se blesser l’un l’autre. »
La guerre a changé de cible : on tue son camp, pas l’autre. Orwell :
« Mais, bien qu’irréelle, elle n’est pas sans signification. Elle dévore le surplus des produits de consommation et elle aide à préserver l’atmosphère mentale spéciale dont a besoin une société hiérarchisée. Ainsi qu’on le verra, la guerre est une affaire purement intérieure. Anciennement, les groupes dirigeants de tous les pays, bien qu’il leur fût possible de reconnaître leur intérêt commun et, par conséquent, de limiter les dégâts de la guerre, luttaient réellement les uns contre les autres, et celui qui était victorieux pillait toujours le vaincu. De nos jours, ils ne luttent pas du tout les uns contre les autres. La guerre est engagée par chaque groupe dirigeant contre ses propres sujets et l’objet de la guerre n’est pas de faire ou d’empêcher des conquêtes de territoires, mais de maintenir intacte la structure de la société. »
C’est la vieille andouille De Closets qui se félicitait du rôle retrouvé de l’État avec la crise du Covid. Ce rôle se renforce pour Bruxelles et pour Paris avec la guerre contre la Russie qui permet d’accélérer le Reset et l’autoritarisme. Les deux premières guerres mondiales ont établi le mondialisme, celle-ci va numériser le troupeau et liquider « la vieille race blanche » dont j’ai parlé en 2009 (voir lien) pour établir le Reset voulu par les gnostiques de Davos, lieu de la Montage magique de Thomas Mann. Relisez ce livre étincelant et programmatique et incompris, où tous les personnages sont des malades et des moribonds entourés de médecins inefficaces.
Sur ce sujet on découvrira mon émission sur la Guerre et le Grand Reset. Je me suis désintéressé des opérations dès le début (Et comme j’ai eu raison !) en soulignant que la guerre amenait le Reset alors que le vaccin ou le virus demeuraient trop dénués de victimes (cf. Léon Bloy à propos de l’incendie du Bazar de la Charité : « le petit nombre des victimes tempérait ma joie »).
Orwell poursuit sur ce mot :
« Le mot « guerre », lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister. La pression particulière qu’elle a exercée sur les êtres humains entre l’âge néolithique et le début du vingtième siècle a disparu et a été remplacée par quelque chose de tout à fait différent. L’effet aurait été exactement le même si les trois super-États, au lieu de se battre l’un contre l’autre, s’entendaient pour vivre dans une paix perpétuelle, chacun inviolé à l’intérieur de ses frontières. Dans ce cas, en effet, chacun serait encore un univers clos, libéré à jamais de l’influence assoupissante du danger extérieur. Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. Cela, bien que la majorité des membres du Parti ne le comprenne que dans un sens superficiel, est la signification profonde du slogan du Parti : La guerre, c’est la Paix. »
Cette guerre sera perpétuelle. Elle concerne en effet des super-États – qu’on ne nommera pas – tous fascinés par le contrôle numérique du troupeau (les données sur l’Inde sont également terrifiantes) et qui ne sont pas pressés d’en terminer. C’est une guerre que nos dirigeants livrent contre nous, avec la collaboration de la population : le football, la bière et le jeu (1984, p. 87) contrôlent le troupeau.
Nietzsche le disait : il faut maltraiter le petit peuple. Sinon l’appétit lui vient en mangeant.
Source Nicolas Bonnal via l’Échelle de Jacob
La France est en lambeaux. Les présidents depuis Sarkozy, ont été de la dernière espèce de fumiers qu’on puisse trouver sur terre : traîtres à la France et aux français, serviteurs ultra zélés des ordures américains, menteurs, voleurs, corrompus, lâches, manipulateurs, escrocs, dictateurs, psychopathes, génocidaires…
Et je pense que les trois derniers déchets de l’humanité ont été élus grâce à la magie informatique des autres débris américains.
Mais avant la venue de ces trois monstruosités, lorsque les élections étaient encore non truquées, la France était déjà sur une très mauvaise pente. Pente qui s’est brutalement accentuée avec les exploits de nos trois derniers énergumènes.
Globalement, je vois deux vrais coupables de la situation chaotique et irréversible en France.
Le premier responsable est la fraction ultra majoritaire du peuple français, environ les 2/3, qui ont élu continuellement, depuis des décennies, des traîtres beaux parleurs.
Le second responsable de notre déchéance est ce panel de politiciens véreux et inféodés à divers groupes de pressions et pays, USA et Israël en particulier.
Ces 2/3 de français, ayant mis en place des politiciens pourris depuis de Gaulle, semblent voir très bien la responsabilité des divers gouvernements qu’ils ont joyeusement élus, mais ne voient jamais leur propre responsabilité.
Les Armées sont aux abonnés absents. Alors que ce sont les Armées françaises qui sont censées protéger le peuple français, elles devraient, en principe, être les garde-fous devant nous sauver d’un gouvernement de psychopathes criminels.
Au lieu de cela, devant toutes les horreurs, les afflictions, les malheurs, les tribulations que nous font subir nos gouvernements de young leaders choisis et totalement contrôlés par les américains via la CIA et les cabinets de conseils américains présents sur place comme McKinsey, les Armées françaises laissent le peuple français crever la gueule ouverte, sans aucune assistance de leur part.
Le peuple français est désarmé et allégrement tabassé dès la moindre rebuffade par les ultra violentes milices macroniennes que sont devenues toutes les forces de l’ordre.
Il est très regrettable que les généraux français aient quelque courage une fois à la retraite, mais absolument aucun lorsqu’ils sont en activité. Honte aux poltrons, traîtres, lâches hauts gradés militaires carriéristes, qui acceptent tout des assassins qui nous gouvernent.
Les Armées françaises actuellement : aucun honneur, aucune dignité, aucune fierté, seulement des lâches carriéristes et des complices formels des malheurs du peuple français.
Les deux femmelettes qui squattent l’Elysée, dont une est déguisée en femme, restent en place grâce à la violence extrême et l’obéissance totale des anciennes forces de l’ordre qui protégeaient naguère le peuple et qui se sont transformées en de très brutaux escadrons de la mort.
Le monde et la France sont sous des vents très mauvais.
Merci pour le bilan, il est hélas exemplaire ! Et qu’y faire : nombres de sujets qu’on tente d’aborder avec même des membres de la famille se soldent par un dégoût chez « l’adversaire » qui ne veut surtout pas qu’on le détrompe !
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« Ces gens-là, Monsieur,…. » ils ont la télévision, et il y tiennent ! Formatés comme un objet sortant d’une usine de plasturgie….
Un point de vue bien pensé et très intéressant.
Effectivement, si on se dit que Poutine et l’Otan sont dans le même camp, ça explique pas mal de choses. Et les bénéfices en terme de nouvel ordre mondial semblent absolument colossaux.
La guerre justifie les pénuries de médicaments, un moyen efficace de se débarrasser des traitements longue durée comme les diabétiques ou les vieux.
Les pauvres n’ont plus accès à la bouffe, alors leur seule solution est de s’engager dans l’armée ou crever de faim dans l’indifférence générale.
La loi martiale permet d’imposer n’importe quoi sans contestation possible.
Les prisons pourront être vidées en échange de remises ou annulation de peines pour ceux qui vont au front.
Sous couvert de défense et protection du territoire, il sera facile d’exiger le puçage de la population, la surveillance généralisée, les traitements médicaux imposés comme la vaccination.
Et puis pour ceux qui voudraient ouvrir leur gueule, en guerre, c’est courant que des gens se fassent tuer.
Ca explique aussi la politique migratoire. Pourquoi tant de migrants, de jeunes hommes, et pourquoi ils peuvent faire n’importe quoi sans être punis sérieusement ? C’est pas comme si les gens qui leur donnent tout actuellement étaient connus pour leur philanthropisme.
Une fois la guerre déclarée, les frontières seront beaucoup moins perméables pour sortir, et eux qui sont censés fuir la guerre n’auront pas d’autre option que d’y participer, que ce soit pour ne pas crever de faim ou pour ne pas se retrouver dans des prisons aux conditions de vie 100 fois pires qu’aujourd’hui.
Tout ça sera idéal aussi en terme de réduction de la population, avec un contrôle très précis du nombre de victimes souhaitées…
De fait, tous les camps gagneront une emprise absolue sur leur propre population. L’idéal de tout dictateur.
Bien vue.
Tu avais vu le lien avec l’autorisation d’autant de migrants (jeune mâle pour le plupart) à rentrer en europe et en france.
Il , le macaron, ll fait tout comme s’il allait préparer la france à « devoir » rentrer en guerre et pour longtemps : tant que la Russie n’aura pas perdue cette guerre, n’a t’il pas ? Il a aussi dit qu’il ne voulait pas entamer officiellement mais guerre mais il a pas dit oui,il a pas dit non, non plus. Si il le faut pourquoi pas…
Suspense !