« Il est plus facile de faire la guerre que la paix. Clémenceau ». L’édito de Charles SANNAT

Source INSOLENTIAE

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Le 14 juillet 1919, Georges Clémenceau est à Verdun. Il dira “il est plus facile de faire la guerre que la paix.”

Faire la paix, vouloir la paix est difficile.

Être un artisan de paix est difficile.

Le moins que l’on puisse dire c’est que nous n’avons pas à faire à des artisans de paix.

Alors notre grand gourou du Palais confirme ses propos et nous explique qu’il ne s’est pas trompé du tout et qu’il a bien dit ce qu’il a dit. On peut reprocher ce que l’on veut à Macron (et je ne m’en prive pas vraiment), pour autant, il dit globalement ce qu’il pense.

Je répète mon analyse d’hier.

Si nous ne voulons pas que la Russie gagne en Ukraine, mais que l’Ukraine ne peut plus tenir, que va-t-il se passer ?

Soit nous acceptons la défaite de l’Ukraine, soit nous entrons en guerre à ses côtés avant qu’elle ne s’effondre.

Peu importe les contorsions itératives du genre on envoie des soldats en Ukraine que le long de la frontière avec la Biélorussie pour libérer les forces ukrainiennes fixées le long de cette frontière. Nous nous retrouverons engagés.

Je vous parlais de paix en démarrant cet édito.

Il faut du courage pour la paix.

Mais, l’Europe de la paix de mon enfance et de ma jeunesse est morte avec mes grands-parents.

Eux, ils avaient connu la guerre. Les deux guerres. Ma mamie la plus vieille était née en 1910. Elle avait 8 ans en 1918 et se souvenait des cloches annonçant la fin de la guerre, du retour des hommes et de mon arrière-grand-père rescapé de Verdun.

Pour eux, l’Europe devait être l’Europe de la paix, parce que, vous le savez bien, en Europe il n’y a pas de petites guerres.

Le problème c’est que notre Union Européenne n’est ni plus l’Europe de la paix, ni plus celle de la prospérité. Comment voulez vous parler de prospérité quand on parle de guerre ?

La guerre détruit tout.

Tout.

Elle brûle et consomme les vies comme elle détruit les villes et les usines.

“il est plus facile de faire la guerre que la paix.”

Etre artisan de paix.

Le salut viendra-t-il d’Allemagne ?

Des diplomates au lieu des grenades, voilà ce qu’a dit le chancelier allemand à Dresde.

Mon grand-père était prisonnier de guerre en Allemagne, très proche de Dresde. Il était prisonnier français dans son stalag. Le bombardement de Dresde l’a profondément marqué par sa violence, sa puissance destructrice. Je crois qu’il n’a jamais pu oublier le bruit des bombes.

C’est un bon endroit pour avoir des paroles de paix.

Nous ne détruirons pas la Russie sans le payer par notre propre destruction.

Soit nous parlons de paix soit nous aurons la guerre.

“il est plus facile de faire la guerre que la paix.”

Je crains fort que le gamin de l’Elysée ait manqué des histoires d’un pépé pendant ses longues soirées d’hiver Quant au gosse de Matignon qui boit du lait au salon de l’agriculture, si quelqu’un veut bien lui envoyer du Nesquik pour son 4 heures, que son goûter soit bon.

On meurt mieux le ventre plein dans les tranchées de Verdun ou sur le front ukrainien.

Nous avons gagné avec Clémenceau, nous perdrons avec nos minots.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Alerte Mobilisation !

Pour la destitution du président Emmanuel Macron !

Appel à la population :

Tous pour la destitution du président Emmanuel Macron !

C’est urgent, si ont le laisse au pouvoir, il y a 9 chances sur 10 pour qu’il nous conduise vers une troisième guerre mondiale…

Signez pour sa destitution !

Signer la pétition

Volti

2 Commentaires

  1. “il est plus facile de faire la guerre que la paix.”

    Euh, non, pas vraiment. Une fois que ton armée s’est faite exterminer, et que les survivants ne veulent plus se battre, faire la paix devient très facile.

    Et puis si personne ne veut la faire, si personne ne veut se battre, faire la guerre peut être très compliqué.

    Je sais plus qui a laissé ce commentaire, ni d’ou ça sort, mais si la peine pour refuser d’être mobilisé, c’est 5 ans de prison et 500 000 euros d’amende, je signe les yeux fermés. Si c’est que ça, ça m’arrange vu que je suis disposé à me faire fusiller plutôt que d’aller me battre pour l’autre chiure de macrotte, c’est vachement moins gênant un peu de prison…
    Par contre, les prisons sont déjà surchargées, si il y a ne serait ce qu’un million de personnes qui pensent comme moi, là encore ça va être vachement compliqué de faire la guerre.

    Encore une fois, les choses sont relativement simples. Pour qu’une guerre puisse se faire, il faut des soldats (je devrais dire de la chair à canon) qui accepte d’obéir et d’y participer. J’imagine qu’on est pas très nombreux à avoir envie d’aller se faire flinguer, de se prendre des bombes sur la tronche, de marcher sur des mines, et d’obéir à des vieux enc… qui te font la morale sur le patriotisme planqués dans leur bunkers pour que t’ailles te faire tuer ou charcuter pour défendre leurs privilèges et leurs richesses auxquelles t’auras jamais accès…

  2. “Pas très nombreux à se faire flinguer….”
    C’est très relatif vu que Manu a été élu avec un score de 28% aux présidentielles + les pêcheurs à la ligne, les EELV, les LFI voulant contrer le RN.
    En excluant ces derniers, nous avons 28% du corps électoral volontaire pour une guerre, ce qui nous donne à la louche 6.720.000 toute génération confondue.

    Je compte parmi ceux-ci une population apte au combat dans la fourchette des 20-40 ans.

    Ce qui nous donne au final 30% de 6.720.000 soit 2.0160.000 combattants potentiels et motivés sans compter les quelques rares consanguins EELV et autres “No Pasaran” qui n’ont pas un physique à la “Clément Méric”.

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