Santé : Recrudescence des cas de MST en Europe

Arek Socha de Pixabay

Source STATISTA

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), l’Europe connaît actuellement une recrudescence du nombre de cas de gonorrhée, de chlamydia et de syphilis. Alors que le nombre de cas déclarés de ces infections sexuellement transmissibles avait diminué en 2020, probablement en raison de la difficulté à accéder au dépistage et d’une moindre mixité sociale pendant la pandémie, les chiffres ont recommencé à grimper en 2022.

Selon les données de l’ECDC, la chlamydia est la plus répandue des trois maladies en Europe, avec plus de 216 000 cas confirmés pour la seule année 2022. Cette année-là, c’est le Danemark qui a signalé le plus grand nombre de cas (708,9 pour 100 000 habitants), suivi de la Norvège (539,5 pour 100 000), de l’Islande (492,5), de la Suède (313,8) et de la Finlande (303,9).

Comme le montre notre infographie, le nombre de cas de syphilis a également augmenté entre 2015 et 2022. Malte présente le taux le plus élevé des pays pour lesquels des données sont disponibles, avec 24,4 cas pour 100 000 habitants en 2022. Viennent ensuite le Luxembourg (23,4), l’Espagne (16,6), l’Irlande (16,6), le Lichtenstein (15,3) et le Portugal (14,8). Toutefois, il convient de noter qu’un certain nombre d’autres pays européens se sont démarqués de cette tendance. En Roumanie, par exemple, la prévalence de la maladie a diminué depuis son pic de 55,25 cas pour 100 000 habitants en 2002 pour atteindre seulement 2,59 cas pour 100 000 habitants en 2022. La Bulgarie est également passée de 32,52 cas pour 100 000 habitants en 1998 à seulement 5,28 cas pour 100 000 habitants en 2022.

Des trois maladies présentées dans notre graphique, ce sont les cas de gonorrhée qui ont augmenté le plus rapidement depuis 2015 dans l’ensemble de l’Union, atteignant 70 881 cas déclarés en 2022, soit une augmentation de 131 %. Une grande partie de cette augmentation est due à l’Espagne, qui a vu son nombre de cas confirmés passer de 10 306 en 2020 à 22 932 en 2022. La prévalence de la maladie était également élevée en Irlande (75,3 pour 100 000), au Luxembourg (73,6), au Danemark (66,9) et en Espagne (48,4). Si les chiffres présentés n’incluent pas les données du Royaume-Uni, puisque l’ECDC cessé de les publier en 2019, le pays avait alors de loin le plus grand nombre de cas confirmés de syphilis : 116,1 pour 100 000 habitants.

L’ECDC souligne que la gonorrhée est particulièrement préoccupante en raison des signes de résistance croissante aux antibiotiques azithromycine et ciprofloxacine, et a appelé à une « surveillance vigilante et à des stratégies de réponse robustes » face à cette situation.

Dans une série de rapports publiés en décembre 2023 sur les données de 2021, l’ECDC détaille également les tendances dans les groupes qui ont une proportion plus élevée d’infections. Pour la chlamydia, les taux étaient les plus élevés chez les jeunes adultes hétérosexuels. Les analystes ajoutent que cela pourrait être dû à des disparités entre les sexes en matière de dépistage et que la chlamydia pourrait être sous-diagnostiquée chez les hommes. En ce qui concerne la syphilis, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes représentaient environ 77 % des cas déclarés en Europe en 2021, et ils représentaient 55 % des cas de gonorrhée en 2021.

L’ECDC met en garde contre les comparaisons entre pays en raison des différences entre les méthodes de dépistage et de déclaration. Outre le fait que de nombreux cas ne sont pas diagnostiqués ou signalés, les augmentations peuvent également être liées à des facteurs tels que l’utilisation de tests plus sensibles. Les analystes ajoutent que ces chiffres à l’échelle européenne sont très probablement des estimations basses, en raison de systèmes de déclaration non exhaustifs en France, en Belgique et aux Pays-Bas et d’un manque de publication des données en Allemagne, en Autriche et au Lichtenstein.

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Médecines alternatives

Source STATISTA

Infographie: Les médecines alternatives gagnent du terrain en France | Statista Vous trouverez plus d’infographie sur Statista

Trois Chinois sur dix préfèrent les médecines alternatives

Source STATISTA

Mardi 12 février, les députés ont commencé à examiner un projet de loi contre les dérives sectaires. L’Assemblée a cependant d’ores et déjà supprimé un article controversé du texte : celui sur le délit de « provocation à l’abstention ou à l’abandon de soins ». Cet article aurait rendu l’incitation d’une personne malade à arrêter son traitement, parfois en faveur d’un remède miracle ou de médecines alternatives, passible d’un an de prison et de 15 000 euros d’amende.

Les médecines alternatives regroupent un large nombre de pratiques thérapeutiques telles que l’homéopathie, la médecine traditionnelle chinoise, l’acuponcture ou encore le reiki, dont l’efficacité clinique, au-delà de l’effet placebo, n’a toujours pas été scientifiquement démontrée à ce jour, et dont l’activité en France n’est pas reconnue par le ministère de la Santé.

Comme le montre notre infographie, basée sur les données récoltées par Statista dans le cadre des Consumer Insights, les répondants des pays asiatiques sont plus ouverts à la médecine alternative que ceux des pays européens représentés dans notre graphique : 30 % des personnes interrogées en Chine disaient préférer les médecines alternatives à la médecine conventionnelle, en particulier la médecine traditionnelle chinoise ; ce chiffre était de 28 % en Inde. Les Français étaient cependant également assez nombreux à faire davantage confiance aux médecines alternatives : presque un répondant sur cinq.

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4 Commentaires

  1. Les MST en progression ???? Tiens donc… Je serais très curieux d’avoir les pistes envisagées sur les causes.
    Les jeunes se dépistent davantage ?
    Les préservatifs ne sont plus utilisés ?
    La polygamie a le vent en poupe ?
    Concernant les médecines alternatives, je suis désolé mais si je suis bloqué du dos je vais voir un étiopathe qui me remet d’aplomb en une séance par exemple. En surveillant sa nourriture de toute façon, j’avoue n’être sujet qu’à des symptômes bénins. Mais il faut être complétement dingue pour avaler des molécules de nos chers labos en croyant se soigner.
    Même si ce que j’affirme est désormais illégal si je pousse à faire comme moi, ce que je ne fais surtout pas ici, chacun a encore la liberté de se soigner comme il le souhaite ou le pense pour le moment.

  2. Californication. Vive la liberté sexuelle.

  3. Ils poussent les gens aux stress, et cela crée des contractions au niveau de la sphere cerebrospinal, qui limite les capacitées cognitives de résolution des évènements vécu (au moins par une compréhension de ce que l’on subi), alors la personne devient sous influence par le stress, et ce sont les instincts les plus annimal qui surgissent,

    Les stress génère plus de violences mais aussi des instincts de reproduction,

    Au niveau social, il y a une sphère psychosociale qui est ressenti (pressenti), lorsque de plus grande quantité de nombres de personnes décèdent temporellement rapprocher, les jeunes se mettent a avoir des enfants de plus en plus tôt pour certains qui en ont les moyens et les choix,

    Les corrompus savent que tenir des stress prolonger, génère des gens qui vont, a défaut de se reproduire par choix, vont chercher les rapports sexuels pour se décharger des stress, les instincts pouvant bloqué la méthodologie de pensé a se protéger (quand les préservatifs sont pas déjà contaminés par des inibiteurs qui infecte les barrières immunitaire), alors en allant vite, les personnes se protetent pas et statistiquement sur une population d’un pays, les taux de pathologies transmises augmentent.

    Je me relis pas,

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