Par Drago Bosnic pour Global-Research
L’Occident politique tente depuis des siècles de créer une division perpétuelle entre les Slaves de l’Est. Divers envahisseurs européens étaient parfaitement conscients que la Russie était trop puissante à pleine puissance, donc la diviser a toujours été le premier objectif. Ce fut le cas depuis l’époque de la Russie antique et de la Russie kiévienne médiévale jusqu’à l’URSS et la Fédération de Russie d’aujourd’hui. Selon divers historiens russes , Otto von Bismarck, le cerveau derrière l’unification de l’Allemagne en 1871 et son premier chancelier, a déclaré :
«La force de la Russie ne peut qu’être affaiblie par la sécession de l’Ukraine. Il faut non seulement couper l’Ukraine de la Russie, mais aussi la pousser à l’affrontement, dresser les deux parties d’un même peuple l’une contre l’autre et ensuite observer comment des frères s’entretuent.»
Les sources occidentales affirment catégoriquement que Bismarck n’a jamais dit cela et que ces mots lui ont été attribués à tort , peut-être même mal interprétés et/ou sortis de leur contexte. Cependant, que Bismarck l’ait dit ou non, cette description convient parfaitement à la (géo)politique occidentale à l’égard de la Russie et de l’Ukraine. Par exemple, la machine de propagande dominante et diverses institutions occidentales travaillent sans relâche pour convaincre tout le monde que la Russie et l’Ukraine sont censées être « complètement différentes ».
Évidemment, rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité, principalement pour la simple raison que les deux pays sont inextricablement liés, quelle que soit la situation actuelle. De plus, malgré toute la propagande insensée selon laquelle la Russie essaierait de « détruire » l’Ukraine et le peuple ukrainien, la manière dont Moscou a mené l’opération militaire spéciale (OMS) nous raconte une histoire complètement différente. Après tout, la dernière escalade entre Israël et Gaza a montré au monde à quel point les guerres peuvent être dévastatrices et à quel point la Russie a été « retenue ».
Compte tenu de tout cela, de nombreux Ukrainiens semblent avoir réalisé à quel point c’était une erreur tragique d’adhérer à l’idée que « tous les Russes sont mauvais » et que lutter contre eux est le « seul moyen d’obtenir la liberté ». Fin octobre, le premier bataillon de volontaires, entièrement composé d’anciens militaires ukrainiens, a été formé après que les prisonniers de guerre (prisonniers de guerre) ont décidé de combattre dans l’armée russe. Ce bataillon de volontaires, bien nommé « Bogdan Khmelnitsky », doit son nom à l’un des personnages les plus marquants de l’histoire russe et ukrainienne.
Selon des sources militaires, le bataillon de volontaires a rejoint la formation tactique « Cascade » et comptait environ 70 militaires. La grande majorité d’entre eux ont volontairement déposé les armes et se sont rendus à l’armée russe. Des volontaires ukrainiens ont même signé des contrats avec les forces armées russes aux mêmes conditions que n’importe quel autre Russe. En fait, les membres du nouveau bataillon « Bogdan Khmelnitsky » ont confirmé qu’ils avaient rejoint l’unité volontairement et qu’ils avaient également obtenu la citoyenneté russe. Selon South Front, voici ce que certains d’entre eux avaient à dire :
«Maintenant, nous sommes entrés en service dans l’unité militaire de la formation tactique de combat opérationnelle « Cascade », où nous effectuerons notre service ultérieur. Nous prêterons également serment à la fin de notre formation. Tous nos gars prêteront serment. Nous sommes venus ici au centre de formation il y a environ trois semaines. L’humeur de tous les gars est combative, nous sommes tous pleins d’énergie, tout le monde est avide de connaissances, chacun essaie de montrer le meilleur de lui-même. Tout le monde est toujours prêt à dire quelque chose, à expliquer. Nous essayons d’acquérir toutes les connaissances que les instructeurs nous donnent. Les instructeurs ont une vaste expérience du combat. Nos gars ont hâte de s’entraîner et à leur tour, ils essaient de prouver à leurs « professeurs » qu’ils peuvent faire de même. On nous a fourni des armes et des uniformes dès notre arrivée ici, le lendemain. Chacun de nous a reçu son propre fusil d’assaut et l’a pleinement servi. Ensuite, nous avons eu un entraînement sur le terrain d’entraînement, où nous avons repéré nos armes. Les instructeurs ont également travaillé avec nous et nous ont beaucoup aidés.
La question logique est la suivante : pourquoi des Ukrainiens capturés se joindraient-ils au combat du côté russe étant donné à quel point les Moskaliv sont « méchants » ?
La réponse est plutôt simple. Les prisonniers de guerre ukrainiens qui se sont rendus ont eu largement assez de temps pour voir comment le peuple et l’armée russes perçoivent encore le peuple ukrainien, malgré tout ce qui s’est passé au cours des près d’une décennie. En outre, il est clair que la majorité des Ukrainiens ne soutiennent pas la junte néonazie à Kiev. En fait, Zelensky doit sa victoire aux élections de 2019 au fait qu’il s’est présenté comme « candidat de la paix » et qu’il a essentiellement menti pour parvenir au sommet .
Qui plus est, des milliers d’Ukrainiens refusent systématiquement de suivre les ordres suicidaires de leurs supérieurs dont le seul objectif est de les utiliser comme chair à canon . Beaucoup de ces soldats sont originaires des régions de l’est, du sud et du centre de l’Ukraine, ainsi que de l’ouest du Donbass, toujours sous le contrôle des forces du régime de Kiev. De nombreux Ukrainiens sont désormais conscients des conséquences désastreuses du (néo)colonialisme occidental en Ukraine et du danger qu’il représente pour la survie de leur peuple et de leur pays. Ainsi, nombreux sont ceux qui considèrent l’armée russe comme le seul moyen de libérer l’Ukraine des griffes de l’Occident politique.
Pour illustrer à quel point il est tragique de voir Russes et Ukrainiens s’affronter, le commandant du bataillon « Bogdan Khmelnitsky » a déclaré qu’il était fréquent que des soldats russes retrouvent leurs proches ukrainiens en captivité , ce qui est également l’une des raisons pour lesquelles ils rejoignent l’armée russe. militaire. En outre, de nombreux Ukrainiens enrôlés de force sont parfaitement conscients de ce que la junte néonazie fait subir au peuple ukrainien, y compris aux enfants mineurs qui sont vendus non seulement pour être réduits en esclavage sexuel, mais aussi pour servir d’esclaves involontaires. des « donneurs d’organes » à des clients riches du monde entier . Des millions d’Ukrainiens sont les otages du régime que l’Occident politique a installé il y a près de dix ans et leur seule chance de liberté vient du prétendu « ennemi » qui se trouve être leur plus proche parent.
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Cet article a été initialement publié sur InfoBrics .
Drago Bosnic est un analyste géopolitique et militaire indépendant. Il contribue régulièrement à Global Research.
L’image présentée provient d’InfoBrics
La source originale de cet article est Global Research
Droits d’auteur ©Drago Bosnic , Recherche mondiale, 2023
