Sang dessus dessous

Image par Arek Socha de Pixabay

Depuis la nuit des temps, le mâle humain, à la testostérone conquérante, a cherché à améliorer ses performances « sexuelles » et a plongé tête la première dans des croyances qui, aujourd’hui, et même hier, ont été prouvées sans fondement, mais aux conséquences catastrophiques pour le monde animal (et aussi humain). Pour ne parler que des exemples les plus connus, les tigres ont été décimés pour leurs testicules, les rhinocéros pour leur corne, corne soit dit en passant composée de kératine, la même matière que les ongles humains. « Messieurs ! Vous voulez bander ? Rongez-vous les ongles ! ». On verra bien si cela fonctionne… Et en plus c’est gratuit quand la corne de rhinocéros se vend, littéralement, plus cher que l’or…

Découverte voilà un quart de siècle comme effet collatéral, et imprévu, d’un médicament destiné à traiter des problèmes cardio-vasculaires, une certaine pilule bleue très (trop ?) efficace aurait dû sonner le glas de tout ce folklore. Que nenni point du tout !

Les deux vont désormais de pair. Jour après jour, le braconnage réduit à peau de chagrin les populations animales à réputation aphrodisiaque et les laboratoires se gavent de ventes de little blue pills. Un vrai jackpot. Donc, l’un dans l’autre (euh, oui), tout le monde devrait être satisfait même si le premier est illégal et que les secondes peuvent provoquer… une crise cardiaque. Eh bien, rebelote, que nenni point du tout. Ce n’est pas encore assez pour certains.

Et je suppose que vous connaissez tous un exemplaire de ce type de mâle humain, non ? Toujours les yeux plus gros que le ventre (restons polis), jamais satisfait, toujours désireux d’avoir plus et mieux que les autres, plus vite, plus longtemps.

Pour planer plus haut, des cocktails de drogues et de produits de synthèse, bien évidemment clandestins et illégaux, ont été mis au point et se répandent depuis quelques années, d’abord plus spécifiquement dans le monde gay masculin, puis chez les hétéros et autres configurations, bi, binaire, non binaire, LGBT, LGBTQ, LGBTQ+ (un jour quelqu’un éclairera ma lanterne, je me sens dépassée par les événements). La copulation plan-plan à trois minutes s’est transformée en marathon, car, vrai de vrai, promis juré, ce n’est pas du placebo, cela marche. Désormais il y a de véritables olympiades de la coucherie, jusqu’au jour où ça casse : crise cardiaque, AVC, accidents, victimes collatérales (suivez mon regard), et plus si entente.

Donc on s’arrête là ? Ça commence à devenir dangereux, non ? Mère-Nature n’avait sûrement pas imaginé de tels débordements… Et pourtant, Elle n’est pas encore au bout de ses surprises. Elle ne devrait pas pourtant, les humains ont déjà passé par d’autres extrêmes… il y a très longtemps, croit-on. Mais au fait, est-ce que cela s’est vraiment arrêté un jour ?

Petit intermède : ce serait une lapalissade, alors je ne le dirai pas, que tous ces trafics sont possibles parce que toutes les strates des sociétés humaines sont corrompues par l’argent, le pouvoir et le sexe. Donc, faites comme si je n’avais rien dit. Étape suivante.

Pour récapituler, Il y a désormais, comme qui dirait, un certain danger à aller plus (trop) loin dans le chimique. Même le plus fêlé des accros aux aphrodisiaques n’est pas forcément suicidaire. Alors il va se tourner vers quelque chose de naturel. Pas le gingembre, non. Ni le chocolat, qui pourtant est reconnu pour ses effets sur la libido. C’est bon pour les femmes, ça. Il a essayé : trop soft, alors qu’il a besoin de se shooter avec quelque chose de toujours plus costaud.

Alors quoi ? Game over ? Pas pour tous. Absolument pas. Juste la fin d’un cycle. Restart game. La boucle est bouclée et notre dernier carré d’oiseaux insatisfaits et insatisfaisables (j’ai contrôlé dans le dictionnaire, ça existe) va retomber dans ses travers d’un autre temps, au début du cycle, au début de la boucle. Exit la science, retour au folklore et aux contes horrifiques.

Vous allez me considérer désabusée, cynique, mais que voulez-vous ? Plus rien ne m’étonne quand il s’agit de faire du mal (aux autres) pour (soi-disant) se faire du bien (à soi). Donc, à partir de ce point, merci de prendre acte que la suite de ce texte présente mes spéculations, mes extrapolations, mes supputations, pour essayer de deviner dans quelle direction sont allés certains enragés qui ont déjà la richesse et le pouvoir. Ils se croient dieux, au-dessus de la masse, mais doivent constater à contrecœur qu’ils ne sont que de simples humains, égaux aux autres. Ils se voient vieillir et mourir et tous leurs biens matériels n’y changeront rien.

Certains sont prêts à tout, à croire aux théories les plus fumeuses, infondées et farfelues, du moment qu’elles sont auréolées d’une vague caution pseudoscientifique (là aussi, mon regard balaie les trois années derrière nous, mais, bon, bref, passons). Et, malheureusement, ils ont les moyens de le faire. Alors quel est ce nouvel Eldorado qui redonnerait du lustre à leur service trois-pièces en même temps qu’une vague illusion de jeunesse éternelle ? À mon avis, il tient en quatre lettres : S A N G. Ce sang que les gens donnent généreusement, bénévolement, pour aider un proche, blessé, ce sang, source de toute vie, dont certains refusent la transfusion pour des motifs religieux alors que d’autres en font le trafic. Les organismes officiels appellent à l’aide, car les stocks sont en baisse constante. Et il est vrai que le pékin moyen, égoïste et superficiel, se sent de moins en moins concerné par le don de sang, d’aller passer quarante-cinq minutes dans un centre de dons alors qu’il a tellement mieux à faire. Il oublie juste au passage qu’un jour c’est bien lui qui pourrait en avoir besoin. Mais ceci est une autre histoire.

Je reprends : mes enragés qui ont tout essayé, que vont-ils faire ? Imaginons… Imaginons que parallèlement à une réelle désaffection de la foule pour les dons de sang, il y ait une autre raison, bien cachée, bien occultée, à ces réserves vides. Même si l’honnête citoyen moyen ignore tout à propos de l’ordonnancement des trafics illicites, voire criminels, il n’est pas dupe : quand la demande existe, l’offre afflue. Et quand l’offre ne suffit pas, on la provoque, on la fabrique. Ou inversement, je patauge un peu. Bref, les fabricants d’armes déclenchent des guerres, les fabricants de vaccins nous sortent une plandémie de derrière les fagots, régulièrement rafraîchie et relookée. Après un tremblement de terre, la corruption flambe dans le monde de la (re)construction. Et pour le sang ? Où se trouve le sang ? Dans les veines de leur propriétaire la plupart du temps et pas évident de s’en emparer comme d’un sac à main depuis une mobylette lancée pleins gaz. Il aura donc fallu développer d’autres méthodes… Je n’ai pas le moindre doute quant à l’imagination des voyous qui s’en occupent : pillages des veines de personnes voire populations sans défense, détournements de stocks existants, fausses collectes ambulantes, et j’en passe. Mon imagination, à ce stade, n’est pas assez fertile pour penser à l’impensable… Cependant, et ce n’est que mon avis, nos draculas ne s’intéressent pas au sang des morts. Enfin je l’espère… Difficile pour eux de voir en ce sang sans vie une fontaine de jouvence…

J’entends d’ici les arguments contre ce trafic : comme dit plus haut, premier obstacle : une collecte pas évidente à réaliser. Ensuite, une fois collecté, pour conserver ce sang, de nombreuses contraintes techniques compliquent la donne. Et enfin, même en respectant ces contraintes, la durée de conservation est limitée à quelques semaines pour les globules rouges, la partie, à mon sens, la plus « intéressante » pour nos vampires modernes. Mais… ces contraintes s’appliquent uniquement si ce sang doit conserver son intégrité pour des transfusions sans risque. S’il est utilisé « autrement », à d’autres fins, la question ne se pose plus. Le « autrement » me pose problème : en boissons, en bains, en gélules ? En définitive, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, n’est-ce-pas ?

Naëlle Markham

P.-S.
 

14 Commentaires

  1. euh on dirait que le texte a passé à double…

  2. Coucou Naélle 🙂

    Ben pour l’adénochrome en effet difficile de se prononcer. Car même sur site en anglais on ne trouve rien de concluent !

    Et en France, ils ont été fort, ils ont laisser parler Serge le mytho qui a complètement discrédité le sujet.

    Maintenant malgré que perso je n’ai rien trouvé, je ne vais rien affirmé non plus, il y a tellement de dinguerie dans l’occulte et qui ferait frémir le quidam. L’occulte étant un sujet que je maîtrise un peu ^^ Ben du coup je ne ferme aucune porte..

    Pour les drogues de synthèse, ce n’est pas du tout un phénomène nouveau ni même qui serait tout à coup à la mode. Ca l’a été surtout dans les années 90 avec l’événement de la techno et des rave bien avant le monde LGBT qui récupèrent tout décidément… C’est juste revenu au devant de la scène avec l’affaire Palemade..

    Et certains qui ont fait semblant de découvrir l’eau chaude avec les soirée s*xe et drogues… Lol ça existe depuis au moins le disco avec le fameux club de New York Studio 54 ! Dont le concept a été repris récemment à Berlin par le club Beghain, dont le concept est très simple, ce qui se passe au Berghain doit rester au Berghain, donc pas besoin de dessin… Et c’est plus qu’un bête club privé comme il en existe plein. Car c’est toute une culture basée surtout sur la musique..

    Je m’égare, ce que je veux dire, c’est le concept drogue s*xe et rock and roll, ou electro ici, ce n’est pas nouveau !

    Akasha.

    • Pour les drogues de synthèse et le monde de la nuit en général si tu as besoin d’un renseignement précis, demande moi, je te te répondrais avec plaisir !

      Akasha.

      • Merci pour tes commentaires. Mes « connaissances » sont très limitées puisque je n’ai même jamais commencé à fumer, cqfd. Je sais bien que ce monde souterrain n’est pas nouveau mais, comme beaucoup d’autres choses, il est devenu nettement plus visible ces dernières années du fait de la quantité et de la vitesse des informations véhiculées tant par les réseaux officiels que par les réseaux sociaux. Reste à savoir si, d’en savoir plus qu’autrefois, cela permettra d’aller dans le sens d’une amélioration de la situation. Bizarrement j’ai des doutes…. N’en déplaise à d’autres intervenants, j’ai peu d’espoir pour l’être humain en général et le masculin en particulier.

        • Ô tu sais ce n’est pas très grave de ne pas en savoir de trop dans ce domaine, c’est même mieux je pense..

          Car comme tu le dis à raison, avoir été mieux informé sue le sujet n’a pas eu forcément une impacte salutaire, que du contraire…

          Pour prendre un exemple similaire, dans le milieu du fitness quelques youtubeur ont dénoncé et révélé le monde très fermé des stéroïdes et le résultat à été l’inverse. Alors qu’avant c’était un phénomène de niche réservé au seul monde de compétition, maintenant beaucoup s’y sont mis pour devenir influenceur dans le monde du fitness en étant sa propre vitrine en affichant un physique hors norme qui ne s’atteint pas avec le poulet/brocolis/riz ^^

          Je prend cet exemple car c’est un autre monde que je connais bien aussi..

          Pour en revenir au monde de la nuit et c’est excès, drogues et s*xe, ben forcément les femmes y jouent un rôle centrale également, et ce n’est pas forcément parce que les hommes les y pousseraient ! On est quand même majoritairement vénale et tout les hommes ne sont pas des chad et on arrivent quand même bien à en manipuler beaucoup qui sont plus simp que chad ^^

          Nous les femmes à notre façon on peut être prédatrice aussi…

          Après tout Rose a bien laissé couler Jack alors qu’il y avait place pour deux la sal.. Hu hum, pardon ^^

          Akasha.

  3. De la salade à l’ail et huile d’olive, du bout de ginseng de la ferme du coin, bains ou douches froides, aux pratiques Taoïstes, gérer le stress est encore ce qui a de plus important puisqu’il fait la testosterone s’oxyder.
    De façon positive , plutôt qu’essayer de ne pas se faire de mauvais sang », il s’agit d’en faire du bon. Traiter tendrement notre foie, et activer notre moelle osseuse rose plutôt que la laisser virer au jaune. Ça ne gâte rien de s’extasier, jouer, rire et remercier la vie, le soleil et tout ce qui conspire à notre évolution. Cela dit,🎵 « ça sent le sang… écarlate! »🎵

  4. Il y a toujours eu une partie des humains qui recherchent l’immortalité. La vieillesse fait peur, la mort fait peur aussi. On perd tout quand on meurt. Alors … on a découvert dans le sang des enfants une substance de jeunesse, surtout quand les enfants en question sont en souffrance, et dans la peur. Le sang des adultes n’est pas intéressant, sauf à en faire le trafic bien sûr, mais pas pour l’immortalité. Pour le fric. D’ailleurs, ce qui se fait est légal: on vous le prend gratuitement, et on le monnaie dans les hôpitaux. Mais là, c’est autre chose.

    Bien sûr, on n’aura jamais de preuves de ces atrocités, sauf des témoignages, et même des dessins d’enfants sauvés des tunnels, des dessins atroces qu’aucun enfant ne pourrait faire sans l’avoir vécu.
    Puis ils servent au trafic sexuel et quand ils ne sont plus bons, on les sacrifie, si on ne l’a pas fait avant, bien sûr. Les infos existent. Fausses ou non ? C’est tellement horrible qu’on ne peut que le nier. Et pourtant … A chacun de se faire son opinion …

  5. Je ne suis pas allé plus loin que les premières phrases qui respirent la misandrie que télécommandent les multinationales. En plus, dès le départ, ça commence mal vu que c’est faux: « depuis la nuit des temps le mâle humain » etc. Je ne sais pas en quelle langue il faut parler aux féministes pour leur dire de se renseigner au lieu de laisser parler leur haine. Mais l’érudition est plus compliquée à obtenir que le laisser-aller qui règne dans ce mouvement d’incultes…

    • De la misandrie, quelle drôle d’idée. Je ne parle que de biologie humaine et hormonale standard, basique, qui fait que la testostérone est reliée de manière prévalente au mâle humain en général (6 à 10 x plus que la femme en moyenne) et à sa sexualité, et que dans certains cas, pas si rares que cela malheureusement, elle les pousse à certains excès, on va dire dommageables, pour eux-mêmes et/ou pour les autres. J’imagine que je n’ai pas besoin de faire un dessin. Je suis peut-être une béotienne en matière de testostérone et de drogues mais en quoi cela fait-il de moi une féministe, ce qui de plus sonne insultant dans vos lignes? Et où avez-vous vu de la haine, si ce n’est en vous-même peut-être?
      L’inculte vous salue bien.
      PS: Si votre référence aux multinationales a un lien (je suppose) avec le wokisme, sachez que ce n’est vraiment pas ma tasse de thé..

  6. Une drôle d’idée? Ok. Vous écrivez:
    « Depuis la nuit des temps, le mâle humain, à la testostérone conquérante, a cherché à améliorer ses performances « sexuelles » et a plongé tête la première dans des croyances qui, aujourd’hui, et même hier, ont été prouvées sans fondement, mais aux conséquences catastrophiques pour le monde animal (et aussi humain). »
    Donc, ça, ce ne serait pas misandre… Bref, passons… Comment diable pouvez vous savoir comment une société fabrique l’homme? Comment pouvez vous savoir que ça a toujours été comme ça? En fait, vous essentialisez l’homme. L’homme serait ainsi, quelle que soit la société. Pour les nazis, c’était la race, pour les féministes, c’est le genre. Allez vous vous réveiller? Réaliserez vous l’ineptie et la dangerosité de votre façon de voir? A quel point elle est datée? A quel point elle fera frémir d’horreur les générations d’après l’effondrement, quand la catastrophe sera arrivée et que tout le monde dira « je ne savais pas » ? Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un homme donc arrêtez de le définir. De lui prêter les caractéristiques que lui attribue le néo-nazisme. Où qu’on regarde, ça déraille complètement. Vous parlez du tigre qui serait disparu à cause de « l’homme », cette affirmation ne vaut rien du tout. Si « l’homme » était vraiment la raison de cette disparition, le tigre aurait disparu depuis bien avant le capitalisme. La cause de la disparition du tigre, c’est le capitalisme et la société qu’il forge. Ce qu’il y a de terrible, c’est qu’en faisant de telles affirmations gratuites, vous êtes en fait l’objet de logiques sociales qui vous dépassent.
    Vous parlez d’hormones telle que la testostérone alors qu’on n’y comprend rien, la science fait des liens de causalité sans rien comprendre de ce qu’il y a derrière et vous les reprenez en ne comprenant pas vraiment en plus ce qu’en dit la science. En plus, on voit bien que vous n’y avez pas vraiment réfléchi. Tout est fait à l’arrache dans cet article, ça ne va pas du tout.

    • Chez l’homme la testostérone amène le bien être plutôt que l’agressivité. Chez la femme ça boost sa libido mais ça rend l’orgasme difficile.

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