Les faillites d’entreprises s’enchaînent !

Le nombre de faillites d’entreprises a augmenté de 51,6% en 2022

Emmanuel Lechypre rmc

Nous comptabilisons plus de 42 000 défaillances d’entreprise sur l’année 2022.

Soit une augmentation de 51,6% par rapport à l’année 2021.

Comment expliquer cette différence ?

En 2021, de nombreuses aides ont été mises en place pour aider les entreprises qui souffraient des restrictions de la Covid.

Ces aides ont donc aussi aidé de nombreuses entreprises qui devaient mettre les clés sous la porte.

On estime que 11 à 16% des entreprises auraient dû disparaître si elles n’avaient pas bénéficié des aides de l’État.

On les appelle les entreprises zombies.

Nous sommes passés de 51 000 faillites d’entreprise en 2019 à 32 000 en 2020, et 28 000 en 2021.

Alors que nous étions en plein milieu d’une crise sanitaire.

Le coût de l’énergie en est la cause, mais aussi le télétravail qui a poussé de nombreux travailleurs à déserter les bureaux.

En conséquence, les commerces situés aux alentours de bureaux se sont appauvris.

Les ménages français font de plus en plus attention, ils voient leur pouvoir d’achat se dégrader de jour en jour…

Sachez que nous avons payé pour toutes les entreprises qui devaient couler.

Maintenant que les aides ont été enlevées, ce sont ces mêmes entreprises qui vont couler petit à petit.

Ces entreprises zombies vont laisser leurs places à de nouvelles entreprises.

Le problème, c’est que ces nouvelles entreprises vont commencer en plein milieu d’une crise économique.

Certaines d’entre elles ne survivront pas, et finiront par faire faillite aux côtés des entreprises zombies qui ont profité du système.

Parce que oui… si de grandes enseignes comme San Marina, les Galeries Lafayette, Go Sport sont en train de faire faillite, comment voulez-vous que de petites entreprises arrivent à survivre ?

Toutes les boulangeries et les industries subissent l’augmentation des prix de l’énergie.

De nombreux artisans constatent une pénurie des matériaux.

Cette pénurie a un impact systémique sur l’immobilier neuf.

Et oui… les promoteurs immobiliers coulent à cause de l’augmentation des prix des matériaux, ils préfèrent mettre les clés sous la porte que de vendre des lots à perte.

Le fameux “Quoi qu’il en coûte” d’Emmanuel Macron aura coûté un total de plus de 80 milliards d’euros, pour que finalement, nos entreprises coulent…

Nous subissons également une pénurie de main-d’œuvre, ce qui pousse les entreprises à proposer des salaires plus alléchants, mais de l’autre côté, elles subissent une hausse des prix de l’énergie ainsi qu’une baisse de la demande à cause de l’inflation.

En conséquence, notre économie tourne au ralenti et il se pourrait que l’on rentre en récession.

Avec des taux d’intérêt qui continuent d’augmenter.

À quel moment les banques ne pourront plus financer nos PME ?

C’est la réelle question que l’on devrait se poser.

Entreprendre en France devient de plus en plus compliqué, la situation économique de notre pays se dégrade.

Et c’est pour cette raison qu’il est important de se protéger en vous informant.

Nous avons donc mis en place notre Lettre Confidentielle qui vous permettra d’avoir un coup d’avance sur les évènements et décisions qui peuvent impacter vos économies.

Vous y trouverez des solutions pour protéger vos libertés et votre épargne.

>> Cliquez ici pour accéder à la Lettre Confidentielle

Amicalement,

Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde

Géopolitique-Profonde

Franck Pengam (Géopolitique Profonde)

3 Commentaires

  1. Le grand saut dans le tout-électrique donne le vertige :
    ■ L’extraction de métaux rares et la production / le recyclage des batteries impliquent des procédés très polluants et énergivores.
    En y regardant de plus près, il ne garantit en rien le bien-être de la planète laquelle continuera de rouler au diesel, puisque personne ailleurs dans le monde n’est affecté du même penchant auto-destructeur.
    ■ Ce traitement de choc engendre un bouleversement complet de l’outil de production de l’automobile européenne, ainsi que la disparition annoncée de toute une partie de ses sous-traitants.
    Loin des ambitions de reconquête industrielle et de souveraineté, il précipite la désindustrialisation et nous place sous la dépendance de pays comme la Chine pour notre approvisionnement en lithium ou en cobalt.
    ■ Il nous impose, aussi, une augmentation considérable de notre production électrique (+30%) dont nous sommes parfaitement incapables à force d’avoir sabordé notre outil électronucléaire.
    ■ Pire, avec des voitures annoncées 50% plus chères, il va exclure les classes moyennes d’un marché devenu hors de leur portée.

    L’objectif caché est de nous contraindre à restreindre drastiquement nos déplacements individuels: fini la Liberté de circuler!

    source : Un intervenant du blog de Rioufol

    • Prévoir un boum des fabricants de godasses…. et des vélos NON électriques ! En revanche, je me demande comment se débrouilleront ceux qui, comme l’un de mes voisins, n’ont plus ni les jambes (arrêt au genou), ni les avant-bras…..

    • Le passage au tout électrique est transitoire. Il correspond à notre évolution de conscience. Nous sommes d’abord passé par une phase au charbon (solide), puis liquide (pétrole), gaz (gazeux), le nucléaire et l’électrique continue de “dématérialiser l’énergie. Chacune de ces phases a eu des impacts négatifs et positifs. Le prochain pas sera l’énergie libre via l’éther.

      Cela fait partie des évolutions. On ne peut pas rester des siècles et des siècles avec une énergie au charbon. Toutes matières premières est par définition limités. Donc que se soit le charbon ou le pétrole, il n’y en aura plus non plus.

      Je vais être un peu dur mais cela nous fait aussi prendre conscience que toujours vouloir plus de monde sur terre est une erreur. La terre ne pourra pas supporter des milliards et des milliards d’être humain au même niveau de consommation.

      Concernant notre désindustrialisation ce n’est pas tant l’électrique, mais la politique ultra libéral et vénal qui nous y a conduit. Et pour la libre circulation l’avenir sera sans doute au partage des véhicules, les transports en commun. Est-ce vraiment un mal ?

Les commentaires sont clos.