Source Lediazec
Les vents invitent à lever l’ancre vers d’autres horizons. Ni pires ni meilleurs, seulement différents.
Murmurent des choses indécises. Résonnent et déraisonnent dans la caisse de résonnance des futures dimensions.
Vous entrainent d’un point cardinal à son opposé comme une brindille dont le point fixe s’est fixé à la gomme du hasard.
Font danser dans la tête des nouvelles Babylone, cités d’or et d’argent, que des fantômes s’amusent à éloigner chaque fois que j’approche un doigt.
Des vagues jumelles suivent et dansent au rythme d’autres vagues jumelles, brillant comme crinières d’écume poussées par les courants.
Faire comme les arbres à l’automne, jeter les vieilles frusques et attendre les nouvelles, bras nus implorants la clémence des cieux.
Quitter un fractal géographique et sa protubérance nasale pour des criques aux secrets enivrants.
Rêver à des temps neufs, sans haine et sans crainte.
Marcher la tête libre. Lavée de ses blessures. Perdu, éperdu dans un frisson, emporté au-delà des mondes connus.
Réapparaître à l’orée des temps exclus pour enfin voir cet autre côté tant convoité.
Emporté vers les pays des silences aux échos nocturnes où les syllabes valent l’or du monde.
Lèvres closes dans l’errance des formes nouvelles et des mélanges souriants, les yeux cherchant dans le noir la lumière de demain.
Léo Ferré – La mémoire et la mer
Sous l’Casque d’Erby
Toujours très pointu sur l’actu, Rodo ! Tiens, j’ai répondu sur ton site, mais la réponse n’est pas passée (elle comprenait deux liens)