Haine en ligne : Eric Dupond-Moretti ne veut pas que certains puissent « profiter » de la loi de 1881 sur la liberté de la presse (Publicsenat.fr) via Crashdebug

Le sort des petits blogs semble compromis. Partagez ! Volti

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Source Publicsenat.fr via Crashdebug

Bon encore une pile de briques potentielles sur nos épaules, alors je rappelle un des rôles de Crashdebug.fr, on peut aussi nous voir comme ‘un canari dans la mine‘, soyez prévenu quand le canari ne chantera plus et sera mort vous serez les prochains.

Alors, Ils veulent mettre les blogs au même niveau que les gens qui appellent au meurtre sur les réseaux sociaux ? Sachez que n’importe qui (et encore plus sur internet) est facilement identifiable EN 2 SECONDES avec son adresse IP, et on peut le retrouver et le poursuivre extrêmement facilement (surtout avec les NOUVEAUX outils du gouvernement). Leur argumentaire est donc mensonger et ne tient absolument pas la route….

Alors pourquoi encore plus de législation ? Et bien vraisemblablement je pense, qu’ils vont argué, que les blogs ne sont pas administrés par des ‘Journalistes‘ et attisent la ‘haine’ contre notre gouvernement sur internet en le mettant face à ses responsabilités.

Et n’oubliez pas qu’ils veulent republier la loi AVIA contre la ‘haine en ligne’ + bonus spéciale blog, au niveau de l’Europe,

Enfin, je vous rassure, on n’est pas les seuls visés par le gouvernement, hein, vous aussi….  Car en s’attaquant aux blogs, ils s’attaquent aux simples citoyens (qui ne sont pas journalistes) qui témoignent ou partagent leur réflexions, Idem pour la loi sécurité globale vous ne pourrez plus témoigner des violences policières et nous non plus.

Donc, bref…, on vous aime beaucoup, mais à un certain niveau, ce ne sera plus vivable, même pour nous. Et on ne pourra plus vous informer en ligne.

Aussi, j’espère que quand la chose adviendra, vous comprendrez, et aurez les bons réflexes, car ce n’est hélas qu’une question de temps. (la loi devrais être voté le 9 décembre 2020)

Mais comme en 1939, la lutte ne s’arrêtera pas là…. Elle prendra juste une ‘autre forme…’

Amitiés, ; )

L’Amourfou.


Lors d’une audition devant les sénateurs, le ministre de la Justice a pu laisser entendre qu’il voulait réviser la loi sur la liberté de la presse pour mieux lutter contre la haine en ligne. « On ne change pas la loi de 1881 » assure après coup son cabinet. L’idée est avant tout de permettre des comparutions immédiates pour les auteurs de propos haineux.

Evoquer une évolution, même minime, de la loi sur la liberté de la presse de 1881 est toujours un sujet sensible. Mardi soir, lors d’une audition au Sénat, les propos du ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, ont laissé penser que le ministre de la Justice avait cette intention. Ce n’est finalement pas le cas, assure son cabinet. Explications.

« Réguler, au travers de la loi, notamment de 1881, les immixtions de ceux qui ne sont pas journalistes et qui ne méritent pas d’être protégés par cette loi »

Auditionné par la commission des lois du Sénat sur le budget 2021 de la justice, en hausse de 8% (lire ici), le garde des Sceaux a affirmé plancher sur la lutte contre les propos haineux sur Internet. « J’ai beaucoup travaillé pour tenter d’éradiquer la haine en ligne, qui a abouti à l’assassinat du professeur Samuel Paty, mais pourrit aussi notre pays, souvent en toute impunité » a commencé Eric Dupond-Moretti, avant d’ajouter : « Et nous avons travaillé de ce point de vue-là, de façon très précise, pour essayer de réguler, au travers de la loi, notamment de 1881, les immixtions de ceux qui ne sont pas journalistes et qui ne méritent pas d’être protégés par cette loi mais qui viennent, au fond, s’y lover pour diffuser la haine en ligne et bénéficier des protections qui sont dues aux journalistes et aux organes de presse » (voir la vidéo). Le ministre évoque donc bien ici l’idée de « réguler » ce problème via notamment la loi « de 1881 », laissant penser qu’il entend la réviser.

Le 19 octobre, trois jours après l’assassinat de Samuel Paty, le garde des Sceaux avait réuni les procureurs généraux pour travailler sur la lutte contre la menace terroriste. D’après le journal Le Monde, Catherine Champrenault, procureure générale auprès de la cour d’appel de Paris, avait alors proposé au ministre de sortir de la loi de 1881 sur la liberté de la presse les délits d’incitation à la haine, estimant que « nos moyens de poursuite sont entravés par la loi de 1881 ». Selon la magistrate, la loi « ne permet pas de procédure rapide comme la comparution immédiate, ni de mesure de sûreté comme le contrôle judiciaire ou la détention provisoire », alors que « face à des discours de haine susceptibles de provoquer des effets dévastateurs, la justice doit pouvoir agir rapidement ».

« Point d’équilibre » pour « préserver le travail des journalistes, tout en visant la haine en ligne »

Alors la loi sur la liberté de la presse sera-t-elle révisée ? Non, assure ce mercredi soir le cabinet du ministre, suite à la parution de notre article. Pour plancher sur le sujet, Eric Dupond-Moretti a en amont multiplié les rencontres, notamment avec des journalistes ou avocats en droit de la presse, fait-on savoir. Autrement dit, le ministre entend se montrer sensible au travail des journalistes.

Au sein de la loi de 1881, ce sont les articles 23 et 24 qui portent sur les questions liées à l’incitation à la haine. L’option mise sur la table par Catherine Champrenault était de sortir de la loi ces deux articles et de les mettre dans le Code pénal, pour pouvoir juger beaucoup plus rapidement. « Or le ministre ne propose pas ça », assure son entourage. « On ne change pas la loi de 1881, mais on changerait le code de procédure pénal pour prévoir la possibilité d’audience en comparution immédiate » explique-t-on, « on va agir sur les délais sans toucher à la loi », pour ainsi « préserver les journalistes ». Au ministère de la justice, on veut y voir « un point d’équilibre » pour « préserver le travail des journalistes, tout en visant la haine en ligne ». Les articles 23 et 24 resteraient ainsi dans la loi de 1881, tout en rendant possible des comparutions immédiates pour toute personne qui n’est pas journaliste et qui serait susceptible d’être l’auteur d’incitation à la haine sur les réseaux. Cependant, elles se feraient toujours devant la 17e chambre, celle chargée habituellement du droit de la presse.

« Création d’un délit de mise en danger de la vie d’autrui »

C’est le projet de loi contre le séparatisme qui sera le véhicule législatif de ces modifications. Il prévoira « la création d’un délit de mise en danger de la vie d’autrui par divulgation d’informations liées à sa vie personnelle » a expliqué ce mercredi matin, dans Le Figaro, Eric Dupond-Moretti. « Trop de personnes qui n’ont rien à voir avec la presse viennent profiter du bouclier de la loi de 1881 qui protège la liberté d’expression pour distiller des discours en rupture avec les valeurs de la République. Tout en maintenant les protections existantes pour les journalistes, un texte va être communiqué dès aujourd’hui au Conseil d’État afin que soit expertisée la possibilité de permettre la comparution immédiate » ajoute le ministre.

Le texte passera en conseil des ministres « le 9 décembre », a expliqué sur Public Sénat la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, avant un débat parlementaire début 2021. La secrétaire d’Etat « ne doute pas qu’il sera tonique ».

Source(s) : Publicsenat.fr

4 Commentaires

  1. Va faloir reformuler nos expressions.

    Donc: « Je t’haine » , « moi non-plus »
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

    bah, on disait toujours le Silence est d’Or… surtout s’il finit entre les mains des BlackRock (merci Macron)

    Harceler moralement un peuple pendant plusieurs mois, rajoutant des restrictions liberticides devenant permanentes, mettant des gens en prison sans passer par la case JUSTICE,
    etc…

    Pas étonnant qu’un peuple se mette en colére.

    La psychiatrisation de masse, le génocide viral de masse, etc, on sais bien que tout est deja prévu, programmé.

    Sa devient une vraie guerre.
    Et lors d’une guerre, TOUT est permis. Y compris le meurtre.
    Ils le prouvent en etant eux-méme contre la Paix !

    Un culot monstrueux de s’annoncer assassins eux méme, de proclamer une dictature,
    c’est bien là le schéma typique d’une Guerre, contre le Peuple.

    L’Oppression aux Soumis, et la Guerre aux Rebels !
    On les attends, on se laissera pas faire, ni nous faire taire.

  2.  » Eric Dupond-Moretti. « Trop de personnes qui n’ont rien à voir avec la presse viennent profiter du bouclier de la loi de 1881 qui protège la liberté d’expression pour distiller des discours en rupture avec les valeurs de la République.  »

    Extrémement hypocrite d’oser parler de Valeurs de la République, utiliser de tels propos alors qu’ils en sont eux-méme Coupable , il n’a pas pire comme Tromperie et Lavage de Cerveaux.

    Discriminatoire envers la Liberté d’Expression de dire  » Trop de personnes qui n’ont rien à voir avec la presse »
    autant dire que SEUL la Presse (pourrie) a SEULE Liberté d’Expression et le Reste DOIT se taire !

    Typiquement contradictoire avec les propos qui y suivent !

    Sa commence Anti-Liberté et finis par Liberté d’Expression….ha ha ha !!

    Trés psychopathique ces propos, preuve de Maladies Mentales Chroniques .

  3. La démocratie avec le « système électoral, partis politiques, « lobbying »; auto-amnistie, « états d’urgence », ,.. » actuels aurait-elle atteint ses limites ?
    Il est peut être temps …
    Méfions nous des « loups déguisés en agneaux » …
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  4. « Création d’un délit de mise en danger de la vie d’autrui »
    Alors là, c’est le pompon !! Avec tout ce que nous subissons depuis des mois, avec les suicides qui explosent, les dépressions, les malades du confinement, l’interdiction de traiter… il n’y aurait pas de délit de mise en danger de la vie d’autrui ?
    Ah, c’est juste pour l’information ?
    Nom d’un ….grrrr !!!
    Nous n’aurions plus qu’une solution: prendre notre carte de presse.

    La haine ? qu’est-ce que cela signifie ? Cette loi la définit-elle ? Je crois que le meurtre de ce prof est bien tombé pour durcir encore la répression, non ?
    S’il s’agit de pourrir un prof qui a montré des caricatures (abjectes !!) et qui a amené à son assassinat, c’est une chose. Ça me fait penser à un chien à qui on montre un os et on lui tape dessus s’il ouvre le gueule pour l’attraper. Je veux dire par là qu’il ne faut pas trop pousser la provoc et pleurnicher après des conséquences (inexcusables, certes, mais quand même…)

    S’il s’agit simplement de critiquer Micron ou ses sbires, il faudra précéder nos messages de: Micron, on t’adore mais… quand même tu pousses un peu loin le bouchon, non ? Ou bien, gentil CRS, on t’adore, mais si tu pouvais taper un peu moins fort.. cordialement…

    Pfft ! Ils ne verront pas les têtes de morts entrecroisées ni les nuages avec des éclairs ! nananère !

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