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Source Observateur-Continental
Les élections de novembre aux Etats-Unis seront l’événement central de l’année. Et avant tout parce qu’elles renforceront considérablement l’incertitude grandissante dans la politique mondiale. En impactant notamment le triangle géopolitique Washington-Ankara, Moscou.
Les résultats de la présidentielle américaine sont attendus par tout le monde, et ce pour bien des raisons.
Les Etats-Unis se trouvent dans l’épicentre d’une profonde crise systémique: la société américaine est profondément divisée, l’establishment politique du pays souffre de grandes fractures politiques, la méfiance de la société envers le gouvernement est devenue critique.
Pratiquement tous les experts sont persuadés que la présidentielle de 2020 sera bien plus scandaleuse qu’en 2000, quand après de longs procès la Cour suprême américaine a attribué la victoire définitive à George W. Bush.
Mais plusieurs chercheurs américains sérieux (notamment des renseignements) prédisent que les élections du 3 novembre pourraient lancer le processus d’effondrement du pays à cause d’une hausse de différends sociaux, raciaux, économiques, culturels et politiques incontrôlables. Les choses pourraient même aller jusqu’à une guerre civile ouverte. Par ailleurs, les Américains possèdent actuellement plus de 350 millions d’armes à feu. Leurs ventes ne cessent d’augmenter ces derniers mois.
A quelques semaines du 3 novembre, Joe Biden possède une grande avance sur Donald Trump, selon plusieurs sondages: en moyenne de 8-10%. Même si parfois l’écart atteint 13-14%, comme notamment après le premier cycle de débats publics entre les deux candidats à la présidence. Les chances du candidat démocrate de gagner sont de 4 contre 1. De toute évidence, son rival républicain n’a plus aucun « plan B ». Même si, d’un autre côté, en 2016, les sondages prédisaient également la victoire d’Hillary Clinton.
Trois scénarios sont possibles: la victoire de Joe Biden, la victoire de Donald Trump et une longue période d’instabilité politique aux Etats-Unis. Le dernier scénario aurait lieu si le président sortant refusait de reconnaître la victoire de Joe Biden et contestait les résultats du vote en appelant ses partisans à descendre dans la rue, quand dans plusieurs villes commenceraient des affrontements entre les partisans et les opposants au président sortant.
Pourquoi cette option est-elle plausible? Pour deux raisons.
Premièrement, la crise systémique intérieure aux Etats-Unis a atteint le point d’ébullition, et il faut seulement une certaine impulsion pour que ce volcan de différends intérieurs se mette en éruption. Il est possible que les grandes altercations sociales dans plusieurs villes américaines cet été ne soient qu’une phase initiale de cette éruption potentielle.
Deuxièmement, la défaite électorale de Donald Trump pourrait précisément être une telle impulsion critique. Le président sortant de manière purement physiologique craint cette défaite parce qu’après son départ de la Maison blanche il sera certainement poursuivi en justice, avant tout pour des crimes économiques tels que la fraude fiscale, la corruption, etc.
Le véritable adversaire du locataire actuel de la Maison blanche n’est pas le parti démocrate, mais l’Etat profond américain avec lequel Donald Trump est en conflit depuis quatre ans. C’est pourquoi la meilleure option de l’Etat profond pour se débarrasser de Donald Trump consiste à assurer la victoire de Joe Biden avec une grande avance, d’au moins 8-9%. Même s’il faut recourir aux falsifications intentionnelles. Sachant que Trump et Biden parlent tous les deux des falsifications à venir. Par conséquent, les parties s’y préparent.
Donald Trump n’a jamais fait partie de l’élite politique américaine, tout comme George Soros, par exemple. C’est un homme d’affaires qui a fait faillite au moins cinq fois dans sa vie. Certains représentants de son entourage proche ont même confidentiellement déclaré à une époque qu’au tout début Donald Trump considérait la campagne présidentielle de 2016 comme une campagne unique pour renforcer sa marque commerciale mondiale.
Quels pourraient être les résultats de ces trois scénarios pour le monde et avant tout pour la Turquie et la Russie?
Avant tout, le scénario d’une longue turbulence politique peu contrôlée. Rappelons la situation de 2000, quand presque la moitié de la société américaine refusait pendant près d’un an d’accepter la victoire de George W. Bush et la situation dérivait vers une confrontation directe critique. A l’époque, afin de sortir de cette grave crise intérieure, l’Etat profond a organisé le 11 septembre et a lancé une marche globale contre l’image artificiellement créée de « terrorisme islamique ».
Il est tout à fait possible qu’en cas de confrontation civile directe aux Etats-Unis quelque chose de ce genre puisse être organisée. Cependant, cette fois c’est la Russie ou la Chine qui pourraient jouer le rôle de « bouc émissaire » global. Voire toutes les deux, compte tenu de l’attitude extrêmement négative envers elles dans la société américaine.
Le deuxième scénario est la victoire de Joe Biden. Le candidat démocrate s’est exprimé très négativement il y a quelques mois au sujet d’Ankara accusant les autorités turques de cultiver l’autoritarisme et en promettant de soutenir par tous les moyens « les forces d’opposition dans la société turque ».
Cette déclaration n’a fait que renforcer l’autorité de Recep Erdogan car tous les représentants des partis d’opposition ont déclaré en chœur qu’ils rejetaient « la contribution américaine » à l’avancement de la démocratie, tout en accusant le candidat démocrate d’ingérence dans les affaires intérieures de la Turquie.
Mais une chose est sûre: quel que soit le vainqueur, la pression sur Ankara à cause des systèmes antiaériens russes S-400 augmentera considérablement, et même une guerre diplomatique est envisageable à terme entre la Turquie et les Etats-Unis. Mais le fait est que dans la situation mondiale actuelle la stratégie eurasiatique américaine dépend dans une bien plus grande mesure du soutien de la Turquie que l’inverse. En d’autres termes, dans leur politique eurasiatique les Américains ont bien plus besoin des Turcs que les Turcs des Américains.
En ce qui concerne les relations russo-américaines après les élections de novembre, la situation est bien plus sinistre. Aussi bien en cas de victoire de Joe Biden que de réélection peu probable de Donald Trump les relations bilatérales vont certainement se détériorer, même si à l’heure actuelle elles touchent déjà le fond. De plus, si le président sortant parvenait à garder son poste, il adopterait une position très intransigeante envers la Russie. Pourquoi?
Il doit penser aux intérêts de sa famille, de ses enfants. C’est pourquoi il sera prêt à faire tout ce que l’Etat profond exigera de lui.
Alexandre Lemoine
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https://www.youtube.com/watch?v=CxQYQ63FMvs&ab_channel=LaCroixduSud
Salut les moutons
L’article est rèaliste.
De mon côtè je prèfère que Trump(atout)remporte l’èlection et j’y crois.
C’est sûr si Trump est èlu…ils vont crèer un ènorme bazar.
Biden est la marionnette de l’ètat profond.
Aujoud’hui le monde est chaotique volontairement destabilisè.
Ils veulent dètruire Trump et les USA dollar avec tout l’occident rabaissè au niveau des pays asiatiques
..afin d’installer une nouvelle monnaie numèrisèe mondiale(plus d ‘espèces)…coute que coute …ce sera le grand reset du nouvel ordre mondial.
Je pense que partout dans le monde et particulièrement en occident il va y avoir du grabuge.
Un centre des statistiques prèvisionnelles des populations mondiales prèvoit pour 2025 qu’il ne restera même pas la moitiè de la population actuelle….??????
Faut-il le croire??
Il faut absolument que Trump soit réélu : la courbe de décès va alors automatiquement chuter, celle de la France avec.
Et surtout il n’y aura pas de guerre provoquée par les Etats Unis contrairement à l’élection de Biden qui voudra de suite s’attaquer à la Russie et à la Chine.