Bientôt avec la muselière, il y aura les lunettes noires et les bouchons d’oreilles. Dormez braves gens, l’état veille sur vous. Merci à Élysées ! Partagez ! Volti
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Par Éric Verhaeghe pour Le Courrier-des-Stratèges via Exoportail
C’est passé inaperçu dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, mais la Sécurité Sociale a désormais de grands projets pour nous simplifier la vie. En particulier, elle entend bien, dès 2021, utiliser les fiches de paie désormais informatisées pour calculer tous nos droits automatiquement, et sans nous demander notre avis. Elle entend aussi utiliser la biométrie pour mettre un visage sur chaque numéro de sécurité sociale et nous identifier par voie numérique. Ou comment un organisme unique qui fiche tous les Français va entrer au cœur de notre vie privée pour nous protéger en mode gouvernement chinois.
La sécurité sociale s’apprête à utiliser l’immense fichage des Français pour nous « simplifier » la vie, c’est-à-dire pour calculer tous nos droits et éventuellement nous détecter comme fraudeurs à partir d’une simple photographie. Ce projet orwellien devrait passer ni vu ni connu dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021.
La sécurité sociale en mode Orwell :
Il faut lire les « petites lignes » du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 pour comprendre qu’un projet très « chinois » de contrôle de la population par simple utilisation d’une photographie se prépare.
Nous publions ci-dessus le dossier de presse qui a servi à présenter le projet de loi. Nous vous recommandons de vous rendre aux pages 39 et 46 du dossier pour comprendre comme les premières pièces de ce puzzle orwellien sont posées. Au nom de notre protection, bien entendu, et sous couvert de lutter contre la fraude. Nous l’avons écrit à plusieurs reprises (rejoint par Hélène Strohl), le thème de la lutte contre la fraude, agité par des fonctionnaires conservateurs comme Charles Prats ou Patrick Hetzel, à l’Assemblée Nationale, constitue le meilleur prétexte pour activer un dangereux contrôle social des populations au nom de la justice et de l’intérêt national.
Le projet « Dispositif de Ressources Mensuelles » :
Ce projet est assez simple. Il verra le jour en 2021. Il consiste à utiliser la « DSN », déclaration sociale nominative, c’est-à-dire les fiches de paie des salariés (pour aller vite) transmises chaque mois aux URSSAF, pour calculer automatiquement les droits sociaux de chaque salarié.
Concrètement, vous demandez une allocation sous plafond de ressources ? Vous n’aurez plus besoin de demander quoi que ce soit : les URSSAF calculeront vos droits automatiquement. Le dossier de presse affiche clairement les ambitions du projet : dispenser l’administré de faire lui-même des demandes de prime d’activité, ou d’allocations familiales. Tout cela sera automatisé dans de grands algorithmes.
Faut-il préciser que la déclaration sociale nominative n’englobe que les fiches de paie des salariés relevant des URSSAF, ce qui exclut les fonctionnaires, et les non-salariés ? Bref, les wagons de tous ceux qui cotisent dans le privé seront mis en coupe réglée.
La fusion de fait fisc-URSSAF :
Autre projet, permis par le prélèvement à la source : le « développement de synergies » entre la DGFIP (chargée de la collecte des impôts) et les URSSAF (qui prélèvent les cotisations sociales et l’impôt sur le revenu). En l’espèce, il s’agira de confier aux URSSAF la collecte de toutes les cotisations sociales, y compris celles qui ne relèvent pas de la sécurité sociale. On pense ici tout particulièrement à la collecte des cotisations AGIRC-ARRCO, dont l’absorption par l’Etat est désormais préparée, même si la réforme des retraites est abandonnée.
On comprend, en creux, que le projet de réforme des retraites adopté en février sera probablement remanié sous une forme simple : on récupère l’AGIRC et l’ARRCO, mais on abandonne le système par points. Astucieux, ou comment, avec Emmanuel Macron, tout restant de paritarisme, d’initiative privée, dans la protection sociale, a été aboli.
Lutte contre la fraude et biométrie :
Autre innovation, citée ci-contre, mise en avant pour lutter contre la fraude : utiliser la biométrie pour vérifier l’identité des assurés sociaux.
On comprend l’intention première qui justifie de flicage en règle de la population : débusquer à grande échelle tous les Algériens qui se font passer pour leur grand-mère retournée au pays et qui continuent à toucher sa pension de retraite en cachette. Sous couvert de lutter contre ces quelques cas maladivement mis en avant par quelques fonctionnaires conservateurs, c’est l’ensemble des Français qui va désormais entrer dans une délicieuse société futuriste.
Ainsi, à partir d’une simple photographie, il sera possible, in fine, de retrouver la fiche de paie d’une personne, et tout savoir d’elle. Notamment tout savoir sur ses droits sociaux, sa consommation de soin, le montant de sa retraite ou de ses allocations familiales, et autres.
On n’en est pas encore au système chinois de notation des citoyens selon leur comportement social relevé sur les caméras de vidéo-surveillance dans les rues, mais on se donne progressivement les moyens d’y parvenir. Voilà qui fait vraiment envie.
Sécurité sociale obligatoire ou contrôle social généralisé ? :
Tout ceci est bien entendu réalisé au nom de notre protection. La mise sous surveillance selon des méthodes industrielles de l’ensemble de la population, ce grand pas vers le totalitarisme, n’est pas pratiquée au nom de la haine ou de la violence. Elle est légitimée par la protection, la bienveillance, le souci de l’autre. Pour vous éviter de vous laisser vous nuire à vous-mêmes, nous vous surveillons !
Et voilà comment, en quatre-vingts ans, le gouvernement profond est parvenu à dévoiler le vrai visage de la sécurité sociale : le contrôle social généralisé, au nom du bien. Durant cette longue guerre de conquête, il a balayé toute capacité d’opposition.
Alors que de nombreux pays, comme l’Allemagne, ont mis leur système de protection sociale en concurrence, la France a curieusement fait le contraire. Et nous voici, de la naissance à la mort, surveillé par l’État, pour notre bien, jusque dans nos moindres secrets.
Source : Le-Courrier-des-Stratèges via Exoportail
Voir aussi sur le sujet :
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Il semble que le système de santé français, tant envié, fait l’objet, depuis pas mal d’années déjà, d’un certain nombre d’attaques de tous bords politiques.
Le médiocre Véran, à l’instar de ce gouvernement de vendus, doit avoir ou trop d’ambition et/ou beaucoup de casseroles « occultes » pour avoir été désigné par ses maîtres pour mettre à sac l’un des derniers fleuron du génie français.
Si tous ces traitres ne sortent pas « matériellement » punis de toutes leurs écœurantes manœuvres, et arrivent, par quelques artifices, à échapper à des condamnations pourtant bien méritées, on pourra, par contre, toujours compter sur la « conscience », cette éternelle justicière qui, Elle, ne pardonne jamais.
Un poète a dit : « Jamais au criminel, son crime ne pardonne ! »
Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/plusunenfantconnaitsamereplusillaime.html
Mais absolument tout va devenir big brother
Mais c’est normal
Vu du ciel, tout ce voit de toute façon
Pourquoi pas devenir transparent ?
Des choses a cacher ?
Mais a qui ?
Les liens datent déjà de quelques mois. Heureusement que tout ne s’est pas mis en place (encore).
Le prétexte de lutter contre la fraude, notamment ces centenaires de « certains pays » (restons discrets !), est stupide. Il suffirait d’exiger que ces gens là viennent pointer dans un consulat ou une ambassade tous les 6 mois par exemple. Mais bon… on ne surveillerait pas ainsi l’ensemble de la population française…
J’ai remarqué, en préparant ma retraite, que le n° de sécu est demandé partout. Parfois la clé aussi (les deux derniers chiffres, qui sont séparés des autres). Donc tout est lié à la sécu, déjà.
Alors, tant qu’à faire, autant s’en servir pour surveiller encore et encore les moutons…
Ton n° de sécu est la clé de ton asservissement. Il t’est
donnéimposé à la naissance, tout comme l’on marque une bête au fer rouge, pour que tu gardes bien en tête jusqu’à la fin que ton corps ne t’appartient pas. Ta chair appartient à la société France, et c’est elle qui décidera tout au long de ton existence de la part de liberté qu’elle voudra bien te concéder. En réalité, sur terre, la liberté physique n’a jamais existé et n’existera jamais. Tu seras réellement libre le jour ou tu « avaleras ton bulletin de naissance », comme on dit ! …M.G.