Si les peuples acceptent, c’est l’esclavage complet.. Partagez ! Volti
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Avant-propos:
Nous attendions la refondation de l’ensemble du paradigme économico-monétaire (cf. vidéo de Vincent Held ci-dessus). La crise du Covid-19 en sera le prétexte parfait.
Vincent revient sur la réorganisation de l’ordre monétaire international avec le questionnement sur la place des GAFAM dans le phénomène. Il nous gratifie ci-dessous d’une solide hypothèse de travail quant à l’avenir monétaire de la planète:
Et si la Libra ambitionnait une place monétaire hégémonique et globale?
Rien ne s’opposerait à priori à sa reconnaissance politique. Elle pourrait être compatible avec nos constats de ces dernières années:
- la privatisation par des commerciaux de la création de monnaie de crédit
- avec la monnaie unique transatlantique que nous avions présentée en 2015. ICI
- une nouvelle monnaie mondiale inspirée du Bancor de Keynes. ICI
- la création de cryptomonnaie souveraine ou nationale ICI et ci-dessous dans la vidéo à 0:46
- la conquête monétaire des Etats par les GAFAM ICI
Que l’on parle de monnaie nationale, locale, supranationale, ou cryptomonnaie, nous devons garder à l’esprit que cette activité génère des bénéfices multiples qui favorisent la division de la société et l’émergence de seigneurs au sein de la société.
Dans tous les cas la privatisation des privilèges régaliens en lien avec la création monétaire a encore de très beaux jours devant elle. Le peuple n’en saisissant pas les enjeux, ne demande pas sa restitution. Par conséquent, le revers de la médaille concernera encore et toujours la vaste majorité des habitants de la terre qui devra continuer de fournir le carburant à la création monétaire de l’élite.
Ces nuisances ne peuvent cesser avec des exercices de management du genre d’une Convention citoyenne cadrée de près par les gens de l’Ancien Monde qui font mine de construire un monde plus juste, et plus équitable. Une propagande, aussi subtile soit-elle, ne rend pas le monde plus juste.
Aussi longtemps que les populations ne se saisiront pas du seigneuriage et des enjeux multiples offerts par la création monétaire, les mêmes causes continueront de produire les mêmes effets…
LHK
Cette vidéo de Vincent d’avril 2019 est à réécouter en mettant son contenu en perspective de ce qu’a prévu le Forum de Davos pour la rentrée 2021: Le grand reset sociétal-économique-financier… 2019 donc, bien avant la crise du Coronavirus.
Grand Reset : comment Facebook veut imposer une « monnaie hégémonique » globale. Vincent Held.
Rappellons avant tout que le « Global Reset » annoncé début juin par le Forum de Davos, le FMI et l’ONU, se réfère en premier lieu à une « révolution » dans le domaine monétaire. Rendue célèbre en 2014 par Christine Lagarde, alors directrice du FMI, cette locution se réfère en effet à la prochaine crise financière. Celle-ci devant être suffisamment violente pour entraîner une « remise à zéro » de l’économie mondiale…
Or, ces chamboulements économiques aujourd’hui parfaitement prévisibles entraîneront immanquablement une remise en question de l’ordre monétaire international. Avec une opportunité unique, pour la Big Tech transnationale, de réaliser un véritable coup d’État technologique en prenant le contrôle du système monétaire international.
Pourtant, malgré la force de frappe indéniable des milieux de la Tech et de la finance globalisée (qui sont une seule et même chose), la partie n’est pas encore tout à fait gagnée…
Facebook et l’idée d’une « monnaie hégémonique globale »
« Facebook prévoit de lancer la monnaie ‘GlobalCoin’ en 2020 » (BBC, mai 2019)
Non seulement Facebook affiche ouvertement ses ambitions globales en matière de (crypto)monnaie, mais la Banque des règlements internationaux (BRI) lui prédit un destin tout à fait exceptionnel :
« Les groupes Big Tech tels que Facebook pourraient rapidement atteindre une position dominante au sein de la finance globale. » (Banque des règlements internationaux, juin 2019)
Une analyse partagée par la Banque d’Angleterre, qui va encore beaucoup plus loin, en proposant de faire du Libra une « monnaie synthétique hégémonique » ![1] Celle-ci ayant vocation à devenir rien moins que la monnaie internationale unique, appuyée sur « un réseau de monnaies digitales de banque centrale »…
Un projet également salué avec enthousiasme par le président de la Banque de France, qui prend acte de la domination à venir du Libra, tout en affirmant vouloir défendre… la « souveraineté européenne » !
Le Libra Global Coin peut en outre d’ores et déjà compter sur le soutien explicite de nombreuses autres banques centrales majeures (Réserve fédérale d’Allemagne, Banque du Japon, Réserve fédérale américaine…) ainsi que de la Banque des règlements internationaux (BRI) elle-même, qui appelle à traiter les Big Tech exactement de la même manière que les banques (‘same business same rules’) !
Une approche visiblement partagée par le FMI, qui propose lui aussi de mettre les banques en concurrence directe avec les Big Tech (‘provide a level playing field’). Tout en sachant pertinemment que, dans ces conditions, les banques traditionnelles ne pourront pas résister longtemps à « l’effet de réseau inégalable » des GAFAM…
Source : Liliane Held Khawam
En lisant cet article, je ne peux m’empêcher de penser à tout ceux qui aujourd’hui crachent sur la Ğ1 (Monnaie Libre numérique et décentralisée dont la création est entre les mains de chaque individu), et qui demain vont certainement se précipiter comme des mouches sur l’étron sur la nouvelle monnaie virtuelle mondialisée, propriété des familles de banksters ou des GAFAM (qui sont dans les faits une même et unique entité).
Finalement, dans l’esprit populaire, les bonnes idées venant « d’en bas » ont bien peu de valeur par rapport à celles imposées par le « haut du panier » dominateur. Syndrome massif de Stockholm ?
M.G.
Beaucoup d’idéologies, modes, effets , n’ont trouvés grâce aux yeux de la masse qu’au travers de leur élite….
Regardes un peu la permaboboculture ou la collapsobobologie…
Si vous voulez des pistes d’infos fiables.
Rapports Dagong 2008 et 2009 sur les DTS numériques par TRD.
Rapports JP Morgan Or-TRD
Rapport Sverbank sur le Petro Vénézuélien créé avec IBM.
Rapports 2010 à 2015 de la B.o.Japan.
Rapport du forum économique et CFR sur les TRD comme sauvegarde du risque de change.
Seul point sur lequel je rejoins Held, bien qu’il parte un peu en couille tout de même : on va bien vers une coexistence des monnaies de changes.
Mais on reste très très très loin de la monnaie mondiale.
Cela avantagerait l’occident sur ses créanciers, mais la Chine et la Russie sont connus pour faire confiance au temps, pourquoi se saborderaient ils?
Quand à la privatisation d’un droit régalien, ce n’est absolument pas de l’émission de monnaie que les stables coins mettent en péril….
Ça c’est du gloubi boulga d’écrivain amateur de frissons à la Jovanovic….
L’émission étant DÉJÀ privatisée par les Banques centrales…
Non ce qui vient c’est la fin de la gestion régalienne des monnaies d’échanges internationales couplée à une fin des risques de changes liés au trading haute fréquence.