Écoutez la vidéo, c’est assez triste tous ces milliards, que l’on risque de devoir payer avec la mutualisation des pertes. Quand il y a des bénéfices, nous ne sommes pas concernés. Partagez ! Volti
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Charles Sannat pour Insolentiae
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
N’ayez pas peur… facile à dire n’est pas avec un tel titre !
La Deutsche Bank va-t-elle faire faillite et faire sombrer l’Europe ?
Car lorsque l’on regarde sur Internet, quand on lit ce qu’on lit, et que l’on entend ce que l’on entend sur la Deutsche Bank il y a quelques bonnes raisons d’être inquiet.
Alors essayons d’apporter quelques réponses non pas rassurantes, mais les plus objectives possibles. Tentons de partager quelques éléments de compréhension et de réflexion pour mieux comprendre ce qu’il se passe et la réalité des risques auxquels nous sommes confrontés.
La Deutsche Bank en chiffres !
Le bilan de la Deutsche Bank baisse considérablement en passant de 1 200 milliards (en gros) à 800 milliards d’euros (en gros aussi). A ces niveaux on ne compte pas !
Les activités de trading pour compte propre sont gérées en extinction et baissent de 600 à 300 milliards d’euros.
Le risque maximum est estimé pour la Deutsche Bank à 1 515 milliards d’euros. Je vous passe les 414 millions qui ne sont plus significatifs vu les sommes en jeu.
Une structure de défaisance a été créée pour y loger les actifs pourris… soit 75 milliards d’euros pour la première phase. Il y en aura vraisemblablement d’autres.
Enfin les produits dérivés s’élèvent à… 45 000 milliards d’euros en gros… Oui, aucune erreur dans le chiffre: quarante cinq mille milliards d’euros et quelques poussières !
Alors, oui, il y a de quoi être inquiet, mais pas de quoi être terrifié !
Pourquoi ne faut-il pas être terrifié ?
Ce n’est que ma simple opinion et mon analyse, mais, si le chiffre de 45 000 milliards peut sembler colossal – ce qu’il est – c’est un montant en « notionnel » et cela ne représente pas du tout le risque final financier encouru par cette banque. Je vous explique tout dans la vidéo.
Lorsque l’on regarde l’exposition maximale au risque de 1 515 milliards d’euros, nous sommes dans des sommes, dans des montants qui sont à la portée de la BCE, la Banque centrale européenne dont le bilan est déjà de 4 000 milliards d’euros. Alors, dans le pire des cas, y rajouter 1 500 milliards de plus ne changera fondamentalement strictement à rien à la situation macroéconomique. L’euro baissera de 10 % par rapport au dollar.
Donald Trump couinera, et si ce n’est pas lui, nous entendrons les couinements de son successeur, qui demandera à la FED (la Banque centrale américaine) de laisser filer un poil plus le dollar et les choses se passeront… Elles continueront d’aller dans le même sens.
Quel est ce sens ?
Celui de la crise monétaire ! On remplace les crises économiques, les crises boursières, ou obligataires par un gonflement de tous les actifs, ce qui forme la bulle de tout. Les banques centrales sauveront toutes les banques qui vacilleront pour éviter l’effondrement. Au bout du compte, la monnaie s’érode, car pour éviter le pire, il faut chaque jour plus de monnaie. Plus de billets tout neufs.
Nous marchons donc vers une crise monétaire qui sera l’étape ultime de cette crise qui dure depuis 10 ans.
Voilà pour le scénario favorable.
Pour les autres, en cas de problème, en cas d’accident, en cas d’impuissance des banques centrales, ou pire encore, en cas d’explosion de l’euro, de la zone euro et de retour en catastrophe aux monnaies nationales, les choses peuvent mal se passer évidemment.
Pour le moment, il n’y a pas de raison malgré ses fragilités monumentales, malgré les cadavres financiers cachés par milliards d’euros dans les placards de la Deutsche Bank, que la banque allemande s’effondre, car elle sera sauvée pour éviter le pire. Cela ne veut pas dire que des clients ne perdraient pas d’argent. Mais la Deutsche Bank serait sauvée. Toutes les explications et l’analyse du bilan de la Deutsche Bank dans cette vidéo. Partagez, et abonnez-vous à la chaîne Youtube.
Pour télécharger le rapport financier complet de la Deutsche Bank: Annual_Financial_Statements_and_Management_Report_of_Deutsche_Bank_AG_2018
Pour télécharger gratuitement la présentation de la vidéo:Présentation le vrai JT de l’éco 151102019 Deutsche Bank
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Voir :
Pourquoi la Serbie achète 9 tonnes d’or…? « En cas de crise » répond son Président.
Quand une cryptomonnaie grimpe de 7 500 % en une heure !!!
Privatisation FDJ succès populaire. Vraiment ?
Volkswagen, transition à… 60 milliards d’euros!! Ça pique…
« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
De toutes façons les responsables ne seront jamais coupables.
A moins que le peuple ne se reveille et tranchent dans le vif des sujets.
Il y a des sujets sur lesquels je suis pour couper court.
En fait, les banques centrales « jouent la montre » en attendant un moment propice pour déclencher une guerre mondiale qui remettra les compteurs à zéro.
Comme d’hab’ , ils n’ont pas beaucoup d’imagination !
Prôblème: pour faire la guerre, il faut se trouver un ennemi !
Et le coup de l’ennemi terroriste a fait son temps !
y a toujours les niaquoués et les coco mais à priori ils ont pas envies de perdre leurs temps à jouer à une guéguerre qu’ils ont déjà plus ou moins gagné