Faisant suite à l’article précédent sur le nucléaire, une réflexion collective sur le risque d’un black-out. Pour la France qui a tout misé sur le nucléaire, ça risque d’être rock n’roll. Y avez vous pensé ? Avez vous pris des mesures pour le cas où ? C’est une problématique à ne pas négligé car toujours pour le cas où cela se produirait, TOUT s’arrêtera. Au bout d’un certain temps, toutes les réserves congelées seront perdues. Une pensée pour les férus de domotique et autres news-techs de pilotage et de reconnaissance vocale… Dites nous ce que vous avez prévu au cas où même un groupe électrogène, suppose de conséquentes réserves de carburant si ça doit durer…Bonne nouvelle quand même Big-Brother sera sourd et aveugle. Vaut mieux que ça n’arrive pas, ce serait apocalyptique.. Partagez ! Volti
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« Le risque de blackout est-il réel ? »
Conférence de Grégoire Chambaz donnée le 16/05/2019 à l’Inria Grenoble dans le cadre du cycle « Comprendre et Agir » :
Voir aussi : Énergie versus matières premières : La transition est-elle réellement possible ? — Olivier Vidal
Conférence d’Olivier Vidal, chercheur CNRS à l’Institut des Sciences de la Terre de Grenoble. Olivier Vidal concentre ses recherches sur le lien entre l’énergie et les matières premières dans le contexte de la transition énergétique vers une société à faible émission de carbone.
Il est l’auteur du livre « Matières premières et énergie » publié le 1er février 2018.
Résumé : La transition énergétique nécessite de bâtir de nouvelles infrastructures de production, stockage, transport et utilisation d’énergie qui consomment de nombreuses matières premières « de base » et des substances plus rares. La production de ces matières premières demandent des quantités importantes d’énergie. Les enjeux matières premières-énergie sont donc indissociables. L’évolution vers les énergies bas-carbone doit de plus se faire dans un contexte de forte croissante de la demande (émergence rapide de pays en voie de développement, urbanisation croissante et nouvelles technologies). Dans ce contexte tendu dans lequel se posent les enjeux de l’approvisionnement en matières premières et en énergie, deux visions opposées s’affrontent aujourd’hui : certains anticipent une pénurie dans le courant du siècle alors que d’autres affirment que l’évolution technologique et l’exploitation de ressources profondes ou en mer ainsi que le recyclage permettra de maintenir l’augmentation de production observée depuis un siècle (3-5%/an). La modélisation dynamique montre qu’il n’existe pas de solution unique, mais elle permet de mieux comprendre les couplages entre réserves-production primaire et recyclage-économie-énergie et de comparer les impacts des différents scénarios énergétiques mondiaux.
En savoir plus sur le cycle « Comprendre et Agir » : https://team.inria.fr/steep/seminars/
En savoir plus sur l’équipe de recherche STEEP : https://team.inria.fr/steep/
A titre individuel, lorsque notre logement le permet, il est relativement simple de prévoir le coup, ou plutôt le contrecoup d’un black-out. Au moins pour tenir quelques mois le temps de voir comment les choses évoluent.
1) Pour un minimum de jus (éclairage, pompe à eau, appareils rechargeables …) : installer quelques panneaux solaires + batteries. 2) Pour ne pas manquer d’eau : récupérer l’eau de pluie dans des fûts/cuves, et surtout investir dans un filtre par gravité pour la rendre potable pour boire et cuisiner. 3) Côté nourriture : prévoir plusieurs mois de réserve (conserves, bocaux …) et si possible cultiver un potager (avec quelques poules pour les œufs c’est mieux 🙂 ) 4) Pour cuisiner et éventuellement se chauffer en cas de grand froid : prévoir une cuisinière A GAZ et un poêle A GAZ, accompagnés de quelques bouteilles de butane d’avance. 5) N’oubliez pas une trousse d’urgence complète pour les petits et gros bobos (faudra plus compter sur les secours, hein !) Voilà pour le minimum vital. Liste non exhaustive bien sûr …
Mais on l’a déjà dit et répété tout ça, non ?
M.G.
Voyons, Tu sais bien que la cervelle des moutons est depuis longtemps sur l’étal du boucher.
Pour le chauffage et la cuisine, un poêle à biomasse me semble plus pérenne car ne nécessite pas de stock important.
Disons que j’ai exposé le système le plus simple et le moins coûteux. Après, il existe effectivement des solutions plus pérennes et/ou plus adaptées. Personnellement je préfère un poêle de masse dans lequel je peux brûler le bois que je peux glaner autour de moi, car les pellets et autres combustibles ne seront peut-être plus accessibles en cas de BO …
M.G.
Un bon vieux rocket stove en matériaux recyclés. Les trucs à pellet, c’est pas pérenne.
J’imagine bien un rocket stove au milieu du salon !
Va falloir ouvrir les fenêtres pour ne pas mourir gazé
M.G.
Le troll que tu me fait là.
Tu sais bien que c’était pour l’exemple.
Allez direction les vidéos YT de Barnabé.
Il suffit de demander ! C’est très instructif …
Au printemps je vais réaliser un poêle de masse hybride (foyer à base d’un insert de cheminée). Si j’y pense je prendrai des photos tout au long de la fabrication.
M.G.
Bonjour 🙂
On a beau ne pas être dans le catastrophisme, ben on a tout ce que tu cites dans ta liste non exhaustive à la maison familiale, « feu » le père de Orné avait mis en place tout ça et Orné ayant repris les rennes, n’a rien changé.
Pour le pellet, oublier, le ridicule veut que sans électricité, le foyer ne fonctionne pas
Je le sais car la sœur en a un et cette « particularité » , m’avait interloquée…
Nous on a un feu ouvert, bon en pleins hiver c’est juste et on cumule avec le chauffage centrale par chaudière à air pulsé, mais bon a passerait quand même avec le feu ouvert en situation de survie surtout que pour le rez de chaussée et même l’étage un, des foyers à bois serait prévu et des vrais sans courant lol
C’est juste que Orné devra couper plus de bois (torse nu comme le veut ma coutume ^^ ) J’ai même une bonne réserve de vin !
Akasha.
le mouton et l opulence , deux chauffages pour un couple , merci à la planète ….
C’est soit l’un ou l’autre… L’hiver dernier on a pas eux beaucoup besoin du chauffage central, qui n’est pas que pour nous, mais toute la maison, nous on occupe le 2eme un magnifique flat de 110 m² 🙂
Akasha.
Plus de la moitié de la population vit en ville…
Toute ces méthodes y sont non applicables…
Je vois d’ici le tableau… 🙂
Le minimalisme et la résilience sont partie intégrante de mon mode de vie nomade.
J’ai toujours en réserve suffisamment de carburant pour rejoindre mon terrain si je n’y suis pas, mon véhicule est équipé de panneaux solaires.
J’ai une source potable à 100 mètres du terrain, récupérateur d’eau et des filtres aux cas où, ainsi qu’une réserve de nourriture pour 3 mois et un petit stock de graines.
Là ou je pêche fortement, c’est que j’ai encore rien foutu sur le terrain, je veux en faire une forêt comestible.
L’idée d’une possibilité de black-out est intégrée dans mon mode de vie parce que tout en ce monde maintenant est géré par l’électricité, que la majorité des gens sont en panique dès lors qu’ils n’ont plus accès à cette énergie pendant plus de 72h.
Ne pas anticiper cela est pour moi une vraie connerie surtout quand l’actualité (Vénézuela) nous montre ce qu’il advient dans ce genre de situation.
Edit: Après pour des gens comme M.G. et moi, c’est déjà plus facile parce que l’on vit déjà hors réseaux et pas en ville.
Détourner les objets de leur fonctions initiales et les adapter a son besoin est un sport a pratiquer.
J’ai déja dis qu’il fallait se réaproprier les technologies necessaires.
Forger du métal entre autre. utiliser des moteurs electriques en générateurs également.
Cela oblige a mettre les mains dans le « cambouis » mais surtout a réfléchir.
Tu a parfaitement raison, c’est le principe même de la résilience.
Pour ma part, je restaure des outils anciens (faux, hache, machette…) et fabrique des couteaux et lames diverses à partir de limes anciennes ou disques de scie circulaire mais je ne maîtrise pas la forge, tout juste la trempe.
Pour ma part, ayant refusé le linky je m’attends un jour ou l’autre au retour de bâton, donc dans ma petite cervelle tout est déjà organisé pour me passer de ce foutu courant. je vais dépenser un peu d’argent pour une réinstallation, mais je vais vite le récupérer en n’ayant plus d’abonnement et de taxes diverses et variées dont les factures edf sont agrémentées.
Pour le chauffage, n’ayant pour l’instant que deux clims, déjà en place quand je suis entrée dans les lieux, j’ai appris qu’il y avait une cheminée dans le salon dont le conduit n’a pas été bouché donc mettre un poêle à bois ou autre – car le prix du bois monte déjà de plus en plus – ne sera pas un problème.
Quant à l’eau… il y a une fontaine au bout de la place sur laquelle j’habite, mais si elle venait aussi à manquer, il y a des sources potables dans deux villages proches, ayant un débit toute l’année, donc….
Pour la cuisine je me sers déjà de gaz butane en bonbonnes cela ne changera donc pas. Le tout sera d’en avoir d’avance car là aussi les prix vont flamber !
Selon tes moyens tu peux faire installer une cuisinière à bois, comme ça tu fais d’une pierre deux coups, tu te chauffes et tu cuisines au bois sans plus dépendre ni de l’électricité, ni du gaz. L’été, vu que tu ne chauffes pas, tu manges fruits et légumes crus pour garder la forme 🙂
M.G.
c est super pour les personnes âgées,plus ou moins grabataires le chauffage au bois ….
T’es sympa toi avec Graine de piaf ! Cela dit, tu as raison, il vaut mieux que les personnes âgées meurent de froid quand leur chauffage électrique ne fonctionnera plus …
Je connais des vieux qui, à 90 ans, coupent encore leur bois (en foret, hein !)
M.G.
des personnes d un certain âge ,j en connais qui ,a 72 ans marchent avec un déambulateur ,ou a 78 ans sont dans un fauteuil roulant car ils ont une jambe de coupé au niveau du genoux …..j en ai connu aussi qui sont morts d hypothermie , malade et pas la force de rallumer ou simplement d alimenter le feu à bois ….
je suppose que ta mère façonne,encore son bois de chauffage ????
enfin nous ,les gens des hautes plaines on sait ce qu est le froid et l humidité …..
Mais oui M.G. j’y ai pensé déjà.
Prédateur je suis âgée mais jusqu’au moment où j’ai dû déménager il y a trois ans, je me suis chauffée au bois, à 1100 mètres d’altitude c’est nécessaire, et je tronçonnais chaque année 16 stères de bois que je mettais à sécher pour les deux ans à venir, comme cela j’en avais toujours d’avance et bien sec. Je serais restée sur place j’aurais continué, pourtant j’avais un chauffage au gaz propane dans ma grande maison ( 150 m2) mais je ne m’en servais jamais, avec radiateurs indépendants dans chaque pièce et cuve dans le jardin.
Il y a longtemps que je pense à ce problème que je sens arriver. Nous sommes trop dépendants de la fée électricité. De plus, si l’Etat, qui n’en est pas à une illégalité près, imposait vraiment le Linky, je résilie mon abonnement. Beaucoup de gens l’ont fait.
Plaque au gaz pour la cuisine et chauffage par l’insert. C’est peu mais ça dépanne.
Au besoin je peux faire la cuisine dans la cheminée. J’aimerais faire un rocket stove pour ce faire, mais je n’arrive pas à avoir une grosse boîte de conserve, version collectivité. Il va falloir que j’en achète une pleine. Pourquoi pas ? Sauf qu’après, il faudra conserver ce qui est dedans une fois ouverte. Bref, c’est un détail.
Pas de solaire sur les toits ici. Je ne me suis pas lancée dans l’achat d’un petit capteur, hésitant toujours sur ce qui est le meilleur rapport qualité/prix.
Je suis en train de faire un séchoir solaire (fruits/légumes) qui ira pour l’été.
Quant au jardin, il est peu productif (fèves et tomates surtout selon la saison) et je dépends d’une mamie de 90 ans, la propriétaire. C’est très aléatoire !
A propos des fèves, pas moyen de trouver des graines bio ! Or ici, nous devons les planter ce mois-ci (le 22 novembre, à la Sainte Cécile pour les puristes).
Pour le frigo, c’est plus embêtant. Là, je n’ai pas de solution, pour le moment.
Je déconseille les boites de conserves pour fabriquer un rocket stove, elles ne vont pas supporter la chaleur ! Biquette, j’ai mis une vidéo de Barnabé un peu plus haut. Son plan de construction est simple. Il faut juste posséder ou emprunter quelques outils dont une meuleuse pour les découpes. Avec un peu de peinture haute température il peut s’intégrer dans une maison …
M.G.
bonjour
…pour le frigo (frigo saharien)…..
mais si Biquette, la même que la mienne, réfléchis un peu, à moins qu’elle ne te convienne pas.
A force de tirer sur le nucléaire, j’attends impatiemment le premier blackout électrique en France 🙂
@ Oups ! merci M.G, je ne pensais pas que les boîtes de conserve ne tiendraient pas la chaleur. Je me suis déjà penchée sur la bouteille de gaz à trouer mais ce n’est pas à la portée de n’importe qui il me semble.
@GDP, de quoi parles-tu ?
@ Taureau Libre, oui, je connais le frigo du désert, mais il conserve les fruits et légumes, pas la viande pour mes chats. Ben oui, je n’en mange pas, mais mes félins sont carnivores. Après, le reste se conserve bien aussi avec les moyens utilisés par nos anciens qui n’avaient pas de frigo.
En me baladant, je pensais qu’on part un peu vite avec l’histoire du bois. Si on a un grand terrain avec des arbres, on a de quoi: branches mortes, arbres à tailler, à couper… Mais sans cela, il ne faudra pas compter sur une livraison, ni sur les balades en forêt pour faire le plein: tout le monde fera pareil. De plus, la vidéo de l’article montre bien que, en cas de rupture de normalité, le pétrole deviendra difficilement accessible. Les pompes fonctionnent à l’électricité ! Ce qui veut dire qu’il nous sera impossible d’aller de plus en plus loin pour chercher ce bois.
Dans le pire des cas, voici une solution intéressante pour avoir chaud, au moins la nuit: la tente ! Vous la mettez dans la chambre ! Mais attention à ne pas lire au lit avec une bougie allumée !
Il y aura un avantage à cette situation, hormis les économies forcées, c’est l’absence d’ondes électromagnétiques. Dites-moi si je me trompe, mais plus d’électricité = plus d’ondes EM ! Tout le monde s’en portera mieux, au moins sur ce point.
Avec un poêle à biomasse (rocket stove) tu peut utiliser n’importe quel végétal avec un très bon rendement.
Herbes, foins, feuilles, paille, palettes, meubles, brindilles, écorces, bambous…
Il est très facile de réaliser un rocket stove en terre/paille ou avec des briques réfractaires simplement empilées.
Oui, c’est vrai, tu as raison. On peut donc toujours trouver un combustible quelconque (ou presque).
Un rocket stove en terre et briques ? A voir si je peux trouver des plans…
A propos d’électricité et du Linky: je reste dans le sujet parce que, ceux qui l’avaient… ne l’ont plus ! 20 appartements ont cramés à cause de ce foutu compteur ! Avis aux amateurs…
https://www.youtube.com/watch?v=KK-n6T2B8eA&feature=youtu.be&fbclid=IwAR3B767gSYG1EOXvn35t02tOm-8Lvqoj_hkD7fTXCizdRUeDHt0s_5NX4ME
Plus de télé?
Plus de hanouna, Catastrophe pour les moutons.
Le pire serait : plus de smartphone, avec à la clé une vague de suicides …
M.G.
le pire manque ça sera drucker (qui peut encore durer 20 ans…)
nous avons eu un exemple « minime » une fois dans notre ville. Plus de courant…
comme j’ai un UPS, j’ai branché l’UPS sur la chaudière car c’était l’hiver… le chauffage a « continué » durant 3hr.
Mais en face, la boulangerie et pharmacie qui avaient des portes automatique « electrique » ne fonctionnaient plus.. les gens étaient coincés.
(bien sur personne n’a eu la présence d’esprit de débrayer le systeme d’ouverture qui est mécanique) mais c’était assez « alarmant » de voir ses gens paniqué…
Il faut un min de résilience… difficile d’expliquer aux contemporains…. mais bon… là nous étions en appartement, notre futur logement sera autonome au maximum.