Un plan à 100 milliards de dollars par an pour sauver la Terre. Par SciencePost..

C’est la Terre ou l’humanité qu’il faut sauver ? Nous en sommes à la sixième extinction et la Terre est toujours là. Par contre, pour les humains et la biodiversité, il y a du souci a se faire. L’ère industrielle a permis de mieux vivre ( pas pour tous ), mais à quel prix quand on voit le « progrès » exporté vers des pays, dont les populations ne sont pas éduquées à le gérer. Comment mettre en place « ce plan » ? Il faudra que tous les acteurs, multinationales, industries, gouvernements, etc.. soient partie prenante dans ce projet mondial et donc oublier le profit et le mercantilisme. On peut douter. Partagez ! Volti

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par Brice Louvet, rédacteur scientifique pour SciencePost

Pixabay

l y a eu cinq extinctions de masse dans l’histoire de la Terre. Mais nous sommes confrontés à la sixième, dont les principaux responsables sont les humains. Pour sauver la planète, une stratégie doit être mise en place. Un plan à 100 milliards de dollars par an ?

Un plan pour sauver la Terre

Cette étude a impliqué du monde, notamment des leaders internationaux des mondes universitaire, sociétal, philanthropique et industriel. Parmi eux, des chercheurs de la National Geographic Society, de plusieurs grandes universités américaines, de Fondation Leonardo DiCaprio, de l’Académie chinoise des sciences, ou encore de Google et Microsoft. L’objectif : réparer les pots cassés par l’Homme depuis le début de l’ère industrielle. La proposition – A Global Deal for Nature – est audacieuse, mais semble nécessaire pour espérer inverser la tendance : préserver la diversité et l’abondance de la vie sur Terre, pour un coût de 100 milliards de dollars par an.

« Ce n’est pas un prix énorme, assure Greg Asner, l’un des co-auteur de cette étude publiée dans Science Advances. Ce n’est pas un chiffre inespéré, mais nous devions nous rencontrer et nous mettre d’accord. Je sais que ces chiffres ne sont pas farfelus ». L’idée serait de mettre en place des accords sur le climat et la nature à l’échelle mondiale. L’accord de Paris sur le climat de 2015 était un premier pas, notent les chercheurs, mais un premier pas insuffisant.

« Toutes les nations (ou presque) ont signé cet accord, relève Eric Dinerstein, de l’organisation non gouvernementale Resolve, basée à Washington. Mais l’accord de Paris n’est qu’un demi-accord qui ne sauvera pas à lui seul la diversité de la vie sur Terre. Le Global Deal for Nature, dit-il, est un plan scientifique, planifié dans le temps. Sans lui, les objectifs de l’accord de Paris sur le climat sont inaccessibles. L’atteinte des objectifs du Global Deal for Nature serait le plus beau cadeau que nous puissions offrir aux générations futures – une restauration de l’environnement, une voie menant à un Eden 2.0. Nous devons saisir cette voie prometteuse ».

Restaurer la biodiversité terrestre

Pour ce plan, trois objectifs généraux ont été présentés.

– Protégez la biodiversité en conservant au moins 30 % de la surface de la Terre d’ici 2030.

– Atténuer le changement climatique en préservant les réserves de carbone naturelles de la Terre.

– Réduire les principales menaces auxquelles doit actuellement faire face l’humanité.

Par baisser ces menaces, les chercheurs entendent par exemple de mettre en œuvre des moyens de satisfaire la demande alimentaire mondiale à l’horizon 2050. De limiter – autre exemple – la pêche industrielle, la chasse et le braconnage. Et bien évidemment de réduire l’utilisation de plastiques ou de toxines écologiques. …/….

Lire l’article complet

Source originale Phys.org via Sciencepost

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8 Commentaires

  1. Il est évident que si l’humanité ne change pas de direction c’est la planète qui lui fera comprendre qu’il y a des limites car nous sommes tous liés à elle et à tout ce qui vit, c’est l’égoïsme qui nous mènera au bord du gouffre.

    Tant qu’il y aura trop d’intérêts financiers en jeux, je crains que rien ne change en haut lieux car leur seul but est le pouvoir et l’avoir. La croissance que les politiques prônent à tout va doit être remise en question par le plus grand nombre de concitoyen pour que l’on est un avenir sur terre.

    Il faut refuser autant que possible ce qui détruit notre planète et sa biodiversité quitte à vivre avec moins. Mais combien sont prêts à abandonner leur confort matériel pour vivre avec juste ce qui est essentiel à nos vies ?

    Nous n’avons pas besoin de quantité de chose pour nous sentir vivant, ça c’est une illusion entretenu par la propagande médiatique qui nous encourage à ne vivre que pour consommer comme si c’était le seul but de l’homme sur terre, or le seul but de l’homme sur terre est d’apprendre à se connaitre, d’évoluer spirituellement et de respecter toutes vies.

    Consommer, c’est détruire !

    https://www.pierre-lassalle.org/consommer-cest-detruire/

    • Bonjour le veilleur
      Consommer c’est détruire oui et non. Dans le système actuel consommer c’est détruire car la monnaie n’est plus un outil, ni un moyen, c’est un BUT. Comme je l’explique ci-dessous sans changer le système économique, on n’arrivera à rien, même être décroissant chacun dans son coin, n’est pas LA solution, car les puissants(minoritaires) font de plus en plus de dégâts, des dégâts de plus en plus irrémédiable quant à la survie de notre espèce.
      La seule manière de les arrêter est de leur enlever leur jouet, à savoir le système financier actuel;
      Mon plus grand espoir dans ce monde de bruteshttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif
      https://peertube.social/videos/watch/9f9fad13-1b2f-46b6-b457-6ff6d019b8fa?start=5s

  2. C’est merveilleux de lire que des dollars vont servir à sauver la planète en sachant qu’une des principales cause de la destruction de cette planète est générée par l’utilisation de dollars ou pour le dire plus explicitement, de monnaie dette.
    Pour rappel, la création monétaire est en grande partie issue du crédit. Exemple, si le banquier crée 1000 pour une communauté, il attend qu’on lui rembourse 1100. Si tout le monde rembourse les 1000 empruntés, il n’y a plus de monnaie en circulation mais il faut pourtant encore rembourser les 100 d’ intérêt. Il faut à nouveau emprunter pour rembourser les 100, etc, etc, etc…..
    Cela impose donc toujours plus de croissance c-à-d toujours plus de crédit. D’où appellation de monnaie dette.
    Alors on peut disserter sur le climat, manifester, rien ne changera tant qu’on ne changera pas de système financier. Un point c’est tout, tout le reste c’est de la poudre aux yeux.
    Et même si tous les acteurs économiques de premier plan étaient d’accord Volti, ça ne changerait rien car ils ne sont plus maître de la machine financière, c’est un train fou sans conducteur.
    Nous ne pouvons pas arrêter de produire toujours plus sous peine que la machine s’écroule avec des dégâts économiques, écologiques, sociaux terribles. Il faut absolument créer un nouveau modèle de société parallèle qui pourra se substituer le moment venu au modèle actuel. C’est en train de se faire, que ce soit au niveau de l’agriculture avec la permaculture, au niveau de l’urbanisme avec les habitats groupés, au niveau de la santé, avec les médecines alternatives,au niveau politique avec la démocratie participative(RIC et plus), au niveau du système financier avec la monnaie libre, etc…. Le seul problème et c’est toujours le même, il faudrait unir nos individualités mais rares sont les gens qui comprennent qu’il faut se battre sur tous ces fronts à la fois et fondamentalement sur le front monétaire.

  3. Si tout le peuple n’avance pas main dans la main rien ne se fera, l’individualisme à outrance actuel n’est pas bon signe en ce sens hélas.
    déjà dans les familles au lieu de s’entraider chacun reste dans son pré carré, alors au niveau communautaire il ne faut pas rêver, rien ne se fera. Je ne suis absolument pas optimiste.
    Seule une très grosse crise, guerre par exemple, fera se ressouder les liens à tous les niveaux comme cela s’est produit pendant un moment pendant et surtout après la guerre de 40, mais on ne peut la souhaiter quand même !

  4. Un plan à 100 milliards pour sauver les meubles https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    Et le grand gagnant sera la planète le banquier bien sûr, puisque grâce à un tour de passe-passe intellectuel « l’argent va sauver la terre » il va pouvoir générer 100 milliards de dette supplémentaire qu’il faudra lui rembourser en … produisant et consommant encore plus, donc en détruisant et polluant toujours plus. Quel plan génial, digne de machiavel !

    Non, ce n’est pas avec du fric que l’on peut espérer changer les comportements de 7,5 milliards d’individus, tout est question d’instruction. Le problème réside dans un sérieux conflit d’intérêt puisque les « élites » censées instruire (éduquer) les jeunes générations à la préservation de notre écosystème sont les mêmes qui les poussent à la consommation pour en tirer le maximum de profit !

    Conclusion, tant qu’il y aura encore des ressources à exploiter sur terre et des mafieux au pouvoir pour servir des familles de crapules qui n’en ont jamais assez, les bonnes résolutions resteront couchées sur le papier. En tout cas, si sacrifice il doit y avoir pour limiter la casse, seule la plèbe sera mise à contribution …

    M.G.

  5. Bien sûr que ce sera les banquiers qui vont tirer leur épingle du jeu. On n’a vraiment pas besoin d’argent pour « sauver la planète », et on ne résout pas un problème avec ceux-là même qui l’ont généré !
    Je le crois aussi: pour tenter de réduire les effets de ce qui nous attend, c’est à nous de prendre les choses en main. Et il y a beaucoup à faire. Agissons comme le colibri, et continuons de dénoncer les magouilles – et cette dernière en est bien une nouvelle – car il y a bien mieux à faire avec cet argent.
    Par exemple… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif arrêter les programmes énergivores des objets connectés, la 5G…S’ils le voulaient vraiment, ça ne serait vraiment pas compliqué ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  6. Bonjour à tou-te-s,

    Déjà avant même de lire l’article, ton intro Volti, me fait tiquer: « le « progrès » exporté vers des pays, dont les populations ne sont pas éduquées à le gérer ». Comme si le problème du « progrès » était uniquement ça. Honnêtement, qu’on mette le déchet à la poubelle (pour ensuite le cacher en incinération ou en enfouissement) n’est pas la question. Certes c’est plus visible dans ton exemple du Guatemala, mais l’invisibilité des problèmes ne signifie pas leur absence. Exemple: je ne vois pas devant chez moi la (les) mine qui a servit a fabriquer l’ordinateur sur lequel j’écris, mais cette destruction existe bien. Le « progrès » ou encore « développement » est un problème quoi qu’il en soit.

    Ensuite cette naïve (excuse-moi…) phrase « Il faudra que tous les acteurs, multinationales, industries, gouvernements, etc.. soient partie prenante dans ce projet mondial et donc oublier le profit et le mercantilisme ». Heeuuu, comment dire? En fait, il se trouve justement que leur but, à tous (même gouvernements) EST le profit. Alors c’est cuit.

    Puis, pour commenter certains commentaires (qui sont quand même assez clairvoyants!), le « changement de société » espéré est, selon moi, un leurre. Plus j’y réfléchi et plus je vois que l’idée même de LA société est un problème. L’Etat est un problème. Le fait de chercher à « harmoniser » un groupe de gens hyper important est forcément créateur de problèmes. Observez les animaux: ils font leur vie, localement, avec une famille et/ou une tribu et ça s’arrête là. Lisez les articles de Deep Green Resistance, c’est d’une évidence même, enfin il me semble. http://partage-le.com
    Exemple avec ce passage (sur Notre Dame):
    « Au lieu de continuer à trimer pour la « start-up nation » de l’oligarchie macroniste, ou plus généralement pour la machine de mort mondialisée que constitue la civilisation industrielle, nous ferions bien de chercher à démanteler ces structures sociales autoritaires et destructrices de la vie sur Terre, afin de (re-)créer une multitude de cultures, de formes politiques, de sensibilités et de mondes vécus, démocratiques et fondés sur cet art perdu qui consiste à vivre sur Terre avec humilité, sans laisser de trace, sans chercher à construire toutes sortes de monuments gigantesques en espérant laisser une marque (quelle mégalomanie), mais plutôt en nous inspirant de ceux d’entre nous qui savaient — et de ceux qui savent encore — ne laisser derrière eux « qu’une fine couche clairsemée de déchets biodégradables ». »

    La bise

    • Je comprends et j’approuve, mais vouloir recréer des micros sociétés…J’ai un sacré doute tant le formatage est généralisé, tout le monde aspire a avoir ce que les autres ont, d’où cette furie d’accumulations matérielles. C’est pratiquement impossible sans une catastrophe radicale, qui remettra le compteurs à zéro. Pour autant que l’on ne recrée pas les mêmes conneries et là… 😉

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