Solidaire de Julian Assange, l’ex-informatrice de WikiLeaks Chelsea Manning à nouveau en détention…

Les états et autres institutions comme les banques, n’aiment pas que soient mis à la connaissance du public, leurs magouilles et autres manigances, les lanceurs d’alertes en paient le prix fort. Prison, mise au ban de la société, destruction de leur vie, accusations fallacieuses, fabrication de délits, tout est bon pour les discréditer. Pourtant, c’est grâce à leurs révélations, que nous sommes au courant de la perversion du système. Partagez ! Volti

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Liliane Held Khawam

Chelsea Maning en 2017/Wikipédia

Manning solidaire de Assange retourne en prison.

L’ancienne analyste du renseignement américain Chelsea Manning a été placée en détention vendredi. En cause, son refus de témoigner dans une enquête sur WikiLeaks.

« Je vous déclare coupable d’entrave à la bonne marche de la justice », a déclaré le juge fédéral Claude Hilton, qui placé en détention Chelsea Manning, 31 ans, après l’avoir convoquée devant son tribunal en banlieue de Washington.

L’ancienne informatrice de WikiLeaks refuse de répondre aux questions d’un grand jury supervisant une enquête sur l’organisation fondée par Julian Assange.

Chelsea Manning s’était pourtant vu proposer une immunité dans le cadre de ces investigations.

Refus d’être interrogée par un jury

Mais elle affirme bénéficier d’un droit constitutionnel à ne pas être interrogée par ce grand jury, dont elle dénonce par ailleurs l’opacité des actes de procédure. …./…. Lire la suite

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Rappel : Assange ne devrait pas être poursuivi. Joe Lauria

L’avocat de Donald Trump a déclaré lundi que l’éditeur de WikiLeaks Julian Assange ne devrait pas être poursuivi et il a comparé les publications de WikiLeaks aux Pentagon Papers. [7 000 pages secret-défense émanant du département de la Défense à propos de l’implication politique et militaire des États-Unis dans la guerre du Viêt Nam de 1955 à 1971, NdT]

Rudy Giuliani, avocat du président Donald Trump, a déclaré lundi que l’éditeur de WikiLeaks Julian Assange n’avait « rien fait de mal » et ne devrait pas aller en prison pour avoir diffusé des informations volées, comme le font les grands médias.

« Prenons les Pentagon Papers », a dit Giuliani à Fox News. « Les Pentagon Papers étaient des biens volés, n’est-ce pas ? C’était dans le New York Times et le Washington Post. Personne n’est allé en prison au New York Times et au Washington Post. »

Giuliani a dit qu’il y a eu des « révélations pendant l’administration Bush » comme le scandale d’Abu Ghraib. « Tout ça, ce sont des biens volés au gouvernement, c’est illégal. Mais une fois qu’on en arrive à une publication médiatique, ils peuvent la publier », a dit Giuliani, « dans le but d’informer les gens ». [Il s’agit de la prison d’Abou Ghraib en en Irak où les prisonniers étaient physiquement et sexuellement abusés, torturés, violés, sodomisés et exécutés. Ce scandale est rendu public l’été 2003. Source Wikipédia, NdT]

« Vous ne pouvez pas mettre Assange dans une position différente », a-t-il dit. « C’était un gars qui informait. »

Giuliani a dit : « Nous n’aimons peut-être pas ce qu'[Assange] partage, mais c’était un média. Il diffusait cette information », a-t-il dit. « Tous les journaux et chaînes s’en sont saisis, et l’ont publiée. »

Le gouvernement américain a admis qu’il avait inculpé Assange pour avoir publié des informations classifiées, mais il se bat devant les tribunaux pour garder secrets les détails de l’acte d’accusation. En tant qu’avocat et conseiller proche de Trump, Giuliani pourrait avoir une influence sur la réflexion du président et du ministère de la Justice au sujet d’Assange.

Giuliani a également déclaré qu’il n’y avait pas de coordination entre la campagne Trump et WikiLeaks. « J’étais avec Donald Trump jour après jour pendant les quatre derniers mois de la campagne », a-t-il dit. « Il a été aussi surpris que moi par les révélations de WikiLeaks. Parfois surpris au point de dire : “Oh mon Dieu, ils ont vraiment dit ça ?” Nous nous demandions si c’était vrai. Ils [la campagne Clinton] ne l’ont jamais nié. »

Giuliani a dit : « Ce qui a vraiment coincé Hillary, ce n’est pas tant le fait que cela ait été révélé, mais que cela ait été vrai. En fait, il y avait des gens aussi nuisibles que cela et elle trichait vraiment dans les débats. Elle recevait vraiment de Donna Brazile les questions à l’avance. Elle a vraiment baisé Bernie Sanders. »

« Tout cela était vrai », a-t-il poursuivi. « Tout comme les Pentagon Papers ont exprimé un point de vue différent sur le Vietnam, ceci a exprimé un point de vue différent sur Hillary Clinton. »

Giuliani a dit : « Ce n’était pas bien de pirater. Ceux qui l’ont fait devraient aller en prison, mais aucun journaliste ni aucune personne diffusant dans le but d’informer n’a fait quoi que ce soit de mal. »

M. Assange est réfugié à l’ambassade de l’Équateur à Londres depuis six ans, craignant que les autorités britanniques ne l’arrêtent et ne l’extradent aux États-Unis aux fins de poursuites s’il devait en sortir. …/….

Lire l’article complet et voir vidéo (en anglais)

L’appel de La mère de Julian Assange (sous titré Français)

Source Liliane Held Khawam

Liliane est en tant qu’écrivain, une sorte de lanceuse d’alerte, elle démontre dans son livre « DÉPOSSESSION » comment la finance met les état à genoux, avec la dette faramineuse que personne ne pourra rembourser.

Le marché global de la dette représente aujourd’hui 230 000 milliards de dollars. Autrement dit, le triple du PIB mondial.

À côté de cette dette inconcevable, plus d’un quadrillion de produits dérivés, véritable arme de destruction massive du système financier global, alimentent les circuits de la haute finance internationale.

Plus personne ne peut rembourser une telle dette. Plus personne ne contrôle l’émission d’argent scriptural par les institutions financières privées. Les Etats et le secteur public sont dépassés. En clair: ils n’existent plus, sinon lorsqu’il s’agit d’éponger les opérations aventureuses du « casino » planétaire.

Illustrant par de nombreux exemples ce constat apocalyptique, DÉPOSSESSION nous plonge dans les mécanismes et les manœuvres de la puissance techno-financière globale. Cette enquête d’une précision inédite nous montre que la dématérialisation, l’abolition des frontières et la démission des institutions politiques ne sont que les multiples noms de l’esclavage de demain.

Un ouvrage de choc et d’éveil à lire et à méditer avant qu’il ne soit trop tard.

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