L’outil télévisuel vendu à la « gloire » de l’oligarchie, outil de plus en plus ignoré par le peuple qui a enfin compris, la capacité de nuisance de cette caste journaleuse privilégiée. Friande d’images chocs et passant, comme un disque rayé en boucles indigestes, les seules violences des insurgés, prenant soin de tronquer les causes des violences en ne diffusant pas la totalité des scènes.. La « boite à mensonges » et ses affidés, est le bras manipulateur des cerveaux de moins en moins disponibles, tout comme les « forces de l’ordre » sont le bras armé d’un régime à bout de souffle, pour aliéner un peuple qui ne s’en laisse plus conter. Comment ça va se terminer ? Nul ne le sait mais tous craignent le pire. Le petit monarque imbu de sa personne n’ayant pas l’intention de reculer mais bien au contraire, de mettre les bouchées doubles dans la destruction des acquits des français. Face à des interlocuteurs retors, hypocrites et passé maîtres dans l’art du sophisme et de la langue de bois, les gilets jaunes devront faire preuve d’une extrême prudence et refuser les discussions, tout en restant fermes sur leurs doléances. Partagez ! Volti
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Auteur Jean Yves Jézéquel pour Mondialisation.ca
Dans son intervention solennelle du 10 décembre 2018, Macron ne croyait pas si bien dire en déclarant: « mon seul souci, c’est vous »! En effet, les Gilets-jaunes sont bien devenus le souci majeur de toute la macronie et une épine dans le pied de La République En Marche vers sa Bérézina.
« Emmanuel Macron écoute ce que disent les Gilets-jaunes, mais il ne les entend pas », disait une femme interrogée par Le Media, dans une rue de Paris. Aussi, la réponse du locataire de l’Élysée avec celle de sa caste au pouvoir ne conçoivent-elles rien d’autre que la répression violente.
Après l’acte VIII des Gilets-jaunes, le samedi 5 janvier, Édouard Philippe a déclaré au 20h00 de TF1 le 7 janvier, que « les auteurs d’actes violents n’auraient jamais le dernier mot »! Il annonçait ensuite la mobilisation de 80.000 policiers tandis que Castaner annonçait de son côté qu’il « n’y avait que 50.000 Gilets-jaunes mobilisés sur toute la France » : ce qui ferait donc 1,6 policier par protestataire! Il n’était pas possible, pour la macronie, de tenir un discours de provocation plus violent.
Secouée sévèrement par la montée en puissance de la violence des révoltes en réponse aux très nombreuses violences policières illégitimes, la «dictature» en place veut également créer « un fichier spécial de casseurs, afin de leur interdire l’accès aux manifestations ». Tel est le discours sécuritaire de ces gens, non élus démocratiquement (Cf., les chiffres rappelés dans les articles précédents postés sur mondialisation.ca) qui s’adressent à un mouvement de révolte dont 80% de la population française est partie prenante.
Éric Drouet était, une nouvelle fois, arrêté dans la nuit du 2 au 3 janvier 2019 à Paris, alors qu’il circulait librement et légalement sur les trottoirs de la capitale avec quelques sympathisants, pour allumer une bougie en mémoire des 10 morts et des nombreux blessés du mouvement des Gilets-jaunes. Son acte symbolique était perçu par le Pouvoir comme une nouvelle menace! Nous devions donc comprendre que « rien ne doit pouvoir célébrer la légitimité des Gilets-jaunes » ou les montrer comme des martyrs de la tyrannie macronienne.
La macronie a été « choquée » par l’exfiltration soudaine du porte-parole du Gouvernement, Benjamin Griveaux, le samedi 5 janvier 2019, suite au débarquement d’un commando de révoltés dans les bâtiments du ministère. Les lourdes portes du ministère avaient été défoncées à l’aide d’une machine trouvée sur un chantier.
Une journaliste interpellait directement Castaner en pleine cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat de Charlie Hebdo: « Hier, je me suis faite traiter de sale pute par un baqueux parce que je lui demandais juste de ne pas viser la tête ». Elle faisait savoir au Ministre de l’Intérieur qu’elle était une proche de Wolinski et qu’il lui était actuellement impossible de faire son travail de journaliste.
Le Boxeur, double champion de France, Christophe Dettinger, a expliqué dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, pourquoi il s’en était pris à un cordon de la police, armée jusqu’aux dents et caparaçonnée comme Dark Vador. A l’aide de ses seuls poings, il avait refoulé ce cordon de policiers de l’autre côté de la passerelle sur la Seine. Il manifestait pour la huitième fois à Paris, car il se dit Gilet-jaune revendiquant aux côtés du mouvement de contestation, afin de faire entendre les doléances légitimes des Français au Régime macronien en place. Il venait de passer une journée entière de manifestation pacifique dans Paris avec sa compagne, sans aucun incident, lorsque vers 16h00, le samedi 5 janvier, la police a, sans motif, commencé à gazer les manifestants qui arrivaient à la fin de la manifestation et qui allaient bientôt se disperser pacifiquement pour rentrer chez eux. En voyant la police maltraiter arbitrairement des braves gens qui ne faisaient que manifester pacifiquement, la colère l’a envahi et ses actes sont devenus des actes que la loi définit comme étant de « légitime défense » et « d’assistance à personnes en danger ».
Des milliers de Français ont salué le courage de cet homme qui faisait respecter la loi constitutionnelle face à une police hors-la-loi qu’il remettait à sa place à coups de poings! Un mouvement de solidarité pour le boxeur, s’est organisé pour lui permettre financièrement de se défendre, face à la dictature de la macronie. Le peuple qui a collecté plus de 100.000 euros pour lui, le félicite et approuve son geste, car la police avait le devoir de refuser d’obéir à des ordres iniques et anti constitutionnels. Un grand nombre de policiers se retrouvent dans la revendication des Gilets-jaunes et sympathisent avec eux, parce qu’ils partagent les mêmes conditions de vie qu’il faut appeler une survie. Mais, il est vrai que certains policiers, comme ce commandant Didier Andrieux, devraient se souvenir que la garde-nationale s’était ralliée au peuple marchant sur la Bastille en 1789. La police devrait se souvenir que n’ayant pas estimé devoir refuser d’obéir aux ordres donnés par le Gouvernement de Vichy qui leur ordonnait la chasse aux Juifs pour les exterminer, à l’heure de rendre des comptes, elle avait été associée à l’État fasciste accusé et condamné pour crimes contre l’humanité…
Une vidéo circule sur ce commandant de police de Toulon, Didier Andrieux, décoré de la Légion d’honneur, dans laquelle on voit ce policier frapper violemment à la tête, un manifestant déjà interpellé, sans défense, immobilisé contre un mur. Le prétexte inventé par ce voyou de la police décoré de la Légion d’honneur, est sans vergogne. Bien entendu l’État défend le policier délinquant. Bernard Marchal, Procureur de la République à Toulon, aux ordres du pouvoir politique, a refusé d’ouvrir une procédure contre ce commandant hors-la-loi au prétexte «qu’une insurrection était en cours dans la ville.» Il faudra donc que le peuple se charge de déposer lui-même une plainte auprès du juge, afin de faire respecter la loi qui devra à son tour s’occuper du cas de cet homme manifestant des troubles pathologiques évidents.
Rappelons au passage que cet Andrieux, qui commande 400 policiers à Toulon, avait déjà provoqué une révolte au sein même de la police, il y a deux ans, lorsqu’il s’était permis de frapper un major de police. Il avait fracturé l’arcade sourcilière et le nez de son collègue, en toute impunité. Cet homme devrait sans doute passer par un stage en psychiatrie lui aussi et non pas commander 400 policiers de la République. Mais lorsque les maîtres, atteints de la même pathologie, pratiquent le même comportement, il ne faut pas s’attendre à voir respecter la justice et la souveraineté constitutionnelle du peuple.
En novembre, Macron se faisait le défenseur de Pétain le collaborateur des nazis, et aujourd’hui, il se livre à la casse du droit de manifestation en bon fasciste qu’il est effectivement.
A l’occasion d’un débat sur RT France, entre policiers et Gilets-jaunes, Éric Roman, secrétaire national du syndicat France Police, Policiers en colère, confirmait que les tirs tendus, interdits par la loi, étaient ordonnés par les Commissaires qui eux-mêmes étaient sous les ordres des préfets, qui eux-mêmes appliquaient les consignes du ministère de l’Intérieur, en l’occurrence le Castaner, ministre de Macron.
Cette émission de débats et d’information honnête, bien entendu hors des chaînes de télévision toutes inféodées au pouvoir de la dictature de l’État voyou en place, démontrait que Macron avait bien autorisé les policiers au niveau national à tirer au LBD40 (flashball) dans la tête des manifestants. C’est cela qui expliquait naturellement le pourquoi de tant de mutilations à vie sur toute la France…
Macron, comme d’habitude hors sujet a tweeté: «Une fois encore, une extrême violence est venue attaquer la République – ses gardiens, ses représentants, ses symboles. Ceux qui commettent ces actes oublient le cœur de notre pacte civique. Justice sera faite. Chacun doit se ressaisir pour faire advenir le débat et le dialogue.» Le culot de Macron est sans limite : il est sans doute persuadé d’être « en pleine vérité » et dans la « légitimité » incontestable alors qu’il est dans un cynisme absolu!
Ces déclarations sur la «menace» que constitueraient les Gilets-Jaunes contre la démocratie et contre la République sont hors sujet et comme de coutume remplies du mépris et de l’arrogance d’un individu manifestement marqué par un trouble de la personnalité. Le danger contre la démocratie ne peut certainement pas venir de l’opposition populaire à un régime dictatorial, mais il vient d’une gouvernance qui ne défend que les intérêts du capitalisme parasitaire financier, et qui se moque éperdument de la souveraineté du peuple, comme de ses revendications et doléances. La seule menace existante contre la démocratie provient des « oligarchies » au service de la prédation bancaire.
Il est évident que la couverture médiatique des violences se concentre exclusivement sur les « violences » des « Gilets-jaunes », qui sont méticuleusement scrutées par les Kapos du système mais pas du tout sur celles de la police alors que ce sont elles qui ont provoqué de nombreux blessés et mutilés à vie dans les Gilets-jaunes. Le silence coupable des medias collabo du système est flagrant. Cette évidence doit marquer tout le monde, car l’heure des comptes viendra fatalement.
Comme le disait Jacques Sapir, le 7 janvier 2019, « Emmanuel Macron a été obligé de révéler son véritable visage à cause de la révolte des Gilets-jaunes en montrant qu’il ne représentait pas le parti en marche, mais le parti de l’ordre absolu », par la répression exceptionnelle qu’il a ordonnée contre le peuple. « Tout le monde a pu constater que les brutalités policières ont bien souvent commencées avant l’irruption de ces groupes ultra-violents, et que les pilleurs ont parfois bénéficié d’une bien étrange immunité », ajoutait Jacques Sapir dans son interview du 7 janvier dernier sur RT.
Prenons encore pour preuve les paroles prononcées par Macron en personne. Lors de ses vœux aux Français, le locataire de l’Élysée pratiquait encore sa violence devenue légendaire contre ceux qui souffrent cruellement de leur condition de chômeurs (étant donné que personne ne décide de se mettre soi-même au chômage) et de surcroît en les soupçonnant d’oisiveté. Macron continuait donc implicitement de traiter les chômeurs de « fainéants » qui refusent de « traverser la rue pour trouver un emploi »!
« Le gouvernement dans les prochains mois devra poursuivre ce travail pour changer en profondeur les règles de l’indemnisation du chômage afin d’inciter davantage à reprendre le travail », disait-il.
Un jour plus tôt, un des décrets d’application de la loi « avenir professionnel » publié au Journal officiel, révélait un durcissement des sanctions contre les demandeurs d’emploi. La dictature en marche a décidé de passer au stade de la criminalisation du chômeur. Non seulement le chômeur est la victime de cette politique ultra libérale qui produit naturellement cet effet dont elle est la cause, mais en plus de cela, non content de fabriquer des victimes par millions, il fallait encore martyriser davantage les victimes, sans doute pour les achever. Ainsi, si la souffrance d’angoisse du chômeur dans sa recherche d’emploi n’est pas suffisante, s’il refuse de souffrir en rejetant à deux reprises deux offres d’emploi, dites « raisonnables », il sera sévèrement sanctionné. On pourrait penser qu’une telle sanction a été imaginée en attendant de construire les camps de concentration qui permettront de gazer et de passer au four crématoire ces millions de parasites inutiles à la société. Ce qui avait été prévu au commencement, c’était des sanctions graduelles : « suspension de l’allocation d’un mois la première fois, de deux mois la deuxième fois et de quatre mois la troisième fois. L’allocation devait être diminuée dès la deuxième fois. » D’après ce décret du tortionnaire macronien, en cas de souffrance insuffisante dans la recherche d’un « emploi » (emploi = être utilisé comme une chose que l’on achète et dont on peut ensuite abuser) l’allocation était supprimée dès le premier « manquement », ou tentative d’échapper à la persécution et à la douleur.
Étant donné que ce critère « d’insuffisance en matière de recherche d’emploi » est bien loin d’être précis, cela permettrait de radier tous les chômeurs! Et Macron viendra nous claironner triomphalement qu’il aura éradiqué le chômage en précipitant 9 millions de personnes dans les oubliettes de son brillant machiavélisme et dans les stratégies de la survie clandestine: une société du « Deep Underground » vivant dans les égouts des nantis et des bobos gâtés du système.
Mais non content de ce premier niveau de la torture des chômeurs, Macron allait restaurer le principe du bagne à perpétuité ou de la fosse commune. Son décret abroge désormais « la définition même du salaire antérieurement perçu qui était pris en compte pour déterminer l’offre raisonnable d’emploi ».
Le demandeur « d’emploi » sera dans l’obligation formelle d’accepter la première offre venue, même avec une rémunération dérisoire et inférieure à celle de son dernier travail, sous peine de perdre ses droits au chômage (l’ancienne règle stipulait qu’elle ne pouvait être en deçà de 95 % à 85 % du précédent salaire). Bingo : Macron a trouvé la recette pour une exploitation esclavagiste à perpétuité des chômeurs, un peu à l’image du modèle allemand.
Dans le courant 2019, l’obligation sera effective, pour le « demandeur d’emploi », de remplir « un journal de bord en ligne » concernant sa recherche. 1300 postes de conseillers du Pôle Emploi seront supprimés pour 2020 et 1000 inspecteurs limiers seront recrutés pour la chasse à l’homme et l’abattage des chômeurs. Le génie macronien n’a pas dévoilé le plan des charniers qu’il faudra creuser pour effacer les traces des massacres de masses en perspective.
Lorsqu’on voit que globalement il y a 590.000 offres d’emplois disponibles sur le site de Pôle Emploi et que ce sont globalement 6 millions de personnes qui se trouvent inscrites sur le même site de Pôle Emploi, on peut honnêtement dire que la macronie au pouvoir se moque délibérément du monde! D’où vient ce délire d’une gouvernance odieuse à outrance? De cerveaux malades, de gens qui devraient être en HP et non pas à l’Élysée, de gens irresponsables que l’on devrait limoger d’office et enfermer pour des traitements appropriés.
Désormais, les citoyens doivent savoir que ce n’est pas le chômage qui pose problème aux dictateurs en place. Nous devons bien comprendre une fois pour toutes que ces prédateurs au pouvoir ne cherchent absolument pas à éradiquer le mal du chômage, puisque ce sont eux qui l’ont engendré volontairement en imposant à tous leur idéologie du fascisme ultra libéral qui est la cause première du chômage de masses depuis 40 ans. Non, ce sont les chômeurs qui sont combattus, pas le chômage! Le chômeur est devenu un gibier et une grande fête a été organisée pour les chasseurs, encouragés et grassement payés pour cette besogne de « salubrité publique ».
Le Régime macronien va démarrer la mise en route des amendes et des menaces de prison ferme contre toute personne qui occupera les ronds-points, afin de déloger efficacement cette occupation qui se fait sur tout le territoire national. Rappelons le tarif : deux ans de prison ferme et 4500 euros d’amende. (Cf., article Gilets-Jaunes : Macron un président haineux, dans mondialisation.ca, du 03 janvier 2019).
L’affaire Benalla, 2è épisode, circulant partout dans le monde avec un passeport diplomatique, référence 17CD09254, et paraissant agir encore au nom de la République Française, exacerbe davantage les récriminations des militaires. Si la violation constitutionnelle continue à ce rythme, en France, avec une avalanche de décisions liberticides incessantes et limitant le droit du peuple à se faire entendre, il faudra s’attendre ou à une guerre civile ou à un coup d’État militaire, et cela d’autant plus que si Bruxelles se mêle de venir fourrer son né dans les affaires des Français, sous prétexte qu’elles menaceraient la stabilité générale de l’UE. Ce qui serait explicable aux yeux de Bruxelles, ne serait cependant pas judicieux pour l’UE dans son ensemble. Selon mon point de vue, ce serait au contraire le signal fatidique donné pour un passage à l’acte des militaires qui estimeraient se porter au secours de la Nation mise en danger par une bande d’incapables ou de flibustiers de la finance mondiale.
Du fait que les militaires auraient bien plus le sens de la Patrie, le sens et l’amour de la France et une conscience plus aiguisée de l’unité Nationale, il serait bien possible que le peuple Français soutienne un coup d’État militaire, si celui-ci se faisait dans le but de permettre à nouveau, dès que possible, le processus constituant redonnant au peuple sa souveraineté constitutionnelle et cela compte tenu des trahisons présidentielles qui se sont succédées depuis 1976, ayant même été jusqu’à brader nos plus prestigieux moyens de production, jusqu’à notre défense elle-même.
Le « grand débat » qui a été annoncé par Macron pour la mi janvier 2019, ne sera lancé que dans le seul objectif de noyer le poisson, de lasser les Gilets-jaunes en les baladant dans le brouillard des discutions pipées dès l’origine. Bruno Le Maire a déjà annoncé sur les ondes, le 6 janvier dernier, qu’il n’était pas question de détricoter tout ce qui avait été fait depuis un an et demi par Emmanuel Macron, « élu président par les Français » en 2017. Le Maire ne semble toujours pas réaliser que Macron n’a pas été élu par une majorité de Français, mais par une minorité de Français (voir les chiffres publiés dans les articles précédents sur mondialisation.ca) et c’est précisément la majorité des Français qui se retrouve aujourd’hui dans le mouvement citoyen des Gilets-jaunes. C’est donc cet entêtement borné des politiques sourds, aveugles et muets sur l’attente et les demandes du peuple, qui risque de provoquer la guerre civile en cas de persistance dans ce choix de refus et de fermeture. Pour éviter la guerre civile, les militaires pourraient bien être tentés de provoquer un coup d’État dans le but de maintenir la paix sociale.
Lorsque chacun écoute le discours haineux du locataire de l’Élysée promettant au peuple une répression exemplaire inflexible, il va de soi que rien des revendications portées par les GJ ne peut intéresser Emmanuel Macron qui représente le seul parti de la répression par l’ordre fasciste absolu. Il est hors de question que les esclaves s’affranchissent de leur condition d’esclaves en devenant souverains. Il s’agit donc pour lui de tout soumettre à sa loi ou mourir.
Il est évident que Macron a parfaitement compris le message des Gilets-jaunes. Son entêtement dans la provocation, le mépris et la répression violente du peuple n’est pas le fruit d’une inconscience, ou d’un refus volontaire de savoir, il est au contraire le gage de son parti pris radical, du choix qu’il a fait depuis longtemps, en se mettant au service de la banque Rothschild: celui de faire triompher le monde néo conservateur des dominants financiers régnant sans partage sur des dominés spoliés et maintenus en haleine d’un espoir de libération perpétuellement impossible en ce monde mais promise dans l’autre, en échange de leur soumission et de leur silence parfois appelés « servitude volontaire »!
Le « grand débat » national ne sera pas un débat citoyen mais tentera d’être une leçon cinglante d’intolérance politique et une gifle magistrale donnée à la face du peuple Français, considéré comme frondeur, fait de « Gaulois réfractaires », de « gens qui ne sont rien », de « fainéants » refusant une condition d’esclave… Emmanuel Macron ne peut pas avoir en lui l’amour de la France et des Français. En traitant les Gilets-jaunes de « foule haineuse », alors qu’ils représentent 80% des Français, il avouait publiquement son mépris pour le peuple dont la place est incompatible avec sa vision élitiste du monde. Le « grand débat national » imaginé par Emmanuel Macron sera un dialogue de sourds ou un monologue du Prince. Ce débat devra donc à son tour, comme le mouvement des Gilets-jaunes, échapper en permanence aux tentatives de son contrôle par la macronie. Le moment est maintenant venu pour le peuple d’imposer à l’État sa réforme constitutionnelle. Il n’y aura pas d’autres discutions ni un autre débat que celui-là.
Jean-Yves Jézéquel
La source originale de cet article est Mondialisation.caCopyright © Jean-Yves Jézéquel, Mondialisation.ca, 2019
Personne ne croit à ce grand débat.
Le peuple doit décider et le gouvernement au service du peuple doit s’exécuter.
Un grand débat tout autour des prisons où seraient enfermés traitres et criminels financiers qui ont ruiné le pays et généré tant de misère.
Lors de la création de la sécurité sociale en 1946, des collectifs continuaient à nettoyer les miliciens qui avaient sévi avec la gestapo. La situation est sensiblement la même, avec nos impôts nous finançons l’UE qui nous envoie des militaires européens (dont Allemands). Donc des militaires allemands ont à nouveau matraqué des Français à Paris. Les traitres sont faciles à identifier. La force d’un pays, c’est son expression et sa volonté générale.
Tout le monde à raison de ne pas croire à ce débat.
C’est pour endormir ceux à peine réveillés et encore sonnés de ce qu’ils découvrent de notre « merveilleuse » démocratie…