Ce n’est pas anodin toutes ces informations sur la santé mises sur le big data. Partagez ! Volti
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Source Liliane Held Khawam
A l’heure actuelle, bien peu de gens semblent avoir déjà entendu parler de la plateforme MyHealthMyData. Pourtant, les enjeux liés à ce grand projet technologique de l’UE ne sont pas minces!
Par Vincent Held. Sujet tiré du livre « Après la crise », disponible en pré-commande chez Decitre, à La Fnac et chez Payot (Suisse).
En deux mots, MyHealthMyData est la future plateforme d’échange des informations médicales de l’UE. C’est à travers elle que seront bientôt gérés les dossiers médicaux électroniques des citoyens de l’UE (ainsi que de la Suisse, comme en témoigne par exemple l’illustration ci-dessous).
On peut ainsi s’étonner de la philosophie affichée par ce projet censé offrir une « meilleure protection des données des patients »… Car l’un des buts avoués de MyHealthMyData est bel et bien de « créer un véritable marché de l’information » et ce, notamment, entre « les citoyens de l’UE » et certaines « entreprises »!
« MyHealthMyData a vocation à créer un véritable marché de l’information […] entre les citoyens de l’UE, les hôpitaux, les centres de recherche et les entreprises. » (Source: myhealthmydata.eu – page d’accueil)
Facebook et Twitter comme sources d’informations sur votre état de santé!
Or, un élément particulièrement intrigant de ce projet piloté par la Commission européenne réside dans le fait que les « comptes d’utilisateur sur les réseaux sociaux » y apparaissent en toutes lettres comme une « source de données » sur les patients…
Dans un document de travail on ne peut plus officiel (et disponible sur le web!), il est en effet précisé que les dossiers médicaux électroniques des patients seront alimentés par des données (« textes, images ou métadonnées ») extraites de « Twitter, Facebook, Flickr, Pinterest et Instagram »!
L’extraction de données issues des réseaux sociaux: un processus pleinement intégré à la gestion des dossiers médicaux sur la plateforme MyHealthMyData!
Faut-il en déduire que les données collectées sur nous via les réseaux sociaux fournissent des indications fiables sur notre état de santé? Les images et textes que nous publions permettraient-ils d’identifier les signes avant-coureurs de certaines pathologies physiques ou psychiques ? Ou tout simplement, pourquoi pas, le début d’une grossesse?
Et dans quel(s) contexte(s) les données ainsi obtenues ont-elles vocation à être employées? Demandes de crédit, postulations professionnelles, souscriptions d’assurances (vie, maladie, prévoyance…)?
Il pourrait être temps de nous en dire un peu plus… D’autant plus que la phase de « mise en œuvre » (implementation) de ce projet aussi ambitieux que discret a déjà démarré au mois d’avril 2018!
BONUS : MonDossierMedical.ch, la vitrine helvétique du projet MyHealthMyData!Une fois n’est pas coutume, la Suisse se retrouve au cœur de la politique économique européenne – sa participation active au projet MyHealthMyData témoignant d’ailleurs de son intégration croissante aux technostructures de l’UE.
Photo prise à l’occasion de l’un des nombreux « workshops techniques » du projet MyHealthMyData organisés à Genève, dans les locaux de la HES-SO.
Il y a ainsi tout lieu de penser que le site suisse d’échange des données médicales des patients MonDossierMedical.ch, qui a été lancé par le canton de Genève en 2013 déjà, sert de vitrine au projet MyHealthMyData vis-à-vis du public helvétique.
Détail intéressant, cette plateforme a été développée en partenariat avec La Poste Suisse, qui offre désormais « une solution complète de cybersanté » sous l’appellation « Post E-Health »… Le géant jaune helvétique serait-il en train d’entamer une reconversion inattendue dans le domaine du Big Data?
Vincent Held
Source Liliane Held Khawam
En pré-commande chez Decitre, à La Fnac et chez Payot (Suisse).
Disponible ICI
A mon avis, c’est, surtout, la santé mentale des citoyens qui les intéressent !
La « psychiatrisation » du peuple a commencé !
Qu’ils commencent par eux-mémes hein…
« Quand une reine est corrompue, toute la termittiére est en danger »…ce n’est pas pour rien
qu’elles savent comment droguer les ouvriéres et ses soldats, pour les garder obeissantes jusqu’a en crever.
Bonjour les Moutons éclairés ! 😊
C’est mieux connaître l’aspect
mental de nombre d’individus que de piocher dans ce qu’ils exhibent ou font croire sur les réseaux sociaux.
Par conséquent, à terme, les catégoriser grossièrement., avec ce que cela implique de dangereux pour la liberté de chacun.
Il est facile de se laisser emporter dans ces flots d’informations échangées, au risque de se retrouver nu et seul sur une berge stérile.
Chacun doit mesurer son implication, son » état de connexion » à un big data qui nous dépasse que nous le voulions ou pas..
Chacun doit surtout se rendre compte des conséquences des technologies et ce que cela permet aux gouvernants…avec ou SANS VOTRE ACCORD !
Ils veulent aussi repérer ceux qui ne vont pas dans le sens du « courant »…
et ainsi se débarasser de ce qui nuirais a l’image de la médecine, par exemple
https://www.facebook.com/EHS-Liste-M%C3%83%C2%A9decins-hors-la-loi-discriminateurs-et-incomp%C3%83%C2%A9tents-571495332986059/posts_to_page
( la médecine doit participer a la soumission du peuple, hospitalisation de force, internements…abus médica…menteurs, big-data-pharma-Brother-etc… la machine a broyer la Masse…la fabrique de zombies )
un fichier de plus.
c’est pas grave on a rien a cacher.
Bonjour à tous,
Je vous mets un lien d’un article du 14 août 2017
https://ldn-fai.net/liberer-internet-sexe-alcool-et-vie-privee/
Lien direct sur la vidéo : https://ldn-fai.net/wp-content/uploads/2012/12/conference_liberer-internet-sexe-alcool-vie-privee_pses14.webm
La vidéo sur les liens qui se construisent à partir d’un simple mail entre les réseaux sociaux est édifiante.
Bonne journée
J’ai mis pendant des années les liens sur passage en seine.
Cela n’intéresse les moutons que quand il est trop tard.