Brésil : Les indiens Guaranis, fils de la forêt et défenseurs de la forêt amazonienne…

On se souvient de leur combat contre le barrage de Belo Monte avec de leur chef Raoni. Partagez ! Volti

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Source Positivr enrichi par Aphadolie

Leur nombre est peut-être restreint et leurs moyens limités, mais les indiens guaranis n’ont pas dit leur dernier mot face aux lobbies.

Au Brésil, les indiens de la tribu guarani ne s’élèvent plus qu’à 50 000 individus, répartis dans 7 régions du pays. France Ô revient sur le combat d’une vie, celui de leur lutte pour la préservation d’un mode de vie ancestral. L’histoire du pot de terre contre le pot de fer des lobbies de l’agro-business.

On les surnomme « les fils de la forêt » : les Guaranis font partie des dernières tribus d’indiens du Brésil. Spoliés de leurs terres, ils ont été témoins de la déforestation massive et de la destruction de la biodiversité au profit de l’agriculture intensive et de la construction de barrages hydro-électriques.

Aline Crespe, professeure d’anthropologie à l’Université Fédérale de Dourados, explique à France Ô : « La stratégie de l’État a été d’occulter le fait qu’il y avait des indiens et de faire comme si leurs terres étaient libres. L’État les a vendues pour favoriser la colonisation. Ce n’est pas un problème indien, c’est le problème de l’État brésilien. »

Pour les indiens guaranis, la terre est à l’origine de toute vie. Mais les invasions violentes des fermiers ont tout dévasté. Leurs enfants souffrent de malnutrition et leurs chefs de file sont menacés de morts, quand ils ne sont pas tout bonnement assassinés. Ces dernières années, des centaines de Guaranis, hommes, femmes et enfants, se sont suicidés.

Pour (re)voir le documentaire Les fils de la forêt, l’ultime combat, rendez-vous sur France.tv. Le film est disponible pour encore 2 jours.

Vous souhaitez venir en aide au peuple Guarani ? Des actions vous attendent sur le site internet de Survival International.

Source Positivr via Aphadolie

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5 Commentaires

  1. Merci Volti, ce que l’on fait à ces Etres libres est une horreur, tout comme ont été traités les Amérindiens et le sont encore. Ils étaient appelés les « sauvages » mais qui sont les « sauvages » de nos jours ? ! je suis complètement écœurée….

    j’allais justement mettre cet article et tu m’as devancée.

  2. Bon courage à eux. Leur combat est le nôtre. Comme eux nous devons défendre notre pays contre les menaces économiques, écologiques et identitaires orchestrées par la finance. Il n’y a que les idiots utiles du Système pour ne pas voir cette évidence.

  3. Merci volti,

    Mais au final le combat n’est il pas le même…. au yemen, en libye, en syrie, au donbas…..

    Pourquoi faut il toujours imposer NOTRE ‘CIVILISATION’ a tous les peuples de la terre sous pretexte du rendement…? C’est la même histoire depuis de millénaires (afrique amérique et la longue liste des colonies)…

    Sommes nous donc incapable de vivre AUTREMENT…??????

    • Bonjour Pinpin

      Ceux qui sont à l’origine toutes ces catastrophes se fichent pas mal des civilisations. Ils ne connaissent que la loi du fric et s’allieraient avec le diable pour engranger toujours plus de bénéfices. Aujourd’hui ils ont partie liée avec l’Arabie Saoudite et les émirats qui sont derrière l’islamisation de l’Europe. Que les victimes de leurs turpitudes soient berrichonnes ou bien guaranis leur importe peu.

  4. Mais oui Pinpin, le besoin de domination, la soif de l’argent sont de tous temps ce qui a fait le malheur des plus faibles.
    L’humain est ainsi et ça va et ira crescendo jusqu’à la fin. Aucune possibilité actuelle pour faire changer les mentalités, il faut en prendre son parti et essayer de tirer son épingle du jeu comme le font beaucoup de ceux qui ont un peu de cervelle et aussi beaucoup conscience de ce qui se passe et n’en veulent plus pour eux et pour leur famille.
    Cela n’exclut pas l’engagement en faveur de changements, mais quand on a en face de soi des autruches, des crétins de première catégorie, il faut être bien décidé et courageux pour foncer quand même. je m’en suis aperçue au sujet, bien banal, du Linky, puis viendra les compteurs d’eau qui commencent à être placés dans l’indifférence générale. Le Linky a fait, et fait, quelques remous, mais l’autre… silence total !
    J’ai statufié le réparateur qui est venu intervenir pour une fuite d’eau dans ma cave hier, eau du réseau, en lui disant que je ne voulais pas du compteur communicant ! il n’a encore rien entendu de pareil le pauvre homme ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_sad.gif

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