Source Insolentiae
« Une majorité des habitants de ces grandes villes françaises veulent déménager »!
Même s’il peut sembler de bon ton d’expliquer que l’exode urbain n’a pas eu lieu, la réalité est toute autre.
Non seulement, beaucoup de gens ont quitté certaines grandes villes, à commencer par Paris suite au confinement, mais ce mouvement avait déjà commencé avant la pandémie.
Il ne fait que se poursuivre.
D’abord à bas bruit, ce mouvement est devenu visible avec le Covid, et il se poursuit à nouveau à bas bruit.
Il s’amplifie même pour plusieurs raisons, la sécurité bien évidemment, mais aussi le confort des villes qui devient juste épouvantable.
En gros la ville, c’est éventuellement valable, si vous êtes jeunes, sans enfants, bien portant et que vous vous faufilez en trottinette entre les obstacles.
Sinon, la ville vous exclut.
» Les citadins français se désintéressent de plus en plus de leur milieu de vie habituel, surtout dans les grandes agglomérations. Bordeaux (Gironde) n’est pas épargnée. Selon un sondage réalisé par Meilleurs Agents et publié fin mars 2023, 63 % des recherches des Bordelais concernaient en 2020 un logement hors de la ville, rapporte Sud Ouest .
Les causes de ce désamour sont diverses : c’est notamment le prix de l’immobilier bordelais et l’état de la circulation au sein de la ville qui posent problème aux habitants. Bordeaux manque ainsi de peu le podium des villes que les habitants veulent quitter. Elle arrive en quatrième position, derrière Lyon où 63 % des habitants cherchent également à partir.
En tête de ce classement, on trouve Lille, avec 74,5 % des recherches pour un logement hors de la ville en 2022. Elle est suivie par Rennes, avec 66 % de recherches similaires. « En 2022, 74 % des recherches immobilières des Français ont porté sur une autre ville que celle de leur résidence » , contre 69 % en 2019, pointe l’étude.
Pas la ville, mais pas la campagne non plus
« Reste que les zones rurales ne sont pas les plus plébiscitées pour autant, avec seulement 16 % des sondés qui recherchent dans ces secteurs. Les Français souhaitant déménager veulent en général rester dans leur région et être proche de leur ville originelle. »
Logique.
Les gens ne veulent pas aller s’enterrer loin de tout et de tous les services.
Ils cherchent donc des « petites villes » avec tous les services, ou des périphéries tranquilles qui leur permettent tout de même d’accéder facilement aux services de la grande ville.
L’exode urbain a bel et bien commencé, et il va radicalement changer la physionomie du marché immobilier.
Charles SANNAT
Source Boursorama.com ici
Conséquences de cet exode des habitants des grandes villes ? Elles ne sont pas amusantes, pour ceux du reste de la France : souvent l’immobilier atteint des sommets par rapport à « avant », même dans des villages qu’on pourrait penser moins recherchés.
Il est vrai, par exemple, que la petite ville où j’habite depuis longtemps a étendu à toute sa communauté d’agglomération des services qu’elle avait institués : ainsi des transports en commun gratuits, même si les passages ne sont pas très fréquents. Ainsi de déchetteries performantes, où sauf en centre ville chaque maison a quatre poubelles à roues, dont celle où prennent place tous les déchets putrescibles. Munis de leur carte, tous les habitants possédant un jardin peuvent venir gratuitement obtenir du compost pour celui-ci. Tout cela a un coût, même si le fait d’avoir des bus gratuits implique plus de billetterie, ni de contrôleurs, et une certaine complicité entre le conducteur et les passagers, qui se disent bonjour. Moyennant quoi les coûts des maisons ont plus ou moins doublé. Les rémunérations, peut-être pas.
il.y a certes le coût de l immobilier qui poussent les gens à aller plus loin, mais aussi la recherche de la tranquillité et de la sécurité, sous entendu la fuite de certains quartiers qui s expansent, s expansent … mais ça chut ….
du coup, malheureusement la campagne se transforme et se réduit, les terres cultivables disparaissent pour la construction de logements…
Il y a longtemps qu’on conseille aux gens de quitter les grandes villes. L’article ne distingue pas clairement s’il s’agit d’un pied à terre ou vraiment d’un déménagement. Apparemment, c’est vraiment du déménagement. Ils ont raison.
Il y a aussi le problème du ravitaillement. En cas de pénurie, il vaut mieux avoir un bout de jardin, et quelques fermiers à proximité.
C’est bien…