L’humanité livrée aux GAFAM. LHK

La puissance de ces GAFAM est effrayante, entre le réel esclavagiste sous couvert d’actions « philanthropiques » et l’illusion de l’IA, elles s’emploient à finaliser leur emprise. Partagez ! Volti

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Par Liliane Held Khawam

L’IA, la grande arnaque? A écouter notamment à 42:30

L’industrie du numérique a déferlé dans nos vies nous mettant au pied du mur d’un nouveau modèle de société. Ses illustres représentantes que sont sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, (dites GAFAM) se sont distinguées ces dernières années par des scandales planétaires au sujet de leurs normes en matière de gestion des employés, ou de respect de la vie privée des individus.

De manière générale, tout donne à penser qu’elles agissent comme si elles n’étaient limitées par aucune autorité, et qu’elles n’avaient pas de ligne de conduite respectueuse de l’humain. Toutes les occasions sont bonnes pour s’accaparer les données librement, faisant fi des droits constitutionnels qui garantissent le respect des données personnelles par exemple.

Si nous prenions uniquement l’article 13 de la Constitution suisse, il est violé à chaque instant, et pour chaque citoyen par l’équipe des GAFAM! Et l’Etat ne bouge pas, ce qui tend à confirmer que les GAFAM sont supérieurs en légitimité que ceux qui sont mandatés par la Constitution, et pour sa mise en pratique. Cette violation permanente démontre l’impuissance des autorités face à une équipe de privés auxquels les bases de l’éthique font défaut.

Art. 13 Protection de la sphère privée

1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile, de sa correspondance et des relations qu’elle établit par la poste et les télécommunications.

2 Toute personne a le droit d’être protégée contre l’emploi abusif des données qui la concernent.

En revanche, ce viol constitutionnel les enrichit tous les jours plus (en $). Ce faisant, ils ont la capacité de s’accaparer encore plus de richesses tangibles. Cela va si loin que nous arrivons au cas de la fondation Gates qui a verrouillé l’ensemble du processus de la santé de la planète, y compris celui de l’OMS, imposant ainsi sa propre vision de ce que doit être la santé de l’humanité dans son intégralité.

Les banques centrales ont créé des milliardaires divinisés par les médias

Les GAFAM sont représentés par des figures divinisées par les médias qu’ils sponsorisent, quand ils ne les détiennent pas (Bezos a par exemple racheté en 2013 le Washington Post pour 250millions$). Ces gens voient leur fortune non pas croître, mais se multiplier. Comment? Par la multiplication de la capitalisation boursière de leur entreprise grâce à l’argent pléthorique mis à disposition par les banques centrales.

Cette progression a été fabriquée par les banques centrales soit par des rachats massifs d’actifs, soit par la mise à disposition de crédits à taux négatif. Les gains sont garantis et même cumulés. L’image ci-dessous vous montre (mal, désolée) la position de force des GAFAM dans les investissements de la BNS et de leur progression (couleur verte). La BNS rachète à n’importe quel prix ces actifs. Chemin faisant, elle participe puissamment à la numérisation de la planète (ET de l’Etat suisse), mais aussi à l’enrichissement intempestif des Bezos, Gates, Zuckerberg, etc. (Voir Dépossession).

Au top de ses participations, la BNS détenait 31 mars 2020 des actions de Apple, Microsoft, Amazon, Facebook et Google. Nous assistons à une montée en puissance de la présence de Microsoft dans son portefeuille. La BNS a augmenté sa participation dans l’entreprise cofondée par Bill Gates de plus de 5 millions d’actions. Est-ce que cette motivation est due au brevetage par Microsoft d’une technique de minage de la cryptomonnaie par le corps humain? Une approche qui certainement chosifie et avilie l’humain, tout en annonçant la mort du cash.

La BNS semble très inspirée par la stratégie d’investissement de Berkshire Hathaway de Warren Buffet à laquelle Bill Gates est associé. Sans surprise nous trouvons dans le tir groupé de tête les entreprises qui croissent grâce  à la crise du Covid-19 Source: whalewisdom.com

Avec des fans comme la BNS, Microsoft passe devant Apple en terme de capitalisation boursière:

L’argent inonde les entreprises qui ont la charge de numériser les Etats, et de lier de faire rentrer l’humanité dans la phase posthumaniste si aucune contrariété ne devait se présenter…

Plus on cumule les observations et plus nous voyons émerger la catégorie des privilégiés des banques centrales qui cumulent une richesse inouïe. Cette flambée de valeur n’a aucune base économique puisque les capitalisations boursières évoluent indépendamment des résultats comptables (cf ci-dessous le cas de Apple). Le pouvoir politique qui en résulte est si redoutable que l’avenir même de l’humanité lui est soumis.

La capitalisation de Apple totalement décorrélée des bénéfices réalisés. L’enrichissement des actionnaires vient clairement des quantitatives easing des banquiers centraux. (Source Blog Crottaz-finance)
La capitalisation boursière de Apple vaut l’ensemble de celle du secteur de l’énergie. (Source Blog Crottaz-finance)

Les GAFAM font la chasse aux coûts quitte à admettre l’esclavage

De l’entente cartellaire pour contenir les salaires…

Il y a quelques années, Apple mais aussi certaines de ses collègues de la Silicon valley (schéma ci-dessous) ont fait l’objet d’une class action pour entente illicite sur le recrutement de collaborateurs. Le fait de s’interdire de recruter les collaborateurs des uns par les autres réduit drastiquement le marché de l’emploi et bien évidemment limite les possibilités de promotion et de surenchère salariale. La justice a donné raison aux collaborateurs en sanctionnant Apple et Google (plus de 400 millions de pénalité).

Diagramme du pacte anti-concurrence:

… à l’esclavage

Un autre scandale concerne les entreprises de smartphones qui ont été épinglées dans des violations patentes des droits de l’enfant. Le site http://www.phonandroid.com s’est basé sur le reportage Cash Investigation, diffusé sur France 2 pour constituer en novembre 2014 un dossier intitulé: » Le vrai coût de fabrication de nos smartphones : pollution, esclavage, conflits armés [Dossier] ». En voici un extrait:

« Au-delà du fait que les employés doivent avoir une productivité qu’on imagine à peine exécutable, que ces derniers soient numérotés au sens le plus littéral du terme, que les méthodes managériales consistent notamment à leur faire afficher aux murs de l’usine des lettres dans lesquels ils s’excusent pour leurs fautes, au-delà du fait que ces employés vivent dans des dortoirs déplorables, enfin, au moins la moitié d’entre eux sont des enfants.

Employer des enfants plutôt que des adultes offre quelques avantages non négligeables. Cela permet en premier lieu d’avoir une main d’œuvre à bon prix, dans des pays où cette dernière n’est déjà pas onéreuse à la base. De plus, les enfants sont plus faciles à contrôler.

Ainsi, ce sont des personnes ayant parfois moins de 13 ans que l’on découvre, travaillent 13 heures par jour, avec un jour de congé toutes les deux semaines et deux jours fériés par ans, pour un salaire de 160 euros par mois. Peu d’entreprises échappent au scandale, et Huawei en a fait les frais lors d’une interview musclée de la journaliste de Cash Investigation.

Ce simple fait à lui seul devrait suffire à condamner l’industrie tout entière, être assez désolant pour que nos comportements en tant que consommateurs puissent changer, pourtant, il ne s’agit pas du seul secret que renferment nos smartphones. »

https://lilianeheldkhawam.com/2015/06/23/les-banquiers-centraux-enfantent-les-concurrents-des-etats-lexemple-de-apple-par-liliane-held-khawam/

Enquêteurs qui dénoncent dans un vide juridique assourdissant

En 2015, Cash Investigation remet le couvert avec un nouveau documentaire intitulé « Les secrets inavouables de nos téléphones portables (Intégrale) »

Dans le cadre de cette enquête, le journaliste va interpeller Bill Gates au sujet du désarroi que vivent les enfants-esclaves qui travaillent pour la production des smartphones. La question se devait de lui être posé puisqu’en 2015, il détenait selon le reportage plus de 330’000’000 actions Microsoft et que cette dernière était alors propriétaire de l’entreprise Nokia, monopolisation du marché oblige. (Extrait du reportage qui montre un Bill Gates incommodé par l’interpellation du journaliste ICI)

Les GAFAM veulent disposer librement du corps humain

Utiliser le corps humain comme source d’énergie pour produire de la cryptomonnaie. Voici ce qu’en dit une revue spécialisée favorable au processus: « En effet, selon un brevet découvert récemment, Microsoft décrit une méthode de minage de cryptomonnaie qui utilise l’activité de votre corps. Le géant américain voudrait utiliser votre activité physique quotidienne pour générer de la puissance de calcul et pouvoir ainsi miner des cryptomonnaies. Selon la description accompagnant le brevet : “par exemple, en lieu et place de l’énorme travail de calcul requis par la majorité des systèmes de minage de cryptomonnaies conventionnels, les données générées basées sur l’activité physique de l’utilisateur peuvent être une preuve de travail et de fait, un utilisateur peut résoudre un problème difficile sans s’en rendre compte.”

Ainsi Microsoft met en place un système de cryptomonnaie en utilisant directement l’activité de votre corps, cerveau compris.

« Toutes les mesures nécessaires seraient effectuées par une variété de capteurs comme des scanners d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle, des capteurs d’électroencéphalographie, de spectroscopie dans l’infrarouge proche ou de plus conventionnels capteurs thermique, de rythme cardiaque, des caméras, etc. Le brevet semble même suggérer que nos ondes cérébrales pourraient aussi être utilisées. Le système pourrait ainsi exploiter les ondes générées lorsque l’on réaliser certaines tâches ou plus simplement quand on regarde un divertissement. »

https://www.begeek.fr/microsoft-brevette-un-nouveau-systeme-pour-miner-des-cryptomonnaies-340771

En lisant ceci, nous repensons à l’autre génie qu’est Elon Musk. Le journal les Echos nous expliquent que « le charismatique patron de SpaceX et de Tesla Motors a dévoilé une nouvelle technologie destinée à être implantée dans le cerveau humain.« 

La technologie de Neuralink est une « interface cerveau-machine », c’est-à-dire « un système permettant de connecter directement le cerveau à une machine, afin qu’elle puisse interpréter en temps réel l’activité cérébrale et la traduire en commande ou en information utile ».

Ainsi nous voyons que l’intégrité corporelle est violée pour que quelques individus en mal de projet planétaire historique puissent réaliser leur rêve: la fusion de l’homme avec la machine.

Ces entreprises du genre des Gafam ou de Neuralink considèrent l’homme comme une chose dont elles ont le droit de disposer puisqu’elles disposent d’un cumul de pouvoirs: financier, politique, technologique, mais surtout de celui qui découle de la mainmise sur les base de données universelles. Tout absolument tout y est et y sera toujours plus grâce à la numérisation des Etats à marche forcée.

Ces gens pensent manifestement qu’il y a eux et leur cour, puis arrive la vaste majorité de l’humanité, lestée de gens devenus inutiles, et qui représente une catégorie de sous-hommes. Bricolage et chosification de l’humain deviennent possible.

Les GAFAM en tant qu’employeurs

Les GAFAM interfèrent dans la vie reproductive de leurs collaborateurs.

Selon Bertrand VERGELY, les entreprises comme Google, Apple ou Facebook, se mêlent donc aujourd’hui de la reproduction du genre humain. Au-delà d’une intrusion dans la vie privée des employés, je pense qu’il faut parler de manipulation de la vie en elle-même !

Cette réflexion de 2014 était une réponse à l’information selon laquelle Apple, Google et Facebook se proposaient de faciliter la congélation d’ovocytes pour les employés qui le désirent. Le but affiché serait d’offrir la possibilité aux femmes de ne plus choisir entre la carrière et la vie de famille. Le philosophe-théologien, Bertrand VERGELY, commenta alors la nouvelle ainsi:

« La chose est présentée de manière très ambiguë. D’un côté, on peut y voir un désir, de la part des compagnies, de ne plus sanctionner les femmes à cause de leur grossesse. Jusqu’ici, une femme pouvait ne pas être engagée car on supposait qu’elle allait devoir partir, s’occuper de ses enfants et qu’on ne pourrait ainsi pas compter sur elle. Cette mesure peut donc permettre à ces femmes d’outrepasser cette discrimination: l’entreprise lutte contre son propre sexisme, et cette mesure est en cela un réel progrès.

D’un autre côté, sous prétexte de respecter la femme en tant que personne, on ne respecte peut-être pas suffisamment l’être humain en tant que personne. A partir du moment où vous congelez des ovules, du sperme, et engagez un processus de procréation artificialisée, vous manipulez l’être humain. En cela, la procréation devient technique, impersonnelle, hors du corps des parents. De plus, Google, par exemple, Facebook ou Apple se servent en réalité de cette proposition pour gagner de l’argent: les femmes deviennent encore plus corvéables, déchargées du souci de la maternité, et peuvent en cela se consacrer corps et âme à l’entreprise. Le plus frappant, c’est que ce gain de productivité, caché sous une enveloppe féministe, donne une excellente image à l’entreprise

On a donc un cocktail redoutable, entre une image féministe d’une part, et une exploitation, une dépersonnalisation de la femme d’autre part. Il est également très difficile de critiquer les entreprises, protégées par leur apparent combat pour l’égalité et les progrès des femmes, sans passer pour un réactionnaire sexiste. »

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/10/15/31003-20141015ARTFIG00135-congelation-d-ovules-par-apple-et-facebook-bienvenue-dans-le-meilleur-des-mondes.php

Augmenter la productivité à n’importe quel prix.

De son côté Amazon avait développé il y a quelques années un brevet qui a déclenché de vives réactions. « Des chercheurs en éthique de l’intelligence artificielle ont pointé du doigt le brevet déposé, en 2016[1], par Amazon :« Système et méthode pour le transport du personnel dans un espace de travail actif ». Selon Kate Crawford et Vladan Joler : « Il s’agit d’une cage métallique destinée à l’ouvrier, équipée de différentes extensions cybernétiques, qui peut être déplacée dans un entrepôt par le même système motorisé qui déplace des étagères remplies de marchandises […] Ici, l’employé fait partie d’un ballet mécanique, tenu debout dans une cage qui dicte et contraint ses mouvements ». Pour les chercheurs, ce brevet était « une illustration extraordinaire de l’aliénation des travailleurs, un moment difficile dans la relation entre les humains et les machines ». » (Extrait Coup d’Etat planétaire)

[1] “Anatomy of an AI System” (anatomyof.ai) et « En 2016, Amazon a déposé un brevet pour mettre ses employés en cage”, siecledigital.fr, 2018/https://siecledigital.fr/2018/09/12/2016-amazon-brevet-pour-mettre-employes-en-cage/

Les GAFAM, spécialistes du micro-travail

Eh bien, vous serez d’accord d’accepter un micro-travail, une activité à la tâche et rémunérée au clic. Un travail de misère, sans droits sociaux, et payé au lance-pierre. Une spécialité des GAFAM. Ce concept fut lancé par Amazon via sa plateforme Amazon Mechanical Turk (MTurk). A l’heure de l’enfumage autour de l’IA, ces petits boulots cachent un enjeu bien plus important. Il figure dans le nom de la plateforme: le Mechanical Turk.

« Le Turc mécanique ou l’automate joueur d’échecs est un célèbre canular construit à la fin du XVIIIe siècle : il s’agissait d’un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs. Il a été partiellement détruit dans un incendie. De nos jours, une réplique a été créée : elle est contrôlée par un logiciel et joue réellement seule aux échecs.
Construit et dévoilé pour la première fois en 1770 par Johann Wolfgang von Kempelen, le mécanisme semblait capable de jouer contre un adversaire humain, ainsi que de résoudre le problème du cavalier, un casse-tête qui exige de déplacer un cavalier afin d’occuper une seule fois chaque case de l’échiquier. De 1770 jusqu’à sa destruction en 1854, il a été exposé par différents propriétaires en tant qu’automate, bien que le canular ait été expliqué, après bien des soupçons, au début des années 1820. Extérieurement, il avait l’apparence d’un mannequin habillé d’une cape et d’un turban assis derrière un meuble d’érable qui possédait des portes révélant une mécanique et des engrenages internes qui s’animaient lors de son activation.
Ce mécanisme n’était qu’une illusion permettant de masquer la profondeur réelle du meuble. Celui-ci possédait un autre compartiment secret dans lequel un joueur humain pouvait se glisser, et manipuler le mannequin, comme un marionnettiste, sans être vu. L’automate était alors capable de jouer une partie d’échecs contre un adversaire humain. Grâce au talent des joueurs cachés, le Turc mécanique remporta la plupart des parties d’échecs auxquelles il participa en Europe et en Amérique durant près de 84 ans, y compris contre certains hommes d’État tels que Napoléon Bonaparte, Catherine II de Russie et Benjamin Franklin. » (Wikipédia)

Une Intelligence artificielle bien plus limitée que ce qui est présenté

L’usage important que font les GAFAM des micro-jobs pour pallier les déficiences des pseudo assistants autonomes nous force à nous interroger sur la réalité de l’Intelligence Artifielle/IA. La vidéo mise à la une de ce texte est très intéressante pour se forger une idée indépendante du marketing quotidien.

Voici une enquête menée par Le Média. Nous y apprenons comment Apple vous écoute en permanence. Pourtant bien que cette intrusion permanente dans la vie privée soit un grand scandale que l’on doit tous veiller à dénoncer, le plus intéressant dans cette enquête est, par les temps qui courent, de démontrer que l’intelligence dite artificielle est une intelligence étroite, limitée à ce qui lui est répété de nombreuses fois.

https://www.lemediatv.fr/emissions/2020/comment-apple-vous-ecoute-en-permanence-63EZI7ruTIqUPIhk7ZqPHA

Le documentaire, basé sur des témoignages, non seulement démontrent que l’IA des GAFAM est incapable de développement cognitif spontané, mais qu’elle utilise des sortes d’esclaves modernes, réduits à pallier les déficits de la machine. Nous revoilà face à notre turc mécanique.

Il semble donc que malgré les trillions qui se déversent dans les poches de ces groupes et de celles des « fondateurs », la réalité est loin des ambitions. Le turc mécanique pourrait être la caricature de ce qu’est l’IA à l’heure actuelle: elle ne fonctionne que par l’humain, la décision reste celle d’humains, et elle restitue les réponses en fonction de la manière dont l’humain l’a conçue et alimentée.

En revanche, ce qui nous semble essentiel, voire existentiel, c’est de nous pencher sur le projet de vie que ces individus ont pour l’humanité dans le but de magnifier la machine dite IA. Vont-ils soumettre l’homme, la catégorie qu’ils considèrent comme sous-hommes bien sûr, à la machine pour qu’un turc mécanique d’ampleur planétaire émerge? Une espèce de golem qui permet d’asseoir la suprématie de quelques dieux milliardaires?

L’IA au service de la santé

Voilà de nombreuses années que l’on nous parle de l’émergence magique d’une Intelligence artificielle. Elle remplacerait les emplois, diagnostiquerait les maladies, prédirait la mortalité engendrée par une pandémie, etc.

Nous concluons à un grand mensonge surfait grâce au crédit accordé par les médias mainstreams, qui justifierait les sommes incalculables récupérées des banquiers centraux (notre argent). Une  soumission dégradante pour l’humain et qu’il faut impérativement stoppée.

L’intelligence d’une machine, ou d’un automate, correspond à ce que ses créateurs ont pu y insérer. On a beau connecter des machines entre elles, nous ne créerons aucune autre divinité que celle d’un conte destiné à un public massifié qui a perdu tout sens critique et qui est abreuvé de films à effets spéciaux.

Regardez les modèles qui ont prédit des millions de morts en cas de pandémie. Ce ne sont que des programmes dans lesquels les auteurs ont introduit volontairement, ou pas, un programme qui débouche sur des énormités. Plus important que les algorithmes sont les reportages inlassables qui nourrissent une humanité devenue une société de spectacle et donc de spectateurs! La peur y occupe une place centrale!

L’argent n’est jamais loin des modèles dits scientifiques ou philanthropiques

L’exercice de répétition autour d’une pandémie annonçant des dizaines de millions de morts porte le nom de Évènement 201 a été filmé sous le patronage de la Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health.

Puisque nous évoluons dans une société de spectacle dont nous sommes devenus les otages, voici deux informations: une vérifiable, et l’autre légèrement spéculative.

1. La Johns Hopkins University bénéficie de larges subsides de la Fondation Bill et Melinda Gates. Voici un extrait des versements qui concernent uniquement la division « école de santé publique », dont, au passage, est diplômé M Daniel Koch, responsable de la gestion de la crise du Covid-19 en Suisse.

Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Delivery of Solutions to Improve Global HealthGlobal Development$2,876,472
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Discovery and Translational SciencesGlobal Health$3,432,546
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Enteric and Diarrheal DiseasesGlobal Health$899,312
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019MalariaGlobal Health$1,451,075
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Discovery and Translational SciencesGlobal Health$100,000
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Enteric and Diarrheal DiseasesGlobal Health$750,611
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Delivery of Solutions to Improve Global HealthGlobal Development$190,470
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019Enteric and Diarrheal DiseasesGlobal Health$1,892,000
Johns Hopkins University Bloomberg School of Public Health2019MNCH Discovery & ToolsGlobal Health$200,000

2. Beaucoup de gens se demandait le sens de ce chiffre 201 qui caractérise le nom de l’évènement. Voici un début de réponse un peu spéculative, mais néanmoins intéressante.

Cela se passe en janvier 2019 à Davos. La journaliste rappelle les 10 milliards que le  philanthrope avait investi ces 20 dernières années dans le processus de vaccination. Ensuite, elle lui demande quel retour sur investissement ces sommes fabuleuses ont pu générer. Et là, vous êtes littéralement scotché par la réponse, tant par l’importance que par le symbolisme du chiffre. A 1 min 28, M Gates va annoncer le gain de plus de 20:1 Cela signifie que pour 1$ versé, M Gates et ses associés ont reçu en retour plus de 20$. Un retour de 200 milliards pour les 10 investis!

Et pour l’humour (un peu noir), ce 20 pour 1 ne manque pas de nous renvoyer au libellé de la simulation de la pandémie mondiale! Vous imaginez donc ce que ces gens vont gagner en cas de production d’un vaccin pour 8 milliards d’individus? Enfin d’ici là la population de référence aura peut-être diminuée au vu de la pénurie alimentaire qui pointe un très gros nez à l’horizon. Manifestement, vous ne mourrez pas du Covid-19, mais des problèmes causés par le confinement. (Voir la situation désespérée des Libanais à ce sujet. Vidéo)

https://www.cnbc.com/video/2019/01/23/bill-gates-and-the-return-on-investment-in-vaccinations-davos.html

Il semble de ce qui précède que le pouvoir accordé aux GAFAM risque de se retourner contre l’humanité. Celle-ci est sommée de se mettre au service de l’IA, non pour ses capacités surnaturelles, mais parce qu’elle a  impérativement besoin d’humains déguisés en robots pour lui faire tenir ses promesses.

Pourtant, à l’heure actuelle, les 8 milliards d’habitants de la terre sont supérieurs en force face à la poignée de technocrates de la haute finance. La force de celle-ci réside dans le fait de faire croire à une puissance magique magnifiée par une industrie du divertissement sortie tout droit de Hollywood. Hypnotisés par une propagande répétée inlassablement, les spectateurs se croient alors impuissants.

Vous pouvez vous libérer tout de suite. Il suffit d’éteindre votre télévision, de jeter votre smartphone, d’arrêter de publier vos photos/vidéos personnelles et familiales, d’arrêter de répondre aux sympathiques quizz des réseaux sociaux, et remettez vous à jardiner. Même si vous n’avez pas de jardin, vous pouvez transformer votre balcon, etc.

Aujourd’hui, il y a encore des voix qui peuvent faire infléchir la moindre par souci de l’opinion publique. Cependant, il est évident que le régime technocratique sera autoritaire et voudra contrôler l’information et la communication dans les moindres détails. Les dissonances ne seront plus tolérées.

LHK

Intelligence artificielle : la grande arnaque ?

Derrière les machines extraordinaires, derrière les prouesses de l’intelligence artificielle, il y a parfois des humains.

Excellente vidéo à visionner sur site de France 3. Nous espérons que le présentateur a pu poursuivre sa collaboration malgré les vérités qu’il a l’honnêteté d’offrir.
https://www.francetvinfo.fr/internet/amazon/intelligence-artificielle-la-grande-arnaque_3506521.html

Google Duplex est un service lancé par Google qui va appeler un restaurant ou un coiffeur pour prendre une réservation. C’est un service bluffant parce qu’on a l’impression de parler à un être humain au téléphone. Ce qui en fait est le cas , Google l’ayant confirmé.

On est persuadé également que les enceintes connectées ne sont pas écoutées par un être humain, mais par des algorithmes. C’est pourtant le cas parfois, quand l’intelligence artificielle a du mal à répondre, ce sont des humains qui prennent le relais, a reconnu Amazon.

Des abus

Ce n’est pas que la technologie ne soit pas fiable, mais ce sont des technologies encore jeunes et la machine fait encore son apprentissage. Parfois elle tombe sur des cas qu’elle ne connaît pas et des hommes viennent à son secours.

Certaines start-ups néanmoins ont fait croire qu’elles avaient une intelligence artificielle exceptionnelle alors que c’était des êtres humains à 100% qui faisaient le travail, des travailleurs clic à l’autre bout du monde.

Voir aussi :

La vidéo du week-end. Ces câbles qui globalisent la planète au profit des… GAFAM.

Soupçons sur la vente d’Alstom énergie à General Electric. La Jaune et la Rouge

ONU / OMS : une « éducation sexuelle » explosive pour révolutionner l’humain ! Dossier. Vincent Held.

Le Covid-19, pandémie grave ou simple prétexte à la mise en place d’un régime liberticide sous des allures sécuritaires?

Un Commentaire

  1. Oui les gafa sont un vrai problème car ils deviennent plus puissants que les états, ils ne servent pas l’intérêt général mais uniquement le leur ^^

    « GAFA, GAFAM ou NATU : les nouveaux maîtres du monde »

    https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-et-societe/nouvelles-economies/gafa-gafam-ou-natu-les-nouveaux-maitres-du-monde/

    Il faut toujours parler des vrais problèmes pour envisager de les résoudre !
    Il y a un phénomène difficile a expliquer
    Si les citoyens d’un pays deviennent conscient d’un problème (reel) qu’ils ne sont plus prêt a accepter, les responsables devront résoudre le problème
    Chaque pays a les responsable qu’il mérite en quelque sorte https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

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