Crise du coronavirus, développement durable et nouvel ordre mondial

Christophe Hamelin a aussi publié sur la tribune libre d’Agoravox

Face à la nouveauté de l’événement auquel nous sommes confrontés – la crise du coronavirus et le confinement – il convient de faire un bilan provisoire de la situation pour comprendre, pour autant que cela est possible, ce qui nous arrive.

Les médias dominants  nous abreuvent quotidiennement d’informations toutes plus anxiogènes les unes que les autres, avec pour résultat la peur collective. Donc, tout le monde obéit et respecte autant que faire se peut les consignes de confinement. La première partie de cet article tentera une estimation chiffrée du danger que représente le Coronavirus. Nous nous essayerons ensuite à quelques hypothèses sur le sens de la situation.

Regardons les chiffres. Au 12 avril 2020, le monde en était à 113 948 décès liés au Covid 19. La France, elle, en comptait 14 393. Les chiffres semblent impressionnants au premier coup d’œil. Cependant, quand nous prenons connaissance de telles statistiques, nous avons tendance à les projeter sur notre quotidien : notre bassin, ville, village, communauté. C’est-à-dire que l’énormité de ces chiffres est inconsciemment mise en parallèle avec les échelles, largement plus restreintes, qui font sens dans notre quotidien. En conséquence, nous sommes impressionnés par l’énormité de chiffres dont la taille ne correspond pas à celle des groupes que nous côtoyons au jour le jour. Nous sommes impressionnés car en peine de réaliser pleinement ce que représentent 15 000 morts quand nous habitons un quartier dans une ville, un village. Nous ne réalisons pas ce que représentent les 67 063 703 habitants de la France parce que finalement, un ensemble si important est complètement inhumain, et la quantification des phénomènes qui touchent une telle population ne peut que nous impressionner.

Essayons de comparer à la grippe. Le problème est qu’il est très difficile d’estimer sa mortalité. Il semblerait que dans le monde, environ 470 000 personnes meurent de la grippe chaque année. Le coronavirus est encore loin de ces chiffres ! En France, l’épidémie de grippe de certains hivers s’avère être assez spectaculaire. Ainsi celle de l’hiver 2014-2015 aurait causé 18 300 morts, quand l’hiver 2016-2017 voit un excès de mortalité de 21 200 décès et que 2017-2018 en voit lui 17 900…  Mais il est vrai qu’il est bien difficile d’estimer le nombre de morts dus à la grippe comme il l’est rappelé ici. Dont acte ! Sauf que c’est aussi le cas pour le coronavirus. David Spiegelhalter, de l’université de Cambridge, nous dit que beaucoup de personnes qui meurent du Covid seraient mortes de toute façon dans un court laps de temps. Neil Ferguson, modélisateur en chef à l’Impérial Collège de Londres, nous dit même que cela pourrait représenter les 2/3 des décès.  Il est à noter que selon l’IHU Méditerranée Infection de Didier Raoult le taux de mortalité chez les patients positifs au Covid est de 0,7 %, quand d’autres affirment qu’en réalité, le taux de létalité se retrouvera, au final, aux alentours de 0.1% 1.  [RAJOUT : selon l’institut Pasteur et le CNRS, en collaboration avec l’Inserm et Santé Publique France, le taux de mortalité serait de 0,5% donc du même ordre que la grippe] En fait, nous ne saurons jamais exactement : ce sont des statistiques quasiment impossibles à réaliser mais on voit que les chiffres sont quand même ridiculement petits. Quand on compare avec certains hivers en France, le moins que l’on puisse dire est que la situation actuelle est incompréhensible car, malgré une mortalité supérieure à celle du Covid aujourd’hui, ils n’ont pas entraîné de confinement, de grande catastrophe médiatisée, juste le silence. Et cela est bien normal car si l’on ne souhaite la mort de personne, le fait est que notre destin est d’être attaqué par des maladies et, parfois, d’en mourir. La vie doit continuer. Pour conclure, il semblerait que le Covid ne soit pas une maladie grave. En terme de mortalité, il se situe au niveau de la grippe. Les symptômes et leur force sont peut-être différents sur certains points mais en terme de mortalité, se sont des maladies proches.

En France, nous sommes confinés depuis le 16 mars 2020. C’est un fait sans précédent dans l’histoire, en particulier par son ampleur puisque c’est quasiment la moitié de la population mondiale qui est confinée. L’événement devrait être effrayant tant il indique à quel point nous sommes vulnérables face aux décisions d’un tel centre de pouvoir. Aucun roi de l’Ancien Régime n’aurait eu une telle capacité ! Nous devrions être jetés dans les affres les plus angoissants de voir l’incroyable puissance du pouvoir de notre temps ! Mais non, tout va pour le mieux puisque tout est fait pour notre bien. Donc, nous obéissons.

 

 Crise du coronavirus, développement durable et nouvel ordre mondial

Personnellement, je peux obéir dans trois configurations :

1/ quand j’ai compris pourquoi on me donne un ordre

2/ quand j’ai confiance en la personne ou l’institution qui me donne un ordre

3/ quand on me violente symboliquement ou physiquement

Au vu de ce qui a été écrit plus haut, il est évident que je ne comprends pas pourquoi on me confine. On a une maladie peu dangereuse qui ne frappe, en gros, que les individus âgés et/ou malades et, au lieu de confiner les personnes à risque, on enferme toute la population. Incompréhensible.

Pour ce qui est de la confiance, difficile de l’accorder à la caste qui règne aujourd’hui, faisant régner un ordre dur et inflexible mâtiné d’une incompétence ahurissante. Surtout, n’oublions pas à quel point les classes dominantes nous détestent. Les gens sont gentils et croient la communication en apparence bienveillante de l’oligarchie. Ils n’imaginent même pas l’éventualité d’un mal radical qui aurait pris les commandes de nos vies. Pourtant, le fait est que, parfois, la façon dont les classes dominantes nous exècrent refait surface. Judith Butler nous en donne un exemple dans son dernier livre :

Nous en avons vu une belle illustration lors d’une réunion du Tea Party, au États-Unis, durant laquelle le représentant au Congrès Ron Paul a déclaré que les personnes souffrant d’une maladie grave et incapables de se payer une assurance-maladie, ou qui « choisissaient » de ne pas la payer, puisque ce sont ses mots, n’avaient plus qu’à mourir. Aux dires des médias, un cri de joie a retenti, à ce moment-là, dans la foule. […] Il en ressortait clairement que les personnes incapables d’avoir un travail et une assurance maladie appartiennent à une population qui mérite de mourir et qui est, en définitive, seule responsable de sa mort.2

Et Butler de poursuivre :

Que faut-il penser du cri de joie sadique de la réunion du Tea Party, qui traduit l’idée que les personnes qui ne peuvent pas se débrouiller pour avoir accès aux services de santé vont, comme il se doit, contracter des maladies ou avoir des accidents qui provoqueront, comme il se doit, leur mort ? Dans quelles conditions économiques et politiques de telles formes de cruauté peuvent-elles apparaître et s’avouer comme telles ? Faut-il appeler cela un désir de mort ? Je fais l’hypothèse qu’il a fallu que quelque chose tourne vraiment très mal, ou aille très mal, et depuis bien longtemps, pour que l’idée de la mort d’une personne pauvre et ou non assurée suscite des cris de joie parmi les tenants du républicanisme du Tea Party, c’est-à-dire d’une variante nationaliste du libertarianisme économique qui a renoncé à toute idée de responsabilité sociale commune avec une logique froide et calculatrice, encouragée et même stimulée, semble-t-il, par un rapport joyeux avec la cruauté.3

On en est là. N’allons pas croire qu’il s’agit-là d’un particularisme états-uniens : les oligarchies mondialisées partagent la même haine de ceux qu’elles exploitent. Il faudrait avoir confiance dans ces gens qui nous détestent et jouissent de nous voir jetés dans le malheur ? Cela ne semble pas raisonnable. De plus, quand on réalise la mentalité de ces dégénérés, on se demande bien d’où pourrait leur venir le subit souci qu’ils ont de notre santé. Bizarre bizarre…

Reste l’obéissance par crainte de la violence. On y est, comme l’explique cet article. C’est bien un État policier et totalitaire qui est en train de naître sous nos yeux. Gageons que toutes les mesures et tout l’outillage technologique mis en place ne perdureront pas après la fin de la crise (si elle se termine…). Cependant, certains de ces dispositifs, les plus importants certainement, resteront : nous pouvons en être certains. De plus, concernant la violence, il ne faut pas oublier la contrainte sociale qui fait que celui qui contrevient aux ordres de confinement prend le risque d’être dénoncé par ses voisins. Toute la malignité de la stratégie réside dans le fait que l’on culpabilise l’individu qui décide de ne pas respecter le confinement pour la raison qu’il mettrait la sécurité des autres en danger. Les ressorts de ce chantage, déjà utilisé pour les vaccins, sont particulièrement puissants. Le collectif serait en quelque sorte dans l’individu, ou plutôt prendrait possession de son corps au nom de sa supposée survie : l’être individuel ne s’appartient plus et se retrouve intégré dans un être collectif qui décide à sa place. Un ami qui habite à la campagne me disait qu’il se prenait à se demander ce que faisaient les véhicules qui circulaient sur la route à coté de chez lui à partir d’une certaine heure : on en est là. Tout cela a comme un goût d’ambiances totalitaires.

Globalement on peut dire que cela fait longtemps que la dérive totalitaire est enclenchée, certainement depuis bien plus longtemps encore que nous ne l’imaginons. Récemment, le mouvement des Gilets Jaunes a montré l’incroyable violence du pouvoir et les mesures exceptionnelles qu’il a prises alors. Mais n’oublions pas, plus près de nous encore, le décret n° 2020-151 du 20 février 2020, littéralement ahurissant, spécialement quand on se penche sur le point 2 de l’article 2, puisqu’il autorise la collecte de données relatives à la « prétendue origine raciale ou ethnique, aux opinions politiques, philosophiques ou religieuses, à l’appartenance syndicale, à la santé ou à la vie sexuelle ou l’orientation sexuelle ». On voit également, dans les articles 4 et 5, que les personnes fichées n’ont pas accès aux données collectées sur elles et qu’elles ne peuvent s’opposer au fichage. Ce décret a été pris avant le confinement et n’a rien à voir avec le coronavirus. À partir de quand les divers commentateurs vont-ils cesser de dire que la « démocratie est en danger » pour enfin reconnaître qu’elle a cessé d’exister (si tant est qu’elle ait jamais existé en France…) ? Un ordre nouveau est en train d’être instauré.

Donc, j’obéis parce qu’on me violente. Parce qu’il est clair que je ne comprends rien aux raisons de ce confinement pour une maladie somme toute peu dangereuse et que je n’ai aucune confiance dans le régime français. Bref, je me sens en danger.

 

 Crise du coronavirus, développement durable et nouvel ordre mondial

Comme je ne comprends rien, il faut travailler par hypothèses. Pourquoi l’oligarchie mondialisée semble-t-elle saccager l’édifice dont elle tire ses immenses privilèges ? Il est en effet clair que le confinement va entraîner une crise économique sans précédent. La question devient encore plus étrange quand on connaît l’existence de l’event 201. Pour résumer, il s’agit d’une rencontre qui a eu lieu le 18 octobre 2019 et dont on ne sait pas grand-chose si ce n’est qu’elle proposait une simulation de pandémie liée à une maladie mortelle causée par un coronavirus (les intervenants de cette vidéo prônent clairement une alliance entre les États et les multinationales faisant ainsi une vraie place à ces dernières dans l’œuvre de gestion du bétail humain, ainsi qu’une coordination planétaire qui ressemble fort à un embryon de gouvernement mondial. Il est question d’une économie mondiale qui reculerait de 11 %, de marchés financiers chutant de 20 à 40 %, du problème des infoxs par les réseaux sociaux, etc. Tout cela est extrêmement troublant au regard de la crise actuelle). Reprenons tout : on a, si les chiffres que j’ai utilisés plus haut sont exacts, une maladie peu dangereuse qui fait quelques dizaines de milliers de morts à l’échelle mondiale, qui engendre une confinement généralisé sans précédent et l’on apprend que les puissants de la planète se sont réunis quelques mois avant cette crise pour prévoir ce qu’ils feraient au cas où cela arriverait… Je ne dis pas qu’ils ont fabriqué le virus. Mais par contre, le fait est que la tragi-comédie qui entoure cette pseudo-pandémie semble tout à fait préfabriquée. Mais alors dans quel but puisque cela détruit l’appareil économique qui autorise l’exploitation du bétail humain par l’oligarchie mondialisée ?

Il me semble qu’il n’est pas absurde de faire l’hypothèse que cette oligarchie sait bien que le système économique et financier est rongé de l’intérieur, qu’il est en bout de course. L’économie repose sur des montagnes de dettes qui ne seront jamais remboursées, les abus du système financier ont pourri toute la comptabilité des plus grandes banques et des investisseurs institutionnels en général, obligeant les banques centrales du monde entier à inonder la sphère économique avec de l’argent qui n’existe pas. Bref, l’écroulement est de toute façon inéluctable et d’une toute autre ampleur que celui de 2008. Je me dis que la question pour l’oligarchie est de savoir comment gérer l’effondrement sans perdre le contrôle. Il est clair que la recrudescence de mouvements sociaux tels les Gilets Jaunes en France, qui sont clairement liés à l’appauvrissement des populations entraîné par la situation économique dégradée dans laquelle nous sommes déjà, n’a pas dû rassurer les classes dominantes mondiales. La répression féroce dont les Gilets Jaunes ont été victimes a certainement été un gage que l’oligarchie française a donné à ses maîtres mondialisés, montrant qu’elle avait malgré tout la situation en main. Mais le fait est que le régime français a tremblé et que cette peur a certainement eu l’effet d’un coup de tonnerre dans l’ensemble des classes dominantes du monde.

Au delà de cette inévitable crise économique vient l’également inévitable crise écologique. Il est inutile de se payer de mots : le mode de production capitaliste est incompatible avec un écosystème viable. À ce sujet, Guy Debord écrivait :

« Les maîtres de la société sont obligés maintenant de parler de la pollution, et pour la combattre (car ils vivent, après tout, sur la même planète que nous ; voilà le seul sens auquel on peut admettre que le développement du capitalisme a réalisé effectivement une certaine fusion des classes) et pour la dissimuler : car la simple vérité des « nuisances »et des risques présents suffit pour constituer un immense facteur de révolte, une exigence matérialiste des exploités, tout aussi vitale que l’a été la lutte des prolétaires du XIXème siècle pour la possibilité de manger. »4

Dans ce texte quasi-prophétique, Debord imagine l’avènement d’un nouveau type de politique ayant pour fonction non pas de juguler les causes structurelles de la catastrophe mais d’empêcher une prise de conscience collective de celles-ci. Vingt-cinq ans plus tard, le développement durable faisait son entrée sur la scène médiatique… Aujourd’hui, sa principale qualité est certainement  d’avoir préparé les populations au monde de demain grâce à la culpabilisation. C’est cela qui est amusant avec le développement durable : par lui, ce sont les victimes de la catastrophe qui culpabilisent pendant que les coupables, c’est-à-dire les classes dominantes, poursuivent leurs extravagances. Voilà toute une population d’esclaves angoissés qui éteignent toutes les lumières derrière eux, qui recyclent, qui surveillent leurs gestes quotidiens en espérant conjurer la malédiction pendant que le léviathan industriel tourne à plein régime, dévorant le monde pour le profit d’une petite minorité.

Donc, l’hypothèse qu’il faudrait travailler pour comprendre l’incroyable situation dans laquelle nous sommes serait que le confinement est le résultat d’une crise préfabriquée destinée uniquement à précipiter une crise qui devait de toute façon arriver, mais dans des circonstances favorables à l’oligarchie. En gros, la crise sanitaire ne serait qu’un habillage de la crise économique, un acte d’ingénierie sociale destiné à organiser une chute contrôlée pour que l’inévitable effondrement se produise dans des conditions permettant à l’oligarchie de conserver ses privilèges. Ces conditions sont un contrôle totalitaire des populations qui s’installe dans le cadre d’une stratégie dite « du choc ». Ainsi, l’oligarchie pourrait résoudre la crise économique en appauvrissant la population tout en évitant la contestation par un contrôle totalitaire. Il est à noter que l’on évoque d’ailleurs le fait que le confinement pourrait devenir périodique, en fonction d’une éventuelle recrudescence du Covid. C’est à se demander si l’on ne nous prépare pas une vie de contrôle par l’angoisse : la santé, la vie, deviennent l’entrée principale du pouvoir pour contrôler la population. Ce sont les bio-politiques de Michel Foucault. Et l’on entrerait dans cette société nouvelle de confinement, de rapports sociaux de plus en plus inquiets (cela a déjà d’ailleurs largement commencé) qui permettraient de mettre en œuvre une structure politique dont le modèle ne serait plus la cité mais le camp (là encore, cela est déjà le cas), une structure destinée à faire advenir un nouvel ordre économique.

 

 Crise du coronavirus, développement durable et nouvel ordre mondial

Quelles seraient les tendances d’un tel ordre économique ? Il n’est pas impossible que le développement durable nous indique ce que sera le futur. Une population massifiée, abrutie par l’industrie culturelle, inquiétée par le complexe médiatique (écoutez en particulier ces messages de l’UNESCO passés sur les radios), décérébrée par l’école, qui acquiesce aux barreaux de sa propre prison au nom de ce qu’elle croît être sa survie. Une population qui n’a plus aucune idée de la lutte des classes et qui, culpabilisée par des discours trompeurs, accepte la perspective d’une vie plus modeste, acceptant d’économiser sur tout, dans un mode de production où l’exploitation perdurerait, certainement sous des formes encore plus dures qu’aujourd’hui du fait de la dégradation globale des moyens disponibles (on nous prépare déjà dans les médias à l’idée qu’il va falloir travailler plus), de façon à autoriser l’oligarchie à perpétuer ses excès et à maintenir son mode de vie malgré la catastrophe généralisée. Nous vivons certainement (« certainement » car je rappelle que tout cela n’est qu’hypothèse) une gigantesque expérience d’ingénierie sociale, à l’échelle mondiale, dont le but est de fabriquer un monde totalitaire où l’urgence serait permanente ; expérience qui ferait peut-être bien partie d’un effort des classes dominantes pour faire advenir, lentement, en un mouvement prenant place sur plusieurs générations, un gouvernement mondial totalitaire qui, comme le craignait déjà Hannah Arendt en son temps, remplacerait l’armée par la police5.

Pour revenir au développement durable, comprenons-nous bien. Il est certain que le mode de vie dont nous sortons ne peut pas perdurer. Il va de soi qu’il faut trouver une autre voie dans laquelle le niveau de consommation décroîtrait considérablement. Mais si l’hypothèse ici proposée se vérifiait, le modèle de société qui se dessinerait alors serait profondément inégalitaire, avec une masse d’individus gérés par un pouvoir centralisé, condamnés aux travaux forcés tout en vivant chichement pour maintenir une classe parasite ; une masse économisant dans tous les domaines, entourée d’objets de mauvaise qualité, d’une technologie décadente, co-voiturant, recyclant sans cesse et de plus en plus (certainement jusqu’à l’inadmissible pour compenser l’annihilation des ressources naturelles, sur un modèle proche du film « Soleil vert » peut-être?), contrainte de développer des névroses pour supporter les injonctions contradictoires d’un système de propagande qui ne manquera pas de solliciter les désirs pour faire rêver la population de l’ascenseur social, lui faisant accroire à la possibilité de vivre dans l’abondance en réussissant dans le nouvel ordre alors instauré. Vu ainsi, le développement durable contient certainement en germe tous les ingrédients du monde de demain dans lequel ils seront simplement exacerbés.

Bien entendu, tout cela n’est qu’hypothèse mais c’est, pour le moment, la seule explication plausible que je vois aux incohérences de la situation actuelle. Par elle s’expliquerait l’incompréhensible, c’est-à-dire qu’une oligarchie qui nous déteste saboterait l’appareil d’exploitation du bétail humain au nom de la préservation de notre santé. C’est impossible : il y a anguille sous roche, d’autant que ce virus n’est qu’un pétard mouillé. Il nous faut donc cesser d’avoir peur pour réfléchir sainement, collectivement pour nous organiser comme un peuple digne qui voit venir un grand défi doit le faire. Le problème ici est que le confinement empêche toute forme de réflexion collective. Conformément à la stratégie du choc, nous sommes comme stupéfaits car nous avons peur tout en étant isolés en masse face aux injonctions du pouvoir. Nous sommes dans une situation finalement assez proche de l’expérience de Milgram ou du Jeu de la mort , dans lesquelles le cobaye, isolé face à l’autorité n’a guère d’autre alternative que l’obéissance. Plus que jamais, souvenons-nous que nous sommes un peuple et que notre force n’est que collective.

Christophe Hamelin pour la tribune libre d’Agoravox

 

1Le Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, a ainsi déclaré : « Le taux de létalité [du Covid-19] a tendance à baisser depuis le début de l’épidémie. Il a d’abord été estimé à 15%, puis à 2%, puis à 1%. Dans les études, actuellement, on dit 0,5 à 1%. Mais le problème c’est qu’on ne connaît pas le dénominateur, et plus notre connaissance progresse sur le nombre de patients infectés (…), plus on se rend compte qu’il y a énormément de gens qui sont infectés avec peu de symptômes voire pas de symptôme du tout. Et donc on estime que le taux de létalité est probablement moindre que celui qu’on a calculé jusqu’à maintenant. Et je pense qu’il va terminer autour de 0,1%, (…) donc on va se retrouver avec un taux de létalité globalement proche de celui de la grippe. (…) Le virus lui-même (…) n’est pas la peste du Moyen-Âge, clairement. [C’est un] virus émergent, pas très grave. »

2Judith Butler, Rassemblement, éditions Fayard, 2016, p.20

3Ibid., p.22.

4Guy Debord, Œuvres, Paris, Éditions Gallimard, 2006, p.1063.

5En effet, Arendt entrevoyait l’avènement d’un « régime despotique d’une envergure monstrueuse, dans lequel le clivage entre gouvernants et gouvernés aurait pris des proportions si gigantesques qu’il interdirait toute forme de révolte, et plus encore de contrôle des gouvernants par les gouvernés. » Voir Hannah Arendt, Qu’est-ce que la politique ?, Paris, éditions du Seuil, 2014., p.168-169.

38 Commentaires

  1. Pour ponderer l’hystérie collective quand au nombfre de victimes du covid.
    La tuberculose 1 500 000 mortsTOUS LES ANS.
    Le sida 1 000 000 de morts TOUS LES ANS.
    La faim 25 000 morts TOUS LES JOURS….

  2. un extrait en annexe de ce texte.

    Taux de letalite = nombre de morts par rapport nombre de cas diagnostiques positifs.

    Le Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris, a ainsi déclaré :

    « Le taux de létalité [du Covid-19] a tendance à baisser depuis le début de l’épidémie. Il a d’abord été estimé à 15%, puis à 2%, puis à 1%. Dans les études, actuellement, on dit 0,5 à 1%.

    Mais le problème c’est qu’on ne connaît pas le dénominateur, et plus notre connaissance progresse sur le nombre de patients infectés (…), plus on se rend compte qu’il y a énormément de gens qui sont infectés avec peu de symptômes voire pas de symptôme du tout. Et donc on estime que le taux de létalité est probablement moindre que celui qu’on a calculé jusqu’à maintenant.

    Et je pense qu’il va terminer autour de 0,1%, (…) donc on va se retrouver avec un taux de létalité globalement proche de celui de la grippe. (…) Le virus lui-même (…) n’est pas la peste du Moyen-Âge, clairement. [C’est un] virus émergent, pas très grave. »

    remarque d’Alain. le mombre cas diagnostique n’inclu pas ceux qui sont restes chez eux et se sont soignes. Dans ce a la le taux de letalite va etre encore reduit

    Cordialement
    Alain

    • Depuis le début, je n’ai plus donné de chiffres que je considère comme faux. Quid des morts d’AVC, cancer, accidents, suicides, assassinats, etc.. Ressasser l’évidence ne sert à rien. On n’aura jamais les chiffres réels, finalement minimes des morts de ce virus, par rapport à une simple grippe classique. Tout a été englober pour faire monter la mayonnaise (et la trouille qui va avec).

      • ..C’est plus que paradoxale, c’est partisan.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

      • tu nous avais balancé aussi avec quelques autres ici , qu heureux étaient ceux comme vous qui avaient des stocks de nourriture car on allait avoir des pénuries alimentaires …tu devais conclure par « depuis le temps que je le dis « …..pour l instant on meurt plus du covid 19 que de faim en france , d ailleurs on croule sous les stocks de patates
        alors en terme de faire monter la mayonnaise et de foutre la trouille ,je pense que vous faites le maximum ,pas besoin de regarder bfm https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

        • Tout dépend de quel coté on se place: le coté lecteur critique à tout va parce qu’on n’a rien d’autre à faire, ou le coté lecteur qui va se poser des questions suite aux interrogations proposées et qui cherchera sa vérité.

        • D’avoir des réserves, ne veut pas dire s’y prendre au dernier moment. Pendant l’interdiction de se déplacer, ceux qui ont anticipé n’ont pas eu de problème. Quand on habite loin de tout, avec le risque de neige et blocage l’hiver nous sommes obligés de prévoir. Maintenant, on oblige personne à écouter. Ce ne sont pas des gens prévoyants qui créent une pénurie, c’est la panique et la ruée des retardataires. Qu’il y ait des stocks invendus c’est normal, puisque personne n’a pu les acheter.Tu réduis tout à la portion congrue du simple conseil, juste pour te désolidariser et critiquer une réflexion de bon sens.

        • Rira bien qui rira le dernier, comme le dit l’adage !

          Ceux qui pensent que des stocks de vivres n’étaient nécessaire que pour le confinement se mettent le doigt dans l’œil, car la descente aux enfers alimentaire ne fait que commencer. On observe déjà les prix s’envoler un peu partout et plus particulièrement sur les produits alimentaires. Des pénuries au niveau mondial sont déjà annoncées.

          Ceux qui ont cru que le déconfinement serait synonyme de retour à la « normale » risquent de vite déchanter. Le confinement n’était qu’une mise en pause de nos vies, laissant le temps aux globalistes de finaliser les derniers préparatifs en vue du chaos final. Celui qui a compris cela s’empressera de mettre les mains dans la terre et de consolider ses stocks.

          La guerre de l’eau ou du pétrole n’aura pas lieu tout de suite, mais celle de la nourriture a déjà commencé …

          M.G.

  3. Confirmation:

    L’Institut Pasteur annonce le taux de mortalité du Covid-19 : 0.5%

    https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/l-institut-pasteur-annonce-le-taux-223531

    Alain

    • Oups. Desole j’avais pas repere cette politique pour les chiffres chez les ME.
      De toutes facons les chiffres etaient a l’inflation au debut de la crise et reviennent maintenant a des choses plus raisonnables comparables a d’autres grippes… sans meme faire le distinguo de tous les autres causes de mortalite.
      C’est plutot une nouvelle favorable pour diminuer l’angoisse.

      Cordialement
      Alain

    • Oui t’as raison 0,5% en deux mois, c’est beaucoup pour une pandémie en cours avec confinement obligatoire.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif
      Polémique, polémique…

  4. La peur est voulue à dessin de nous contrôler, peur de l’autorité, peur de la police, peur d’avoir à payer une amende, on nous infantilise, si on n’obéit pas on nous punie comme des enfants mais combien sont courageux et ne répondent pas à cette autorité, ne paie pas ces amendes injustifiés ?

    Nous sommes responsable de note vie et personne n’a le droit ne nous priver de nos droits et libertés, ni à nous dire comment nous devons penser, agir ou faire.

    La police joue le rôle de parent sévère qui nous punie, mais pour qui se prennent-ils ? Ils sont complices du mal et des décisions gouvernementales, du contrôle exercé sur nous car s’ils ne le font pas, ils perdent leur emploi mais un jour ou l’autre ils finiront par en payer le prix, c’est ça quand on sert des intérêts obscurs, s’ils avaient un peu de courage et de conscience ils refuseraient d’obéir à ces ordres et chercheraient un autre emploi pour dire non à tout ça et sans eux les dirigeants ne pourraient pas exercer leur contrôle.

    Protéger les gens ne veut pas dire les priver de leur liberté d’action et de décision, là nous ne sommes plus en démocratie.

  5. – Il est bon le mec !https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif
    Ps: Au final, les endormis et les « éveillés »https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif participent par leurs polémiques stériles sur le Covid19 à rendre ce faux-nez dilatoire si efficace.
    J’adhère à 100%.

  6. Bonjour,
    merci d’avoir publié cet article sur les ME! En fait, je l’ai proposé maintenant parce qu’il me semble, en toute modestie, de plus en plus pertinent alors qu’au départ, j’avais des doutes. La question des chiffres peut sembler secondaire mais pas tant que ça. Certes, ils ont vieilli vu qu’ils ont déjà quelques semaines. Mais il s’agissait de montrer un raisonnement global, celui du type qui, comme moi, a douté les premiers jours en ce demandant si c’était grave, puis s’est renseigné, a vu que ce n’était pas une maladie grave, puis s’est mis à réfléchir sur l’obéissance et la société qui venait.
    Je crois que le développement durable est un des éléments clé du monde à venir. Il va permettre de maintenir le mode de production un certain temps en accroissant la culpabilisation de la population exploitée. Et l’on voit dès maintenant des appels à faire du vélo, par exemple. Alors c’est très bien de faire du vélo, évidemment, mais ça s’inscrit dans un ensemble qui, lui, nous est totalement défavorable et qui instaure un ordre totalitaire.

    • Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tuer.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

      Nous ne savons absolument pas comment cette pandémie va évoluer.
      Oups !
      … Nous ne savons absolument pas comment ils vont faire évoluer cette pandémie.

      -Qui sait, ce n’est peut-être que un hors-d’œuvre avant mutation xxl…

      Pour le reste, effectivement faire du vélos fait des belles cuisses. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

      • Je ne suis pas sûr de comprendre tout à fait où vous voulez en venir. Voulez vous dire, en parlant d’une mutation XXL, que ça va être pire? Je ne sais pas… Je ne fais que poser des hypothèses. Mais quand j’entends les médias dominants, la propagande de France Info par exemple, je trouve qu’elles sont plutôt en voie de confirmation.

        • Je ne fais qu’émettre une hypothèse plus que crédible, vu les antécédents historiques de nos faiseurs de destinées.

          Perso, je ne sait absolument pas comment le bouzin va virer. Mais vu les salopards aux commandes, j’envisage aussi le pire.

          -Comme quoi, pour asseoir la chose, un article à l’instant lu et qui donne plein de faits factuels facilement vérifiables* :
          https://echelledejacob.blogspot.com/2020/05/tous-les-chemins-menent-un-hiver-sombre.html#more

          *Perso, vu que je m’en souviens, je m’en dispense.
          …Un des rares privilèges de vieux con comme moi 😉

          Bien à vous.

    • ça parle du vélo pour mieux diaboliser la voiture : c’est ce qui se passe en ce moment dans les merdias traditionnelles.

      Réduire la circulation automobile pour forcer les gens à prendre les transports et donc à mettre en commun leurs virus, bactéries.

  7. Je suis assez d’accord sur la théorie, j’appelais ça le « rationnement écologique ».

    Si vous ajoutez à cette théorie, les destructions d’emplois ( ce que j’appelles les chaises musicales ) et que j’ajoutes ce passage :
    « nous en avons vu une belle illustration lors d’une réunion du Tea Party, au États-Unis, durant laquelle le représentant au Congrès Ron Paul a déclaré que les personnes souffrant d’une maladie grave et incapables de se payer une assurance-maladie, ou qui « choisissaient » de ne pas la payer, puisque ce sont ses mots, n’avaient plus qu’à mourir. »

    La question que je me poses : est ce que les gens vont accepter de vivre moins bien ou vont ils plutôt opté pour être moins nombreux ? Et si la deuxième option est choisi qui va devoir mourir ?

    A mon sens, la deuxième option s’imposes logiquement puisque la technologie doit être de pointe pour assurer un contrôle des masses optimal, et la population doit avoir un certain « standing ». A quoi cela pourrait bien servir d’avoir une population d’inutile ? Le rationnement ne vas effectivement pas s’appliquer à tous…
    Pour garder uniquement les plus efficaces et les plus dociles, le jeu des « chaises musicales » : tout ceux qui n’accepteront pas les nouvelles conditions ( pas dociles ) ou ne serons pas sélectionné ( pas efficace ) sur le « marché de l’emploi » n’auront pas de place ( de chaise ) dans le marché du travail de demain et seront donc les « inutiles »…

    • Oui, cela pourrait bien ressembler à quelque chose dans le style. Ce que je trouve frappant, c’est à quel point cela ressemble à un scénario de science fiction. Tout cela est extrêmement inquiétant.

      • Si l’on comprend que la robotisation à rendu la masse laborieuse obsolète et inutilement dispendieuse, l’avenir s’éclaire sur une autre jour…

  8. Je suis, ou pas ….

    Je suis légalement une personne à risque;

    Je suis asthmatique, bronchitique et allergique depuis mon premier vaccin,

    je suis « victime » du papillomavirus, joli cocon-cancer de l’amygdale qui s’est un jour envolé;

    Je suis « victime » de maladies nosocomiales contractées dans les blocs opératoires;

    Je suis « victime » de 33 séances de radiothérapies, et il n’y avait même pas de sons;

    Je sus « victime » d’un infarctus, on en arrive au coeur ….

    Mais je n’ai pas « développé » de « symptômes »….

    je ne mets pas de masque ….

    je ne prendrai plus les transports en commun qui l’imposent….

    je ne rentrerai plus dans les magasins ou commerces qui en obligent le port….

    Mais cela me permet de vous montrer mon sourire en vous croisant,

    parce que même si je ne suis pas,

    Je suis ….

    Ou pas ….

  9. pour l article ,trop long ,et on ressasse toujours les mêmes choses depuis trois mois …..pour un virus qui pour la majorité ici , n est pas plus grave qu un gros rhume ,je me demande pourquoi depuis des mois vous ne parlez plus que du covid 19 ,peut être pour faire concurrence à bfm ????https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

    • Ou peut être simplement pour apporter un autre point de vue que bfm, car il n’y a pas photo, les visions ne sont pas les même, sauf pour ceux qui ne veulent pas regarder ni écouter et qui se contentent de voir d’entendre et de lire que les gros titres

  10. 27 000 morts reconnus officiellement pour l’instant.

    Il manquerait 7 à 9 000 morts dans les EPHAD, dont près de 50 % n’ont pas encore été comptabilisés.

    Il manquerait également 7 à 9 000 morts à domicile non comptabilisés.

    Soit plus de 40 000 morts à prévoir lorsque les chiffres définitifs seront établis l’année prochaine.

    Cela alors même qu’apparemment seul 5 % de la population aurait été contaminé (10 % dans les régions les plus atteintes).

    A moins d’une disparition du virus avec les beaux jours et les UV, nous n’atteindrons une immunisation naturelle qu’avec 70 à 90 % de la population contaminée.

    Nous pouvons donc logiquement estimer que nous aurons 500 à 700 000 morts dans les années qui viennent avant d’obtenir un niveau d’immunité collective suffisant.

    Une bonne grippette, « Quand même ! »

    • Au niveau des morts, ce qui me parait ne jamais être pris en compte c’est le fait que d’habitude on soignes la maladie avant les complications et la, « on » a fait l’inverse. Est ce qu’une grippe « traditionnelle » si on laisses les cas dégénérés ne feraient pas un grand nombre de morts ?
      Après personnellement, je vois pas en quoi ne pas prendre de précaution ( port du masque ) serait un acte « réfractaire »… Donc même si je penses que cette pandémie est surtout la pour masquer la crise qui arrivait, j’ai franchement pas envie de me faire « avoir » bêtement. Je suis loin d’être en panique mais à titre personnel, je me méfies car si j’étais un vicieux dirigeant, je préférais largement me débarrasser des « septiques »…
      On dit que la peur n’évites pas le danger mais à priori c’est quand même bien son but dans la nature…

      • « On dit que la peur n’évites pas le danger mais à priori c’est quand même bien son but dans la nature… » https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

        Oui, les sachants un brin moralisateur, confondent peur et panique irrationnelle (quoi que parfois utile elle aussi…).
        La peur est la plus grande des vertus, en terme de survie de l’espèce.
        Mais que voulez vous, les gens aiment se donner l’attitude du sage courageux.
        Malheureusement les Socrate, les Christ sont les exceptions exceptionnelles de notre civilisation.
        … Sinon, nous n’en serions pas là. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif

      • Salut JP,

        Ben, pour se donner une idée, nous sommes actuellement au même niveau que la Grippe de Hong Kong de 1969 en nombre de victimes.

        L’épidémie a réellement commencé il y a, grosso modo, trois mois.

        La différence avec la grippe de 69, c’est que tous les moyens de communications, et tous les moyens matériels disponibles, sont mobilisés contre son extension.

        Alors qu’en 69, tout le monde s’en foutait, et à laisser courir.

        Qu’en serait-il si rien n’avait été fait ?

        Il y a eut très certainement des erreurs, pour ne pas dire des conneries, de faîtes.

        Mais le résultat est pour l’instant celui que je donne ci-dessus.

        La véritable différence avec une grippe, est que pour l’instant, nous ignorons totalement, si ce coronavirus ne sera pas endémique tout comme le rhume ?

        Ainsi que je l’ai fréquemment dit, nous n’en sommes qu’au tout début…

        • Bonjour Fenrir,

          Effectivement, je vous rejoins la dessus, on connait pas la suite. Le virus peut devenir saisonnier ou disparaître ou même muter… En l’absence de certitudes, je suis pour la précaution, ça peut coûter chère de confondre ses croyances avec la réalité. Effectivement, je penses aussi que cet histoire n’est pas fini et comme tout les pays du monde même les « réfractaires » ( Iran etc ) ont l’air de le prendre aux sérieux, je me méfies.

          • Re JP https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

            « ça peut coûter chère de confondre ses croyances avec la réalité. »

            C’est exactement cela. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_good.gif

            Actuellement nous avons affaire à des débats et querelles autour de croyances.

            Presque de Foi…

            Bien peu s’appuient sur la réalité des faits pour se fonder un avis.

            D’une réflexion, nous ne cessons de dériver dans la prévision, puis la prédiction, et pour finir en roman d’anticipation et de science-fiction…

        • Salut Fenrir,
          « nous sommes actuellement au même niveau que la Grippe de Hong Kong de 1969 en nombre de victimes. »

          Bah vu que les tests ne valent pas grand chose et qu’on colle tout un tas de morts là dessus, ça ne me paraît pas si évident que ça.

          Bonne soirée

          • Bonsoir DTC,

            Ainsi que je l’ai dit plus haut :

            « lorsque les chiffres définitifs seront établis l’année prochaine. »

            Et la meilleure base que nous aurons sera celle de la surmortalité par rapport à une moyenne sur les années 2010 à 2020.

            Rien n’est « évident » dans l’immédiat. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

Les commentaires sont clos.