Ce pays est foutu : Le Monde d’Après sera un Monde d’Avant en pire

Puisque nous sommes très nombreux à le penser, qu’attendons nous pour changer le système et avoir une assemblée nationale qui représente vraiment le peuple, puisque c’est sa fonction ? Réécrire notre constitution, désigner des représentants dignes et incorruptibles. Cette instance qui devrait être représentative des “sans voix”, ne représente que les intérêts de ce système honni. Combien d’ouvrier à l’assemblée nationale ?

Illustration

Nous sommes entrain de nous faire avoir en beauté, si l’on suit la “sacro-sainte parole” de l’exécutif, qui a le pouvoir de, légiférer, surveiller, exiger, contrôler, amender, incarcérer et en plus, nous culpabiliser ! C’est nous qui seront responsables si…. car il nous faut nous conformer à leurs injonctions (même contradictoires) à ne pas se réunir, rester à distance, ne pas s’éloigner, porter un masque (aux mailles trop larges, qui n’empêchera par le virus de taille micrométrique voire nanométrique, d’être inspiré ou expiré), et le comble, appeler à dénoncer, ceux qui ne respectent pas les “ordres” donnés par ces privilégiés. Sans parler de cette farce d’attestation de sortie, à signer par nous-mêmes, pour nous autoriser nous-mêmes, à être condamnés à payer 135 euros en cas d’oubli ou de mauvaise case cochée..

Divide et impera ! N’oublions pas, la menace d’un re-confinement si par malheur, son altesse Coronavirus 1er, qui n’en demandait pas tant, venait à se rappeler à notre bon souvenir. Est-ce donc pour ça qu’on les paye ? Pour avoir un régime dictatorial, alors qu’ils ont été en dessous de tout pour gérer cette crise ?

La France a tenu, grâce à “ceux qui ne sont rien”, aux soignants mal payés, aux routiers privés de toilettes et de restaurants, à tous ceux qui ont travaillé pour qu’il y ait un semblant de continuité, et que le pays ne s’effondre pas complètement. Ce virus est tombé à point, pour camoufler le désastre économique mondial, et permettre aux vampires de garder la main pour repartir de plus belle dans leur folie, dont nous seront comme toujours les victimes. (Ce n’est que mon avis) Partagez ! Volti

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H16 pour Ashtable

Voilà, c’est officiel : le déconfinement français a commencé ! Franchement, quel bonheur de retrouver une vie normale, faite de ces petits riens simples et faciles comme remplir des cerfas d’attestation ou multiplier les protections sanitaires ou juridiques pour s’éviter les inévitables procès qui ne manqueront pas de déferler dans les semaines à venir !

Eh oui : on déconfine, mais dans l’ordre, la mesure et le formulaire 27B-6 sans lequel la civilisation manquerait de s’effondrer complètement entraînant avec elle famine, désolation et arrêt complet d’application des décrets covid parus au Journal Officiel ces dernières semaines, ce qui serait une perte probablement irréparable pour toute l’Humanité.

Maintenant, n’exagérons rien : même si toute l’administration est résolument occupée à protéger ses petites miches du torrent d’insultes, de procès et de pendaisons en place publique qu’elle mérite pourtant amplement, même si les médias travaillent d’arrache-pied pour bien faire comprendre que la menace existe toujours, prête à bondir au moindre relâchement, le reste de la société a bien compris l’impérieuse nécessité de reprendre une activité économique pour survivre.

C’est pour cela qu’en France, absolument tout est fait pour qu’il n’en soit rien.

Et fort logiquement, tout ce qui dépendra peu ou prou de l’État sera donc largement bardé de contraintes pour que, si ouverture il y a, elle soit aussi retardée, partielle, lente et mesurée que possible : les écoles, par exemple, sont devenues de vastes champs d’expérimentation de doctrines sanitaires plus ou moins loufoques, appuyées par les discours parfaitement consternants d’un Jean-Michel Toutvabien qui semble se satisfaire de buts d’une modestie de pays du tiers-monde : apparemment, si chaque enfant se contente de retourner une fois (seulement) à l’école d’ici fin mai, c’est bon, ça le fait.

Pour ce qui ne dépend pas directement ou indirectement de l’État, il en ira de même : les sicaires para-étatiques se chargeront de faire fermer boutique à la moindre occasion.

Utilisant toutes les armes, trop nombreuses, d’une justice bien trop complaisante avec eux, d’effervescents syndicalistes ont par exemple réussi à faire fermer de nombreuses usines, de nombreux commerces, depuis Amazon jusqu’au site de Sandouville de Renault, à chaque fois pour des prétextes plus ou moins ridicules (la sécurité sanitaire des salariés n’étant dans l’écrasante majorité des cas jamais directement en cause).

Même les municipalités feront assaut d’inventivité pour mettre d’épais bâtons dans les roues de toute reprise qui n’irait pas dans le sens électoralement favorable aux brochettes de politiciens en place.

Ainsi et de façon tristement prévisible, en plus de la tempête de cerfas sur les patrons, les administrations et les citoyens, la guerre contre l’automobiliste a repris de plus belle dans toutes les villes de France, peu importe leur taille : toutes les municipalités ont en effet largement compris que ce virus et la crise sanitaire qui l’a suivi offraient un argument extrêmement solide en faveur des automobilistes et de leur moyen de transport favori : le confinement a montré que l’impact de l’automobile sur la pollution était sinon négligeable, au moins largement exagéré (on pourra relire ceci à profit) mais de surcroît, les transports individuels constituent une vraie solution pour diminuer les interactions sociales là où les transports collectifs multiplient ces interactions, diminuent évidemment les distances interpersonnelles et obligent les usagers à se côtoyer de longues minutes accroissant le risque de contamination…

Or, cette réalité scientifique pour le moment impossible à escamoter est plus qu’une épine dans le pied de nos politiciens qui ont fait leur beurre électoral (et parfois, plus qu’électoral) sur le transport en commun et les solutions prétendument vertes à base de bidules électriques hyper-polluants ou de vélo-partage aussi coûteux que peu pratique.

Dans ce cadre, la voiture étant à la fois une solution pratique et opérationnelle pour lutter contre l’épidémie, et en même temps une abomination individualiste que les collectivistes et autres ayatollahs écologistes ne peuvent supporter, on assiste donc à une multiplication des vexations anti-voitures comme jamais auparavant : transformations massives de rues en piétonniers, multiplication des pistes cyclables aussi dangereuses pour les pratiquants qu’encombrantes pour la circulation routière et handicapante pour les artisans, tout est mis en place pour que la voiture, chassée des villes par interdiction autoritaire à l’arrivée du virus, ne puisse surtout pas revenir, quitte, pour certaines municipalités, à envisager sans rire de vastes plans de circulation alternée.

Tout ceci semble avoir été pensé pour que soit fusillée dans l’œuf toute reprise d’activité économique, c’est-à-dire la remise en route de ce qui permet aux individus de se nourrir par leur travail et leurs productions de richesses en dehors des subsides de l’État.

À la suite de ce confinement, il apparaît pour l’État, les politiciens et les administrations à sa solde qu’un bon individu est un individu totalement dépendant de leur bon vouloir, de leur autorisation expresse et formalisée (sur papier à entête de préférence), qui passe exclusivement par les solutions que l’État préconise, point.

Tout est fait pour que non seulement, le « Monde d’Après » soit autant que possible dans la continuité minable des pesanteurs, des vexations et des contraintes délirantes du « Monde d’Avant », mais en plus l’Occupant intérieur français, ses administrations et son aréopage de politiciens vont y ajouter de nouvelles interdictions, de nouvelles punitions hypocrites… En plus, bien sûr, d’un lot considérable d’idées loufoques condensées dans les discours d’une vacuité insolente de la petite élite bobo dégoulinante de moraline que les médias grand public s’empresseront de relayer putassièrement.

Le « Monde d’Après » se dessine déjà, sous vos yeux, et de façon fort prévisible, il est encore plus rempli de peur des lendemains, de mépris des laborieux, de cette haine de soi qui signe les fins douloureuses d’époques décadentes.

Ce pays est foutu.

**C’était il y a longtemps et rien n’a vraiment changé**

Ashtable

Voir aussi :

Loi Avia, ou le mûrissement du royaume de l’arbitraire et de la censure administrative

Et maintenant, une tempête de cerfas

Volti

3 Commentaires

  1. Suppression de mon com pour cause d’erreur d’article commenté.
    .
    ..Lamentable je suis ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_negative.gif

  2. Son petit dessin montres bien le fond de sa pensée.

    Quand le gars penses que le coronavirus décrédibilises le capitalisme, moi je penses qu’il est la pour masquer les causes de la chute…
    Moi je vois la chose ainsi : dans le 1er dessin, la roue est déjà crevé, le bâton ne sert qu’à justifier la chute à mon sens…
    h16 qui est un convaincu du capitalisme, lui penses que c’est le bâton ( le confinement ) qui provoques la chute…

    L’histoire du capitalisme a toujours été de crise en crise avec ou sans confinement….

    Il accables les syndicalistes : “Utilisant toutes les armes, trop nombreuses, d’une justice bien trop complaisante avec eux, d’effervescents syndicalistes ont par exemple réussi à faire fermer de nombreuses usines, de nombreux commerces,” mais se poses en défenseurs des travailleurs “de mépris des laborieux”.
    Mais en oubliant de cité que les grandes entreprises si chères au capitalisme sont en ce moment même en pleine rationalisation et donc vont enfin pouvoir détruire les emplois qu’ils ne pouvaient supprimer hier ( que les syndicalistes défendaient contre ces mêmes entreprises d’ailleurs ), baisser les salaires tout en faisant payer leur manques à gagner par les citoyens ( prêt de l’état aux grandes entreprises )…
    Moi, je vois le rêve du Medef qui se réalises enfin et surement pas celui des syndicalistes…

  3. Toujours le pessimism-porn en action.

    Etait-ce mieux “avant” ?

    Sera-ce pire “après” ?

    Ben, tout comme “avant”, cela dépend de vous, “maintenant”…

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